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Le Phygelius, ou Fuchsia du Cap, est une belle vivace sud-africaine qui offre en été des panicules constituées d’une multitude de petites fleurs tubulées. Il existe de nombreuses variétés offrant des fleurs rouges, rose corail ou jaune pâle. Son feuillage est semi-persistant. Les Phygelius sont des plantes drageonnantes : lorsque les conditions leur plaisent, elles émettent des stolons souterrains permettant à la touffe de s’élargir, sans devenir envahissantes pour autant.
Le Phygelius se plait en plein soleil, ou à mi-ombre dans les régions du Sud de la France, notamment sur le bassin méditerranéen. Il apprécie les sols fertiles, argileux et frais, mais bien drainés. Bien qu’il soit originaire d’Afrique du Sud, il est capable de supporter des températures descendant jusqu’à – 10 °C. Dans les régions les plus fraiches, il est possible de le cultiver en pot afin de le rentrer sous abri pour l’hiver. Découvrez dans cette fiche tous nos conseils pour réussir sa culture au jardin.
Le Phygelius, surnommé Fuchsia du Cap, est une vivace originaire d’Afrique du Sud, où il pousse sur des pentes humides, au bord des cours d’eau et en forêt, principalement dans les régions montagneuses. Le Phygelius ne compte que deux espèces : Phygelius aequalis et Phygelius capensis. Ce dernier est le plus rustique, puisqu’il supporte jusqu’à – 12 °C, voire jusqu’à – 15 °C dans un sol bien drainé et une situation abritée. Il existe également de nombreuses variétés résultant de croisements entre ces deux espèces. Les hybrides se retrouvent sous le nom de Phygelius x rectus.
Les Phygelius capensis et Phygelius aequalis se ressemblent beaucoup, cependant le premier a des fleurs un peu plus courtes et larges, qui sont disposées tout autour des tiges, tandis que celles du Phygelius aequalis sont toutes disposées du même côté. En Afrique du Sud, le Phygelius capensis pousse à des altitudes plus élevées (jusqu’à 3000 mètres), ce qui explique sa meilleure rusticité.
Le Phygelius appartient à la famille des Scrophulariacées, comme le Buddleia, le Diascia, le Nemesia et le Verbascum. Malgré son surnom de Fuchsia du Cap, le Phygelius n’appartient pas à la même famille que le vrai Fuchsia, qui lui est une Onagracée.
Etymologiquement, le nom du Phygelius vient du grec Phyge : « refuge, abri » et Helios : « soleil », car en Afrique du Sud elle se plait dans les milieux ombragés. Néanmoins, sous nos climats, mieux vaut l’installer au soleil. Le nom d’espèce capensis fait allusion à son origine géographique, la région du Cap en Afrique du Sud. Le nom d’espèce du Phygelius aequalis, lui, signifie « à égalité, de taille similaire ».
Le Phygelius a un port buissonnant, et atteint entre 60 cm et 1,50 m de haut. Lorsque les conditions de culture leur conviennent, les Phygelius émettent des stolons souterrains, ce qui permet à la souche d’origine de s’élargir progressivement, mais ils ne deviennent pas envahissants pour autant.
Le Phygelius fleurit en été, généralement entre juin et août, parfois jusqu’aux gelées. Au-dessus du feuillage se déploient de grandes panicules, très aérées, qui mesurent 15 à 30 cm de longueur. La floraison est généreuse, avec une multitude de petites fleurs tubulaires, longues et fines, constituées de cinq pétales soudés. Les fleurs mesurent 2 à 6 cm de long et sont inclinées vers le sol. Suivant les variétés, les fleurs sont rouges, rose corail, orangées ou jaune pâle. Certaines variétés, comme ‘African Queen’, sont joliment colorées au niveau de l’extrémité du tube de la corolle. Il est intéressant de les placer en hauteur pour admirer cette coloration. Les 4 étamines (organes sexuels mâles, portant le pollen) et le pistil (organe sexuel femelle, recevant le pollen) dépassent du tube de la corolle. Les tiges qui portent les fleurs prennent parfois une jolie teinte rougeâtre à pourprée. La floraison du Phygelius évoque celle du fuchsia ou du penstemon, avec un tube floral plus long et fin.
Les tubes de la corolle renferment du nectar qui attirent les pollinisateurs permettant au Phygelius de se reproduire. En Afrique du Sud, il est pollinisé par des oiseaux ainsi que des papillons et abeilles.
Le feuillage du Phygelius est semi-persistant. Il persiste si l’hiver n’est pas trop froid, et disparait lorsque les températures descendent en dessous de – 7 °C. De nouvelles feuilles apparaitront au printemps.
Le Phygelius porte des feuilles simples, ovales à lancéolées, vert foncé. Elles mesurent entre 6 et 10 cm de long. Elles sont disposées par paires opposées sur les tiges (deux feuilles insérées au même niveau, face à face), mais parfois de façon alterne pour les feuilles situées au sommet des tiges. Il existe une variété au feuillage vert chartreuse, presque jaune : le Phygelius ‘Sunshine’. On l’apprécie pour son feuillage incroyablement lumineux.
Le fruit du Phygelius est une capsule ovoïde, qui à maturité s’ouvre par deux valves pour libérer les graines brunes qu’elle renferme. Il est possible de multiplier le Phygelius par semis, mais également par bouturage ou division.
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Mettez de l'exotisme dans vos massifs !Originaire d’Afrique du Sud, le Phygelius apprécie le soleil et la chaleur. Dans le sud de la France, par exemple sur le bassin méditerranéen, où l’ensoleillement est important vous pouvez sans problème planter à mi-ombre, tandis que dans les autres régions, mieux vaut planter le Phygelius en plein soleil. S’il manque de soleil, il aura tendance à produire des tiges plus longues et moins solides. Par rapport au Phygelius capensis, l’espèce Phygelius aequalis supporte davantage les situations ombragées.
Le Phygelius apprécie les sols fertiles, argileux et frais, mais drainés car il n’aime pas l’humidité stagnante en hiver. Il est indifférent au pH : il pousse aussi bien sur des sols acides, neutres ou calcaires. Attention si vous habitez en bord de mer, le Phygelius n’aime pas les embruns. Dans les régions fraiches, choisissez un emplacement abrité des vents froids.
Vous pouvez également planter le Phygelius dans un grand pot, que vous installerez en hauteur, par exemple sur un muret, un rebord de fenêtre, ou en suspension. Cela permet de le mettre en valeur car ses fleurs sont retombantes et la gorge de certaines variétés est colorée (comme chez le Phygelius ‘African Queen’), et ne peut être observée que d’en dessous.
La meilleure période pour planter le Phygelius est le printemps, vers le mois d’avril.
Pour un plus bel effet, n’hésitez pas à installer plusieurs plants ensemble, en respectant au moins 50 ou 60 cm de distance entre eux.
En pleine terre :
En pot :
Vous pouvez ensuite placer le pot à un endroit ensoleillé, par exemple sur une terrasse.
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Exotisme AustralEn Afrique du Sud, le Phygelius pousse généralement sur des sols humides ou sur les berges des cours d’eau : il apprécie donc les sols qui restent relativement frais. Ainsi nous vous conseillons d’effectuer des arrosages réguliers, surtout durant l’été. Cela vous garantira une floraison longue et généreuse. Soyez vigilants par rapport à l’arrosage si vous cultivez le Phygelius en pot, car le substrat a tendance à se dessécher plus rapidement qu’en pleine terre. N’hésitez pas à installer une couche de paillage organique pour que le sol reste frais plus longtemps. De plus, cela protégera la souche du froid en période de gel, tout en limitant la croissance des mauvaises herbes.
Sous un climat doux, où les risques de gel sont faibles (par exemple le bassin méditerranéen ou le littoral atlantique), il n’est pas utile de le protéger en hiver. Dans les régions plus fraiches, installez en automne une épaisse couche de paillage autour de la touffe. Si vous le cultivez en pot, nous vous conseillons de le rentrer sous un abri maintenu hors-gel.
Le Phygelius produit de longs rameaux souples et de grandes panicules qui ont parfois tendance à retomber. Vous pouvez installer des tuteurs discrets afin de les maintenir. Nous vous conseillons également de supprimer les inflorescences lorsqu’elles sont fanées car cela encouragera le Phygelius à en produire de nouvelles et donc à prolonger sa floraison. En fin d’hiver ou au début du printemps, vers le mois de mars, taillez court pour rabattre les tiges presque au niveau du sol.
Sous un climat doux et lorsque les conditions lui plaisent, le Phygelius a tendance à drageonner. Cela permet aux touffes de s’élargir progressivement, mais il ne devient pas envahissant pour autant.
Le Phygelius est peu sensible aux maladies et parasites. Il peut néanmoins être attaqué par le Cionus scrophulariae, un petit coléoptère qui se nourrit habituellement des scrophulaires.
Les graines de Phygelius se sèment au printemps.
Les graines germent en deux semaines lorsqu’elles sont à une température de 20 °C à 25 °C. Si la température est inférieure, la germination prendra un peu plus de temps. Vous pourrez transplanter les jeunes plants en extérieur après les dernières gelées.
Il est possible de bouturer le Phygelius au printemps, vers le mois de mai, ou en milieu d’été.
Veillez ensuite à ce que le substrat reste légèrement humide. Les boutures mettent environ 3 semaines à s’enraciner.
Comme les Phygelius sont des plantes drageonnantes, ils émettent des stolons souterrains, et il est donc possible de prélever des rejets pour multiplier la plante. Le mieux est d’intervenir en mars-avril.
Le Phygelius est idéal en mixed-border, parmi d’autres vivaces aux floraisons colorées. Vous pouvez composer un jardin de style « bohème », avec des fleurs aux teintes chaleureuses et au style léger, aéré. Pensez à la valériane rouge, aux gaillardes, Anthemis et Achillées. Les penstemons seront également des compagnons de choix pour les phygelius : la forme de leur floraison, en panicules constituées de petites fleurs tubulées, rappellera celle des phygelius. Les floraisons colorées des dahlias s’intègreront également à merveille dans ce style de massif : ceux à fleurs très doubles (par exemple les dahlias balle et cactus) amèneront un effet raffiné, tandis que ceux à fleurs simples renforceront l’ambiance naturaliste et champêtre. N’hésitez pas à planter parmi eux quelques touffes de graminées, par exemple la Stipa tenuifolia : son feuillage fin et ses épis légers onduleront joliment sous l’effet du vent. Toujours dans des tons chauds, amenez de la hauteur avec des plantes grimpantes, comme la bignone, et des arbustes : nous vous conseillons en particulier le Lagerstroemia ou Lilas des Indes.
Découvrez notre fiche conseil « Aménager un jardin bohème »
Originaire d’Afrique du Sud, le Phygelius trouvera facilement sa place dans un jardin de style exotique. Vous pouvez l’installer aux côtés d’autres plantes sud-africaines. Pensez par exemple au Berkheya purpurea, une vivace originale ressemblant à un chardon et portant de très belles fleurs blanches au cœur noir pourpré. Mais la reine de ce massif austral sera sans conteste la Protea cynaroides, emblème de l’Afrique du Sud, qui offre d’impressionnantes fleurs couronnées de grandes bractées rayonnantes, roses, rouges ou orangées. Découvrez aussi le Dierama, une splendide vivace sud-africaine, au surnom très poétique de Canne à pêche des anges, qui porte à l’extrémité de ses longues tiges retombantes de très belles fleurs en clochettes roses, orangées ou blanches. Vous pouvez intégrer à ses côtés des crocosmias, kniphofias, eucomis et agapanthes. En couvre-sol, pensez au Delosperma ‘Wheels of Wonder Fire’, une petite vivace tapissante qui offre de très belles fleurs en capitules orange vif, qui ressortent à merveille sur son feuillage succulent.
Pour plus d’idées d’association, n’hésitez pas à consulter notre page inspiration « Exotisme austral »
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