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Le platane est un arbre majestueux aux dimensions impressionnantes, apprécié pour l’ombrage dense qu’il procure et pour son tronc aux marbrures colorées et décoratives. Haut de 30 à 40 mètres, il existe cependant des versions « naines », à l’instar de Platanus acerifolia ‘Alphen’s Globe’, au houppier globuleux et qui n’excède pas 10m. Ses grandes feuilles lobées et découpées ne sont pas sans rappeler celles de certains érables. Vertes en saison, elles prennent des teintes jaunes avant de tomber. Très utilisé en alignement et dans les milieux urbains, il a également beaucoup de présence en sujet isolé, laissé libre de pousser à sa guise. Acceptant très bien les tailles sévères, il permet de créer des parasols de verdure. Sa floraison est peu notable et ses fruits sphériques, verts à brun clair, sont garnis de minuscules poils, source d’allergies chez certaines personnes. De croissance rapide et résistant à la sécheresse une fois installé, c’est un arbre rustique qui apprécie le soleil, la chaleur et les sols profonds. Ses racines puissantes peuvent être problématiques s’il est planté trop près d’une habitation. Sensibles à certains parasites et maladies, il est cependant capable de vivre plusieurs centaines d’années.
Découvrez cet arbre majestueux de belle envergure !
Le platane est un arbre bien connu et souvent utilisé pour l’ombre dense et rafraîchissante qu’il procure. Il est le seul représentant dans la famille des Platanacées et se décline en environ 8 espèces dont seules quelques-unes sont aujourd’hui commercialisées. Son nom botanique Platanus vient du grec «platanos», dérivé de «platos» et qui signifie ‘large et étendu’ en raison de ses dimensions qui peuvent être impressionnantes. Outre le platane de Californie (Platanus racemosa) qui pousse dans les montagnes de cet état, le platane trouve ses origines dans différentes régions du monde selon l’espèce. Le berceau du platane d’occident ou platane américain (Platanus occidentalis) se situe dans l’Est de l’Amérique du Nord ainsi que le Nord-Est de l’Amérique Centrale, tandis que le platane d’Orient (Platanus orientalis) vient du Sud-Est de l’Europe. À l’occasion d’importations et d’hybridations, ils ont donné naissance au 17ᵉ siècle à une espèce hybride que l’on nomme indifféremment Platanus (x) hybrida, Platanus (x) hispanica ou Platanus (x) acerifolia. Différentes variétés en ont découlé, comme Platanus ‘Malburg’ ou Platanus ‘El Gordo’ pour ne citer qu’elles. Appelé plus communément platane commun ou platane à feuilles d’érable, c’est essentiellement lui que l’on rencontre abondamment sur le bord de nos routes, de nos canaux de navigation ou taillé sévèrement pour ombrager par exemple certaines terrasses et placettes du pourtour méditerranéen. A l’état sauvage c’est un arbre qui pousse spontanément le long des cours d’eau et dans les vallées profondes.
Doté d’une croissance rapide, il est capable d’atteindre facilement, voire de dépasser les 30 à 40 m de haut pour un étalement de 15 à 25 mètres, ce qui le destine de fait aux grands espaces. Il existe cependant des cultivars de développement plus modeste que l’on peut ainsi accueillir dans nos jardins, à l’instar de Platanus (x) acerifolia ‘Alphen’s Globe’ qui ne dépasse pas 10m x 6m et dont le houppier forme une boule.
Doté d’une longévité exceptionnelle, c’est un arbre qui peut vivre plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’années et dont le tronc massif atteint des proportions considérables. Ainsi, à Kos, petite ville grecque située sur l’île du même nom en mer Égée, trône le Platane d’Hippocrate. Il s’agit d’un Platanus orientalis dont l’âge serait de 500 à près de 2000 ans selon les sources et dont le tronc mesure 14 mètres de circonférence. Généralement doté d’un tronc unique, droit et massif, l’écorce est plus ou moins grise à beige et desquame en plaques irrégulières appelées rhytidomes qui laissent apparaître des teintes allant du vert au jaune en passant par des tonalités plus ou moins rosées et brunes. Cet effet marbré est facilement reconnaissable et représente un atout décoratif. Les branches maîtresses sont également solides et droites quand l’arbre pousse librement. Le feuillage caduc est constitué de grandes feuilles pouvant atteindre 20 cm de long. Alternes, elles sont portées par un long pétiole. Palmatilobées, elles sont divisées en 3 à 7 lobes plus ou moins découpés et dentés, ce qui leur confère une similitude visuelle avec celles de certains érables. Les jeunes feuilles sont pubescentes, c’est-à-dire garnies de fins poils, qui peuvent représenter un risque pour les personnes allergiques. Vertes en saison, elles prennent des teintes jaunes puis brunes avant de tomber. Particulièrement coriace, la feuille de platane met beaucoup de temps à se décomposer.
Vers la fin du printemps, la floraison peu remarquable intervient, sous forme de nombreuses petites fleurs réunies en capitules ronds portés par de longs pédoncules pendants. Monoïque, un sujet porte à la fois des fleurs mâles (de couleur verte) et des fleurs femelles (rouges). Ces dernières donnent ensuite naissance à des fruits appelés akènes qui forment de petites boules d’abord vertes puis brun clair. Comme les feuilles, ces fruits sont garnis d’une multitude de minuscules poils qui, lorsqu’ils tombent au sol, forment une sorte de duvet jaunâtre au pied de l’arbre. Ces poils sont particulièrement irritants et les personnes sensibles peuvent présenter des réactions allergiques au niveau des yeux ou du système respiratoire.
Le système racinaire du platane est puissant et peut causer des dégâts si l’arbre est planté trop près d’une construction. Son bois dur, dense et clair offre une bonne résistance à l’humidité et il est utilisé à diverses fins : ébénisterie, construction navale ou élaboration de panneaux de contreplaqué. Il fait également un bois de chauffage intéressant. Les feuilles, tout comme l’écorce, auraient des vertus et propriétés astringentes.
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10 arbres d'ombrageAdepte du soleil et de la chaleur, le platane pousse également à mi-ombre dans tout sol ordinaire, profond, même calcaire. Si un sujet adulte résiste à des étés chauds et secs, offrez-lui de préférence un sol drainé, mais qui ne dessèche pas complètement. Résistant à la pollution, il est souvent employé comme arbre d’alignement dans certaines villes. Sa rusticité, de l’ordre de -20°C à -25°C permet de l’envisager dans la plupart des régions, excepté en zone montagneuse très froide. Platanus racemosa est quant à lui plus frileux et supporte mal les hivers rudes et durables
La meilleure période de plantation reste l’automne dans la plupart des régions. Là où les hivers sont particulièrement froids et humides, une plantation au printemps est à privilégier mais nécessite un suivi régulier de l’apport hydrique selon les conditions météo.
1) Faites tremper la motte dans un grand volume d’eau afin de saturer le substrat.
2) Pendant ce temps, creusez une fosse large et profonde d’au moins deux fois la taille du contenant dans lequel se trouve votre plant.
3) Ajoutez une pelletée ou un seau de compost ainsi qu’une ou deux poignées de corne broyée à la terre extraite et mélangez.
4) Dépotez votre platane et installez-le au centre du trou en veillant à ce que le sommet de la motte affleure au niveau du sol. Il vaut mieux une plantation légèrement plus haute que le sol plutôt que l’inverse, car le niveau redescend après tassement et arrosage.
5) En zone ventée, installez un tuteur (en même temps que la motte) du côté opposé aux vents dominants et attachez-le tronc sans le comprimer, à l’aide d’un lien souple.
6) Arrosez abondamment, même s’il pleut. 10 à 15 litres dès la plantation sont bénéfiques.
7) Paillez sur le pourtour sur une dizaine de centimètres d’épaisseur (paille, tontes de gazon, BRF, paille de lin, écorces de cacao ou tout autre paillis organique à votre convenance).
→ Par la suite, surveillez l’arrosage afin que le sol ne dessèche pas et que votre platane soit bien établi. En cas de besoin, arrosez largement une fois par semaine plutôt que souvent et en petites quantités. Adulte, il se contente des pluies naturelles. Il n’est pas nécessaire de fertiliser artificiellement votre platane, mais veillez à remettre régulièrement du paillis organique les premières années.
Le platane supporte parfaitement la taille et de nombreux sujets sont taillés sévèrement afin de diminuer leur prise au vent. Les tailles répétées peuvent néanmoins représenter des portes d’entrée à certains éléments pathogènes dont les plus fréquents sont l’anthracnose et le chancre coloré. Un insecte connu sous le nom de Tigre du Platane (Corythucha ciliata) peut également s’attaquer aux feuilles et affaiblir son hôte, entraînant la mort du sujet dans les cas les plus graves.
Le platane ne nécessite pas d’entretien ni de taille particuliers. Si nécessaire, en hiver et sur les jeunes sujets facilement accessibles, supprimez les branches mal orientées, qui partent vers l’intérieur ainsi que le bois mort pour former sa silhouette. Sur les sujets adultes et très grands, il peut être nécessaire de couper certaines branches afin de limiter la prise au vent. Dans ce cas, faites appel à un élagueur professionnel. Lui seul est équipé et formé pour procéder à une taille raisonnée et bien faite sur de tels sujets.
Le platane se prête bien à la taille en parasol ou en tonnelle afin de s’abriter du soleil. Intervenez là encore en hiver afin de bien repérer l’architecture des branches.
1) Laissez pousser le tronc jusqu’à la hauteur souhaitée.
2) Coupez toutes les branches secondaires qui partent du tronc jusqu’à la hauteur définie. Procédez avec des outils affûtés et propres.
3) Sélectionnez les charpentières. Choisissez 5 à 7 branches parmi celles qui partent le plus à l’horizontale en veillant à ce que leur répartition soit la plus équilibrée possible et supprimez les autres contre le tronc.
4) Coupez la cime ou la flèche de l’arbre en la sectionnant en biais afin d’éviter la stagnation de l’eau au niveau de la coupe.
5) Sur les charpentières, coupez toutes les petites branches qui poussent verticalement ou mal placées.
6) Par la suite, supprimez les nouvelles branches qui pousseraient vers le haut ou vers le bas pour inciter les charpentières à s’allonger et à s’épaissir, ainsi que les pousses qui tenteraient de reformer une flèche au sommet du tronc.
→ Notez qu’il vous faudra faire preuve d’un peu de patience avant d’obtenir un parasol de belles dimensions et réellement fonctionnel.
Plus résistant que ses cousins, Platanus (x) acerifolia peut néanmoins être touché par l’anthracnose. Cette maladie cryptogamique est due à un champignon, le Gnomonia vegeta, qui peut s’attaquer à toutes les cellules de l’arbre. Elle se développe de préférence au printemps, sous l’effet de la fraîcheur et de l’humidité et tend à se faire plus discrète quand chaleur et sec reviennent, ayant au final peu d’incidence inquiétante sur des sujets adultes. Les régions telles que celles du pourtour méditerranéen offrent des conditions moins favorables au développement de ce champignon. Quand il est atteint, les feuilles du platane brunissent et tombent prématurément. Parfois, certaines branches peuvent dépérir. Les sujets adultes produisent un nouveau feuillage à la faveur d’une météo plus sèche et plus chaude. Pour limiter l’apparition et le développement de l’anthracnose, évitez les apports importants d’engrais azotés qui fragilisent les tissus et abstenez-vous d’arroser le feuillage. Ramasser les feuilles et débarrassez-vous en afin de ne pas risquer de créer un cycle de contamination. Sur les jeunes sujets, un traitement au cuivre ou une décoction de prêle peuvent être effectués à titre préventif.
→ Pour en savoir plus, consultez notre article sur l’Anthracnose.
Le chancre coloré du platane est une affection bien plus dramatique et cause la mort et l’abatage de très nombreux arbres chaque année, à tel point qu’un arrêté préfectoral est émis dans les départements où elle sévit. Le responsable est un autre champignon, Ceratocystis platani, qui se loge dans les vaisseaux et se nourrit de la sève de son hôte. Ainsi obstrués, ces vaisseaux ne peuvent plus transporter la sève, ce qui entraîne un dessèchement de la plante et sa mort. Très contagieuse, cette maladie se propage rapidement à la population alentours. Les signaux qui doivent alerter apparaissent sous forme de lésions sur le tronc et les branches de couleur bleu noir ou violette surnommées « flemmes bleues ». L’écorce se dessèche, le feuillage jaunit et l’arbre finit par mourir en quelques mois à peine. Incurable, cette maladie doit amener à abattre l’arbre le plus rapidement possible, en veillant à prendre des mesures de protection afin de ne pas contaminer les arbres voisins. Afin de prévenir l’apparition de cette maladie, il convient de désinfecter les outils avant tout intervention et d’éviter toute blessure qui représente alors une porte d’entrée pour l’élément pathogène.
Corythucha ciliata est un insecte connu sous différents noms : tigre du platane, pou du platane ou punaise réticulée du platane. Mesurant 3 à 4 millimètres de long, il est blanc-crème. Ses ailes transparentes sont blanches et semblent tissées avec du fil telle une broderie. Une tâche noire est visible sur les ailes antérieures. Cet insecte aime les temps chauds et secs et il sévit donc plus particulièrement en fin de printemps et en été. La femelle pond de très nombreux œufs, majoritairement le long de la nervure centrale des feuilles. Une fois écloses, les larves qui se nourrissent de la sève se dispersent dans le feuillage. Les symptômes peuvent se manifester par une décoloration des feuilles qui jaunissent et peuvent finir par tomber et une production de miellat accrue qui tombe des branches. Affaibli, l’arbre devient davantage sensible à d’autres éléments pathogènes, en particulier à l’anthracnose et au chancre coloré. Si des traitements chimiques existent, chez Promesse de Fleurs nous vous encourageons à vous tourner avant tout vers des solutions plus respectueuses de l’environnement. L’utilisation de nématodes (Steinernema) et de chrysopes (Chrysoperla), tous deux prédateurs du tigre du platane donnent de bons résultats curatifs. Afin de prévenir le développement de cet insecte, enlever entre autres en fin d’automne les plaques d’écorce qui se décollent pour éviter que l’insecte ne s’abrite dessous à la mauvaise saison.
→ Pour en savoir plus, lisez notre article sur le tigre du platane.
Le platane se multiplie facilement par bouturage. Procédez en automne, vers le mois d’octobre.
1) Prélevez des boutures à talon. Il s’agit d’un morceau de branche de l’année d’environ 20 cm, « aoûté » (c’est-à-dire qui a commencé à lignifier et à se transformer en bois plus dur) au bout duquel vous conservez un petit bout d’écorce à l’endroit où il était attaché.
2) Plantez votre bouture dans un contenant assez profond pour pouvoir l’enfoncer aux 2/3.
3) Utilisez un substrat léger et filtrant, fait de terreau et de sable grossier à parts égales.
4) Arrosez abondamment, sans déranger la bouture.
5) Installez sous abri jusqu’à l’automne suivant.
6) Rempotez dans un pot individuel et laissez grandir votre nouveau plant pendant encore une année, puis installez en pleine terre à l’automne suivant.
Le platane est un arbre majestueux qui, si on le laisse pousser librement prend des dimensions impressionnantes. Il peut en effet atteindre 30 à 40 m de hauteur ! Une telle utilisation est donc à réserver aux parcs et aux très grands jardins dans lesquels il peut être planté en isolé comme sujet remarquable ou en alignement pour encadrer une grande allée.
Arbre d’ombrage par excellence, il est parfois taillé en parasol afin de créer une zone où se reposer ou déjeuner à l’abri des ardeurs du soleil. Ainsi conduit, il peut être maintenu dans des proportions plus raisonnables. Enfin, Platanus acerifolia ‘Alphen’s Globe’ est une variété que l’on pourrait qualifier de naine dans la mesure où il culmine à une dizaine de mètres. Son houppier se développe en boule, apportant ainsi une note quelque peu formelle dans un jardin.
Vous pouvez implanter de grandes nappes de bulbes à floraison précoce sous votre platane afin de créer un tapis coloré du plus bel effet. Narcisses, tulipes, ail des ours, cyclamen coum illuminent le printemps de leurs corolles pétillantes. Pour l’été et l’automne, pensez aux cyclamens de Naples ou aux Cyclamen cilicicum.
Côté vivaces, certains géraniums comme Geranium macrorrhizum ou Geranium nodosum poussent sans problème à l’ombre des grands arbres, tout comme le Pachysandra terminalis (en sol pas trop sec), la pervenche ou le lierre.
Dans un jardin plus formel, pourquoi ne pas essayer des bambous nains comme les Sasa ou les Pleioblatus ou si le sol reste bien frais des Hosta, fougères ou Hakonechloa.
Côté arbustes, des Hydrangea apprécient l’ombre portée fournie par leur voisin, tout comme les érables du Japon, Andromèdes du Japon, Aucuba, Camélia ou Fatsia, en tenant compte du type de sol que vous pouvez leur offrir.
Les feuilles du platane se teintent de jaune en automne. Renforcez cet effet en lui offrant des compagnons dont le feuillage s’enflamme à cette période comme par exemple les érables, Ginkgo ou Liquidambar pour les grands arbres ou Azalées mollis, Fusain ailé, Hydrangea quercifolia, Amélanchier, Cotinus ou certains cornouillers pour ce qui est des arbustes.
Profitez de l’aspect décoratif de l’écorce marbrée du platane pour créer un décor hivernal haut en couleurs. Offrez-lui le blanc immaculé d’un Bouleau de l’Himalaya, le cuivre ambré d’un Prunus ‘Amber Beauty’, l’écorce cannelle d’un Acer griseum, l’acajou d’un Cerisier du Tibet ou encore l’écorce elle aussi marbrée d’un Stewartia pseudocamellia. Complétez avec les rameaux jaunes, rouges ou oranges rutilants de quelques cornouillers à bois décoratifs et quelques pieds d’Hellébores pour une floraison au cœur de la mauvaise saison.
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