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Le Pleioblastus est un bambou nain ou moyen traçant mais parfaitement persistant et bien touffu. Certaines variétés sont infiniment gracieuses avec leur feuillage très lumineux : Pleioblastus auricomus s’habille d’un feuillage d’un vert doré, Pleioblastus fortunei ‘Variegatus’, est panaché. Selon les espèces, il forme un superbe tapis, étant même susceptible de remplacer le gazon dans les zones non piétinées du jardin ou d’élégantes petites touffes. Il est idéal pour l’ornement des petits jardins et la culture en bac.
Les plus petits (Pleioblastus pygmaeus ‘Distichus’, Pleioblastus pumilus, ‘Vagans‘) n’excédant pas 30 à 70 cm de haut, constituent d’excellents couvre-sol dans les massifs ou les sous-bois. Ils offrent une présence graphique et structurante au jardin même en hiver.
Offrant une bonne rusticité, jusqu’à -25 °C, ce bambou est rompu aux climats rigoureux et aux situations difficiles. Il supporte également des sécheresses passagères, et se plait au soleil ou à l’ombre en climat chaud, en tout sol frais mais correctement drainé.
Des plus faciles à cultiver, il s’installe facilement et presque partout, jusqu’à en devenir envahissant. Il vous suffira d’installer dès la plantation une barrière anti-rhizomes pour contenir ses ardeurs.
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Le Pleioblastus est un bambou nain ou de taille moyenne, faisant partie de la famille des Poacées, autrement dit des graminées comme tous les autres bambous. Le genre Pleioblastus comporte environ 70 espèces basses de bambous, parmi lesquelles le Pleioblastus pumilus, le Pleioblastus viridistriatus ‘Auricoma’ ou ‘Vagans‘ ou encore le Pleioblatus fortunei ‘Variegatus’, originaires du Japon et de la Chine. Ce sont des bambous majoritairement très traçants, c’est-à-dire qu’ils s’étendent rapidement par le biais de leurs rhizomes. Cette nature envahissante devra être tempérée par la pose d’une barrière anti-rhizomes afin de contenir sa croissance vigoureuse.
Il se développe un peu comme les Fargesia depuis une souche compacte mais drageonnante. Les Pleioblastus sont des bambous très variables selon les espèces. Ils forment une touffe au port érigé ou particulièrement basse. Certains atteignent 5 m de haut comme le Bambou Pleioblastus linearis, d’autres, à l’instar du Pleioblastus pygmaeus ne dépassent pas 1 m voir, moins de 50 cm de hauteur pour le Pleioblastus pygmaeus ‘Distichu’ qui est une variété couvre-sol. C’est pourquoi, on les surnomme communément « bambous nains », en raison de leur développement généralement plus modéré que les autres espèces de bambous. A l’inverse, des bambous géants comme les Phyllostachys, le Pleioblastus s’élève rarement à plus de 5 m de haut. Il compense sa petite taille par une forte croissance horizontale, se propageant sur de grandes surfaces, ce qui en fait un superbe couvre-sol.
Il se caractérise par des cannes fines et serrées les unes contre les autres, de couleur vert pâle, parfois brun-vert, d’un diamètre de 1 à 2 mm. Les chaumes se ramifient en branches fines, portant des feuilles.
Le feuillage dense et persistant ou semi-persistant selon la rigueur de l’hiver, est composé de petites feuilles linéaires, lancéolées, déclinant toute une gamme de vert, du vert vif au vert tendre mais aussi panachées chez les Pleioblastus viridistriatus ‘Vagans’ et Pleioblastus fortunei ‘Variegatus’ (‘Variegata’) ou dorées chez le Pleioblastus auricomus. Leur couleur varie selon les espèces et variétés, elles peuvent être striées ou se marginant de beige ou de jaune.
Robuste, parfaitement rustique jusqu’à -25 °C et vraiment peu exigeant, le Pleioblastus peut se cultiver dans toutes les régions. Supportant aussi une sécheresse modérée, il se plait à toutes expositions, au soleil, à mi-ombre ou même à l’ombre dans le sud de la France. Dans les régions les plus froides, évitez toutefois de l’exposer aux vents glacés en hiver, le feuillage pourrait en pâtir.
Il est très tolérant vis-à-vis de la nature du sol et se plaira en tout sol bien drainé sans excès de calcaire, frais à pas trop sec tout au long de l’année. Toutefois, comme tous les bambous, il redoute les sols gorgés d’eau en automne et en hiver.
Il supporte bien également la concurrence racinaire.
D’une nature colonisatrice, ce bambou traçant se propage plus ou moins rapidement selon les conditions de culture. Réfléchissez donc bien à l’implantation. Son réseau souterrain dense de rhizomes permet de retenir la terre des rocailles et talus. Pour contenir son développement, nous vous conseillons de lui réserver un grand talus ingrat ou d’utiliser des barrières anti-rhizomes si vous l’installez au milieu d’un massif de vivaces ou d’arbustes par exemple.
Ce type de bambou se plante facilement en petit jardin. Les amateurs de couvre-sols le planteront en petites haies basses comme en bordure ou même en lisière de sous-bois ou en sous-bois clair. Les espèces les plus basses pourront remplacer le gazon dans les zones non piétinées. Ce bambou se prête particulièrement bien à la culture en pot pour végétaliser un balcon, la terrasse, mais aussi un intérieur très lumineux et peu chauffé.
Consultez notre fiche conseil pour savoir comment installer une barrière anti-rhizome.
La plantation du Pleioblastus se fait idéalement au cours de l’automne, de septembre à mi-novembre. La reprise sera optimale : le sol sera encore chaud et les pluies automnales favorables à un bon enracinement. Une plantation au printemps est possible à condition de bien suivre les arrosages.
Prévoyez 1 à 3 plants au m², selon l’espèce et la densité du couvre-sol envisagé. Prévoyez dès la plantation d’installer une barrière anti-rhizomes.
En pot
Les Pleioblastus comme tous les bambous sont gourmands en eau. Durant la première année suivant la plantation et surtout en été, arrosez régulièrement pour assurer la reprise. Même si ce bambou supporte assez bien des courtes périodes de sécheresse, il faudra veiller à arroser fréquemment en cas d’été sec ou de canicule. En cas de sécheresse intense, douchez le feuillage le soir ou le matin pour éviter le desséchement. Le bambou a besoin d’eau également en hiver : pensez à l’arroser de temps en temps.
Paillez les jeunes pieds et laissez les feuilles sèches du bambou constituer un paillis naturel au pied des chaumes.
Il pousse plus vite dans une terre bien fertile : un apport d’engrais organique deux fois par an lui sera bénéfique.
Un bambou en pot ne doit jamais manquer d’eau. Surveillez bien les apports d’eau, en ne laissant jamais la motte s’assécher complétement. Arrosez très régulièrement mais sans excès, surtout lors des fortes chaleurs.
Apportez de l’engrais azoté à libération lente au début du printemps.
En hiver, réduisez les arrosages. Rempotez tous les 2 ou 3 ans, surfacez entre-temps afin de renouveler en surface le substrat appauvri.
Le Pleioblastus supporte parfaitement la taille au point de pouvoir être conduit en bonsaï pour les amateurs. Tous les ans en fin d’hiver, rabattez les touffes à l’aide d’une cisaille pour leur redonner de la vigueur et encourager la repousse d’un feuillage tout neuf. Éliminez également les chaumes morts ou desséchés. Les Pleioblastus très bas formant de grands couvre-sol, ne demanderont qu’une ou deux tontes par an.
Le Pleioblastus est une espèce peu sensible aux maladies et ravageurs.
→ En savoir plus dans notre fiche conseil Les maladies et parasites du bambou
Il est très facile d’obtenir de nouveaux plants de Pleioblastus en divisant les touffes au printemps ou de l’automne, même si ce bambou se multiplie naturellement tout seul ! Procédez si possible après une pluie, cela vous facilitera la tâche.
Dotés d’un développement modéré, les Pleioblastus sont faciles à associer et à intégrer dans un petit jardin. Pour composer des scènes assurément exotiques, ils peuvent être associés à d’autres bambous moins invasifs comme les Fargesia (Fargesia denudata, F. rufa, F. murielae), qui resteront bien en place. Dans un jardin zen, ils se marient à merveille avec d’autres plantes asiatiques, comme les Herbes du Japon, Erables du Japon, des Azalées ou encore avec la Hakonecloa macra Aureola.
Dans un massif arbustif, ils accompagnent le bambou sacré, les bruyères arborescentes, les Leptospermum. En sous-bois clair, ils seront somptueux comme couvre-sol sous des arbres tels que l’arbre à caramel ou l’Acer griseum qu’ils mettront en valeur.
Dans un jardin japonais, d’inspiration zen, ils seront taillés en bonsaï et mis en scène avec des graminées et des conifères nains à feuillages bleus (Picea pungens ‘Jeddeloh’) pour un effet épuré et graphique. Leur association avec l’Elegia capensis, une vivace originale vraiment très dépaysante, est toujours également réussie.
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