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Les Poiriers font partie des fruitiers les plus cultivés en France avec les Pommiers car ils s’adaptent à de nombreuses régions françaises. La saveur des fruits à chair fondante lorsqu’ils sont cueillis à maturité sur l’arbre est inimitable. Malheureusement, le fruit mûr est assez sensible aux chocs ce qui explique que les poires sont souvent vendues encore vertes et fermes d’autant que la conservation est plus longue lorsque les poires sont cueillies avant leur maturité.
Les Poiriers offrent de multiples formes qui vont du fuseau rigide à un port pleureur étalé comme chez la variété Williams, sans compter les différentes conduites pratiquée sur ce fruitier qui va de l’arbre de plein-vent à la palmette, le double U, le drapeau…
Comme chez les Pommiers, certaines variétés se plaisent mieux dans certaines régions comme Conférence qui apprécie les zones humides et fraîches, Alexandrine qui préfère le Midi. D’autres se montrent très flexibles comme Louise-Bonne d’Avranches. Dans tous les cas, une deuxième variété fleurie en même temps est préférable pour obtenir un bonne pollinisation même avec des variétés dites autofertiles. Le défaut de beaucoup de Poiriers est que leur floraison relativement précoce peut être anéantie par une gelée tardive.
La taille des Poiriers est très proche de celle des Pommiers car l’arbre fructifie sur des bois de 1 à 3 ans. Elle est quasi nulle sur les formes en fuseau qui ont aussi l’avantage d’occuper peu de place au sol et peuvent même se cultiver sur une terrasse ou un balcon à l’instar des variétés naines.
Le genre Pyrus comprend 65 espèces réparties sur un vaste territoire allant de l’Eurasie tempérée jusqu’en Afrique du Nord et appartient à la famille des Rosacées. Le Poirier commun (Pyrus communis) est l’arbre fruitier natif d’Asie centrale, que l’on a domestiqué en Chine depuis plus de 6000 ans pour la saveur de ses poires. Introduit en Europe vers le VIe siècle, le Poirier a donné naissance à une multitude de variétés, que l’on savait reproduire par greffage déjà à l’époque romaine. Si son développement au Moyen-âge est resté limité, on comptait près de 200 variétés à la Renaissance. Dès lors, le nombre de variétés n’a cessé d’augmenter. On le cultive aujourd’hui dans toutes les régions françaises en dessous de 1000 m d’altitude, bénéficiant ainsi d’un climat moyen et tempéré.
Le poirier possède une bonne longévité, un bois dur et une croissance assez lente dans son habitat naturel. La forme sauvage est susceptible d’atteindre 12 à 15 m de hauteur tandis que les formes cultivées mesurent 3 à 5 m. Le port des poiriers est variable selon les variétés allant du fuseau à rameaux courts à un port large, étalé voire retombant. Son écorce brune ou gris sombre se craquelle en dessinant des carrés.
Les feuilles alternes sont simples, vert foncé et lustrées avec un revers glabre vert clair ce qui permet de bien le distinguer du pommier dont la face inférieure est velue. Elles sont portées par un pétiole fin et presque aussi long que le limbe qui crée un bruissement à la moindre brise. Les feuilles adoptent une belle coloration automnale jaune doré avec souvent des nuances rouge orangé.
Le Nashi (Pyrus pyrifolia) est une espèce d’Extrême–Orient à fruits presque ronds qui rappellent la pomme d’où son autre nom de pomme-poire. On l’appelle aussi poire asiatique ou poire japonaise. Sa chair très croquante et juteuse se conserve peu et se mange seulement crue après avoir ôté la peau couleur bronze piqueté de crème. L’espèce a été introduite et cultivée en France seulement à partir des années 80 notamment dans le Sud-Ouest car l’arbre ne tolère que des gels jusqu’à -15°C. Non autofertile, cette espèce peut être pollinisée par le poirier commun comme la variété Williams réputée pour être une très bonne pollinisatrice de la plupart des poiriers.
Il existe des poiriers à petits fruits âpres, cultivés uniquement pour l’ornement, comme Pyrus calleryana Chanticleer. Ce dernier se distingue par son port conique étroit, des rameaux épineux, une abondante floraison et surtout une très belle coloration rouge et magenta à l’automne qui explique son emploi fréquent le long des routes ou avenues. Une autre espèce Pyrus salicifolia Pendula (poirier à feuilles de saule) offre un feuillage allongé argenté qui fait penser à l’olivier et un port pleureur, de 5 à 6 m de hauteur sur 4 m d’envergure. Il fait un très beau sujet en isolé, avec l’avantage de supporter les sols secs, les embruns et le froid.
La floraison du Poirier se présente sous forme de bouquets de fleurs blanches d’environ 3 cm de diamètre, avant la feuillaison, assez tôt au printemps en mars-avril. Elles attirent beaucoup les bourdons et abeilles qui participent à leur pollinisation car peu d’entre elles sont autofertiles. La variété Williams est réputée pour être une bonne pollinisatrice de l’ensemble des variétés. Les fleurs sont formées de 5 sépales verts et de 5 pétales blancs ou rosâtres avec au centre un bouquet d’étamines rouges qui entoure le pistil. Le Poirier se montre parfois sensible à l’alternance (une année bonne et l’autre non), dans ce cas, un éclaircissage des jeunes fruits après la chute de juin , permet de pallier cet inconvénient.
Les poires sont des fruits à pépins qui présentent diverses formes, allongées, coniques, ventrues ou cylindriques, avec l’extrémité du fruit qui s’élargit et porte les restes de sépales et étamines à son sommet. Comme chez la pomme, il s’agit d’un faux-fruit ou piridion issu du renflement du réceptacle de la fleur qui vient englober le carpelle contenant les graines (trognon). Chez les plus petites variétés proches de la poire sauvage, le fruit mesure 5 cm de long alors qu’il pèse jusqu’à 700 g chez les plus grosses à l’instar de Beurré Clairgeau. L’épiderme vert se colore de jaune, parfois lavé de rose, de rouge ou de bronze à maturité avec parfois un aspect piqueté de gris. Les poires anciennes qui portent le nom de Beurré comme Beurré Hardy ont une chair particulièrement fondante surtout lorsqu’elles sont cueillies juste avant maturité. D’autres ont une chair granuleuse dite pierreuse dû à la présence de cellule à paroi très épaisse les sclérites. Les poires à la saveur musquée comme Bon Chrétien sont à l’origine de la poire Williams nommée aussi Williams Bon Chrétien ou Bartlett dont il existe une version à peau rouge appelée Red Bartlett. Certaines poires comme Conférence demandent à être cueillies 15 jours avant leur maturité, fin septembre-début octobre, pour bénéficier d’une longue conservation jusqu’en janvier. Les qualités gustatives des poires dépendent beaucoup des conditions de culture c’est pourquoi il est important de vérifier si la variété est bien adaptée à votre région. On peut cependant pallier les contraintes du terrain en adoptant un porte-greffe adéquat sachant que les plants de Poirier issus de pépinière sont toujours greffés. Le porte-greffe influe aussi sur la vigueur du plant qui va autoriser certaines conduites comme le plein-vent greffé sur un « franc de poirier » ou la palmette greffée sur un « cognassier ».
Le poirier s’installe au verger ou au jardin, en forme de plein vent ou palissé sur un support. Choisissez une orientation sud-est ou sud-ouest.
Ayant besoin de chaleur, il sera planté à l’abri des vents dominants surtout au Nord de la Loire. Le poirier se plaît dans les sols frais et riches, mais n’apprécie guère les sols trop secs ou trop calcaires. Certaines variétés comme Garden Gem® ou Garden Pearl® ont des ports nains, qui permettent de les cultiver en pleine terre ou en pot dans de petits espaces.
Comme le Pommier, le Poirier a besoin d’avoir une autre variété à proximité (pollinisateur) pour permettre une bonne fructification. Williams possède une floraison étalée qui permet de polliniser la plupart des variétés ainsi que les espèces de nashis.
Les poiriers vendus en racines nues se plantent idéalement entre octobre et mars, hors période de gel. Les arbres proposés en conteneurs peuvent être plantés toute l’année à l’exception des périodes de fortes chaleurs ou de gelées, à condition de veiller à l’arrosage.
Si votre poirier est en conteneur :
Si votre poirier est en racines nues :
Il est également possible de palisser le poirier sur un support (palmette en U ou palmette Verrier par exemple) :
Le poirier peut être sujet à différentes maladies et ravageurs. Le Feu bactérien a commis de sérieux ravages en France par le passé aussi les variétés les plus sensibles sont interdites à la plantation ce qui n’empêche pas de rester vigilant si vous observez des dessèchements brutaux de certaines branches notamment après la floraison.
Contre la Tavelure (taches brunes sur les feuilles), la Moniliose (dessèchement des fleurs et pourriture des fruits sur l’arbre) et l’Oïdium (feutrage blanc sur les feuilles), pulvérisez à titre préventif de la bouillie bordelaise et/ou des décoctions de prêle.
Côté ravageurs, le Carpocapse ou ver des fruits, petite chenille, pourra être contré par l’installation de nichoirs à oiseaux et chauves-souris, par l’installation de bandes de carton ondulé le long du tronc et par l’ensachage des fruits dans du papier kraft brun. En cas d’attaque de Pucerons, pulvérisez un mélange d’eau et de savon noir.
Les attaques de cèphe peuvent impressionner par le nombre de pousses du poirier dont l’extrémité noircit brusquement et se recourbe en crosse en mai-juin. La ponte de cette petite guêpe a peu d’impact sur la vie de l’arbre mais modifie le développement harmonieux des nouvelles pousses. Les œufs éclosent lorsque l’extrémité a noirci puis les larves creusent une mine jusqu’au printemps suivant dans la partie sous-jacente. Coupez ces pousses 10 cm en dessous de la partie desséchée avant de les brûler ou laissez agir les étourneaux et sansonnets qui se délectent de ces larves.
→ En savoir plus sur les maladies et les parasites du poirier dans notre fiche conseil !
Le poirier est un fruitier à pépins que l’on peut tailler de la même manière que le Pommier. Les formes palissées sont les plus exigeantes en taille afin de conserver l’architecture de la conduite, en double U, en palmette ou en cordon. Taillez en décembre-janvier avant celle des pommiers qui fleurissent plus tard et appliquez une taille trigemme qui consiste à laisser 3 bourgeons sur chaque rameau à bois pour les transformer en coursonnes (ensemble fructifère). Cependant les arbres achetés déjà formés présentent déjà des boutons (bourgeons gros et arrondis) qu’il suffit de conserver en quantité suffisante lors de la taille. Des pincements en juillet permettent de compléter la taille d’hiver et de corriger les erreurs : laissez 7 feuilles après un fruit et supprimez les rameaux non fructifères afin de permettre au soleil de colorer les fruits.
Les formes naturelles en fuseau ou très retombantes comme chez la variété Williams n’ont pas besoin de taille pour améliorer la fructification.
Pour les autres cas, pas de panique, vous pouvez vous contenter d’intervenir sur votre arbre tous les 2 ou 3 ans afin de réaliser les opérations suivantes entre novembre et mars :
→ Découvrez aussi notre fiche conseil sur l’alternance des arbres fruitiers et savoir reconnaitre les différents bourgeons et rameaux des fruitiers pour une taille réussie.
→ En savoir plus sur la récolte et conservation des pommes et des poires dans notre fiche conseil
La multiplication la plus employée chez le Poirier est la greffe sur un porte-greffe issu d’un semis comme un franc de poirier ou un cognassier. Ce mode de multiplication reste l’affaire de jardiniers expérimentés ou de professionnels.
Semis de pépins de poire
Les Poiriers font d’excellents sujets en isolé car ils apprécient un bon ensoleillement. Espacez-les d’une distance équivalente à la hauteur de l’arbre adulte. Vous pouvez les conduire en haies fruitières palissées avec du fil de fer, espacées de la hauteur de la haie, orientées nord-sud.
Vous pouvez aussi les insérer dans une haie libre constituée d’un mélange d’arbres fruitiers comme des pommiers et d’arbustes caducs, en leur évitant l’ombre d’un grand arbre.
Constituez un grand massif avec le poirier entouré de plantes d’ombre comme de la menthe poivrée qui sert de couvre-sol ou des myrtilles.
Une expérience intéressante a montré que l’on pouvait faire grimper des haricots d’Espagne ou de Soisson (Phaseolus coccineus) sur des rames appuyées tout autour de la couronne d’un Poirier. Cette association aurait permis de protéger les poires du carpocapse, des pucerons ainsi que des guêpes carnassières et avides de sucre en fin d’été. La récolte des haricots étaient aussi plus importante que sur des rames isolées. Les grandes fleurs mellifères des haricots ont sans doute contribuer à attirer une faune auxiliaire intéressante.
Les poiriers nains Garden Pearl ou Garden Gem peuvent se marier sur une terrasse à des carrés de potager et de petits fruits.
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