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Les Polygala plantés pour l’ornement sont généralement des arbustes de l’espèce myrtifolia (à feuilles de myrte) ou des hybrides issus du croisement de cette espèce avec une autre arbustive. L’allure générale de leurs fleurs rose violacé rappelle beaucoup celle des Fabacées qui évoquent un vol de papillons. La végétation persistante constituée de petites feuilles vert grisé apporte incontestablement une touche méditerranéenne avec l’avantage de fleurir tout au long de l’été contrairement à beaucoup de plantes de ce type qui entrent dans une phase de repos estival.
Vous pouvez créer une très jolie scène en plaçant simplement l’arbuste dans une poterie de terre, posée devant un mur ou sur les marches d’un escalier de pierre. Le Polygala s’insère aussi bien dans un jardin moderne avec son port compact et ses fleurs de couleur vive que l’on peut mettre en valeur dans un bac teinté de prune, de vert pomme ou anthracite.
Il s’agit d’une plante de climat doux, tolérante au vent, aux embruns, à la salinité du sol et à la sécheresse qui se plaît aussi bien sur la côte méditerranéenne que le long du littoral atlantique. Le seul bémol reste sa faible rusticité – de l’ordre de -5°C, chez le Polygala myrtifolia – mais Polygala hybride ‘Bibi Pink’ balaye cet inconvénient puisqu’il est capable de supporter des gels jusqu’à -12°C. Son port plus dense et compact permet en outre de le remiser aisément dans une pièce lumineuse peu chauffée, si vos hivers l’exigent.
En climat doux, les Polygalas s’intègrent aussi avec bonheur dans les petites haies, les massifs, les rocailles, associés à d’autres arbustes exotiques tels que Melaleuca, Leptospermum, Medicago arborea, céanothes persistants, Abelia ou Escallonia. Plantez-les en sol bien drainé, et recevant un maximum d’ensoleillement, dans un jardin de ville comme en bord de mer.
Le genre Polygala englobe de nombreuses plantes annuelles, vivaces et quelques arbustes comptant près de 500 espèces qui occupent les régions chaudes du monde entier. Il fait partie de la famille des Polygalacées proche de celle des Fabacées avec des différences qui portent sur la forme de la fleur et du fruit.
Les polygalas notamment les herbacés, se rencontrent dans de nombreux milieux allant des prairies sèches (Polygala comosa, calcarea) aux prairies humides (Polygala austriaca, amarella) en passant par les lisières de forêts des zones montagneuses (Polygala chamaebuxus, vulgaris), reconnaissables à leurs petites fleurs bleues ou rose vif , parfois bicolores, à toupet blanc. Cependant le Polygale à feuilles de myrte (Polygala myrtifolia), qui est la principale espèce arbustive cultivée chez nous pour l’ornement, requiert un milieu ensoleillé et un climat doux, comme le climat du littoral atlantique ou méditerranéen. On le rencontre à l’état naturel, en Afrique du Sud, aussi bien sur les dunes, les pentes rocheuses, les berges de ruisseaux qu’en forêt ou dans les zones de prairies ou de broussailles. Sa rusticité ne dépasse guère -5°C mais il peut très bien s’hiverner dans une véranda (entre 0 et 15°C) et continuer à fleurir durant 10 mois. Il existe cependant de nouveaux hybrides plus compacts comme Polygala hybride ‘Bibi Pink’ tolérant des gels jusqu’à -12°C qui permettent une plus large utilisation sur le territoire. Polygala chamaebuxus, indigène mais assez méconnue, est une vivace des montagnes méridionales, présent depuis la France (Alpes et Pyrénées) jusqu’en Roumanie, qui résiste jusqu’à -14°C en sol drainant. Sa floraison jaune et rose est cependant plus limitée dans le temps que l’espèce sud-africaine myrtifolia.
La fleur du Polygala présente 2 grands sépales colorés évoquant les ailes d’un papillon tout comme les ailes de la fleur du pois et 3 autres sépales classiques, plus discrets de par leur taille et couleur verdâtre. La corolle forme un tube composé de 3 à 5 pétales soudés, imitant la carène de la fleur des Fabacées (pétale du bas). Elle se termine généralement par une houppette de filaments blancs, disposés en Y, très caractéristique des polygales, qui contraste avec la couleur des pétales et correspond à des étamines transformées. Les fleurs dites « papillionacées » comme celles des Fabacées, mesurant 2 à 3 cm chez Polygala myrtifolia sont réunies en courtes grappe terminales très ornementales. La floraison de ce dernier peut s’étirer sur 10 mois de l’année du moment qu’il ne gèle pas.
Les fruits sont des petites capsules aplaties ailées, parfois difficiles à repérer sur l’arbuste mais qui diffuse de nombreuses graines. Ce polygala, comme beaucoup d’autres, se ressème, parfois abondamment, dans les endroits les plus inattendus du jardin, en climat et sol favorables.
Le feuillage simple – non composé, contrairement à celui de la plupart de Fabacées -, est disposé de manière alterne et ne présente quasiment pas de pétiole comme l’indique le nom des différentes espèces de Polygala (myrtifolia, serpyllifolia, chamaebuxus…) se référant aux feuilles du myrte, du serpolet et du buis. Chez Polygala myrtifolia, elles sont persistantes, ovales ou pointues, vert tendre plus ou moins teintées de gris, mesurant 2-3 cm de long, avec une nervure médiane plus marquée. L’arbuste compact constitué de rameaux fins et souples enchevêtrés verts ou pourprés peut atteindre 1,50 à 2 m en tous sens au bout de 4 ans dans de bonnes conditions, alors que l’hybride Baby Pink ne dépasse pas 0,8 à 1 m. On peut dire que sa croissance est rapide ce qui permet de se consoler en cas de perte due au froid ou à sa faible longévité. A l’inverse, Polygala chamaebuxus qui possède un port rampant de 15 cm de haut qui s’étale sur plus de 50 cm de diamètre, montre une croissance lente à très lente.
L’étymologie du nom Polygala vient du grec et signifie « lait abondant » en référence aux propriétés de certaines espèces de polygale qui augmenteraient la lactation chez la femme, selon les Grecs anciens.
Le polygala à feuilles de myrte ne peut résister en pleine terre que dans les régions exemptes de gel, (-5°C maxi), hormis le cultivar Baby Pink qui se montre un peu plus tolérant (-12°C). Dans les zones un peu limites, entourez l’arbuste d’un voile d’hivernage afin de gagner quelques degrés de rusticité. Vous pouvez parfaitement cultiver l’arbuste en pot et le placer en serre non chauffée, hors gel ou dans une véranda durant l’hiver où il peut continuer à fleurir. Choisissez une belle céramique ou un grand bac afin de bien le mettre en valeur.
Placez le polygala de préférence en plein soleil excepté Polygala chamaebuxus, adepte de la mi-ombre dans le Midi, à conduire comme une plante de rocaille sur un talus ombragé ou un dessus de muret, en compagnie d’anémones blanda ou de Cyclamen coum par exemple.
Les Polygalas ne sont pas difficiles quant au sol : acide, neutre, calcaire, frais, sec, pourvu qu’il soit bien drainé.
Cette plante de croissance rapide est de culture facile notamment en pot.
La multiplication la plus simple consiste à semer des graines fraîches au printemps ou en début d’été, car le bouturage est difficile.
Les polygalas à feuilles de myrte et Pink Baby peuvent garnir de petits massifs ou rocailles ensoleillées parmi des cistes, céanothes rampantes, lavandes ou romarins, Medicago arborea ou dans un esprit plus austral avec des Melaleuca, Leptospermum, Westringia… Les céanothes, Escallonia, Euphorbia mellifera ou x martinii, Euryops, Leucadendron, Watsonia sont de bons compagnons du Polygala myrtifolia en Bretagne sur un talus exposé face à l’océan.
Vous pouvez aussi former des bordures libres, fleuries quasiment toute l’année ou bien garnir des rocailles. Polygala chamaebuxus ‘Grandiflora’, aux allures de cotonéaster rampant, convient particulièrement à ce genre d’utilisation. Ce sous-arbrisseau est idéal pour épouser la forme des rochers et animer la rocaille de sa floraison vive printanière en compagnie d’alysses ou d’aubriètes. C’est aussi une excellente plante pour habiller les bordures ombragées, les talus un peu ingrats qui reçoivent peu de soleil, le dessus d’un muret inhospitalier pour les plantes de soleil. On l’associera par exemple aux hépatiques (Hepatica nobilis), anémones blanda ou à des Cyclamen coum qui fleurissent en même temps et apprécient les mêmes conditions.
N’hésitez pas à remplir de grands pots en céramique pour fleurir vos balcons, terrasses ou entrées de maison, même pour une seule saison, avec le Polygala à feuilles de myrte. Il est tout indiqué pour les jardins de bord de mer, car il se montre très tolérant vis-à-vis des vents violents et de la salinité du sol et de l’air.
Découvrez notre gamme de Polygala.
Mon polygala à feuilles de myrte jaunit et perd ses feuilles. Pourquoi ?
Il est normal que les feuilles âgées de la base de l'arbuste finissent par jaunir et tomber mais un jaunissement général traduit souvent un excès d'eau au niveau des racines. Ne laissez pas stagner de l'eau dans une soucoupe après l'avoir arrosé car cet arbuste apprécie les sols drainants bien aérés. Rempotez si nécessaire dans un nouveau substrat bien drainant mélange de terreau, de sable et de terre de jardin.
Veaux Dominique, le 17 Mai 2021
Bonjour, on m'a offert un magnifique polygala myrtifolia tige. J aurais préféré un arbuste. Ai je une solution pour le "remplumer" du bas ? Merci pour vos bons conseils. Cordialement Dominique
Réponse de Gwenaëlle, le 20 Mai 2021
Bonjour, les arbustes conduits sur tige sont difficilement modifiables dans leur structure. Ils ne comportent pas de ramifications sur leur tige puisqu'ils ont été taillés pour former une tige, sorte de petit tronc. Vous ne pourrez donc pas modifier son port, mais un polygala sur tige est assez original, et peut très bien s'intégrer dans un massif où il dominera joliment...
Marie, le 18 Juin 2021
L'écorce de mon polygala sur tige éclate alors qu'il est tout en fleurs. Je ne comprends pas pourquoi.
Est-ce dû aux fortes chaleurs ? Faut-il faire quelque chose et, si oui, quoi ?
Merci.
Réponse de Virginie D., le 22 Juin 2021
Bonjour,
Cela arrive, sans que la cause soit vraiment identifiée, cela peut être un apport d'eau brutal, la chaleur...). En tout cas, cela ne les gène pas en général.
BOCCARA, le 18 Septembre 2021
Bonjour
Il y a t il une chance qu’une polygalle reparte de la souche après rabattage severe ? ( pleine terre )
Merci de votre réponse
Nous l’avons rabattu ds l’idée de l’enlever en pensant qu’il était malade : branches et feuilles desséchées de manière éparse alors que par ailleurs il fleurissait bien
Nous avons un doute car beaucoup évoquent un manque d’eau
Bon dimanche
Jfb
Réponse de Virginie D., le 15 Octobre 2021
Bonjour,
Difficile d'être catégorique mais le Polygala repart difficilement du vieux bois malheureusement.
Armelle, le 25 Avril 2022
Bonjour,
Le feuillage de mon Polygala est devenu sec. Il ne jaunit pas mais il est replié sur lui-même.
Mon polygala est en pot sur mon balcon exposé plein sud à Paris. Je l'ai pulvérisé d'eau pour tenter de faire repartir le feuillage.
Quels conseils pouvez-vous me donner ?
Merci pour votre réponse.
Réponse de Ingrid, le 26 Avril 2022
Bonjour. Difficile à dire sans le voir. Vous pouvez contacter nos conseillers par téléphone ou même encore mieux par mail en joignant une photo (en bas du site, cliquer sur « nous contacter »).
Henri FRAISSE, le 6 Octobre 2022
Nous somme début octobre. Notre Polygala, acheté l'an dernier chez un fleuriste faisait de très jolies fleurs violettes. Mail il ne fait plus de fleurs depuis un ou deux mois environ. Refleurira-t-il un jour ? Quand ? Que faut-il faire pour qu'il refleurisse ? Merci !
Réponse de Ingrid, le 7 Octobre 2022
Bonjour. Oui, mais il devrait fleurir de nouveau au printemps prochain. Pour lui donner un coup de pouce, surfacez le pot avec du terreau neuf au printemps afin de maintenir une bonne fertilité. Vous pouvez aussi le rempoter au printemps tous les 2 à 3 ans pour renouveler le substrat. (À noter : il est aussi possible que votre plante ait arrêté de fleurir prématurément à cause de la sécheresse et chaleur ambiante. Ceci est un réflexe de survie dans le but de ne pas s'épuiser).
Marion, le 19 Juin 2023
Bonjour,
Nous avons depuis 3 ans un polygala planté en pleine terre qui jusqu'en présent se portait bien. Cette année il fait triste mine : sa floraison est comme atrophiée et il jaunit, alors que nous n'avons rien changé à son emplacement ni à son exposition (nous habitons e région parisienne). Nous ne l'arrosons également pas plus qu'à l'accoutume. Est-il possible à l'inverse qu'il souffre d'un coup de chaleur/sécheresse ?
Réponse de Ingrid, le 20 Juin 2023
Bonjour. Oui, cela resemble à un manque d'eau ! Le manque cruel de pluie ces dernières semaines a rendu les sols très secs en profondeur et il faut donc arroser plus abondamment qu'à l’accoutumée. Privilégiez des gros arrosages afin que l'eau s'infiltre bien en profondeur. Mettez aussi du paillage au pied de la plante pour éviter l'évaporation de l'eau (60% de l'eau s'évapore sans paillage !).