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Les Polystichum, aussi appelés Aspidie, sont des fougères persistantes qui forment une touffe évasée d’où partent de superbes frondes, délicatement découpées. Ils apportent au jardin un aspect luxuriant et composent un décor idéal pour mettre en valeur des floraisons colorées ! Il existe plus de 270 espèces de Polystichum, ainsi que des variétés horticoles. Au jardin, le Polystichum setiferum est l’un des plus courants : il offre de belles frondes vert foncé, atteignant jusqu’à 1,20 m de hauteur. Le Polystichum acrostichoides est très décoratif également. Beaucoup plus petit, il offre un superbe feuillage, découpé en segments entiers et allongés, aux reflets brillants.
Les Polystichum sont des fougères tout à fait rustiques, supportant entre – 15 et – 20 °C suivant les variétés. Ils sont assez faciles à cultiver, et se plaisent à l’ombre ou à mi-ombre, dans un sol frais, humifère, mais drainant, car ils craignent l’humidité stagnante en hiver. Au jardin, vous pouvez les installer en sous-bois, ou dans une rocaille, mais également les cultiver dans des pots ou bacs que vous placerez sur votre terrasse ! Une fois en place, les Polystichums ne nécessitent que très peu d’attention.
Les Polystichum sont des fougères qui portent de belles frondes persistantes, de couleur vert foncé, souvent deux fois divisées. Ils sont vivaces, et rassemblent environ 276 espèces, ainsi que des hybrides. Ils ont une très large aire de répartition au niveau mondial (Asie, Amérique, Afrique, Europe…). La plus grande diversité se trouve en Asie, et notamment en Chine, bien que de nombreuses espèces viennent aussi d’Amérique du Nord. Ce sont des plantes terrestres ou saxicoles, qui poussent donc sur terre ou sur des rochers. Dans la nature, on les trouve généralement en sous-bois, sur des sols fertiles et frais, acides ou neutres, parfois dans des zones d’éboulis, des blocs rocheux, ou au bord des ruisseaux. Mais ce sont aussi des fougères appréciées dans les jardins pour leur intérêt ornemental. L’une des plus couramment plantée à cet effet est le Polystichum setiferum. Le Polystichum tsus-simense, lui, est parfois cultivé comme plante d’intérieur.
Le Polystichum appartient à la famille des Dryopteridacées, qui rassemble plus de 1 800 espèces. Il s’agit de la famille du Dryopteris, une autre fougère parfois cultivée pour son intérêt ornemental, et que l’on trouve aussi à l’état sauvage en France.
Le nom du Polystichum vient du grec polys : nombreux, et stikhos ; rangée, par allusion aux rangées de sores qui sont sous les frondes. Le nom de l’espèce P. setiferum signifie « qui porte des soies » (seta : soie, fero : porter), en référence aux écailles présentes sur le pétiole et rachis. En français, on les appelle couramment Aspidie ou Polystic.
Les Polystichum forment une couronne de frondes évasées, qui se développent à partir d’un rhizome dressé ou légèrement traçant. Ils mesurent entre 40 cm et 1,20 m de hauteur. Les plus imposants sont les Polystichum setiferum et Polystichum munitum, tandis que les plus petits sont les Polystichum acrostichoides, P. rigens et P. tsus-simense, qui ne mesurent que jusqu’à 40-50 cm de hauteur.
Le Polystichum ne produit pas de fleurs ni de graines, mais se reproduit en émettant des spores. En effet, au revers des feuilles, les fougères produisent de minuscules spores, qui sont contenus dans des « sacs » appelés sporanges, eux-mêmes rassemblés en sores. Lorsqu’ils arrivent à maturité, les sporanges s’ouvrent pour libérer les spores, ressemblant à de la poussière, et qui s’envolent avec le vent.
Chez le Polystichum, les sores sont arrondis et couverts par une petite membrane, appelée indusie, de forme ronde (ce qui permet d’ailleurs de distinguer le Polystichum d’autres fougères, comme les Dryopteris, qui eux possèdent des indusies réniformes).
Pour se reproduire, les Polystichum ont besoin d’eau. En effet, lorsqu’ils tombent au sol, les spores vont germer et donner naissance à de minuscules organismes (prothalles), qui vont produire des gamètes mâles et femelles : ces derniers peuvent entrer en contact et se féconder grâce à l’eau. On verra ensuite se développer une nouvelle petite fougère directement à partir d’un prothalle.
Bien que cette opération soit plus technique qu’un semis de graines, il est possible de semer les spores de Polystichum pour obtenir de nouvelles fougères !
Lorsqu’elles apparaissent, les frondes sont d’abord enroulées en crosses, formant une belle spirale, couverte d’écailles brunes. Chez le Polystichum, ces crosses ont la particularité d’être recourbées vers l’arrière. Elles se déploient ensuite pour dévoilées de superbes frondes, délicates, finement découpées. Elles sont assez sombres, de couleur vert foncé (bien que les jeunes frondes prennent en général des teintes plus claires, parfois vert-jaune), et sont en général brillantes, lustrées. De plus, elles sont épaisses, coriaces, parfois de texture un peu rugueuse. Les frondes sont portées par un pétiole qui se prolonge en un axe central, nommé rachis, autour duquel se déploient les pennes. Le pétiole et rachis portent des écailles, généralement de couleur marron – brun. Les frondes sont en général divisées deux fois : on dit qu’elles sont bipennées. Elles se divisent en pennes, qui elles-mêmes se divisent en pinnules. Ces dernières sont pointues et de forme asymétrique, généralement auriculées (avec un appendice). Cela permet de différencier facilement le Polystichum des autres fougères, comme les Dryopteris, aux segments plutôt symétriques.
Certaines espèces, comme le Polystichum acrostichoides et le Polystichum munitum, ont des frondes bien moins divisées, découpées une seule fois. Les pennes sont entières, lobées, rassemblées de chaque côté du rachis (axe central prolongeant le pétiole). Elles ressemblent aux frondes de Polypodes.
Chez le Polystichum setiferum ‘Plumosum Densum’, les frondes ont un aspect plumeux, très doux, et en même temps assez dense, compact. Cette variété offre un effet de texture très intéressant au jardin !
Le Polystichum setiferum ‘Proliferum’ a la particularité de porter des bulbilles : ce sont comme des bébés fougères qui poussent le long de la nervure centrale (rachis) des frondes. Au contact du sol, ils peuvent s’enraciner pour donner de nouvelles fougères.
Les frondes du Polystichum ont l’avantage d’être persistantes : elles restent en place même en plein hiver ! Cette fougère permet donc d’animer le jardin tout au long de l’année.
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Les fougères : planter et cultiver
Comme le Polystichum est une plante qui pousse naturellement en forêt, au jardin il se plaira à l’ombre ou à mi-ombre. Il est capable de supporter même une ombre assez dense. N’hésitez pas à l’installer dans un jardin de sous-bois : ses frondes évasées au style naturel y feront un très bel effet, en compagnie d’autres vivaces, pour créer une ambiance de forêt luxuriante. Le Polystichum aime en général les atmosphères plutôt humides, à part en hiver.
Le Polystichum se plaira dans un terrain frais et léger, riche en humus. Avant la plantation et en cours de culture, nous vous conseillons de faire des apports de compost bien décomposé afin d’enrichir le sol et d’améliorer sa structure. Cependant, le Polystichum redoute l’excès d’humidité hivernale, c’est pourquoi il est préférable de l’installer dans un terrain drainant. Il a également une préférence pour les sols neutres ou légèrement acides. Enfin, vous pouvez tout à fait installer le Polystichum dans une rocaille d’ombre.
Cependant, quelques espèces peuvent s’adapter à des conditions de culture différentes, puisque le Polystichum acrostichoides semble tolérer les sols secs, et que le Polystichum munitum supporte le soleil.
Nous vous conseillons de planter le Polystichum au printemps (vers le mois d’avril) ou en automne (septembre à novembre), lorsque les températures sont assez douces : évitez d’intervenir en période de gelées ou de fortes chaleurs.
N’hésitez pas à planter le Polystichum en groupe plutôt qu’isolément, pour obtenir un bel effet de masse ! Vous pouvez aussi l’associer à d’autres fougères, pour créer une ambiance fraiche et luxuriante.
Pour une plantation en pleine terre :
Pour une plantation en pot :
Placez le pot à un endroit ombragé, et continuez à arroser régulièrement.
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Fougères : comment les choisir ?Le Polystichum, comme la plupart des fougères, ne nécessite que très peu d’entretien. Il appréciera cependant d’être arrosé en cas de sécheresse prolongée. Si vous le cultivez en pot, pensez à effectuer des arrosages réguliers tout au long de l’année. N’hésitez pas non plus à installer une couche de paillage organique tout autour de la touffe, que votre Polystichum soit en pleine terre ou en pot. Cela aidera à maintenir le substrat frais plus longtemps, tout en l’enrichissant, et en limitant la croissance des mauvaises herbes. Nous vous conseillons également, en fin d’hiver, d’éliminer les frondes sèches et abimées.
Si vous le cultivez en pot, pensez à le rempoter de temps en temps. Choisissez à chaque fois un pot légèrement plus grand que le précédent. Ou, si votre Polystichum est déjà dans un pot de grande dimension, contentez-vous d’effectuer des surfaçages, en retirant superficiellement un peu de substrat, sur quelques centimètres, et en remettant un nouveau terreau à la place.
Le Polystichum peut être attaqué par une maladie cryptogamique, Taphrina wettsteiniana. Ce champignon forme sur les frondes des galles brunes, arrondies et épaisses, mesurant jusqu’à 8 mm de long. Il est favorisé par l’humidité hivernale, c’est pourquoi nous conseillons de cultiver le Polystichum dans un substrat drainant ou de le protéger de l’excès d’humidité en hiver.
Bien que le Polystichum ne produise pas de graines, il est possible de semer les spores. C’est une opération délicate, mais que vous pouvez réussir si vous réunissez des conditions adéquates, notamment un substrat stérile et humide, et un environnement confiné.
Pour plus d’informations sur le semis de spores de fougères, découvrez notre fiche-conseil !
Vous pouvez diviser les rhizomes de Polystichum au printemps.
Commencez par choisir une touffe adulte, vigoureuse et bien développée. Déterrez-la en creusant de façon assez large tout autour. Enlevez le surplus de terre. Vous pouvez ensuite couper le rhizome en plusieurs fragments, à l’aide d’un couteau bien aiguisé. Assurez-vous que chaque fragment possède bien des frondes et des racines, afin de permettre sa reprise. Replantez aussitôt chaque fragment, en pleine terre ou en pot, puis arrosez généreusement.
Certaines variétés, comme le Polystichum setiferum ‘Proliferum’ ou le Polystichum setiferum ‘Dahlem’, produisent sur leurs frondes de petites bulbilles, qui apparaissent le long du rachis (axe central). Il s’agit de bébés fougères, portés directement sur le feuillage, et qui peuvent donner de nouveaux individus lorsqu’ils sont placés en terre. Le prélèvement de bulbilles s’effectue en automne.
Pour cela, commencez par préparer un pot avec du terreau léger et drainant, et arrosez pour l’humidifier. Coupez ensuite le fragment de fronde qui porte des bulbilles, puis posez-le sur le substrat. Enterrez très légèrement la base des bulbilles. Placez le pot à un endroit lumineux, sans soleil direct, et veillez à ce que le substrat reste légèrement humide en arrosant régulièrement.
Comme beaucoup de fougères, le Polystichum est idéal dans un jardin de sous-bois. En effet, il se plait à l’ombre et pousse naturellement dans les forêts. Vous pouvez recréer une ambiance très naturelle en l’associant par exemple à des Geranium nodosum, Sceau-de-salomon, Brunnera, Paris polyphylla, Hosta… Découvrez aussi la délicate floraison jaune de l’Erythronium ‘Pagoda’ ! Vous pouvez aussi intégrer quelques graminées, comme Luzula sylvatica. En couvre-sol, profitez du remarquable Cornus canadensis, qui possède de superbes feuilles verticillées et des fleurs élégantes, constituées de quatre bractées blanches.
N’hésitez pas non plus à associer le Polystichum à d’autres fougères ! Nous vous conseillons notamment le Dryopteris erythrosora, qui porte au printemps de superbes frondes cuivrées. Découvrez aussi l’Athyrium niponicum ‘Pictum’, aux frondes argentées – pourprées. Ainsi que l’Onoclea sensibilis, qui forme de véritables tapis de frondes aux teintes lumineuses, généralement vert – jaune, parfois rougeâtre. Toutes ces fougères ont des conditions de culture assez similaires : elles se plairont à l’ombre, sur un sol frais, léger et humifère.
Le Polystichum trouvera également sa place dans un jardin moderne et graphique. Vous pouvez par exemple le planter en pot et l’installer dans un patio, dans un jardin de ville. Vous pouvez alors l’associer à des prêles, bambous, Ophiopogon, Hakonechloa macra, Stipa pennata… Au niveau des floraisons, choisissez par exemple les agapanthes à fleurs blanches, les Alliums, ou le Gaura lindheimeri. Nous vous conseillons de privilégier les teintes assez sobres : blanc, noir, pourpre, chocolat… afin d’obtenir un jardin chic et épuré !
Le Polystichum peut-il se montrer envahissant dans mon jardin ?
Non, il n’y a aucune chance que le Polystichum deviennent envahissant et colonise votre terrain. Le problème pourrait se poser avec la fougère-aigle (Pteridium aquilinum), mais elle n’est pas utilisée comme plante ornementale dans les jardins !
Est-ce que je dois apporter de l’engrais ?
En pleine terre, ce n’est pas la peine, mais nous vous conseillons de faire chaque année des apports de compost bien décomposé ou de terreau de feuilles, en le déposant autour des touffes, et en l’incorporant légèrement au sol par simple griffage. Si vous cultivez le Polystichum en pot, vous pouvez éventuellement apporter un peu d’engrais à libération lente.
Jean Paul, le 14 Mars 2021
Bonjour je viens juste de vous découvrir il y a tellement à découvrir merci je retourne à mes lectures