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Proche cousin des pommiers de culture, les pommiers d’ornement ou pommiers à fleurs, ou encore « pommetiers » comme on les surnomme au Québec, sont des arbustes caduques de la famille des rosacées.
On les cultive principalement à des fins ornementales, pour leur splendide floraison printanière allant du blanc au rouge en passant par le rose, mais aussi pour leurs fruits décoratifs en automne dont la couleur varie du jaune au rouge vif selon la variété. Le feuillage, vert en saison, prend des couleurs automnales tout à fait remarquables.
Les pommiers d’ornement sont idéaux dans les petits jardins de par leur taille réduite et leur port compact et arrondi. En outre, ils sont très peu exigeants au niveau de la nature du sol et poussent rapidement du moment qu’on les a planté au soleil dans un terrain frais et riche.
Il existe environ une soixantaine d’espèces et hybrides du genre Malus répartis à travers tout l’hémisphère Nord.
Les pommiers d’ornement sont utiles pour la pollinisation d’autres pommiers et sont une vraie richesse naturelle pour la faune en fournissant de la nourriture aux insectes, aux oiseaux et à certains mammifères. Par ailleurs, n’ayez aucune crainte : leurs petites pommes ne sont pas toxiques et même sont consommables en gelée, compote ou en jus, alcool ou cidre !
Les pommiers sont des arbustes ou de petits arbres qui appartiennent au genre Malus de la famille des Rosacées et poussent dans tout l’hémisphère Nord. On recense 62 espèces naturelles ou hybrides de par le monde pour 20000 variétés. La plus célèbre des espèces, Malus domestica, est cultivée pour ses fruits : les pommes. Les autres sont principalement cultivées en tant que pollinisateurs ou, plus rarement pour leur bois, ou comme arbustes ornementaux : Malus sieboldii, Malus floribunda, Malus sargentii, Malus trilobata, Malus orientalis, Malus angustifolia, Malus yunnanensis, Malus spectabilis, … pour ne citer que ces quelques exemples.
On peut rencontrer encore de nos jours, en France, en Suisse et en Belgique, un pommier sauvage appelé Malus sylvestris que l’on pensait autrefois être l’ancêtre de Malus domestica. En réalité, il n’en est rien, l’ancêtre des pommiers à fruits provient de forêt du Kazakhstan à la frontière chinoise et s’appelle Malus sieversii. Mais le pommier sauvage ou acerbe est un excellent pommier florifère et résistant dans un jardin naturel. Il est par ailleurs, utilisé parfois comme porte-greffe pour des pommiers à pommes ou ornementaux.
Toutes les espèces du genre Malus sont des petits arbres ou arbustes à feuillage caduque, certains prennent de jolies couleurs en automne : jaune, orange, rouge. Dès les premiers jours du printemps, les boutons floraux prennent des couleurs variant du rose soutenue au carmin. Les fleurs de couleurs blanches, roses ou rouges apparaissent au mois de mai et sont groupées en ombelles. La floraison est assez courte, quelques semaines, mais dure plus longtemps que celle des Prunus. La fleur simple est composée de 5 pétales libres, comme toutes les plantes de la famille des Rosacées (rose, poirier, amélanchier, aubépine, prunellier, ..) mais il existe aussi des variétés à fleurs semi-doubles ou doubles.
Les pommiers ne sont pas autofertiles. Ils ont besoin impérativement d’autres pommiers autour d’eux (à une centaine de mètre) d’une autre variété pour pouvoir fructifier : c’est ce que l’on appelle la fécondation croisée. Voilà pourquoi on recommande toujours de planter plusieurs pommiers chez soi (sauf si vos voisins ont eu la bonne idée de la faire avant vous !) pour pouvoir profiter des pommes. Ceci est également valable pour les pommiers d’ornement. N’oubliez pas, par ailleurs, que ces arbustes ont besoin d’abeilles sauvages ou domestiques pour pouvoir fructifier.
Les petites pommes de couleurs rouge, orange ou jaune des pommiers d’ornement apparaissent à partir de fin août et restent sur l’arbuste jusqu’en février sauf si vous-mêmes ou les oiseaux en ont décidé autrement… (voir recette en fin d’article). Les pommes formées après pollinisation des fleurs ne sont pas des fruits mais des faux-fruits. En réalité, c’est la partie contenant les pépins qui est le véritable fruit (le trognon si vous préférez). Le reste, ce que l’on mange sur la pomme, n’est que le développement du réceptacle floral en même temps que le développement du vrai fruit. La pomme ainsi formée est alors appelée un piridion : la combinaison d’un fruit charnu et d’un réceptacle charnu. Les faux-fruits sont très courant chez les rosacées (cynorhodons, poires, fraises, coing, …).
Les pommiers sont des plantes héliophiles (qui aiment le soleil), ne les plantez donc pas sous un couvert dense mais ils sont aussi mésophiles, ce qui veut dire qu’ils préfèrent un climat tempéré et assez humide. Un pommier aura donc beaucoup de mal à pousser dans le Sud de la France. De plus, le pommier a besoin d’une période de repos hivernal, ne tentez pas de le planter sous les tropiques.
Plantez votre pommier en plein soleil ou, à la rigueur, à mi-ombre. Pensez à l’éloigner des grands arbres qui risquent de lui faire une concurrence pour l’eau et la luminosité.
Plantez-le dans une terre consistante, riche et fraîche même argileuse : c’est l’un des arbustes qui apprécient le plus ce type de terre. Sinon, il est totalement indifférent au pH du sol mais n’oubliez pas qu’il n’apprécie pas du tout la sécheresse.
Protégez-le des vents dominants qui risquent de perturber la formation des boutons floraux.
Nota bene : les pommiers ne sont pas auto-fertiles. Cela veut dire que pour pouvoir fructifier, ils ont besoin du pollen d’un autre pommier planter dans le coin. Sinon, vous n’aurez que les fleurs. Pas d’inquiétude cependant, si un malus, quel qu’il soit, pousse dans un rayon de cent mètres autour du vôtre, il pourra faire des fruits. Si vous n’avez vraiment pas de pommiers autour de vous, plantez en directement deux de variétés différentes.
« A la sainte Catherine tout bois prend racines « , ce vieil adage est toujours d’actualité moyennant certaines précautions : ne plantez pas lorsque le sol est gelé ni lorsqu’il est détrempé. Mais dans tous les cas, privilégiez la plantation fin novembre-début décembre ou par la suite, au printemps, durant les mois de mars et avril.
Plantation d’un pommier à fleurs en conteneurs :
Plantation d’un pommier à fleurs en racines nues :
Pour en savoir plus sur la plantation des arbres et arbustes en racines nues, nous vous proposons cette vidéo : planter un arbre à racines nues
Le semis de pépins est toujours possible au printemps après stratification hivernale ou passage quelques jours au congélateur. Mais le pommier ainsi produit ne sera pas de la même variété que celui duquel les graines sont issues. Mais il pourra vous servir de porte-greffe en tant que pommier franc… (voir ci-dessous).
Oubliez les boutures pour les pommiers d’ornement. Les résultats sont assez faibles et les pommiers ainsi formés semblent assez fragiles, notamment au niveau de la sensibilité aux pucerons lanigères qui s’attaque aux racines.
Pour ce faire, il vous faudra sortir votre joli couteau à greffer reçu à noël, prendre un scion de pommier franc (Malus sylvestris par exemple) et vous lancer dans une greffe en écusson pour pouvoir obtenir la variété ou le cultivar convoité. La greffe est moins compliquée qu’il n’y parait au premier abord et je ne saurais que vous conseiller de vous « jeter à l’eau ».
La greffe se fera à « œil dormant », c’est-à-dire entre juillet et octobre (ndlr : les greffes à « œil poussant » se font au printemps à la montée de la sève, principalement pour les agrumes). Il suffit de réaliser une fente en « T » dans l’écorce du porte-greffe puis de décoller l’écorce délicatement de façon à créer une ouverture pour y insérer le greffon. Le greffon, prélevé sur la variété à multiplier, sera réalisé en coupant avec une serpe aiguisée ou une lame de rasoir un « œil », c’est-à-dire un bourgeon dormant sur une branche. Il suffira d’insérer cet œil dans la fente en « T » du porte-greffe.
Prenez soin de placer le greffon-écusson dans le bon sens, bourgeon pointant vers le haut. Et de bien plaquer celui-ci sur le partie du porte-greffe mis à nue. Vous pouvez alors ligaturer le tout, en veillant à ne pas recouvrir l’œil (vous attachez sous lui et au-dessus de lui). D’aucuns utilisent du raphia et j’ai même vu quelqu’un utiliser de la bande adhésive (véridique !), personnellement je préfère utiliser des petites pinces à linge, placées en-dessous et au-dessus de l’œil. La greffe respirera mieux et vous pourrez vérifiez facilement que tout se passe bien au fur et à mesure que la greffe prendra.
Par la suite, le greffon va pousser jusqu’à une taille de vingt centimètres, gage de reprise de celui-ci. Il ne vous restera plus qu’à sectionner le porte-greffe au-dessus du greffon.
Nota bene : vous pouvez réaliser tout cela en pot et dans ce cas, il faudra le placer à l’abri du vent et à mi-ombre. Mais vous pouvez tout aussi bien greffer en place, c’est-à-dire directement à l’emplacement de votre futur pommier d’ornement.
La taille d’entretien est inutile.
A la rigueur, vous pouvez pratiquer une taille légère en fin d’hiver (février-mars) juste pour harmoniser la silhouette et retirer l’éventuel bois mort. En revanche, ne raccourcissez pas les branches principales, cela nuirait à la silhouette de votre arbuste.
Les pommiers d’ornement sont bien moins sensibles que leurs cousins de production fruitière, surtout si avez pris soin de lui donner la terre et l’emplacement idéal et que vous avez remisé votre sécateur à la cave. Néanmoins, certains petits soucis peuvent apparaître, même s’ils sont rarement inquiétants…
La tavelure se caractérise par des tâches brunes-noirâtres sur les feuilles et les fruits, occasionnant une malformation de ces derniers. Cette maladie peut intervenir en période chaude et humide (printemps et automne) et si l’arbre présente une blessure. Supprimez les parties atteintes et apportez du compost bien mûr au pied.
L’oïdium est une sorte de duvet blanc qui apparaît sur les feuilles lors des périodes chaudes et humides, donc au printemps et en automne. C’est souvent un manque d’aération qui en est la cause (plantation trop serrée). Supprimer les parties touchées si c’est possible. Et faites en sorte d’aérer la ramure en taillant un peu en transparence votre arbuste au début du printemps.
La moniliose est un champignon cryptogamique qui attaque les fruits de nombreux fruitiers en période humide. Ceux-ci deviennent granuleux et grisâtres et présentent de petits points blancs. Ils restent attachés à l’arbre, on dit alors de ces fruits qu’ils sont « momifiés ». Les pommiers d’ornement sont peu sensibles. Si vous voyez des petites pommes « momifiées » : supprimez-les aussitôt.
Quelques chenilles d’hétérocères, des papillons de nuits, comme la Citronelle rouillée, la noctuelle cuivrée ou le Bombyx disparate aiment se nourrir des feuilles de pommiers (ornement ou fruitier). Pas d’inquiétude cependant si votre jardin est accueillant pour l’avifaune, les oiseaux, notamment les mésanges se feront un plaisir de vous aider à réguler leur prolifération. Sinon, vous pouvez les déplacer ailleurs, sur un pommier sauvage par exemple.
« Petit mot du rédacteur : Les papillons ont évolué avec des plantes spécifiques. En d’autres termes, les chenilles de telle ou telle espèce ne se nourrissent que sur une seule espèce de plante. Si celle-ci disparaît ou si on empêche les chenilles de se nourrir dessus, alors l’espèce disparaîtra elle aussi. Or chaque espèce dans la nature, végétale ou animale, même la plus insignifiante, joue son rôle dans la chaîne alimentaire. Si l’une d’elle en vient à se raréfier voire à disparaître, c’est tout l’équilibre naturel qui en pâtira, provoquant des dégâts parfois irréversibles pour la biodiversité. Et souvenez-vous que l’utilisation de biocides, même ceux qui paraissent « bio » (savon noir, purin, …), contribuent à faire disparaître ces espèces malgré leur aspect plus « gentil ». « Bios » veut dire « vie » en grec alors un « biocide », quel qu’il soit, ne respecte pas la vie. Souvenez-vous en… »
Les pucerons sucent la sève des plantes en période végétative, entre le printemps et l’automne.
Quelques astuces permettront de limiter la prolifération de ces derniers :
→ à lire, sur le sujet, notre fiche conseil : « Puceron : identification et traitement »
Les araignées rouges ne sont pas des araignées mais des acariens de la famille des Tetranychidae. Elles occasionnent de léger dégâts, petits points blancs ou jaunissement des feuilles, uniquement par temps très chaud et très sec. Si vous voyez des araignées rouges sur votre pommier, pulvériser de l’eau non calcaire. Cela devrait régler le problème. Par ailleurs n’oubliez pas que l’utilisation d’insecticides va réduire le nombre de prédateurs naturels des araignées rouges (idem avec les pucerons d’ailleurs) et contribuer à la prolifération de celles-ci.
De part sa taille compacte et son allure particulièrement « sauvage », le pommier d’ornement a tout à fait sa place dans une haie champêtre. Un Malus ‘Golden Hornet’ fera votre bonheur en compagnie d’une Viburnum opulus et d’un Crataegus monogyna, deux arbustes très faciles de culture. Un cognassier du Japon ‘Pink Lady’ s’occuperont de fleurir très tôt au printemps, telle une introduction pour la floraison de votre pommier. Une paire de Cornus sericea ‘Flaviramea’ dont le bois en hiver resplendit d’une couleur jaune-vif fera un rappel discret à la couleur des petites pommes de votre ‘Golden Hornet’.
Les pommiers d’ornement sont des stars de l’automne avec leur feuillage colorée et surtout leurs petites pommes décoratives de couleur jaune, orange ou rouge. Mais ne les laissons pas tous seuls. Encadrons ce joli Malus ‘Evereste’ d’un Fusain ailé – Euonymus alatus dont la couleur du feuillage automnal rappellera le rouge des petites pommes et d’un Nyssa sylvatica, véritable explosion de feu en automne. Un Callicarpa bodinieri ‘Imperial Pearl’, un arbuste aux baies mauves, une couleur si peu présente durant la « mauvaise saison » devrait compléter admirablement le tableau. A leurs pieds, faisons simple mais efficace : un tapis de Carex buchananii, une laîche persistante au reflet cuivré toute l’année, sera du plus bel effet. Histoire de casser un peu la monotonie de cette cariçaie, quelques hellébores, vedettes de l’hiver pourront vous aider : Helleborus (x) ballardiae ‘Maestro’.
Cette subtile alchimie de blanc mêlé de roses tendres est propre aux fleurs de pommiers mais d’autres floraisons printanières s’en approchent. Pourquoi ne pas créer un massif entièrement dédié à cette tonalité si particulière mais tellement rafraîchissante. Certains rosiers prolongeront la floraison des pommiers dans la même teinte, citons parmi eux ce rosier anglais ‘The Ancient Mariner‘. Adjoignez-lui un Lilas ‘Belle de Moscou’ qui fleurira entre mai et juin et fera justement le lien entre la floraison de votre pommier et du rosier. A leurs pieds ? Mmm… Quelques Astrancia major ‘Rosea’, une dizaine de primevères japonaises ‘Apple Blossom’ (ha tiens, comme par hasard !), une paire de Tulipes ‘Triomphe New Design’ et quatre ou cinq Achillea millefolium… ‘Apple Blossom’. Comment ? vous voulez aussi un Choisya ‘Apple Blossom’ ? Si cela peut vous faire plaisir…
Les pommiers d’ornement sont d’excellents pollinisateurs pour la fécondation croisée des pommiers à fruits. Alors pourquoi les cantonner à un rôle purement ornemental ? Ils trouveront parfaitement leur place dans un verger. Leurs petites pommes attireront les oiseaux qui délaisseront alors vos « vrais » fruits et, vous-mêmes, pourrez profiter de ce surplus de production pour en créer de délicieux cidres ou jus de pommes.
Vous en avez un peu marre de glisser sur les petits fruits de vos pommiers d’ornement, tombés bien avant que les oiseaux ne songent à les grignoter. Pourquoi ne pas les ramasser pour les cuisiner plutôt ?
(ici avec du potiron c’est de saison et ça donne une jolie couleur)
Découvrez notre sélection des meilleurs variétés de pommiers d’ornement
Retrouvez Olivier dans la vidéo Pommiers à fleurs, Malus : pour le plaisir des yeux et des oiseaux
Mon pommier fleurit mais ne fructifie pas. Que se passe-t-il ?
Les pommiers ne sont pas autofertiles. Cela veut dire qu'il leur faut d'autres pommiers d'autres variétés dans un rayon de cent mètres autour d'eux pour réaliser ce qu'on appelle la fécondation croisée. Si votre pommier est tout seul alors pensez à lui adjoindre un petit camarade d'une autres espèces ou variétés. Et vous devriez dès la saison suivant obtenir une belle fructification. Une deuxième raison pourrait venir de la météo. En effet, les pommiers fleurissent en mai. Or, il devient courant à notre époque de dérèglement climatique, de subir des fortes gelées nocturnes durant plusieurs nuits surtout au nord de La Loire. Ce gel peut causer des dommages irréversibles aux fleurs et les empêcher d'être fécondées (de toute manière si les fleurs sont congelées, les pollinisateurs aussi...). Certains producteurs de pomme placent des canons à chaleur ou des braseros dans les vergers de production lors des "mauvaises années".
Mon pommier reste petit. Que lui arrive-t-il ?
Votre sol est sans doute trop pauvre pour lui. En effet, bien que les pommiers d'ornement soient très résistants et peu exigeants, ils préfèrent néanmoins une terre riche. Apportez-lui un peu de compost bien mûr au tout début du printemps en griffant légèrement le sol à son pied et songez aussi à lui apportez un paillis à son pied, l'idéal serait un bonne couche de feuilles mortes. Sinon, vous avez peut-être planté en "pot de fleurs"... c'est-à-dire que, à la plantation de votre arbuste, vous n'avez pas dégagé la motte et vous avez creusé un trou trop petit pour que les racines puissent disposer de la place nécessaire à leur développement. Si vous pensez que c'est le cas, vous pouvez le déplantez puis le replantez "dans les règles de l'art" en automne ou au début du printemps ou en toute période (hors canicule et gel) si vous sentez que l'urgence de la situation l'exige.
Mon pommier d'ornement est rempli de pucerons. Que dois-je faire ?
Rien. Sauf si votre pommier est vraiment trop jeune et que vous sentez qu'il finira pas succomber à l'attaque. Sinon, quelques pucerons feront un bon repas pour les larves de coccinelles qui s'empresseront de réguler leur population. Les larves de syrphes sont particulièrement friandes de pucerons, elles aussi. Or, les syrphes sont des diptères pollinisateurs très efficaces (des sortes de mouches déguisées en abeilles ou bourdons selon l'espèce) et, à notre époque dans laquelle les abeilles sauvages disparaissent de façon alarmante, ces insectes fournissent un travail d'appoint non négligeable au niveau de la pollinisation des fruitiers notamment. En d'autres termes, si vous éliminez les pucerons, vous n'aurez plus de syrphes et, par conséquent, vous risquez d'avoir une pollinisation moins efficace donc... moins de petites pommes.
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