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Si vous habitez le sud de la France ou le littoral atlantique, vous connaissez peut-être le pourpier sauvage qui s’installe facilement dans les friches, sur les zones sableuses ou même entre les interstices des trottoirs. Parfois considéré comme une adventice, le pourpier (Portulaca oleracea) mérite pourtant une place dans le potager de par ses qualités nutritives et gustatives.
Cette plante annuelle succulente présente de petites feuilles charnues à la saveur légèrement épicée et acidulée qui fait merveille dans les mescluns. On peut aussi les cuire, les frire ou même les utiliser comme condiments tout comme les tiges rougeâtres. Très répandu dans les cuisines crétoises, turques ou égyptiennes, le pourpier présente l’avantage d’avoir une croissance rapide et de ne nécessiter aucun soin particulier.
En revanche, il aime la chaleur et demande un sol sec à sablonneux.
C’est aussi une plante connue pour sa teneur en antioxydants, vitamines et minéraux. Tout en étant une plante bio-indicatrice quant à la nature du sol.
Comestible, le pourpier commun ne doit pas être confondu avec le pourpier vivace (Portulaca grandiflora) ou les Delospermas, utilisés comme plantes ornementales aux jolies fleurs colorées de tons vifs.
Le pourpier (Portulaca oleracea) est une plante qui puise ses origines dans les régions tropicales à subtropicales. Connu depuis plus de 2000 ans en Inde et en Perse, il fut introduit en Europe par les Romains. On le retrouve aussi dans la pharmacopée traditionnelle asiatique. Au Moyen-Âge, il n’est pas rare de croiser le pourpier dans les jardins de curés. En 1536, dans son ouvrage De natura stirpum libri tres, le médecin et botaniste Jean Ruel en fait une description morphologique sans pour autant le classer. Plus tard, le jardinier de Louis XIV, Jean-Baptiste de la Quintinie, cultive aussi le pourpier, le considérant comme une « salade de santé », peut-être parce qu’il avait pressenti ses qualités nutritionnelles. Toujours est-il que le pourpier potager est cultivé et consommé jusqu’au milieu du XIXe siècle. Pour ensuite tombé en désuétude. Et avant de revenir en grâce, comme de nombreux légumes oubliés et redevenus « tendance ».
Il faut dire que cette petite plante herbacée recèle pas mal de vertus nutritionnelles et gustatives. Car les feuilles du pourpier bénéficient d’une saveur particulière, légèrement acidulée, voire citronnée, et épicée, qui fait merveille en salade, mélangées en mesclun avec de la roquette, de la mâche, des pousses de betteraves ou d’épinards.
Parce que c’est l’un des rares légumes qui contiennent des Omega-3, le pourpier est largement consommé dans le régime crétois, et plus largement dans la cuisine méditerranéenne. Il est également riche en fer, en potassium et magnésium, et aussi en vitamine C.
Toutes les raisons sont donc valables pour cultiver le pourpier au potager, à la condition de limiter sa prolifération. Son côté envahissant le fait d’ailleurs parfois considérer comme une adventice. Dans les régions au climat clément, comme le pourtour méditerranéen, la Corse ou le littoral atlantique, le pourpier pousse naturellement sur les terrains en friches ou incultes, sur les bords de chemins, en bord de plage, dans les décombres, voire sur les trottoirs. Elle est moins répandue au nord de la Loire car c’est une plante frileuse qui disparaît dès que les nuits se font plus fraîches, dès la mi-septembre. Mais le réchauffement climatique la fait doucement remonter vers le nord.
Des doutes subsistent quant à l’étymologie de son nom. « portulaca » pourrait être issu du latin « Portula » qui signifie « petite porte » en référence à l’ouverture des capsules de graines, ou bien de « porcula« à rapprocher de « porcus » signifiant porc. Tout simplement car, dans l’Antiquité, cette plante nourrissait les cochons. Quant à « oleracea« , il veut dire « se cultive comme un légume ».
Le pourpier est une plante herbacée annuelle, rameuse et couchée. Il dispose d’un port étalé et rampant et s’étend en touffe circulaire jusqu’à 60 cm de diamètre. De croissance rapide, c’est une plante potagère dite succulente, capable d’accumuler des réserves d’eau dans ses tissus. C’est pourquoi le pourpier se complaît dans les régions au climat chaud dans les terrains secs, allant même jusqu’à pousser sur le goudron.
Le pourpier présente un feuillage vert vif luisant ou plus doré suivant les variétés, disposé en rosettes sur des tiges glabres, charnues, de forme cylindrique, couchées ou dressées. Les tiges sont rougeâtres. Les feuilles rondes, épaisses et également charnues sont sessiles, c’est-à-dire dépourvues de pétioles, et disposées de façon opposée, quelquefois alterne. Leur limbe a une forme obovale et spatulée. Ces feuilles de 1 à 2 cm sont craquantes et cassantes, et présentent un goût acidulé.
En été, de juin à août, apparaissent de petites fleurs le plus souvent de couleur jaune. Elles éclosent dans la matinée pour faner dès le soir. Comptant de 4 à 6 pétales, ces fleurs sont également sessiles, et poussent en solitaires ou agglomérées à l’aisselle ou au sommet des rameaux.
Ces fleurs ne présentent aucun intérêt ornemental à la différence de celles très colorées des pourpiers vivaces et des Delospermas.
Les fleurs laissent ensuite la place à des capsules ovoïdes de graines appelées pyxides. Ces capsules s’ouvrent en travers pour libérer de nombreuses petites graines noires et brillantes, facilement transportées par les fourmis. C’est d’ailleurs pour cette raison que le pourpier se ressème facilement, avec une forte propension à l’envahissement.
Le pourpier est également considéré comme une plante bio-indicatrice du sol. Là où elle pousse de façon spontanée, votre sol est plutôt compact, peu aéré, certainement carencé en calcium et surtout doté d’une piètre rétention d’eau.
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Miam miam des mauvaises herbes !Le pourpier commun ou pourpier potager appartient à la famille des Portulacacées, une famille qui compte aussi le lewisia, magnifique en rocailles, ou encore la claytone de Cuba, connu sous le terme de pourpier d’hiver, qui produit des feuilles croquantes et charnues.
Portulaca oleracea pousse à l’état sauvage, considéré comme une adventice des milieux perturbés, et ses feuilles sont comestibles. Pour autant, on trouve aussi Portulaca oleracea subsp. sativa, un cultivar potager au feuillage vert ou doré et au port plus érigé que la variété sauvage.
Le pourpier pousse spontanément dans des terrains délaissés. Ce qu’il implique qu’il n’est guère difficile en matière de nature de sol. Il aura toutefois une préférence pour les sols secs, à tendance sableuse, légers et bien drainés, mais tous les sols ordinaires lui conviendront.
Il ne demande aucune fertilisation spécifique et s’adapte très facilement. Vous pouvez même le semer au pied des tomates ou des aubergines afin de gagner un peu de place.
En revanche, offrez-lui un emplacement bien ensoleillé.
Le pourpier a besoin de chaleur pour germer donc il vous faut attendre que le sol soit suffisamment réchauffé pour semer. En pleine terre, le semis intervient à partir du mois de mai quand les risques de gelée sont écartés, et jusqu’aux mois de juillet et août. On peut semer de façon échelonnée tous les mois pour obtenir une récolte en continu. Évitez les jours de vent car les graines sont très volatiles.
Il est possible de semer sous abri et en godets dès le mois d’avril. Les plantules seront ensuite repiquées en pleine terre.
En pleine terre :
Une fois que les plantules disposeront de 4 à 5 feuilles, éclaircissez en ne gardant qu’un plant tous les 25 cm.
On peut aussi semer à la volée.
En godet :
Robuste, facile à vivre, le pourpier ne demande rien. En plein été, la végétation est rapide et il se débrouille sans eau. Pour autant, quelques arrosages de temps en temps permettent d’obtenir une levée rapide des graines et surtout un feuillage plus tendre.
Le binage est inutile au risque de briser les tiges rampantes et cassantes du pourpier. Vous pouvez éventuellement pailler pour limiter la prolifération des adventices et garder un peu d’humidité.
La seule chose que vous puissiez faire est le pinçage des tiges afin de favoriser la ramification et le développement d’une nouvelle végétation plus tendre.
On ne connaît aucun ravageur ou maladie qui ne touche le pourpier potager. Ses seuls ennemis sont les limaces qui peuvent se délecter des jeunes plants. Découvrez tous les conseils d’Ingrid pour se débarrasser naturellement de ces ravageurs. Ou bien la vidéo de Pascal pour fabriquer un piège à limaces.
Deux mois environ après le semis, juste avant la floraison, il est possible de récolter les premières feuilles et tiges. Préférez les jeunes pousses, beaucoup plus tendres et plus douces en bouche. La récolte intervient donc de début août à septembre-octobre. Dès que les premières gelées arrivent, le feuillage se flétrit et n’est plus consommable.
En ne coupant pas trop à ras, vous favorisez la repousse de jeunes pousses. On peut procéder à deux à trois récoltes sur un même plant par saison. Les feuilles et les tiges se conservent peu et doivent être consommées rapidement après la cueillette.
Conservez quelques pieds pour récolter les capsules de graines après la floraison. Surveillez attentivement vos plants car les graines tombent très vite et le pourpier se ressème facilement et peut devenir envahissant. Vous pouvez conserver ces graines jusqu’à l’année suivante, dans une enveloppe, dans un endroit sec et aéré,
Avec sa saveur acidulée, délicatement citronnée et épicée, et teintée d’une pointe d’amertume, le pourpier est idéal cru dans un mesclun de salades variées, agrémentées de roquette, du cresson, de mâche et de pousses d’épinards ou de betteraves rouges. On peut aussi les incorporer à un taboulé, à un smoothie ou à un jus de légumes.
On peut également consommer les feuilles cuites en potages, cuisinés comme des épinards, intégrés à un risotto, une quiche ou une omelette, ou encore simplement revenues avec un peu d’huile d’olive. Le pourpier parfume aussi les sauces pour accompagner viandes et poissons. Les tiges sont préparées comme des condiments et conservées dans du vinaigre.
→ En savoir plus sur l’utilisation du pourpier en cuisine !
Considéré comme une plante sauvage, le pourpier est largement consommé dans certains pays d’Afrique. Il fait également partie intégrante du régime crétois et il n’est pas rare d’en voir sur les étals des marchés. Il faut dire que feuilles et tiges de pourpier sont riches en provitamine A et en vitamines B et C, mais aussi en minéraux que sont le magnésium, le calcium, le fer et le potassium. Mais le pourpier a aussi la particularité de contenir des acides gras Omega-3, connus pour leur protection du système cardio-vasculaire.
Quant aux feuilles de pourpier, elles sont mucilagineuses ce qui signifie qu’elles contiennent du mucilage, une substance légèrement gélatineuse qui aurait des vertus adoucissantes pour la peau. Ce mucilage permet aussi d’épaissir naturellement un potage ou une sauce.
Découvrez notre tutoriel : Comment utiliser le pourpier en cuisine ?
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