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Les Proteas sont des arbustes spectaculaires par leurs grandes inflorescences, bordées de bractées colorées, qui se déclinent en général dans des tons rose, rouge ou orangé. Ils forment des arbustes touffus et ramifiés, décoratifs par leur feuillage également. Les feuilles sont épaisses et coriaces, vertes, parfois bleutées. Elles sont persistantes, restant décoratives même en hiver. Emblème de l’Afrique du Sud, le Protea royal, Protea cynaroides, est l’un des plus appréciés au jardin. Il porte de grandes inflorescences en coupe, constituées de nombreux fleurons blanc-jaune tendre, entourés par une couronne de bractées rose tendre. Les Protea sont des plantes qui impressionnent et fascinent. Elles sont si différentes des autres fleurs de jardin ! Leurs grandes inflorescences sont idéales pour attirer l’attention dans un massif et en deviennent vite un point focal.
Le Protea est une plante assez spécifique, qui a des exigences particulières en matière de substrat et de culture. Ce ne sont pas les plantes les plus faciles à cultiver, mais avec quelques conseils, vous pouvez tout à fait y parvenir. Le Protea n’aime pas le calcaire, ni l’excès d’humidité, ni les apports d’engrais. Il a besoin d’une exposition chaude et ensoleillée, et d’un sol absolument drainant, plutôt acide. Pour améliorer le drainage, on peut apporter au moment de la plantation du sable grossier, éventuellement avec un peu de graviers ou de pouzzolane. Le Protea est idéal pour intégrer une rocaille, en association avec d’autres plantes qui supportent les sols caillouteux et plutôt secs. Vous pouvez aussi le cultiver en pot, notamment si vous habitez une région au climat frais, car cela vous permettra de l’hiverner facilement. Dans les régions plus douces, on préférera une plantation en pleine terre.
Les Protea sont des arbustes persistants principalement originaires d’Afrique du Sud. Le Protea cynaroides est d’ailleurs l’emblème national de l’Afrique du Sud ! Il existe une centaine d’espèces de Protea, et environ 90 d’entre elles, dont le P. cynaroides, poussent dans la région floristique du Cap, à la pointe sud du pays. Dans la nature les Protea se rencontrent dans les régions montagneuses, dans des sols pauvres et rocailleux, acides. Ils forment parfois de vraies colonies, en association avec d’autres espèces, ce qui leur permet de se protéger du vent. Les Protea sont particulièrement adaptés aux terrains pauvres et filtrants. Ils ont aussi la particularité d’être des plantes pyrophytes, favorisées par le feu ! Dans leur milieu naturel, les incendies sont fréquents : les parties aériennes des arbustes brulent, mais cela permet la libération des graines et leur germination, et certaines espèces de Protea peuvent repartir de la souche (des rejets se développent après l’incendie à partir de la tige souterraine).
Les Protea ont donné leur nom à la famille des Protéacées, qui compte plus de 1 200 espèces. On y trouve notamment les Banksia, Grevillea, Telopea, Leucadendron, Leucospermum, Embothrium, Isopogon… On apprécie ces plantes pour leurs floraisons très originales et aux teintes chaudes ! Le Macadamia, qui donne les noix de Macadamia, appartient également à cette famille. Les Protéacées sont des plantes de l’hémisphère sud, originaires majoritairement d’Afrique du Sud et d’Australie.
Le Protea a été nommé ainsi par le naturaliste suédois Carl von Linné en référence au dieu grec Protée, qui avait la particularité de changer de forme et se métamorphoser, car les Protéas offrent également une grande diversité de formes !
Les Proteas sont des arbustes touffus, pas très hauts, formés de tiges épaisses et ramifiées. En général, ils ne dépassent pas 2,20 m de hauteur, bien qu’il existe aussi des espèces plus grandes, comme le Protea eximia (jusqu’à 5 m). Certaines espèces, à l’inverse, ont un port étalé, prostré. Il existe des variétés horticoles naines, comme ‘Little Prince’ ou Mini King’, qui n’excèdent pas 1 m de haut.
Suivant les variétés et le climat, la floraison peut se produire du printemps à l’automne, entre mars-avril et octobre-novembre. Les inflorescences sont portées à l’extrémité des tiges, en position terminale. Elles sont grandes, mesurant entre 8 et 30 cm de diamètre, et sont en forme de coupe. Les fleurs, lorsqu’elles sont encore en boutons, ressemblent à des artichauts, en plus effilé. Le nom scientifique du Protea cynaroides fait d’ailleurs référence à l’artichaut (Cynara scolymus).
Les inflorescences du Protea sont vraiment impressionnantes. Le centre est plat ou bombé, et comporte de nombreuses fleurs, rassemblées de façon dense. Les fleurs sont constituées de quatre sépales, de quatre étamines (organes mâles, portant le pollen) et d’un très long style (organe femelle, recevant le pollen). Elles sont entourées par une couronne constituée de nombreuses et épaisses bractées, au bord parfois velouté, voire duveteux. Ces bractées prennent de belles couleurs, souvent roses ou rouges, parfois jaunes ou orangées. Elles ressemblent beaucoup à des pétales mais n’en sont pas. Le Protea neriifolia possède des bractées roses bordées de poils noirs, ce qui crée un superbe contraste !
Les inflorescences du Protea sont magnifiques en fleurs coupées. Elles durent longtemps en bouquet (entre deux et trois semaines), et on peut aussi les utiliser pour composer des bouquets secs.
Dans la nature, les inflorescences sont principalement pollinisées par les oiseaux et les coléoptères. Certaines espèces orientent même leurs fleurs vers le sol pour être pollinisées par les rongeurs !
Après avoir été pollinisées, les fleurs laissent place à un cône qui contient des graines. La plante a besoin du feu pour ouvrir les fruits, libérer et faire germer les graines.
Les feuilles des Protea sont simples, entières, et mesurent entre 5 et 15 cm de long. Elles sont assez larges et allongées, avec une nervure centrale bien marquée. Les feuilles peuvent être vertes, mais beaucoup d’espèces ont des feuilles bleutées, ou aux reflets argentés. Il est assez fréquent que le bord du limbe soit marqué de rouge. Les feuilles sont alternes, placées les unes après les autres sur les branches, et y sont rattachées par un long pétiole. Elles sont coriaces, rigides, et couvertes d’une cuticule épaisse et cireuse, ce qui rend l’arbuste plus résistant à la sécheresse (moins de pertes d’eau par évapotranspiration). De plus, les feuilles sont ainsi relativement résistantes aux attaques d’insectes.
Les feuilles prennent des formes différentes suivant les espèces. Celles du Protea neriifolia ressemblent à celles du laurier-rose (Nerium oleander), ce qui lui vaut son nom d’espèce. Chez le Protea nana, elles sont en forme d’aiguilles et ressemblent beaucoup à des feuilles de conifères.
Les feuilles des Protea sont persistantes, elles restent sur l’arbuste tout au long de l’année.
Les Protea ont des racines charnues, épaisses, qui s’enfoncent profondément dans le sol. Elles permettent d’aller chercher l’eau en profondeur dans le sol, ainsi que de stocker l’eau et les éléments minéraux. Elles permettent également à la plante de se régénérer après un incendie. Si les parties aériennes sont détruites par le feu, la Protea peut néanmoins repousser à partir de ses racines !
Les Protea ont développé des racines particulières, les Protéoïdes, grâce auxquelles elles peuvent absorber plus intensément les éléments minéraux du sol. C’est ce qui rend ces plantes très adaptées aux terrains pauvres et fait qu’elles ne supportent pas la présence de Phosphore dans le sol.
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Plantez le Protea de préférence en plein soleil, car il a besoin d’un emplacement chaud et lumineux. L’idéal serait qu’il bénéficie d’au moins 6 h de soleil direct par jour.
Le Protea redoute l’humidité stagnante, c’est pourquoi il est important de l’installer dans un substrat très drainant ! Les sols légers, filtrants, meubles, lui conviennent bien. Vous pouvez l’installer dans une rocaille, avec d’autres plantes adaptées à la sécheresse. Cultiver les Protea dans un substrat drainant permet à leurs racines d’avoir suffisamment d’oxygène, de ne pas s’asphyxier et pourrir.
De même, le sol doit être pauvre en matière organique. Evitez les substrats riches et humifères, aussi bien que les terres lourdes et argileuses. Le Protea a un système racinaire véritablement adapté aux sols pauvres ! Il a développé des racines particulières appelées « protéoïdes », qui permettent une absorption des éléments minéraux bien plus importante qu’avec des racines classiques. Le Protea se plait dans un substrat au pH acide et craint les terrains calcaires. L’idéal serait un pH compris entre 5,5 et 6,5. Enfin, dans la nature, les Protea poussent sur des terrains où les incendies sont fréquents, et ces arbustes sont même favorisés par le feu. Ainsi, pour imiter leur environnement naturel, nous vous conseillons d’apporter un peu de cendres ou de charbon de bois à la terre de plantation.
Si vous possédez un coin de jardin rocailleux, filtrant et sec, ce sera parfait pour le Protea. Si votre terrain est lourd et argileux, préférez planter le Protea en pot, puisque ce mode de culture lui convient aussi très bien. De même, dans les régions au climat doux, par exemple sur le pourtour méditerranéen ou le littoral breton, on le plantera de préférence en pleine terre, tandis que dans les régions plus fraiches, soumises au gel, mieux vaut l’installer en pot et le rentrer sous abri pour l’hiver.
Les racines du Protea n’aiment pas être dérangées. Attention si vous intervenez dans le massif, à ne pas travailler le sol trop près de lui De même, une fois installé, mieux vaut éviter de le transplanter.
Une fois bien installé, le Protea peut supporter brièvement des températures descendant à – 10 °C.
Plantez le Protea au printemps, à partir d’avril-mai, lorsque les risques de gelées sont écartés.
Pour une plantation en pleine terre :
Pour une plantation en pot :
Vous pouvez installer autour du Protea un paillage à base d’écorces de pin.
Le Protéa apprécie que le substrat reste légèrement humide, mais sans excès. Si vous le cultivez en pot, les arrosages devront être plus fréquents que s’il est en pleine terre. Arrosez de temps en temps, en laissant la terre devenir presque sèche avant d’arroser à nouveau. Utilisez si possible de l’eau de pluie, car l’eau du réseau risquerait d’être trop calcaire pour le Protea. N’hésitez pas à installer une petite couche de paillage (par exemple des écorces de pin) autour de lui, afin de maintenir le sol frais plus longtemps et de limiter la croissance des mauvaises herbes. Si vous le cultivez en pot, nous vous conseillons vraiment de ne pas laisser l’eau stagner dans la soucoupe, car l’excès d’humidité risquerait de faire pourrir les racines. pourrir. De même, il convient de réduire les arrosages en hiver.
Comme le Protea a besoin d’un terrain plutôt pauvre, évitez d’apporter de l’engrais ou du compost ! Il supporte mal le Phosphore en particulier.
A l’approche de l’hiver, vous pouvez protéger la plante en l’enveloppant sous un voile d’hivernage, ou, si vous la cultiver en pot, en la rentrant sous une serre froide ou une véranda, hors gel. Lorsqu’ils sont encore jeunes, les Protea sont plus sensibles au froid (elles deviennent plus résistantes avec le temps), de même, les plantes en pot craignent davantage le froid que celles en pleine terre. Installer une couche de paillage autour de la souche permet aussi de la protéger du froid.
Pensez également à rempoter la plante de temps en temps, au printemps, dès que vous voyez qu’elle commence à être un peu à l’étroit dans son pot.
La taille permet d’améliorer la floraison et de conserver un arbuste plus compact. Vous pouvez tailler après la floraison, lorsque les fleurs sont fanées. Coupez assez court les branches qui ont fleuri, et profitez-en pour supprimer les branches abimées ou mal positionnées.
Les graines mettent souvent entre 1 et 3 mois à germer, parfois plus. Veillez à ce que le substrat reste légèrement humide jusqu’à la germination. Rempotez ensuite les jeunes plants dans des pots individuels, mais gardez-les à l’abri du gel les premières années. Il faudra attendre 4 à 5 ans pour que le Protea commence à fleurir !
En été, entre juillet et septembre, prélevez des boutures semi-ligneuses, mesurant 10 à 20 cm de longueur.
Profitez des protéas pour composer un jardin exotique ! Associez-les à d’autres plantes australes, originaires de l’hémisphère Sud. Choisissez par exemple les Dasylirion, Phormium tenax, Callistemon, Dianella tasmanica… Ce sont des plantes de climat doux et résistantes à la sécheresse. Vous pouvez composer un massif constitué de plantes d’Afrique du Sud ! Profitez par exemple de la floraison du Kniphofia, des Agapanthes, Crocosmia, Watsonia, Berkheya purpurea, Anisodontea… Elles seront idéales si votre jardin est en bord de mer. Et dans tous les cas, elles apporteront une note exotique et dépaysante !
Pour plus d’informations, découvrez notre fiche-conseil : « Planter et cultiver des plantes australes »
Les Protéas s’associent à merveille avec les autres Protéacées, appartenant à la même famille : Leucadendron, Grevillea, Leucospermum, Banksia, Telopea, Embothrium… Ils ont des floraisons dans les mêmes teintes, et des feuillages épais, qui se marient très bien ensemble. Ce sont des plantes assez peu courantes, qui surprennent par leur floraison originale.
Comme ils aiment les substrats drainants, caillouteux, et les expositions ensoleillées, vous pouvez intégrer les Protéas dans une rocaille, avec d’autres plantes adaptées à la sécheresse. Associez-les par exemple à des sédums, joubarbes, lavande, Hélianthèmes, Echiums, Euphorbes…
Vous pouvez aussi les placer en pot sur votre terrasse, pour créer une ambiance évoquant le soleil et l’exotisme. Placez des palmiers, fougères arborescentes, bougainvilliers, lauriers-roses, santoline, Phormium… Privilégiez les plantes à floraison flamboyante, et les feuillages exubérants.
J’ai un Protea dans mon jardin, puis-je le déplacer pour le replanter ailleurs ?
Il vaut mieux éviter, les Protea ont un système racinaire particulier et n’aiment pas du tout être transplantés. Cependant, si vous avez quand même besoin de le déplacer, déterrez-le en creusant le plus largement possible, afin de ne pas trop abimer les racines, transplantez-le délicatement, puis arrosez généreusement après l’avoir installé.
Mon Protea ne fleurit pas, pourquoi ?
S’il s’agit d’un plant issu de semis, il est peut-être encore trop jeune. Il faut attendre 4 à 5 ans après un semis pour profiter des premières fleurs. Si votre Protea est un plant adulte, vérifiez que la situation lui convient : peut-être manque-t-il de luminosité. Un emplacement trop ombragé risque d’empêcher ou de limiter sa floraison. Enfin, si l’arbuste a été taillé trop sévèrement, ou à la mauvaise période, cela peut empêcher l’apparition des fleurs.
LE MIGNON, le 10 Novembre 2022
Bonjour, J'aurai besoin d'un conseil concernant mon protéa. Les feuilles commencent à brunir et séchées, et finissent par tombées. Que me conseillez-vous? Merci
Réponse de Ingrid, le 14 Novembre 2022
Bonjour. Votre protéa est-il dans un sol suffisamment drainé ? Cette plante exige un sol léger, bien drainé, pauvre, minéral, à tendance acide et une exposition fortement ensoleillé. C'est difficile de vous conseiller sans le voir. Vous pouvez contacter nos conseillers par téléphone ou même encore mieux par mail en joignant une photo (en bas du site, cliquer sur « nous contacter ») afin qu'ils puissent vous aider. Cordialement.