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Le prunier (Prunus Domestica) est l’un des arbres fruitiers les plus répandus dans nos jardins. Prunier de Damas, prunier Reine-Claude ou encore prunier mirabellier, le Prunus Domestica regroupe différents types de pruniers à choisir selon vos envies et votre région. Tous forment de juin à septembre des fruits plus ou moins gros, jaunes, verts ou rouges à la chair fondante parfumée ; les prunes se dégustent fraîches ou séchées (les pruneaux), en pâtisserie, confitures compotes ou encore eau-de-vie.
Un prunier en fleurs est toujours un ravissement tôt au printemps et bien que sa floraison hâtive soit sensible aux gelées printanières, le gel compromet rarement les récoltes. Certaines variétés de prunier présentent une résistance accrue aux maladies.
Parfaitement rustique, le prunier pousse au soleil, en sol léger, calcaire, frais mais sans excès d’humidité.
Peu contraignant une fois bien installé, il vous suffira de l’arroser quand il fait sec et de le tailler si nécessaire pour profiter de belles récoltes de prunes !
Comment planter un prunier ? Quelle distance de plantation faut-il respecter ? Découvrez nos conseils pour cultiver cet arbre fruitier si gratifiant !
Le prunier ou Prunus domestica est un arbre fruitier de la famille des Rosacées, tout comme l’abricotier, l’amandier et le pêcher. Il est originaire de Syrie où il pousse parfois jusqu’à 1000 m d’altitude. Le genre Prunus compte environ 400 espèces. On classe les pruniers en différentes familles toutes issues du Prunus domestica. Elles déclinent elles-mêmes chacune de nombreuses variétés :
Sur une racine pivotante et traçante, souvent drageonnante, le prunier forme un arbre élancé mesurant en moyenne 3 à 8 m de hauteur à l’âge adulte au port ouvert, arrondi ou naturellement étalé. L’écorce brun-noir est légèrement fissurée. Il vit en moyenne entre 30 à 50 ans.
Les rameaux lisses, grisâtres à l’état juvénile, garnis d’yeux à bois sur toute leur longueur portent un feuillage caduc. Les branches du prunier deviennent assez cassantes sous le poids des fruits. Les feuilles obovales à oblongues, pétiolées mesurent 11 à 16 cm de long, et possèdent des marges crénelées et finement dentées. De couleur verte, elles sont lisses ou légèrement velues au revers. Elles sont parfois si nervurées qu’elles semblent gaufrées. Chez certains pruniers, elles virent au jaune en automne avant de tomber.
La floraison précoce et particulièrement abondante précède le feuillage et survient en mars-avril selon les régions. Les premières fleurs s’épanouissent juste avant la naissance des feuilles sur des rameaux de l’année précédente. Durant 3 semaines environ, avant les cerisiers, le prunier se couvre alors de petites fleurs blanches réunies en ombelles de 2 à 3 fleurs qui apparaissent sur les rameaux de l’année précédente. Typiques des rosacées, elles sont en forme de coupe et composées de 5 sépales et de 5 pétales pédonculés réunis dans un calice pubescent. Elles laissent s’échapper de nombreuses étamines saillantes. Certaines sont autofertiles (‘Mirabelle de Nancy’, ‘Quetsche d’Alsace’) ou partiellement autofertiles, mais la plupart fructifieront mieux en pollinisation croisée en disposant un autre Prunus à proximité dont la floraison est simultanée. Il faudra compter généralement 2 à 3 ans avant la première récolte.
Les fleurs pollinisées par les abeilles, se transforment en fruits, les prunes (quetsches, mirabelles ou Reine-Claude) de forme ronde ou ovoïde selon les variétés, arrivant à maturité de juillet à septembre. L’épiderme est fin, rouge pourpre violacé, rouge vif, rouge-violet sur fond jaune, jaune canari teinté de rose, jaune d’or ou vert. Il est glabre mais le plus souvent recouvert d’une pellicule cireuse blanchâtre -la pruine- disparaissant au toucher. Ces fruits sont plus ou moins gros allant de 3 à 5,5 cm de diamètre. Ces grappes de fruits renferment une chair vert-jaune, jaune ou rouge foncé ferme, plus ou moins juteuse, très parfumée qui développe de délicieux arômes de cannelle, de miel ou encore de pêche.
Chaque drupe contient un noyau rond ou aplati, libre ou adhérent à la chair, renfermant une amande généralement amère.
D’une rusticité parfaite, le prunier se plante partout en France. Peu exigeant, il pousse en situation ensoleillée, dans tout type de sol riche, léger et profond, mais sans excès d’humidité, ni de calcaire.
Sous l’impulsion des Grecs et des Romains qui le cultivaient déjà, le prunier a essaimé dès l’Antiquité sur tout le pourtour méditerranéen. À la Renaissance, la prune comptait parmi les fruits les plus appréciés. Notre pays demeure l’un des plus grands producteurs de prunes ; la mirabelle et la quetsche sont cultivées dans le Nord-Est (Alsace et Lorraine : ‘Mirabelles de Nancy’ et ‘Mirabelle de Metz, ‘Quetsche d’Alsace’), et dans le Sud-Ouest pour le pruneau d’Agen.
Le Prunus Domestica est l’espèce de prunier à fruits la plus courante dans nos jardins. Il existe désormais des dizaines de variétés de pruniers, pour la plupart sont autofertiles, permettant à chacun de récolter des fruits sucrés et parfumés, dès la mi-juin pour les prunes précoces et jusqu’à mi septembre pour les prunes tardives. Nos conseils vous aideront à choisir le prunier le plus adapté pour votre jardin ou même votre terrasse.
Parfaitement rustique, le prunier supporte bien des températures au-delà de -15°C et peut être cultivé jusqu’à 1.000 mètres d’altitude.
Cultivé dans de bonnes conditions, c’est un des arbres fruitiers les plus faciles de culture, car il se montre aussi généreux que résistant. Les pruniers fleurissent hâtivement au printemps et s’exposent donc aux gelées même si le gel compromet rarement les récoltes de prunes. Évitez les zones trop exposées aux vents du nord et d’est dans les régions les plus froides.
Pour donner de beaux fruits, le prunier apprécie la chaleur et les situations bien ensoleillées à l’abri des vents forts (les branches sont très cassantes).
C’est un arbre vigoureux qui convient à tous les sols même s’il a une préférence pour les sols riches, frais, profonds et bien drainés, à tendance légèrement acide, sans humidité stagnante ni trop de calcaire.
Il ne redoute vraiment que les terres gorgées d’eau.
Le prunier se cultive uniquement en formes libres, dites de plein vent. Avec sa floraison blanche, il apporte au printemps la touche de fraîcheur dans un jardin naturel comme dans un verger.
La plantation du prunier s’effectue de novembre à mars lors du repos végétatif, hors période de gel. Les arbres proposés en conteneurs peuvent être plantés toute l’année à condition que le sol ne soit ni gelé, ni détrempé.
En pleine terre
Vous pouvez planter le prunier en groupe de 3 ou 5, en espaçant les pieds de 6 à 7 m.
Il existe des pruniers adaptés à la plantation en grands pots (Prunier nain ‘Goldust® courod’) faits pour vos balcons, terrasses et petits jardins. Pensez au drainage avec une couche épaisse de gravier au fond du pot. Plantez dans une terre enrichie avec du compost. Arrosez copieusement et régulièrement. Le tuteur n’est pas nécessaire.
Après plantation les trois premières années, arrosez régulièrement, car le sol doit rester frais durant tout l’été. Il n’aime pas les terres trop sèches. En cas de manque d’eau, ses fruits risquent de tomber prématurément. Après 2 ou 3 ans, il supportera mieux une courte période de sécheresse. Paillez le pied de votre prunier pendant les premières années avec des végétaux secs (écorces, feuilles mortes, paille…) pour garder la fraîcheur en été.
Éventuellement éclaircissez les fruits.
Les prunes arrivées à maturité attirent les guêpes : ramassez les fruits tombés au sol.
Retirez si besoin les rejets ayant poussé avec le temps au pied de l’arbre mais binez avec précaution, car ses racines sont superficielles.
En automne ou au printemps, faites un apport de fumier ou d’engrais pour arbres fruitiers.
Le prunier peut être laissé libre ou formé en basse, demi ou haute tige. Comme pour tous les arbres fruitiers, la taille s’effectue en deux temps. Badigeonnez impérativement les plaies de taille avec un mastic cicatrisant.
1) Taille de formation
La taille de formation chez les jeunes arbres sert à former la charpente de l’arbre et s’effectue les 3 années suivant la plantation, avant que le prunier ne devienne productif. Taillez en hiver, hors période de gel, avec une scie ou un sécateur, de façon à obtenir 4 à 5 branches charpentières orientées vers l’extérieur.
2) Taille de fructification
Ensuite, dès que votre prunier commence à donner des fruits, taillez tous les 3 à 5 ans au début de l’automne (après la chute des feuilles). Cette taille permet de maintenir un port équilibré et encourage une bonne production de fruits. Taillez avec un sécateur ou une scie au-dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur de la ramure.
→ En savoir plus sur la taille du prunier avec les conseils de Pascale dans notre fiche conseil !
Comme de nombreux arbres fruitiers de sa famille, le prunier peut être sujet à de nombreuses maladies cryptogamiques et attaques de parasites.
La rouille est une maladie cryptogamique favorisée par un temps chaud et humide assez courante chez le prunier. Elle laisse des pustules orangées ou brunes sur les fruits et entraîne une nécrose et diminution de la production de fruits : traitez préventivement l’arbre au printemps avec des pulvérisations de bouillie bordelaise ou pulvérisez du soufre. Recommencez 3 semaines après.
Pour éviter l’apparition d’oïdium et de moniliose (momification du fruit) faites de même en utilisant de la bouillie bordelaise, de purin prêle ou d’ortie au début du printemps et à l’automne. Répétez l’opération 1 ou 2 fois à 15 jours d’intervalle.
Le chancre bactérien est maladie est assez fréquente chez les fruitiers : il se reconnaît aux taches brunes sur le tronc et aux déformations de l’écorce qu’il provoque. En prévention, vous pouvez traiter l’arbre à la bouillie bordelaise à l’automne. Toute branche trop atteinte devra être coupée et brûlée. Suivez nos conseils pour lutter contre le chancre.
Le virus de la sharka est une maladie incurable transmise par les pucerons qui affecte les fruitiers à noyau et qui provoque des anneaux décolorés sur les feuilles, les rameaux. Les fruits sont alors difformes et impropres à la consommation : arrachez et brûlez les arbres atteints car le risque de propagation de la maladie est élevé.
Le carpocapse est un papillon qui s’attaque à toutes les variétés de prunes : il pond ses œufs dans la chair des fruits qui deviennent des vers qui percent des galeries dans la prune. Pour éviter qu’ils ne s’attaquent à vos fruits, découvrez nos conseils pour lutter contre son installation.
Pour éviter l’apparition ou la propagation des champignons: rebouchez bien les plaies avec un mastic cicatrisant lors des tailles et ramassez les fruits tombés au sol.
Le prunier se reproduit par greffage (greffe en écusson à œil dormant ou greffe en incrustation), par séparation des rejets au printemps ou par semis pour le mirabellier. La greffe est une technique assez particulière qui exige une certaine technicité. Nous vous conseillons de la réserver aux professionnels.
Vous pouvez prélever les drageons qui se développent autour du pied de votre prunus, mais ils ne fleuriront que plusieurs années après plantation.
En fin d’été, plantez un noyau de prune dans un sol bien préparé et laissez faire la nature et le temps ! Vous pouvez également stratifier les noyaux dans un bac non-percé, en alternant couches de noyaux et couches de terreau et sable. Entreposez dans un local aéré non chauffé, arrosez pour maintenir toujours humide jusqu’au printemps suivant. Entre février et mars, plantez les noyaux germés en godets pour qu’ils s’enracinent puis mettez en place à l’automne en pleine terre au jardin.
Les prunes, quetsches, mirabelles ou Reine-Claude arrivent à maturité entre fin juin pour les prunes précoces et mi-septembre pour les prunes tardives. Les fruits se récoltent mûrs une fois qu’ils sont faciles à détacher de l’arbre. La cueillette s’étale sur 2 semaines environ. Vous pouvez utiliser une gaule, un escabeau ou une échelle double pour cueillir vos prunes.
Les prunes se consomment crues au pied de l’arbre et ne se conservent pas plus de trois jours à température ambiante. Elles peuvent toutefois être congelées une fois lavées, séchées et dénoyautées ou conservées en confitures ou au sirop. Vous pouvez également mettre à sécher, les questches ou les prunes à pruneaux au soleil pendant l’été, dénoyautées et suspendues en guirlande à un fil, ou au four.
Les prunes sont délicieuses à croquer crues ou mélangées à une salade de fruits, mais aussi en dessert, en clafoutis, intégrées dans des gâteaux, des crumbles, ou des tartes ou en accompagnement de viandes blanches, dans les tajines par exemple. On les transforme en confitures et compotes le plus souvent mais également en eau-de-vie notamment pour la mirabelle. La prune d’Ente donne des pruneaux excellents en fruits séchés ou encore en jus.
⇒ Découvrez comment faire vos propres pruneaux à la maison
Les prunes sont assez peu caloriques et regorgent de vitamines B et E, d’antioxydants et de minéraux et oligo-éléments, notamment potassium, fer et magnésium. Elles sont bien connues pour favoriser l’élimination rénale et jouer un rôle régulateur sur le transit.
Dans le jardin mais aussi dans le verger, certaines associations se révèlent de précieuses alliées pour lutter contre les parasites et/ou améliorer les récoltes. Certaines sont indispensables aux pruniers. La tanaisie commune attire à elle une foule d’insectes telles que les coccinelles, plantée non loin de votre prunier, elle vous aidera à en éloigner les parasites. Quelques pieds de framboisiers à proximité du prunier constituent de bons compagnons car ils sont d’excellents refuges aux insectes auxiliaires ; ils s’attaqueront aux pucerons par exemple qui véhiculent le virus de la sharka.
La camomille et le bleuet attireront également les insectes prédateurs des pucerons.
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