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Les Pseudotsuga sont des conifères persistants dont l’allure générale s’apparente à celle d’un sapin. On compte quatre espèces à travers le monde, présentes en Chine (Pseudotsuga sinensis), au Japon (Pseudotsuga japonica), au sud de la Californie et Mexique (Pseudotsuga macrocarpa) et dans tout l’ouest de l’Amérique du Nord, depuis le Mexique jusqu’au Canada (P. menziesii). Seule cette dernière a fait l’objet de croisement pour donner naissance à des formes prostrées comme Pseudotsuga menziesii Bhiela Lhota et Fletcheri.
Ses noms vernaculaires sont nombreux : Pin de l’Orégon, Sapin de Douglas, Pin de Douglas ou tout simplement Douglas. En France, le sapin de Douglas, constitue la principale essence de reboisement dans le Morvan, les Vosges et le Massif Central. Ce conifère fait partie des plus grands arbres au monde, atteignant parfois 90 mètres de hauteur dans son aire d’origine. Même s’il garde des proportions plus modestes sous nos climats, il fait partie des sujets les plus monumentaux qui poussent en France avec une hauteur de 66,60 m atteinte à Renaison dans la Loire, et mesurée en 2015.
Il s’adapte à des conditions diverses, résistent bien au froid, ainsi qu’à la sécheresse et au feu mais prospère davantage en climat frais ou froid, dans un sol frais et profond, pas trop calcaire ou légèrement acide. Les Pseudotsuga portent tous des aiguilles souples et aplaties, présentant deux bandes blanches sur leur face inférieure, et leur feuillage est agréablement odorant. Leurs bourgeons très pointus et leurs cônes munis de languettes saillantes à trois pointes permettent de les différencier aisément des autres conifères.
Le genre Pseudotsuga rassemble 4 espèces de Conifères de très grandes tailles, avec des records de 90 à 100 m de haut dotés de troncs jusqu’à 3 m de diamètre. Il compte trois variétés parmi lesquelles Pseudotsuga menziesii var. glauca, qui pousse uniquement dans les Rocheuses, dotée d’un feuillage bleuté et de moindre vigueur ainsi que quelques cultivars nains (obtenus artificiellement) destinés aux rocailles ou à une culture en pot. Les Pseudotsuga font partie de la famille des Pinacées comme les Pins, Sapins et Epicéas. Deux de ses espèces, P. sinensis et japonica, viennent d’Orient (Chine, Japon et Taïwan), les deux autres, macrocarpa et menziesii, se répartissent dans l’ouest de l’Amérique du nord, sur une latitude allant du Canada au Mexique, depuis la côte Pacifique jusqu’aux Rocheuses .
Le Pseudotsuga menziesii que nous appellerons Douglas, est la principale espèce de Pseudotsuga cultivée, notamment comme essence forestière à travers le monde (Europe, Chili, Nouvelle-Zélande). Son bois brun rougeâtre nuancé de crème, dur, très résistant et riche en résine, s’emploie pour le mobilier extérieur ou la création de palissade mais surtout pour les charpentes, la construction navale ou ferroviaire (après imprégnation).
Dans son aire d’origine, Pseudotsuga menziesii occupe la chaîne des Cascades et l’ouest de la Sierra Nevada, souvent mélangé à d’autres résineux géants tels que les séquoias. Il est quasiment naturalisé en France notamment dans les Vosges, le Jura et le Massif Central où il atteint parfois 60 m de hauteur. Cette essence se caractérise par une croissance très rapide et une facilité de culture. L’arbre présente un tronc cylindrique très rectiligne avec une jeune écorce lisse et grise à vésicules résineuses très odorantes. Elle devient spongieuse et résistante au feu avec l’âge, atteignant jusqu’à 30 cm d’épaisseur, et montre sur fond gris des crevasses verticales brun rouge qui s’effritent en surface. Le port demeure pyramidal avec des branches horizontales redressées aux extrémités et qui partent de la base du tronc si on ne les élague pas, contrairement aux autres essences qui opèrent un élagage naturel. L’arbre conserve un port assez étroit à la base qui s’étend sur 8 à 10 m maximum alors que l’espèce Pseudotsuga macrocarpa (« à gros fruits ») que l’on rencontre parfois dans les jardins de collection peut s’étendre sur 12 à 30 m de large pour une hauteur allant de 15 à 30 m.
Les aiguilles persistantes vert sombre à bleutées selon le clone, sont distribuées de part et d’autres du rameau de manière plus ou moins opposées, souvent en brosse tout autour du rameau chez les cultivars nains. Elles sont étroites, aplaties, souples et non piquantes, avec un léger rétrécissement à la base et présentent 2 lignes claires au revers du limbe. Leur longueur varie de 2 à 4 cm avec une largeur de 1 mm. Leur frottement dégage une agréable odeur fruitée que certains qualifient de citronnelle, d’autres de pomme. A terme, leur chute laisse des cicatrises rugueuses sur le rameau. Les jeunes rameaux sont pubescents. Les bourgeons des Pseudotsuga, couleur chamois, sont très pointus, un peu comme ceux du hêtre, et ne sont pas résineux.
La floraison se déroule de la fin mars à avril avec des chatons mâles jaunes situés sous les pousses et des cônes femelles vert jaunâtre ou rosâtres à l’extrémité des vieux rameaux. La pollinisation se fait par le vent.
Les cônes pendants de 6 à 9 cm de long sont aisément identifiables grâce aux lames trifides dépassant d’entre les écailles , correspondant aux bractées, et qui font penser à des langues de serpent. Les écailles du cône brun clair sont peu épaisses comme chez les Epicéas et Sapins. En s’écartant, elles libèrent des graines marron munies d’une aile, de 1,5 cm, entre l’automne et le printemps. La fructification présente des fluctuations assez fortes selon les annéeset démarre relativement tôt, sur des arbres âgés de 10 à 30 ans.
Ce conifère exige de la lumière car c’est une des premières essences à s’implanter après un incendie. Il apprécie les climats frais avec des étés bien arrosés (minimum de 700 mm de pluie/an), les sols frais siliceux et profonds mais se montre relativement tolérant à la sécheresse surtout la variété glauca. Il apparaît très rustique, tolérant à la chaleur et aux embruns. Il accepte tout type de sol même si sa croissance est moindre en sol calcaire, tassé ou mal drainé. Ses racines vigoureuses et très étalées invitent à le planter loin des habitations ou des allées, mis-à-part les cultivars nains.
Pseudotsuga macrocarpa, remarquable par ses cônes de 18 à 25 cm de long, se plaît en climat sec méditerranéen doté d’hivers doux et pluvieux comme dans son aire d’origine, le chaparral californien et le Mexique.
Attention, chez l’espèce type, la croissance peut atteindre 1 m par an au bout de 10 ans et se poursuivre ainsi pendant plus de 100 ans ! A contrario, les formes naines bénéficient d’une croissance très lente et peuvent même subir une taille légère sans problème.
Préférez la fin d’été ou l’automne pour planter votre Douglas.
Cette plante est de culture facile en climat assez frais. Préférez de jeunes plants pour une meilleure reprise.
La multiplication en dehors du semis n’est pas simple. Or les cultivars ne se reproduisent pas fidèlement c’est pourquoi la greffe de tête est la technique utilisée mais elle réclame une certaine technicité que nous ne détaillerons pas ici.
Semis
Les graines âgées de 10 à 20 ans et bien conservées dans un récipient étanche stocké dans un endroit frais et sec sont susceptibles de germer.
Le Douglas est un sujet apprécié en isolé dans les parcs, même s’il n’est pas aussi renommé que le cèdre ou le séquoia. Il peut souligner les abords d’une grande allée (plantez-les à 2 m de la chaussée), en formant un alignement majestueux de silhouettes qui déploient leurs branches basses jusqu’au sol.
Les formes naines comme le Pin de l’Oregon Bhiela Lhota raviront les collectionneurs, car ce sont de petits conifères attachants du fait d’un port un peu imprévisible mais toujours très compact. Faciles à vivre, elles peuvent se placer en pot sur la terrasse, en bordure de massif ou dans une rocaille, parmi d’autres conifères nains à port étalé comme Juniperus horizontalis Blue Chip, globuleux (Picea abies Little Gem), ou colonnaire (Juniperus communis ‘Sentinel’) ou en compagnie de graminées.
Elles s’accordent aussi bien avec les grosses pierres d’une rocaille ou d’un jardin japonais, qu’avec les lignes géométriques d’un jardin contemporain pour orner les abords d’une piscine ou les ouvrages maçonnés. Ces formes naines structurent durablement un massif, marquent les allées, bordent la terrasse, se substituant aisément à la présence forte du buis taillé ou du houx. Le tout est de jouer avec les volumes et les couleurs.
Le nom Pseudotsuga signifie « faux pruche », la pruche désignant le Tsuga, un très beau conifère à feuillage dense presque plumeux, rencontré en Amérique du Nord et en Orient. Son nom d’espèce menziesii honore son découvreur Archibald Menzies (1754-1842), officier de marine, médecin botaniste et peintre écossais.
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