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Les Puya sont des plantes surprenantes que l’on voit rarement dans les jardins. Originaires des régions montagneuses d’Amérique du Sud, ces cousins de l’ananas forment de grandes touffes de feuilles en rosettes, très fines et allongées, de couleur vertes, bleutées ou argentées. Ils portent en été d’immenses hampes florales, qui suivant les espèces se déclinent en teintes souvent surprenantes. La plus impressionnante est sans doute le Puya berteroniana et ses fleurs bleu saphir, mais on apprécie également les fleurs jaunes du Puya chilensis, et les originales inflorescences bleues et rouges du Puya venusta.
Les Puyas ont besoin d’un emplacement chaud et ensoleillé et d’un substrat bien drainant, puisqu’ils poussent dans la nature dans des pentes rocailleuses, sur des sols pauvres et arides. Ils se montrent résistants à la sécheresse. Ils sont parfaits en rocaille, par exemple en compagnie d’agaves, Aloe aristata, Opuntia, Echium pininana, et de plantes méditerranéennes. Les Puyas ne sont pas très rustiques : suivant les espèces, ils supportent jusqu’à – 5 °C, voire – 10 °C, en sol sec. En dehors du bassin méditerranéen ou du littoral breton, cultivez-les en pot et rentrez-les en serre ou véranda pour l’hiver.
Les Puya rassemblent 227 espèces de plantes vivaces au feuillage persistant. La plupart d’entre elles proviennent des régions montagneuses et arides d’Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Chili…). On les trouve notamment dans les Andes, où elles poussent jusqu’à 2 000 mètres d’altitude… voire davantage : Puya raimondii se rencontre entre 3 200 et 4 800 mètres d’altitude. On les trouve principalement sur des pentes rocailleuses et arides.
Les Puya sont des Broméliacées, ils appartiennent à la même famille que l’ananas ! La plupart des Broméliacées sont épiphytes : elles poussent sur les troncs d’arbres ou sur des parois rocheuses, mais ce n’est pas le cas des Puyas, qui sont terrestres. On trouve aussi des Broméliacées cultivées comme plantes d’intérieur : c’est le cas des Tillandsia, Vriesea, Aechmea, Billbergia ou Guzmania. Le Puya compte parmi les Broméliacées les plus rustiques, avec le Fascicularia, qui peut également être planté en extérieur dans les régions aux climats doux.
Les Puyas sont des plantes xérophytes, adaptées à la sécheresse. Leur feuilles fines et épaisses, disposées en rosettes, leur permettent de limiter les pertes en eau, et leur couleur parfois gris argenté a pour effet de refléter les rayons du soleil et de les protéger également de la chaleur. Les Puyas sont robustes et solides, en raison de leur origine naturelle, mais pas très rustiques. Ils supportent jusqu’à – 5 °C, voire – 10 °C pour les plus résistantes. Leur culture est adaptée surtout aux jardins méditerranéens ou bretons, où les risques de gel sont très faibles. Dans les régions plus froides, mieux vaut les cultiver en pot et les rentrer sous abri pour l’hiver. Néanmoins, lorsque le feuillage gèle, les Puyas sont parfois capables de repartir de la souche.
Le Puya est surnommé « Plante mange-mouton » car il arrive parfois que la laine des moutons se prenne dans les épines du feuillage, retenant ainsi l’animal qui finit par mourir d’épuisement. En se décomposant, le mouton enrichit le sol au pied du Puya et lui apporte ainsi des nutriments… ce qui en fait une plante protocarnivore ! Ce surnom de plante mange-mouton désigne en particulier l’espèce Puya chilensis.
Suivant les espèces, les Puya mesurent généralement entre 30 cm et 2 mètres de hauteur. Certains sont vraiment petits, comme le Puya grafii, que l’on cultive surtout en intérieur ! Le plus grand est le Puya raimondii : il atteint jusqu’à 3 mètres de haut en végétation, puis jusqu’à 9-10 mètres lorsqu’il fleurit ! C’est d’ailleurs la plus grande broméliacée du monde. La forme des puyas peut également varier : certains sont très étalés (Puya mirabilis, Puya coerulea…) tandis que d’autres sont dressés (Puya raimondii…)
Les Puyas deviennent plus grands dans leur milieu d’origine que lorsqu’on les cultive en France en pleine terre. Et lorsqu’ils sont en pots, leurs dimensions sont encore un peu limitées.
Les Puyas forment une rosette arrondie constituée de fines et longues feuilles, une forme très caractéristique de la famille des Broméliacées ! Elles sont coriaces, épaisses, et sont bordées d’épines sur le bord du limbe. Suivant les espèces, les feuilles sont vertes, parfois bleutées, ou gris argenté. Les feuilles des Puyas rappellent un peu celles des Agaves ou Aloés, en bien plus étroites. Même lorsqu’il n’est pas en fleurs, le Puya est très décoratif par son feuillage. Le feuillage des Puya est persistant, il reste en place toute l’année.
Il faut attendre plusieurs années avant que la plante ne commence à fleurir. Les Puyas fleurissent en général en été, vers juin-juillet, et leur floraison est souvent spectaculaire ! Ils forment de grandes hampes florales dressées, assez denses, qui mesurent en général entre 70 cm et 1,50 m de hauteur et peuvent rassembler des centaines de fleurs ! De ce côté-là, le plus impressionnant est le Puya raimondii, puisque son inflorescence atteint jusqu’à 9 mètres de long et compter 20 000 fleurs (cependant, on observe rarement sa floraison car il met entre 70 et 100 ans avant de fleurir !) En général la tige florale des Puyas est solide et très épaisse.
Les fleurs sont en forme de trompette ou de clochette, mesurant en général 3 à 5 cm de long. Certaines espèces, comme le Puya berteroniana ou le Puya alpestris, ont de surprenantes fleurs bleu saphir ou bleu métallique… une teinte très rare dans le règne végétal ! On apprécie également les fleurs jaunes du Puya chilensis, tandis que d’autres espèces ont des fleurs blanches (comme le Puya weberbaueri) ou vertes, et même presque noires, comme chez le Puya coerulea var. monteroana ! Chez le Puya venusta, les tiges florales rouges portent des fleurs bleues, ce qui crée un contraste impressionnant. Les Puyas offrent donc des floraisons aux teintes plutôt originales !
Les inflorescences de certaines espèces, comme le Puya chilensis, portent des genres de branches horizontales, des ramifications stériles, qui dans la nature servent de perchoir aux colibris qui viennent polliniser les fleurs.
Les Puya mettent en général plusieurs années avant de commencer à fleurir. Pour le Puya chilensis par exemple, il faut attendre 6 ou 7 ans. Le plus souvent, les Puyas sont monocarpiques, de la même façon que les agaves : ils meurent après avoir fleuri. La plante dépense tellement d’énergie à produire un si grand épi de fleurs qu’elle n’y survit pas… cependant en général elle aura eu le temps de produire des rejets qui prendront le relai !
Le Puya est une plante qui a besoin de chaleur et qui déteste l’humidité stagnante : plantez-le en plein soleil, dans un sol très bien drainé. Vous pouvez éventuellement le placer sur une butte, une rocaille surélevée, afin de permettre à l’humidité de s’écouler rapidement. Choisissez dans tous les cas un emplacement abrité des vents froids. Le Puya est idéal en rocaille, en compagnie d’agaves, aloés, Opuntias, Cordylines…
Evitez de placer le Puya près des lieux de passage, en bordure de chemin, devant la maison ou la terrasse… les épines présentes sur le bord du limbe peuvent être assez dangereuses. De même, certains Puyas deviennent très grands (par exemple le Puya chilensis) : prévoyez assez d’espace autour d’eux.
En dehors de la région méditerranéenne et du littoral breton, mieux vaut cultiver le Puya en pot et le rentrer en hiver pour le protéger du froid ! Choisissez pour cela les espèces de taille raisonnable (Puya mirabilis, Puya assurgens…) et évitez les plus grosses. Placez votre Puya sur la terrasse au printemps, dès qu’il n’y a plus de risques de gel, à un endroit bien ensoleillé. En automne, rentrez-le sous abri, si possible dans une serre ou une véranda, ou éventuellement dans la maison derrière une fenêtre.
Plantez le Puya en pleine terre au printemps, à partir de mai, voire en juin, lorsque les températures se sont suffisamment réchauffées et qu’il n’y a plus de risques de gel.
Pensez à porter des gants lorsque vous manipulez un plant de Puya, afin de vous protéger des épines qui bordent les feuilles.
En pleine terre :
En pot :
Si vous le cultivez en pot et le placez en intérieur, installez-le à un endroit où il pourra bénéficier d’une luminosité maximale !
En pleine terre, vous pouvez arroser un peu la première année pour favoriser son enracinement, mais par la suite le Puya ne devrait pas avoir besoin d’arrosages. C’est une plante xérophyte, très résistante à la sécheresse.
Si votre Puya est installé en pleine terre en extérieur, vous pouvez le protéger du froid en installant un voile d’hivernage ou en disposant une bonne couche de paillage autour de la souche. Même si vous habitez une région au climat plutôt doux, le Puya est toujours un peu plus fragile les premières années, n’hésitez pas à les protéger. Vous pouvez aussi éventuellement installer une petite structure au-dessus du Puya pour l’abriter de la pluie car il craint l’humidité hivernale !
Si vous cultivez le Puya en pot et que vous habitez une région au climat doux, vous pouvez le laisser en extérieur toute l’année. Dans les autres régions, mieux vaut le rentrer sous abri en automne et le sortir à nouveau au printemps. Placez-le à un endroit où il profitera d’une excellente luminosité ! L’idéal serait une véranda ou une serre. Sinon, à l’intérieur de la maison, derrière une fenêtre.
En pot, n’hésitez pas à l’arroser un peu au printemps et en été, environ une fois par semaine lorsqu’il ne pleut pas. Réduisez les arrosages en hiver, en arrosant une fois par mois. Vous pouvez aussi lui apporter un peu d’engrais liquide pauvre en azote, au printemps et en été (utilisez par exemple de l’engrais pour orchidées). Attention à le diluer suffisamment et ne pas surdoser, car les Puyas poussent naturellement dans des sols assez pauvres et se contentent de peu de minéraux.
Le Puya est peu sensible aux maladies et parasites, mais il est parfois attaqué par les cochenilles lorsqu’il est cultivé en intérieur, en serre ou en véranda. Le principal problème que l’on peut rencontrer avec le Puya est l’excès d’humidité, qui peut faire pourrir ses racines.
On peut multiplier les Puyas en prélevant les rejets (solution la plus simple) ou en semant des graines.
Les graines doivent être semées dès qu’elles sont mûres, car elles ne restent pas viables très longtemps (un à deux mois maximum).
Les Puya sont assez lents à germer (entre 3 semaines et 2 mois).
Si vous avez la chance de posséder un Puya assez grand et bien développé, il aura peut-être formé des rejets à côté de la rosette d’origine. Il est alors facile de le multiplier de cette façon. Certaines espèces produisent plus facilement des rejets que d’autres : Puya mirabilis, Puya coerulea… Néanmoins il faut attendre plusieurs années pour qu’ils commencent à en produire.
Intervenez au printemps, hors période de gel, et pensez à utiliser des gants pour vous protéger des épines.
Le Puya est parfait dans un jardin de style exotique ! Il accompagnera à merveille les Vipérines (par exemple Echium pininana), les Opuntias, Agaves, Aloés, Kniphofias, Yuccas, Cordylines, Dasylirion… N’hésitez pas à les planter ensemble dans une grande rocaille ensoleillée. Vous pouvez aussi l’associer au Fascicularia, une plante originale et très graphique qui est de la même famille que le Puya ! Découvrez aussi le Mangave : une sorte de petit agave, qui offre des couleurs impressionnantes. Le Puya se marie très bien aux épis floraux orangés des Kniphofias. Vous pouvez aussi profiter de la floraison des Hesperaloe parviflora, Protea, Eucomis, Crocosmia, Carpobrotus…
Vous pouvez créer un décor très exotique autour d’une terrasse, avec des plantes que vous cultiverez dans de grands pots. Pensez aux plantes grasses telles que les sédums, echeveria, joubarbes… Au niveau des floraisons, profitez du superbe Gloriosa superba, de l’Aloe striatula, et du Strelitzia reginae. Vous pouvez cultiver ces plantes dans de grands pots sur votre terrasse et les rentrer pour l’hiver. Pensez aussi au Cylindropuntia imbricata, un cactus rustique qui peut être installé en pleine terre puisqu’il supporte jusqu’à – 15 °C, et aux Opuntias. L’Aloe striatula, le Beschorneria yuccoides et l’Agave mediopicta Alba supportent – 10 °C, et le Dasylirion wheelerii, jusqu’à – 20 °C ! Vous pouvez également intégrer des plantes typiques des jardins méditerranéens, comme les lavandes, cistes, Euphorbia characias et Euphorbia myrsinites, Echinops, Eryngiums, hélianthèmes…
Pour plus d’idées de plantes à installer aux côtés du Puya, découvrez notre fiche-conseil « 10 plantes rustiques pour un jardin sec exotique »
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