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Les Restios ou Roseaux d’Afrique du Sud, dont l’Elegia capensis ou prêle restio est la plus connue en France, sont d’étonnantes plantes vivaces herbacées persistantes qui mêlent selon leurs dimensions à la fois des allures de joncs, de graminées (Thamnochortus pluristachyus ), de prêle ou encore de bambous atteignant 2,50 m de haut comme le Rhodocoma gigantea. Elles constituent au sein du fynbos en Afrique du Sud la grande famille des Restionacées, qui équivaut à celles des graminées dans nos contrées.
Ces plantes frileuses pour la plupart originaires d’Afrique du Sud mais aussi d’Australie sont peu adaptées aux climats froids car leur rusticité varie de -5 à -12°C maximum. Elles poussent généralement dans des sols pauvres schisteux, gréseux ou sableux, entre 0 et 1700 m d’altitude, où la végétation subit des feux périodiques qui permettent son renouvellement. Certaines espèces se régénèrent par semis tandis que d’autres repoussent depuis leur souche préservée des flammes.
Cette étonnante famille forme des touffes de tiges cylindriques dépourvues de feuilles qui font penser au jonc, roseau ou à la prêle grâce aux dessins qui marquent parfois les nœuds des tiges. Leur taille varie de 10 cm à 3 ou 4 m, offrant une diversité assez extraordinaire qui permet à chacun d’apporter une touche très personnelle à son jardin. On peut également utiliser les restios de manière très décorative en bac sur la terrasse, à remiser en climat froid. En pleine terre en climat doux ou en pot partout ailleurs, leur association avec les protées, les bruyères arbustives, les Leptospermum et les callistémons est toujours réussie.
La famille des Restionacées compte près de 490 espèces réparties en 56 genres (Elegia, Thamnocortus, Cannonois, Rhodocoma, Restio…), pratiquement toutes installées dans l’hémisphère sud. Le fynbos sud-africain, cette formation végétale bien particulière, de type méditerranéen propre à l’Afrique du Sud compte près de 330 espèces tandis que l’Australie en possède moitié moins avec ses 150 espèces. Le reste de la famille se partage entre la Nouvelle-Zélande (4 espèces), le Chili (1 espèce) et l’Asie du Sud-Est (1 espèce).
Les restios, avec les Ericacées (bruyères) et Protéacées sont les plantes typiques du fynbos, caractérisé par des sols de sables de quartz, pauvres en azote et phosphore qui couvre l’ensemble de chaînes montagneuses du sud-ouest du pays entre 0 et 1700 m d’altitude. La végétation qui ne dépasse pas 3-4 m de haut y est maintenue et renouvelée grâce à des feux périodiques environ tous les 12-15 ans qui grâce aux cendres enrichissent le sol et stimulent la germination des graines de certaines espèces de restio. D’autres restios resurgissent de la souche grâce aux puissants rhizomes préservés des flammes. Leur habitat varie fortement allant de plaines sableuses aux zones montagneuses, en passant par les rives des cours d’eau ou les falaises calcaires, aux sols secs à humides mais ils sont absents des milieux forestiers et aquatiques.
Les restios sont des vivaces herbacées appartenant au groupe des Monocotylédones comme les Graminées, les palmiers et les tulipes par exemple. Leurs tiges cannelées cylindriques parfois géantes évoquent tantôt les bambous avec une moindre tendance à drageonner, tantôt les joncs (Cypéracées ) avec leurs feuilles dépourvues de limbe.
La végétation offre un aspect frangé grâce aux gaines foliaires (partie qui précède le limbe chez les Graminées) fortement divisées qui sont caduques ou persistantes. Ce sont les tiges creuses et toujours vertes, parfois d’une autre teinte à l’état juvénile, et habituellement persistantes qui assurent l’essentiel de la photosynthèse. Leur dimension varie de 0,10 à 4 m de hauteur selon l’espèce mais leur diamètre reste assez faible contrairement à celui des bambous qui en général devient plus gros au fur et à mesure que les rejets surgissent de terre. Certaines espèces comme Elegia capensis portent des gaines papyracées couleur paille à chaque nœud qui ajoutent une note esthétique et sonore lorsque la brise souffle. Les jeunes canes présentent souvent un aspect bicolore vert et brun ou rosâtre très décoratif.
Les sexes des fleurs sont séparés si bien qu’il existe des pieds mâles et femelles que rien ne permet de vraiment distinguer avant la maturité du plant. Les inflorescences très différentes selon le sexe paraissent en position terminale au lieu d’être dispersées le long des tiges comme chez les joncs. Elles forment des épis, des panicules ou de grappes d’épillets dans les tons bruns dont les fleurs mâles diffusent le pollen grâce au vent. La graine nue a l’aspect d’une petite noisette mais elle peut être enfermée dans une capsule, unie à d’autres graines selon l’espèce. La graine porte parfois un élaiosome blanc qui est un organe riche en protéines destiné à nourrir les fourmis. Ces dernières emportent la graine à la fourmilière dès qu’elle tombe au sol, consomment l’élaiosome et remisent la graine dans la zone de déchets de la fourmilière. Placée à l’abri des petits rongeurs et dans un milieu fertile, la graine ne tarde pas à germer, montrant un bel exemple de symbiose mutualiste.
En Afrique du Sud, les chaumes des grands restios comme ceux des Cannomois grandis et robusta, servaient de toiture ainsi qu’à la fabrication de balais après séchage. Les tiges fines de Elegia tectorum servent à fabriquer des paniers. L’utilisation pour la fleur coupée des tiges des restios est aussi très tendance.
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Agave : planter, cultiver et entretenirLa rusticité des restios proposés oscille entre -5 à -12°C, ce qui fait que le climat doux méditerranéen ou le long de la côte atlantique lui convient bien. Certaines espèces réclament beaucoup d’humidité comme Restio tetraphyllus (qui supportent les eaux saumâtres), tandis que d’autres peuplent les milieux secs bien drainés. Les Restios demandent un sol pauvre (notamment en azote et phosphore), profond et meuble, généralement drainé qui pourra être argileux, limoneux, sableux, légèrement calcaire à vraiment calcaire pour l’espèce Thamnocortus pluristachyus. Attention aux grandes espèces comme Cannomois gigantea qui peuvent difficilement se diviser ou se déplacer une fois installées car les racines très profondes et solides plongent avec force dans le sol pour chercher l’eau.
Les Restios apprécient les endroits dégagés mais tolèrent la mi-ombre voire l’ombre selon l’espèce. On peut en faire des haies ou les intégrer dans un massif exotique en prenant soin de leur réserver un espace suffisant en fonction de leur vigueur.
Préférez le printemps pour installer le Restio qui peut mal supporter le froid. Attendez que les risques de gelées soient passés (mi-mai) pour le planter en pleine terre.
En pot, le rempotage des plants dont les racines débordent du pot peut se faire à l’automne.
Selon l’espèce, le restio se multiplie soit par semis au printemps sur un sol incendié soit par division de touffe en hiver. Il s’agit souvent d’une affaire de spécialiste car certaines espèces ne tolèrent pas d’être divisées et meurent. Dans le fynbos, chaque graine est précieuse et fait l’objet d’adaptations étonnantes pour éviter d’être mangée par les rongeurs ou de germer inutilement. Le passage d’un incendie lève la dormance de certaines graines grâce au gaz libéré par la combustion de la plante-mère tandis que les fourmis contribuent à leur dispersion en consommant l’élaiosome.
Les Restio peuvent s’employer sur les berges des points d’eau quand ils apprécient les sols humides, ou pour orner les abords d’une piscine, plantés dans un grand bac maintenu constamment humide. On peut les utiliser de manière très décorative également sur la terrasse, à remiser en climat froid. Ils ont aussi leur place dans un jardin sauvage ou de style contemporain, tout comme les graminées.
En climat doux, constituez une scène australe en les associant avec des plantes à fleurs arbustives comme l’étonnant Boronia, sorte de bruyère à grosses clochettes rose vif, le Gomphostigma virgatum à feuillage argenté constamment étoilé de fleurs blanches, un Leucadendron ou un Polygala et des plantes à bulbes telles que la gracieuse Canne à pêche des anges (Dierama), le lys des Cafres, le Watsonia…
En pot, composez une scène avec des plantes graphiques bien rustiques comme des prêles, les bambous nains (Sasa tessellata, Pleioblastus fortunei…), de petits miscanthus ou encore des carex.
La collection CCVS des Restionacées se situe au jardin exotique de Roscoff.
Le nom fynbos signifie “ arbustes fins ” ou “ arbres fins ”en Africans, du fait sans doute de cette végétation composée de bruyères, des restios et de Protéacées.
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