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Imposant, colossal, exotique, les superlatifs ne manquent pas pour décrire le Rodgersia, cette grande vivace plantureuse, véritable star des lieux frais à humides !
Aussi robuste et aussi ample qu’un hosta, il forme des touffes assez opulentes (jusqu’à 1,20 m) de grandes feuilles palmées surmontées d’une floraison vaporeuse blanche, rose ou encore jaune crème.
Du Rodgersia aesculifolia à « feuille de marronnier », au Rodgersia podophylla à feuilles marron chocolat virant sur le vert, au Rodgersia pinnata ‘Superba’ au feuillage vert bronze, en passant par les cultivars ‘Bronze Peacock’et ‘Chocolate Wings’ aux feuilles chavirant du bronze-brun au rouge intense, sans oublier le Rodgersia henrici au feuillage printanier bronze-pourpré devenant vert foncé en été, tous sont remarquables au bord de l’eau, en plate-bande humide ou dans un jardin de marécage.
Cette plante vivace généreuse et plumeuse aime les sols profonds, humifères, acides, frais et une exposition à l’ombre ou à l’abri du soleil brûlant.
Découvrez cette plante majestueuse, imposante et particulièrement vigoureuse (rustique jusqu’à -25°C), jamais malade, indispensable sur les berges d’un bassin, dans les terres fraîches et les massifs de terre de bruyère !
Le Rodgersia est une vivace de la famille des Saxifragacées, originaire des des zones humides et montagneuses, des forêts et taillis frais de Birmanie, de Corée, de Chine et du Japon. Cette plante s’est acclimatée dans nos jardins et nos parcs tempérés.
Le genre compte 6 espèces et de nombreux cultivars. Parmi les plus répandues sous nos climats, on rencontre le Rodgersia aesculifolia appelé souvent « Rodgersia à feuilles de marronnier », le Rodgersia pinnata ou « Rodgersia à feuilles pennées », le Rodgersia podophylla ou « Rodgersia à feuilles pied de canard » et le Rodgersia sambucifolia ou « Rodgersia à feuilles de sureau » et le Rodgersia aesculifolia var. henrici, une variété naturelle de la Rodgersie à feuilles de marronnier.
Le Rodgersia met 3 à 5 années pour bien s’installer et atteindre son plein développement. La plante se développe lentement sur des rhizomes charnus et écailleux, traçants. Elle va végéter les premières années, sa floraison n’intervenant qu’après deux années de culture. Sa paresse à l’installation n’a d’égal que sa belle longévité ! Sans être envahissante, elle s’étale peu à peu jusqu’à former des souches de plus de 1 M² et coloniser peu à peu le terrain avec le temps.
C’est une plante au port architectural et buissonnant. Le Rodgersia forme une touffe assez dense et imposante qui peut atteindre 1,50 m de hauteur en fleur, pour 2 m d’envergure.
Le Rodgersia se caractérise par sa végétation puissante et majestueuse. Ce feuillage caduc particulièrement élégant et graphique, disparaît totalement à l’automne dès les premières gelées.
Au printemps, la souche charnue produit une touffe ample de grandes feuilles pétiolées, pennées ou plus ou moins palmées avec des bords plus ou moins dentés. Les feuilles peuvent atteindre 80 cm de longueur, elles sont découpées en 3 à 11 grandes folioles lancéolées, oblongues ou oboval.
Certaines arborent un aspect laineux ou rugueux, d’autres sont lustrées, la plupart sont froissées ou gaufrées, profondément veinées. Le feuillage du Rodgersia pinnata rappelle beaucoup celui des marronniers, tandis que celui du Rodgersia podophylla est aussi palmé qu’un « pied de canard » !
Vertes veinées de brun-rouge chez le Rodgersia aesculifolia, de couleur bronze, puis vert foncé virant au pourpre, rouge ou orange à l’automne chez le Rodgersia podophylla, les teintes de cet ample feuillage palmé varient selon les espèces et variétés changeant parfois au fil des saisons.
Ce qui distingue la forme henrici de l’espèce type Rodgersia aesculifolia, c’est son jeune feuillage printanier bronze-pourpré au débourrement, devenant vert foncé en été.
Certains cultivars de Rodgersia pinnata comme ‘Bronze Peacock’ (littéralement ‘Paon de Bronze’) et ‘Chocolate Wings’ (littéralement ‘ailes en chocolat) développent un feuillage changeant évoluant du bronze-brun ou du brun chocolat au rouge profond avant de faner.
La floraison estivale en grandes panicules nuageuses à hautes tiges robustes du Rodgersia prend souvent des formes spectaculaires.
Du début à la fin de l’été, la plante lance de grands épis impressionnants de fleurs, portés parfois jusqu’à 1 m 50 bien au-dessus des touffes de feuillage palmé. Ces grandes inflorescences plumeuses ramifiées de 20 à 70 cm de long, portent des grappes de fleurs étoilées blanc pur, ivoire ou rose frais à rose pourpré, accrochées à des tiges parfois rougeâtres. Elles cèdent la place à des fruits en capsules rouge foncé ou brunes sans grand intérêt décoratif.
Les épis vaporeux très graphiques et aériens en vase permettent de créer de beaux bouquets d’été frais.
Malgré son allure exotique, le Rodgersia fait preuve d’une belle rusticité au moins jusqu’à-25°C. C’est une plante d’ombre et de fraîcheur, idéale près des points d’eau ou en bordure de sous-bois humides auxquels il apporte une luxuriance dépaysante.
Il affectionne les terres fraîches, humides, retenant bien l’eau avec une prédilection pour les terrains non calcaires ; un sol de sous-bois typiquement acide ou neutre fera son bonheur ! C’est la vivace indispensable en sol lourd. Il tolérera le soleil non-brûlant seulement si le sol reste bien humide en profondeur en été.
Le genre comprend une petite dizaine d’espèces reconnues et de nombreux cultivars de Rodgersia qui se distinguent par la forme de leurs grandes feuilles palmées et leur coloris changeants parfois au fil des saisons. Le Rodgersia aesculifolia porte de grandes feuilles rondes divisées en folioles dentées semblables à celles du marronnier, le Rodgersia podophylla, un feuillage si palmé qu’il évoque un pied de canard, le Rodgersia sambucifolia évoque les feuilles de sureau, tandis que le Rodgersia aesculifolia var. henrici, se distingue par un feuillage à feuilles de marronnier couleur rouge bronze au printemps devenant vert sombre en été. Le Rodgersia pinnata aux grandes feuilles pennées et veinées a donné naissance à des cultivars intéressants pour leur feuillage vert tirant sur le chocolat comme ‘Bronze Peacock’ et ‘Chocolate Wings’ et chavirant au rouge profond en fin de saison.
Rustique, le Rodgersia supporte des gelées jusqu’à -25 °C, il se plait dans toutes nos régions fraîches et humides et plus particulièrement sur le littoral Nord-Ouest de notre pays. Sa culture peut se révéler plus difficile en climat méditerranéen trop sec et chaud en été.
Sa seule exigence est un sol humide, cette plante ne supporte pas le manque d’eau : elle dépérira en sol sec. Le Rodgersia n’aime pas la sécheresse.
Il apprécie l’ombre et la fraîcheur mais tolèrera le soleil dans les régions tempérées, à condition que le sol reste toujours humide et frais. Installez-le toutefois à l’abri des vents secs et froids et du soleil direct susceptibles d’abîmer son feuillage.
Facile de culture, c’est dans une terre riche en matière organique qu’il sera le plus luxuriant et se développera avec vigueur.
Sa préférence va typiquement vers une terre de sous-bois, neutre ou acide, dénuée de calcaire.
S’il apprécie les sols plutôt lourds qui ne se dessèchent jamais complétement en été, il craint en revanche un excès d’eau durant hiver, offrez-lui une terre parfaitement drainée.
Choisissez un emplacement bien dégagé qui l’encouragera à donner toute son ampleur. C’est une vivace très impressionnante qui forme lentement mais sûrement, des touffes assez opulentes jusqu’à 2 m d’envergure sans jamais devenir envahissante malgré ses rhizomes traçants. Le feuillage devient vraiment ample lorsque la plante est cultivée dans un endroit mi-ombragé et où l’humidité ambiante est importante en été.
Le Rodgersia prend toute sa mesure dans le rôle de plante de sous-bois, de bord de l’eau, sur les berges d’un bassin, qu’il éclairera de sa lumineuse floraison et de son imposant feuillage palmé.
Il fera sensation dans les massifs de terre de bruyère frais, en sujet isolé ou planté nombre au bord d’une allée ombragée.
Les Rodgersias se plantent en automne (septembre-octobre) dans les zones tempérées, ou au printemps de mars à mai en climat froid.
En pleine terre
Espacez bien les plantations : à maturité, le Rodgersia prend une envergure d’1 voire 2 mètres. Ne vous fiez donc à sa petite taille dans le godet !
Espacez les plants d’au minimum de 0,70 à 0,80 m dans un sol travaillé, ameubli et enrichi de compost ou de fumier bien décomposés.
Planter le Rodgersia en pot
Malgré le développement vigoureux de cette vivace, la culture en pot est envisageable car les racines du Rodgersia sont assez superficielles. En revanche, les rhizomes peuvent vite avoir tendance à s’échapper de leur contenant: prévoyez un grand pot d’au moins 70 cm de diamètre.
Cette plante n’est pas délicate et sait se faire oublier pour peu que les conditions lui conviennent.
Le Rodgersia est une vivace qui aime l’eau. Il compose de grandes scènes de style exotique jusqu’aux gelées, mais il faut arroser, souvent et beaucoup !
Fraîcheur et humidité à son pied sont les secrets pour cultiver cette colossale vivace ! La terre doit être maintenue suffisamment humide, sous peine de le voir dépérir rapidement en cas de sécheresse prolongée. Un sol frais lui permettra de se développer avec vigueur.
Arrosez très régulièrement la première année pour assurer une bonne reprise. Par la suite, seulement 1 fois par semaine surtout lors des fortes chaleurs.
Paillez fin mai pour limiter l’arrosage et l’évaporation. En climat très froid, paillez la souche de feuilles mortes en automne ; les gelées tardives risquent d’abîmer les jeunes pousses encore tendres.
Tous les 2 ans, en mars, répandez quelques pelletées de compost sur la souche.
Supprimez les hampes fanées après la floraison pour favoriser le développement du feuillage ou laissez-les sécher sur pied pour récolter les graines.
Attendez le printemps pour nettoyer la touffe et supprimer les feuilles flétries.
Divisez les souches en éclats en mars pour pérenniser la plante.
Rustique et robuste, le Rodgersia connait peu d’ennemis.
Il est tout de même sensible aux vents secs et froids, au soleil ardent et aux limaces au printemps qui peuvent endommager les jeunes pousses, toutefois beaucoup moins que chez l’hosta, son compagnon de l’ombre. Des pièges mécaniques ou un traitement anti-limaces, tous les ans dès le mois de février est nécessaire. Inspirez-vous de nos méthodes naturelles !
Les Rodgersias cultivés en pot peuvent se montrer davantage sensibles notamment aux les larves d’otiorhynques qui dévorent les racines… Surveillez les attaques de ces petits coléoptères qui « poinçonnent » le bord des feuilles : brûlez-les, éliminez les plants trop infestés. Pulvérisez des décoctions de tanaisie.
Le semis de Rodgersia est possible, mais demande beaucoup de patience. Nous recommandons davantage la division des souches au printemps au mois de mars. N’intervenez qu’après 4 ou 5 ans lorsque la plante est bien installée.
Incontournable dans les jardins d’ombre et au bord de l’eau dans les jardins de marécage, le Rodgersia avec son feuillage imposant aux grandes feuilles palmées et ses inflorescences plumeuses pastel illumine les zones fraîches.
En bordure d’un sous-bois frais et humide, elle sera parfaite avec des compagnes de l’ombre comme des fougères, ligulaires, Peltoboykinia, Cierge d’argent, d’ Epimedium, des filipendules, des heuchères ou en compagnie de primevères asiatiques ou de begonia grandis evansiana.
Partenaires classiques du Rodgersia, les astilbes et les hostas apprécient les mêmes conditions de culture et feront sensation dans un massif frais ombragé.
Parmi ses partenaires de choix, citons aussi les graminées (Carex, Jonc des jardiniers, jonc Japonais, Canche cespiteuse).
En bordure de pièce d’eau, associez-le avec d’autres vivaces de berges humides comme le gunnera ou le darmera, des euphorbes des marais, des iris de Sibérie, des lobélias vivaces.
Le Rodgersia complètera bien un massif d’arbustes de terre de bruyère comme les rhododendrons.
Pour sublimer le bord d’une allée ombragée, mettez-le en valeur par un tapis de polygonums couvre-sols, sagine dorée, de primevères candélabre et d’hépatiques.
Ses belles feuilles palmées virant souvent au bronze rougeâtre à l’automne s’harmonisent heureusement avec une large gamme d’arbres et d’arbustes à coloration tardive comme les érables, les berbéris et fusains caducs, les arbres à perruques, les sumacs, les graminées à teintes automnales.
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