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On ne présente plus le romarin, ce bel arbrisseau aromatique, condimentaire, médicinal et ornemental qui fleure bon le Sud et le soleil ! Les feuilles très aromatiques du romarin, tout comme celles du thym agrémentent particulièrement les grillades et parfument, le jardin, la maison et la cuisine, les tisanes et les infusions Cette herbe possède également de multiples bienfaits pour la peau et les cheveux et de nombreuses vertus médicinales. Au printemps, parfois dès février au sud de notre pays, ce buisson toujours vert se couvre d’une multitude petites fleurs, généralement d’un doux bleu lavande.
On cultive plus particulièrement le romarin officinal (Rosmarinus officinalis) et ses nombreuses variantes qui sont intéressants pour planter rapidement le décor d’un jardin sec, d’une rocaille ou d’un talus aride.
Plutôt rustique pour une plante méditerranéenne, le romarin ne craint ni le froid, ni la sécheresse, ni les embruns, ni les sols ingrats.
Cet arbuste peut atteindre jusqu’à 1,5 m d’envergure et offre selon les variétés, aussi bien une solution couvre-sol pour terrain sec et ensoleillé qu’une haie décorative grâce à sa forte densité.
En rocaille, en massif, en petite haie ou en pot, adoptez cet arbuste aussi beau qu’utile !
Le Romarin, Rosmarinus en latin, parfois appelé « herbe aux couronnes » ou encore « herbe des troubadours » est un bel arbrisseau vivace persistant et aromatique de la famille des lamiacées comme le thym. Il pousse à l’état sauvage dans les collines sèches et calcaires, dans la garrigue et le maquis de tout le pourtour du bassin méditerranéen.
Le genre comprend deux espèces :
A partir d’une souche ligneuse, le romarin forme un buisson odorant haut de 10 à 30 cm pour les variétés au port prostré et rampant (Rosmarinus ‘Prostratus’) jusqu’à 1,50 m d’envergure pour le Rosmarinus officinalis. Selon les espèces et variétés, les tiges seront couchées ou dressés et non retombantes. L’écorce grisâtre se desquame.
Les tiges ligneuses et ramifiées portent un feuillage persistant, comestible et coriace. Il est composé de petites feuilles linéaires, sans pétiole, lancéolées et rigides évoquant des aiguilles. Elles ont la particularité d’avoir les marges enroulées. Elles mesurent de 2 à 8 cm de long et sont vertes brillant sur le dessus, cotonneuses et gris-blanchâtre au revers.
Très aromatique, ce feuillage riche en huile essentielle exhale une odeur puissante, vivifiante caractéristique, camphrée, verte. Son parfum évoque aussi l’encens d’où son surnom d’«encensier» en provençal. Comestible, il est indispensable en cuisine pour aromatiser grillades, poissons, plats en sauce et bouquet garni.
En situation chaude et ensoleillée, la plante toute entière sera odorante.
La floraison azuréenne du romarin a lieu dès février, parfois en janvier, voire toute l’année par vagues successives au sud de notre pays, en général en mars-avril au nord de la Loire. Le romarin porte de toutes petites fleurs qui sont rassemblées en petites grappes le long des rameaux. Ces fleurs délicates typiques des Lamiacées s’ouvrent en deux lèvres dont la lèvre inférieure de la corolle forme une large labelle profondément divisée. Elles sont semblables à des orchidées miniatures.
Généralement de couleur bleu pâle parfois mouchetée de violet à bleu violacé, elles sont plus rarement blanches chez le Rosmarinus officinalis ‘Albiflorus’ ou roses.
Cette floraison parfumée, mellifère et nectarifère se renouvelle sans interruption, attirant de très nombreux insectes pollinisateurs en particulier les abeilles qui en font un miel très parfumé et certains papillons.
Poussant naturellement sur les coteaux arides, le romarin est une plante de terrains arides et rocailleux par excellence ! Il apprécie le plein soleil et les sols légers même pauvres, très calcaires, très bien drainés. C’est une plante méditerranéenne qui supporte malgré tout assez bien le froid en sol très bien drainé autour de-15°C, et s’acclimate dans toutes nos régions. Dans les régions froides et humides, il pourra commencer à souffrir à partir de -10°C, et préférera être cultivé en pot.
En plus d’être un incontournable du potager, il s’intègre facilement dans tous les jardins et en particulier dans un jardin sec, en rocaille, en ponctuation dans un massif, dans une bordure ou en haie basse.
En plus de ses nombreuses propriétés alimentaires ou thérapeutiques, autrefois dans les régions méditerranéennes, on le brûlait comme de l’encens pour chasser les mauvais esprits. Tandis que les Égyptiens déposaient ses rameaux dans la tombe des pharaons pour fortifier leur âme.
En godet ou à semer, vous trouverez dans notre pépinière le romarin officinal et ses nombreuses variétés mais également le romarin retombant.
De ses origines méditerranéennes, le romarin a conservé un goût pour la chaleur. Il est adapté aux embruns et à la sécheresse. C’est pourquoi il apporte une solution bien adaptée en zone méditerranéenne, mais aussi dans certaines régions du littoral atlantique. Rustique, il supporte jusqu’à -15-20° si le sol est bien drainé et sec en hiver mais peut commencer à souffrir d’un hiver rigoureux, dès -10°C au nord de la Loire. Plus le sol est drainé, mieux le romarin supporte l’hiver.
Il aime aussi les sols très sablonneux ne retenant pas l’eau. Dans les régions trop froides et humides, il est conseillé de le cultiver en massif surélevé, à l’abri d’un mur au sud ou en pot à hiverner.
Cette plante préfère les sols secs et les zones ensoleillées. Le romarin aime les terres arides, très drainantes, pauvres et caillouteuses, même calcaires dans lesquelles, il se développe plus lentement mais vieillit mieux. Il exige un sol très drainant car il ne résiste pas dans les terres lourdes surtout en hiver. Plus le sol est riche, plus le romarin pousse vite, mais plus il vieillit mal, sera moins touffu et se dégarnira de la base.
Une belle exposition au plein soleil intensifiera son parfum piquant.
Le romarin est une aubaine pour planter rapidement le décor d’un jardin sec. Avec ses feuilles aromatiques persistantes, il forme tout au long de l’année des touffes toujours vertes dans une rocaille, des petites bordures, dans des haies basses bien régulières, et les talus secs. Les variétés rampantes exprimeront toute leur vigueur plantées au-dessus d’un muret.
Il est également utile pour combler les vides dans un massif aride et c’est naturellement une valeur sûre des potagers et des carrés d’herbes aromatiques où son parfum repousse la mouche de la carotte, du haricot et les piérides.
Nos plants de romarin en godet se plantent au printemps en mars-avril après les gelées ou à l’automne de septembre à octobre. Les semis de graines de romarin se font sous-abri (véranda, serre froide) d’avril à juin pour une récolte 1 an plus tard.
En pleine terre
En sol trop lourd, incorporez des gravillons ou du sable grossier au fond du trou de plantation. Si votre terrain est trop humide, installez votre romarin sur un talus ou dans une rocaille surélevés. 1 pied au m2 suffit. Évitez également les sols trop riches.
Réussissez la plantation de votre romarin en suivant nos conseils dans notre vidéo « Comment planter un arbuste »
Cultiver un romarin en pot
Pour les régions trop humides, la culture du romarin en pot est conseillée.
Le substrat doit être très drainant pour éviter l’humidité stagnante aux racines. Assurez le drainage avec des graviers, du sable grossier, ou des cailloux.
⇒ En savoir plus : Cultiver un romarin en pot
Semis sous-abri
Les graines de romarin se sèment sous abri tempéré (véranda, serre froide) :
→ Réussissez vos semis de graines condimentaires avec nos conseils en vidéo !
Lire aussi
Le semis des aromatiquesCultivé dans de bonnes conditions, le romarin est un arbuste peu exigeant et robuste.
Caractéristique du climat méditerranéen, il supporte parfaitement les longs étés secs et ne nécessite aucun arrosage lorsqu’il est bien enraciné. Arrosez le premier été suivant la plantation puis uniquement en cas de sécheresse prolongée et toujours sans excès.
Procédez à des sarclages et des binages réguliers.
En pot, veillez à des arrosages moins espacés en laissant toujours le substrat bien sécher entre deux apports d’eau et en ne laissant pas d’eau stagner dans les soucoupes. Aucun engrais n’est conseillé pour ce frugal.
Paillez le pied dans les régions du Nord de la Loire avec de la paille ou des feuilles sèches. Dans les régions trop humides, optez pour une culture en pot à remiser en hiver : maintenez le substrat presque au sec durant cette période.
Suivez nos conseils pour protéger vos plantes du froid.
Quand et comment tailler le romarin ?
La taille du romarin, sans être nécessaire, peut se révéler utile pour maintenir un port touffu et ramifié dès la base ou pour lui donner une forme de boule. Elle se pratique toute l’année, en dehors des périodes de gel. Elle l’empêche également de former du vieux bois et elle favorise une repousse vigoureuse. Vous pouvez tailler légèrement à la cisaille l’extrémité des rameaux après floraison : conservez-les pour confectionner des bouquets garnis ou des sachets odorants qui parfumeront le linge. La taille ne se pratique que sur du bois de l’année, encore vert et tendre comportant encore du feuillage : évitez de tailler les vieilles branches qui ne comportent plus de feuillage, car le romarin ne repart jamais sur le vieux bois.
→ Lire aussi : Comment tailler un romarin sur tige ?
Les feuilles de romarin se récoltent toute l’année au fur et à mesure des besoins en coupant les rameaux à l’aide d’un sécateur bien aiguisé. Avant l’apparition des fleurs, elles seront alors plus tendres et beaucoup plus parfumées. Les fleurs se récoltent dès mars-avril et parfois jusqu’en automne selon le climat.
Les tiges de romarin frais se conservent une semaine au réfrigérateur enveloppées dans un essuie-tout humide ou plongées dans un verre d’eau. On peut également faire sécher le romarin : étalez les rameaux sur une claie ou un drap par temps sec et chaud dans un endroit sec, aéré et à l’abri du soleil direct. Lorsqu’elles sont sèches, conservez les tiges feuillues sans les broyer ou débarrassez les feuilles de leurs tiges et stockez-les dans des sacs en papier, des bocaux ou boîtes hermétiques. Elles se conserveront au moins 6 mois.
→ En savoir plus dans notre fiche conseil Comment conserver et utiliser le romarin ?
Avec son feuillage très aromatique, tout comme le thym ou la menthe, le romarin est très largement utilisé en cuisine, comme aromate frais ou séché pour aromatiser les grillades, viandes rôties, pizzas, fougasses, les légumes, les plats en sauce ou parfumer une marinade, une huile d’olive, une tarte aux fruits ou encore une confiture d’abricots ou de fraises ! Il fait partie des herbes qui entrent dans la composition d’un bouquet garni. Les fleurs possèdent une saveur plus douce et se consomment fraîches pour parfumer une salade ou un dessert.
On peut l’utiliser de multiples façons : pour préparer des infusions, des tisanes, en décoction ou des fumigations ou encore en huile essentielle sur un sucre, dans un bain, en lotions à frictionner, pommades, gels…Il est très prisé en herboristerie, en phytothérapie, en aromathérapie. Les bourgeons sont également utilisés en gemmothérapie. Le romarin entre dans la composition de nombreux parfums boisés. On confectionne aussi un miel très parfumé à base de romarin. Un petit sac de romarin placé dans les armoires, éloignera également les mites.
Le romarin est utilisé depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales. Il possède de nombreuses substances actives concentrées dans les feuilles et les sommités fleuries, telles que des flavonoïdes qui sont de puissants antioxydants, de l’essence riche en camphre, en cinéole, en alpha-pinène, en bornéol, des diterpènes connus pour leurs propriétés antimicrobiennes. En utilisation interne ou externe, il offre de multiples bienfaits et est aujourd’hui une plante reconnue pour ses vertus beauté et santé. Il favorise la digestion, décongestionne le foie, améliore la circulation sanguine, calme les infections respiratoires, il est diurétique, soulage les rhumatismes, grâce à ses propriétés antioxydantes, il améliore la mémoire et permet de lutter contre le surmenage intellectuel. On lui prête des effets stimulants sur l’activité cérébrale, depuis la Grèce antique. Il possède également des qualités antiseptiques qui en font une bonne plante contre les affections de la peau.
Le romarin est résistant aux maladies, toutefois en sol trop humide il est sensible aux maladies cryptogamiques et notamment au Phytophtora, un champignon qui attaque le collet de la plante.
Les chrysomèles du romarin sont des petits coléoptères qui laissent leurs larves et œufs sur le feuillage : sans danger pour la plante, vous pouvez cependant traiter avec des décoctions de prêle. Au potager, le romarin est une excellente plante répulsive qui éloigne en particulier la piéride du chou, la mouche des carottes, haricots, oignons, sans oublier les escargots et les limaces.
La méthode pour multiplier facilement le romarin est le bouturage, en été après la floraison sur les nouvelles pousses. Les espèces rampantes ont tendance à se marcotter naturellement sur le sol.
→ En savoir plus avec notre tutoriel Quand et comment faire une bouture de romarin ?
Le romarin est un arbrisseau incontournable dans les jardins secs et de bord de mer. Il trouvera facilement sa place dans une rocaille ou simplement une zone aride en compagnie de vivaces résistantes à la sécheresse et de vivaces méditerranéennes évoquant la garrigue. Même en hiver, son feuillage vert brillant se remarquera.
Il composera des scènes foisonnantes et parfumées avec les thyms et les sauges, les cistes, les santolines, les hélianthèmes, les armoises et les sedums. Dans un jardin naturel de soleil, il se mélangera dans un massif avec des euphorbes de terrain sec.
Dans une rocaille sèche, accompagnez les variétés de romarin au port prostré et rampant à d’autres plantes couvre-sol comme le Juniperus horizontalis ‘Icee Blue’, le Callirhoe involucrata, ou encore le Teucrium chamaedrys. Il pourra aussi être planté devant un massif d’arbustes bas composé de lavandes, de rosiers couvre-sol, de ceanothes rampants et de potentilles arbustives. Il sera aussi une bonne plante pour couvrir le pied d’arbustes méditerranéens comme les lauriers roses, le genêt ou un bel olivier.
Dans un potager, il apprécie la compagnie de la carotte, des choux, des haricots, du navet. Il fera moins bon ménage avec le concombre, les cornichons, les courgettes ou encore la pomme de terre et le potiron.
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