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Depuis les années 1980, avec le boum des mescluns dans les rayons frais des supermarchés, la roquette revient sur le devant de la scène culinaire. Souvent associée à la cuisine méditerranéenne, cette plante potagère se reconnaît entre mille grâces à la saveur poivrée et piquante de ses longues feuilles multilobées. Riche en fibres, en antioxydants et en vitamines, la roquette mérite donc toute sa place dans nos assiettes. Mais aussi au potager…
Le jardinier apprécie aussi cette salade pour sa facilité de culture. Au potager, on en cultive essentiellement deux variétés au goût légèrement distinct. Les feuilles de la roquette sauvage (Diplotaxis erucoides ) sont souvent moins tendres et ont un goût plus marqué que celles de la roquette cultivée (Eruca sativa). De même, la roquette cultivée bénéficie d’une croissance plus rapide.
Le semis de la roquette intervient des mois d’avril à juin, dès lors que le sol atteint une température de 16 °C, et reprend en septembre pour une récolte hivernale. Peu adepte des grosses chaleurs qui favorisent la montée en graines et rendent les feuilles plus coriaces, la roquette a besoin d’arrosages réguliers. Quant à la récolte, elle stimule la pousse de nouvelles feuilles.
Indéniablement, la roquette apporte une touche de piquant à une simple salade. Certainement originaire du bassin méditerranéen et connue dès l’Antiquité, la roquette est une salade de caractère. Les Grecs, les Romains, les Turcs la consommaient d’ailleurs comme salade ou comme condiment, croqué lors des fêtes.
Ils lui attribuaient également des vertus médicinales, voire aphrodisiaques. Le Dieu de la fécondité Priape était d’ailleurs honoré par des dons de feuilles de roquette. Cette réputation ne quitte pas la roquette et traverse les siècles, puisqu’au Moyen-Âge, la roquette était bannie des jardins monastiques ! Plus tard, on la retrouve toutefois mentionnée dans le Capitulaire de Villis qui répertorie les plantes à cultiver dans les jardins des châteaux. À la fin du XXe siècle, dans les années 1980, la roquette retrouve ses lettres de noblesse et envahit les rayons frais des supermarchés, surfant sur la tendance du mesclun, ce mélange d’origine méridionale de jeunes pousses. Les consommateurs la (re)découvrent aux côtés des feuilles de laitue, chicorée ou mâche, ou des pousses d’épinard, de pourpier ou de betteraves.
La roquette appartient à la famille des brassicacées (ex-crucifères) qui renferme de nombreuses plantes potagères comme le chou, le navet, la moutarde, le radis… Autant dire que les brassicacées appartiennent à cette catégorie de plantes utilisées tant pour un usage alimentaire que pour leurs vertus oléagineuses, condimentaires, médicinales, voire fourragères. C’est une plante herbacée qui, à l’état naturel, pousse sur les friches ou les jachères, souvent considérée comme adventice. Sa version cultivée fait le bonheur des jardiniers. Car la roquette a la particularité de désigner deux espèces de plantes quelque peu différentes : la roquette sauvage appartient au genre botanique Diplotaxis tandis que la version cultivée s’apparente au genre Eruca sativa. Outre cette distinction de genre, la saveur de ces deux roquettes diffère légèrement. La roquette sauvage bénéficie d’un goût plus marqué et de feuilles plus petites et plus fines. La roquette cultivée offre des feuilles plus tendres, à la saveur moins poivrée, donc moins piquante.
La roquette est une plante herbacée et potagère aux tiges dressées et rameuses de 20 à 60 cm. Son feuillage est épais, charnu et multilobé. Les feuilles vert sombre sont dentelées aux marges, pennatifides (découpées de façon symétrique de chaque côté de la nervure) et composées de lobes oblongs. Ce sont les feuilles juvéniles qui sont consommées, les feuilles plus anciennes étant plus dures et plus amères. Les feuilles de roquette sont assez proches par leur forme des feuilles de pissenlit.
En fin d’été, naissent des fleurs blanchâtres à jaunâtres, veinées de brun ou de violet. Elles sont groupées en racème (inflorescence simple) terminal. Chaque fleur comporte 4 sépales et 4 pétales en forme de spatule qui forment une croix.
Riches de la même saveur que les feuilles, ces fleurs peuvent se manger. Après les fleurs, apparaissent des graines globuleuses qui se naturalisent assez facilement.
En matière de roquette, vous avez le choix ! D’un côté, la roquette cultivée ou roquette des jardins (Eruca sativa) possède des feuilles larges et tendres délicatement poivrées, avec un léger goût de noisette. On distingue différents cultivars tels que Eruca sativa ‘Astra’, une variété anglaise vigoureuse, aux feuilles finement découpées, ou Eruca sativa ‘Sweet Oakleaf’, une autre variété anglaise à la saveur douce.
En face, la roquette sauvage (Diplotaxis erucoides) produit des feuilles plus fines mais plus dures et plus épaisses, et surtout avec une saveur très poivrée. Son développement est beaucoup plus lent mais elle est plus lente en montaison et plus rustique.
La roquette apprécie les terres drainantes et aérées, fraîches et fertiles. Quant à la nature du sol, elle lui est indifférente.
En revanche, elle se montre un peu plus exigeante sur l’orientation. Au cœur de l’été, la roquette se complaît à mi-ombre car les grosses chaleurs accentuent le côté piquant de ses feuilles et la font monter en graines. Au printemps et en fin d’été, elle préfère un emplacement ensoleillé. C’est pourquoi la roquette se sème idéalement à l’ombre des tomates, des aubergines, ou à l’ombre des haricots à rames ou des pois. La roquette tient en outre peu de place au potager donc il est possible de la semer dans le moindre espace libre.
Au potager, tous les légumes se cultivent dans le voisinage de la roquette.
En pleine terre, le semis de roquette se fait à deux périodes distinctes. On peut commencer à semer dès la fin du mois de mars dans les régions où les gelées ne sont plus à craindre et jusqu’à fin juin, début juillet. Le semis sera stoppé lors des fortes chaleurs estivales et pour reprendre en septembre et octobre pour une récolte d’hiver. Bien évidemment, il faudra protéger les plants avec un voile dès que les températures baissent.
La roquette se sème aussi sous serre ou en pot.
Pour avoir des récoltes étalées dans le temps, semez toutes les deux semaines.
La roquette se sème en lignes ou à la volée directement en place. Vous pouvez aussi tenter le semis en godets avec quelques précautions.
Le semis se fait en lignes espacées de 25 cm, à 1 cm de profondeur. La germination intervient au bout d’une semaine. Lorsque les plantules sont parvenues au stade de 2 à 3 feuilles, éclaircissez en laissant un plant tous les 5 à 15 cm.
Sachant que le repiquage stresse les plants de roquette, le semis en godets recèle des échecs. Pour autant, vous pouvez essayer en ne semant qu’une seule graine par godets. Le repiquage se fera avec la motte pour ne pas casser le plant.
La roquette n’aime pas les sols trop secs donc il est primordial d’arroser régulièrement. Sans arrosages, les feuilles deviennent piquantes, fibreuses et trop dures. De plus, la sécheresse du sol favorise la montée en graines. Donc pour assurer la tendreté des feuilles, arrosez ! Pour espacer les arrosages, le paillage s’avère efficace. Il a aussi le mérite de limiter la pousse des mauvaises herbes.
D’ailleurs, binage et sarclage sont également recommandés pour faciliter la pénétration de l’eau.
Quant aux ennemis de la roquette, ils sont peu nombreux. Seule l’altise du chou peut s’attaquer aux feuilles en les perçant d’une multitude de petits trous. Ce petit coléoptère disparaît naturellement par les arrosages et le binage ou avec des pulvérisations de décoctions d’ail ou d’un purin d’absinthe, de tanaisie ou d’ortie. Les filets anti-insectes sont également très efficaces en prévention. De même, il est préférable d’éloigner la roquette des choux ou des navets, régulièrement attaqués par l’altise.
En revanche, réjouissez-vous d’apprendre que les limaces boudent ostensiblement les jeunes plants de roquette.
Une quarantaine de jours après le semis, les premières feuilles juvéniles de roquette peuvent être récoltées. Il faut couper les feuilles au fur et à mesure des besoins, juste au-dessus du collet. D’autres feuilles poussent quelques semaines plus tard. Mais, plus les jours passent, plus les feuilles deviennent coriaces et piquantes.
La roquette ne se conserve que 3 à 4 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Si vous souhaitez récolter quelques graines, laissez le plant fleurir. Après les fleurs apparaissent de petites capsules en forme de cônes. Coupez les tiges et faites-les sécher pour récupérer les graines. Les graines de roquette ont une durée germinative de 3 à 4 ans.
Outre sa qualité gustative, la roquette est riche de vertus nutritionnelles. Elle recèle une bonne teneur de fibres, vitamines A, C, E, K et B9, d’oligo-éléments et d’antioxydants, tout en étant pauvre en calories. C’est pourquoi la mettre à son menu présente de nombreux avantages.
Bien évidemment, la roquette est excellente en salade, simplement assaisonnée d’une huile d’olive et de moutarde. Elle s’associe aussi facilement avec un jambon cru, ou des fromages tels que le roquefort, le chèvre, la feta ou le parmesan.
Dans la cuisine italienne, on la retrouve souvent sur les pizzas ou dans des risottos.
Elle apporte aussi beaucoup de goût à des ragoûts ou des soupes. Enfin, on peut en faire un excellent pesto pour agrémenter un plat de pâtes.
Faites torréfier les pignons de pin et les noix quelques minutes à la poêle. Puis mettez-les dans le bol du blender avec la roquette, le basilic, le parmesan, l’ail et l’huile d’olive. Ajoutez un peu d’eau si le mélange est trop compact. Salez et poivrez.
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