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Véritable symbole de l’amour et du romantisme, avec une floraison extrêmement délicate, la rose est la reine des fleurs. C’est l’une des plantes les plus cultivées dans les jardins. On l’apprécie pour ses fleurs simples ou doubles, souvent très parfumées, et son superbe feuillage divisé, caduc ou semi-persistant. Les fleurs vont du blanc au rouge, mais peuvent aussi être jaunes, orange, voire mauves… Il existe même un rosier presque noir, avec la variété ‘Black Baccara’ ! Quelle que soit leur couleur, les roses ont toujours une élégance exceptionnelle, qui en fait un élément clé des jardins romantiques et des jardins à l’anglaise.
Avec plusieurs milliers de variétés, les rosiers offrent une belle diversité ! Les plus classiques sont les rosiers buissons et les arbustifs, qui trouvent facilement leur place en massif ou en bordure, mais d’autres variétés poussent en couvre-sol, tandis que les rosiers grimpants escaladent les pergolas ou les façades des maisons. Quant aux rosiers tiges, ils apportent un côté très élégant au jardin et sont parfaits en isolé, par exemple dans une pelouse.
La plantation des rosiers est possible toute l’année, mais s’effectue de préférence à l’automne dans un terrain frais et drainant, riche en matière organique. Les variétés les plus petites s’adaptent à une culture en pot ! Les rosiers demandent un peu d’entretien pour offrir une généreuse floraison. Il est conseillé de leur apporter de l’engrais, d’effectuer quelques arrosages en cas de sécheresse, et de les tailler. Ils sont sensibles à la rouille, l’oïdium et la maladie des taches noires, et peuvent nécessiter quelques traitements.
Les rosiers sont des arbustes ou plantes grimpantes à feuilles caduques ou semi-persistantes et à tiges épineuses. Il existerait environ 150 espèces, originaires d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. En France, on compte un peu moins de 20 espèces à l’état sauvage. Certaines proviennent d’Asie mais se naturalisent, s’échappant des jardins où elles sont cultivées (Rosa multiflora, Rosa rugosa, Rosa banksiae…). Rosa canina, l’églantier, est sans doute l’espèce la plus fréquente dans la nature en France. Le rosier gallique, Rosa gallica, est protégé sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Les rosiers sont cultivés depuis plus de 5 000 ans, et ont largement été hybridés, à tel point qu’il existe désormais des milliers de variétés, bien différentes au niveau du port ou de la floraison. Les croisements de rosiers botaniques ont permis d’obtenir une multitude de variétés… Pour s’y retrouver, on les classe dans différents groupes en fonction de leurs caractéristiques, de leur forme générale (rosiers grimpants, rosiers buissons…) ou de leur style (rosiers anciens, rosiers anglais…).
Le rosier a donné son nom à la famille des Rosaceae. C’est une famille importante, qui compte environ 3 000 espèces. On y trouve les arbres fruitiers les plus courants, comme les pruniers, pommiers ou cerisiers, ainsi que des plantes sauvages, fréquentes dans la nature en France : aubépine, ronce, sorbier… Et de nombreuses plantes ornementales : pyracantha, cotonéaster, laurier-cerise, spirée, photinia, potentille…
La hauteur des rosiers est extrêmement variable, entre les rosiers miniatures qui mesurent moins de 50 centimètres de haut, et les rosiers lianes qui peuvent grimper sur plusieurs mètres en escaladant des arbres ou des façades. Ainsi, Rosa gigantea, la plus grande espèce de rosier, peut atteindre plus de 20 mètres de hauteur, en grimpant sur les autres arbres.
Les rosiers peuvent prendre des formes extrêmement variées ! Ils sont souvent buissonnants ou arbustifs, mais de nombreuses variétés sont aussi grimpantes. Ils peuvent être conduits contre une façade, sur une pergola, une tonnelle, dans un arbre… Les rosiers grimpants les plus vigoureux sont appelés rosiers lianes (ex : Rosa banksiae). D’autres poussent en couvre-sol, avec un port bas et étalé. Il existe également des rosiers miniatures, bien adaptés à une culture en pot, et destinés par exemple à être placés sur un balcon ou une terrasse. Enfin, certains rosiers sont conduits sur tige. Ils sont formés d’une haute tige toute droite, d’où part une boule de feuilles et de fleurs. Cette forme n’existe pas dans la nature : elle est obtenue par greffage d’un rosier buisson. L’aspect est donc moins naturel que chez les autres types de rosiers, mais très élégant. Lorsque c’est une variété sarmenteuse qui est greffée, ces rosiers tiges prennent un port pleureur, retombant. On distingue également les rosiers paysagers, qui sont assez bas et poussent de façon très étalée. Enfin, certains rosiers, comme Rosa rugosa, sont drageonnants ! De nouvelles tiges émergent directement à partir des racines.
Les tiges des rosiers peuvent donc être dressées, grimpantes ou rampantes. Elles portent généralement des épines. Celles-ci sont parfois très décoratives, comme chez Rosa sericea var. pteracantha, aux épines rouges et très larges. Là encore, il n’y a pas vraiment de règles, elles peuvent prendre différentes tailles, être très fines ou bien plus larges, denses ou plus éparses. On trouve aussi des variétés inermes, sans épines.
Certains rosiers ne fleurissent qu’une seule fois, généralement à la fin du printemps ou en début d’été. C’est souvent le cas des rosiers anciens et des rosiers grimpants. C’est le croisement avec les rosiers asiatiques Rosa chinensis, qui a permis d’obtenir des variétés remontantes. Ainsi, les rosiers modernes sont souvent remontants, fleurissant à partir de mai-juin, et jusqu’aux gelées.
À l’origine (donc chez les rosiers botaniques), les fleurs ont cinq pétales, qui entourent de nombreuses étamines. Ce sont l’hybridation et les croisements successifs qui ont permis d’obtenir des fleurs doubles, avec un nombre très important de pétales, parfois jusqu’à une soixantaine, comme chez le rosier ‘La France’. Il s’agit en réalité d’étamines modifiées, qui ont pris la forme de pétales, ce qui rend souvent ces fleurs stériles. Celles-ci peuvent donc être simples, semi-doubles, doubles ou très doubles. Elles peuvent être en coupe, en pompons, globuleuses, plates. Les variétés modernes (notamment les hybrides de thé) sont parfois turbinées, ce qui leur donne un côté extrêmement raffiné.
Les couleurs des fleurs de rosiers vont généralement du blanc au rouge, en passant par de subtiles variations de rose. Mais elles peuvent aussi être jaunes ou oranges. Le rosier ‘Black Baccara’ est d’un rouge si sombre qu’il semble noir. Il n’existe pas de variétés à fleurs vraiment bleues, mais certains s’en rapprochent, comme la floraison mauve-bleutée du rosier ‘Mamy Blue’, ou les fleurs violettes de ‘Rhapsody In Blue’. Les rosiers à fleurs blanc pur, comme la variété ‘Memoire’, sont particulièrement élégants. Les couleurs des roses ont une valeur très symbolique, et l’on apprécie les variétés rouges pour l’intensité de leur floraison, qui représente l’amour passionnel. Les pétales peuvent également être bicolores, comme chez ‘New Imagine’, ‘Betty Boop’ ou ‘Abracadabra’ ! Les fleurs offrent parfois de superbes dégradés, comme chez ‘Little Sunset’, jaune au centre puis rose-orangé sur l’extérieur. Quant au rosier ‘Blue Eyes’, il présente un remarquable contraste avec ses pétales blancs colorés de pourpre au centre de la fleur.
Les rosiers anciens sont particulièrement appréciés pour leur parfum ! Les variétés modernes sont souvent un peu moins odorantes, hormis les rosiers anglais. Le parfum peut être musqué, fruité, épicé, puissant ou plus subtil… L’odeur évolue au cours d’une journée, et elle varie également en fonction de l’exposition. Découvrez aussi nos variétés les plus parfumées !
Les fleurs de rosiers peuvent être solitaires, comme c’est le cas chez les rosiers hybrides de thé. Cela permet de bien apprécier la beauté de ces fleurs, souvent grandes, qui sont ainsi mises en avant de façon isolée. Mais les rosiers portent aussi parfois des fleurs regroupées en bouquets, comme chez les rosiers multiflora, polyantha et floribunda.
Les feuilles des rosiers sont divisées, généralement composées de cinq à sept folioles, au bord denté. Certains rosiers ont jusqu’à neuf folioles, voire davantage. Elles sont disposées les unes en face des autres, avec une foliole en position terminale. Les feuilles peuvent être très petites : celles des rosiers miniatures mesurent jusqu’à 3 centimètres de longueur, tandis que les variétés plus grandes (comme les rosiers arbustes ou grimpants) ont parfois des feuilles qui atteignent une vingtaine de centimètres de long. La base du pétiole est généralement munie de stipules (genre de petites feuilles placées au niveau du point de rattachement de la feuille sur la tige).
Les feuilles sont souvent vertes, mais peuvent prendre une teinte glauque, bleu-gris, comme chez Rosa glauca. Quant au rosier Rosa ferruginea, il a également des feuilles très glauques, bleu-gris nuancées de pourpre. Les jeunes feuilles des rosiers prennent parfois de jolies teintes rouges !
Les rosiers sont le plus souvent caducs, mais peuvent aussi être persistants, comme chez le rosier botanique Rosa sempervirens. Celui-ci a donné naissance à plusieurs hybrides semi-persistants (‘Adélaïde d’Orléans’, ‘Félicité et Perpétue’, etc.).
En automne, les rosiers portent des cynorhodons. Ils sont de forme sphérique ou ovale, plus ou moins allongés, et de couleur rouge, parfois orangé. Il contient à l’intérieur les akènes renfermant chacun une graine. Ces akènes sont munis de poils fortement irritants, ce qui leur vaut le nom de « gratte-cul ». Les cynorhodons sont comestibles, particulièrement riches en vitamine C, mais il faut évidemment retirer les poils urticants. On peut en faire de la confiture de cynorhodons. Privilégiez les fruits de l’espèce Rosa rugosa ou ceux de l’églantier (Rosa canina) : ce sont les plus gros et les plus intéressants à consommer.
C’est l’églantier ! Il est assez fréquent en France. Les fleurs sont blanc rosé, à cinq pétales disposés autour de nombreuses étamines jaunes. Elles donnent ensuite des cynorhodons. On utilise parfois cette espèce comme porte-greffe, notamment en terrain calcaire.
Les rosiers sont cultivés depuis plus de 5 000 ans en Asie, et notamment en Chine. Ils étaient d’abord cultivés pour leurs propriétés médicinales. Ces fleurs furent également appréciées des Égyptiens et des Romains.
La Rose de Damas, Rosa damascena, a été ramenée en Europe au 13e siècle avec les croisades. À cette époque, en France on commença à cultiver les rosiers galliques, et notamment Rosa gallica ‘Officinalis’, aussi appelée la Rose de Provins ou Rose des Apothicaires, pour ses propriétés médicinales plus qu’ornementales. Rosa gallica, par hybridation avec d’autres espèces botaniques, a donné naissance aux rosiers cent-feuilles, Rosa centifolia. Ils ont ensuite engendré les rosiers mousseux. Les rosiers anciens offraient des floraisons très parfumées mais non remontantes.
Au XVIIIe siècle furent importés des rosiers de Chine, Rosa chinensis, qui avaient la particularité d’être remontants. Ils ont ainsi pu donner naissance à des hybrides remontants, les rosiers thés.
Au XIXe siècle, l’Impératrice Joséphine de Beauharnais se passionna pour les roses et constitua une énorme collection au château de la Malmaison.
À partir de l’obtention en 1867 par Jean-Baptiste Guillot de la variété ‘La France’, premier rosier hybride de thé, on parlera désormais de rosiers modernes. Les roses considérées comme anciennes sont donc toutes celles obtenues avant cette date. Il y aura ensuite le développement des rosiers buissons à fleurs groupées : rosiers floribunda et polyantha. D’innombrables variétés furent obtenues par des hybrideurs comme Meilland ou Georges Delbard. Puis l’on vit se développer les roses anglaises, avec les obtentions de David Austin. Enfin furent créés les rosiers paysagers, des rosiers généreux et larges qui ne nécessitent presque pas d’entretien.
Pour être certain d’avoir un rosier résistant, privilégiez ceux qui ont le label allemand ADR. Il évalue à la fois la floraison, l’esthétique générale de la plante, mais également la résistance aux maladies et l’adaptation à des conditions climatiques diverses. Il garantit un rosier à la fois avec une bonne rusticité et une capacité à perdurer sans utilisation de traitements chimiques.
Il s’agit des rosiers hybrides de thé : ce sont des variétés remontantes qui forment des buissons denses et ramifiés, moins hauts que les rosiers arbustifs, et sont adaptés à une culture en massif ou en bordure. Les fleurs sont splendides : grandes, doubles, souvent turbinées. Elles sont parfaites pour composer des bouquets !
Découvrez notre large gamme de rosiers buissons à grandes fleurs.
Ce sont les rosiers Polyantha et floribunda. Il s’agit de variétés remontantes qui offrent une floraison en bouquets regroupant au minimum trois et jusqu’à une vingtaine de fleurs. Plantez-les en massif, en bordure ou en haie.
Découvrez nos rosiers buissons à fleurs groupées.
Ce groupe comprend des variétés anciennes (rosiers musqués et rosiers rugosa), mais aussi des rosiers plus modernes, appelés « paysagers ». Les rosiers arbustes se différencient des rosiers buissons par une hauteur plus importante. Ils sont parfaits en massif, mais peuvent également être installés en isolé.
Retrouvez tous nos rosiers arbustifs !
Les rosiers couvre-sol sont des variétés basses qui s’étalent facilement. Ils sont remontants et portent généralement des fleurs groupées en bouquets. On trouve parmi eux les décorosiers ! Vous pouvez les installer sur un talus ou en bordure.
Retrouvez tous nos rosiers couvre-sol !
Les rosiers nains mesurent moins de 50 centimètres de haut et sont parfaits pour une culture en pot, placés par exemple sur une terrasse ou un balcon ! Ils ont de petites feuilles et offrent une floraison généreuse, remontante.
Découvrez notre gamme de rosiers nains et miniatures en pépinière !
Ces variétés ont de longues tiges qui leur permettent de s’accrocher à leur support. Elles sont parfaites pour habiller le mur d’une maison, ou pour grimper sur une pergola ou tonnelle.
Découvrez nos superbes rosiers grimpants !
Il s’agit de rosiers grimpants particulièrement vigoureux. Ils ont une croissance rapide et il leur faut peu de temps pour couvrir une façade ou grimper dans un arbre, des supports auxquels ils s’accrochent grâce à leurs épines. Leur floraison est abondante mais la plupart d’entre eux ne sont pas remontants.
Retrouvez nos rosiers lianes !
Les rosiers anciens peuvent être à fleurs simples ou doubles. Les floraisons sont parfumées, et ont généralement un côté très délicat. Ils sont souvent non remontants.
Nos rosiers anciens sont à découvrir absolument !
Les rosiers anglais sont des variétés arbustives ou grimpantes, qui offrent des floraisons doubles souvent parfumées. Ils sont remontants et on les apprécie pour leur côté délicat et élégant. Ce sont généralement des obtentions David Austin.
→ En savoir plus avec notre fiche Comment choisir un rosier anglais
Découvrez notre gamme de rosiers anglais !
Lire aussi
Rosiers : pucerons et autres ravageursInstallez vos rosiers au soleil ou sous une ombre légère. L’ensoleillement permet de garantir une belle floraison, bien que certaines variétés puissent supporter des situations ombragées.
Les rosiers sont des plantes gourmandes, qui apprécient les sols riches en matière organique. Il est préférable de faire des apports de fumier ou de compost bien décomposé. Votre rosier se plaira dans un sol profond et drainant. L’humidité doit pouvoir s’évacuer, pour ne pas favoriser l’apparition de maladies cryptogamiques. Si votre terrain est lourd, argileux, prévoyez un drainage. Évitez aussi les terrains trop calcaires qui risquent d’entrainer une chlorose (jaunissement du feuillage), sauf si le porte-greffe est Rosa canina, qui tolère bien le calcaire.
Choisissez une situation abritée du vent, mais dégagée. Évitez les emplacements trop confinés (par exemple, coincé contre un mur et d’autres plantes). L’air doit pouvoir circuler, afin d’éviter le développement de maladies. De la même façon, ne plantez pas votre rosier à un emplacement où il y en a déjà eu un, pour limiter les risques de transmission de maladies cryptogamiques.
La meilleure période pour planter les rosiers est l’automne en racines nues. Cependant, si votre terrain est lourd, argileux, il vaut mieux attendre la fin de l’hiver pour les installer. Si vous les achetez en racines nues, vous pouvez raisonnablement les planter entre la fin de l’automne et le début du printemps (de novembre à mars), tandis qu’en conteneur ils peuvent être plantés toute l’année. Évitez surtout les périodes de gel ou de grosse chaleur.
→ Lire aussi : Quand planter les rosiers ?
Continuez à arroser régulièrement durant la première année. Vous pouvez installer un paillage ou une plante couvre-sol au pied pour limiter la pousse des mauvaises herbes et maintenir un sol frais plus longtemps.
Certains rosiers, surtout les variétés naines, s’adaptent très bien à une culture en pot ! En savoir plus avec notre fiche conseil Cultiver un rosier en pot
Pour en savoir plus, découvrez notre fiche conseil sur la plantation des rosiers ! Lire aussi : Rosiers en racines nues en motte : le bon compromis et Comment planter un rosier grimpant ?
Pour tout savoir sur la plantation des rosiers, consultez notre fiche conseil illustrée : « Rosiers : comment les planter en pot ou en racines nues »
Les rosiers sont des plantes délicates qui demandent un peu d’entretien. Nous vous conseillons de couper régulièrement les fleurs fanées, afin de ne pas épuiser inutilement la plante, sauf si vous souhaitez obtenir des cynorhodons. En plus de l’intérêt esthétique, la suppression de ces fleurs fanées favorisera l’apparition des prochaines fleurs.
Les rosiers sont des plantes gourmandes. Nous vous conseillons d’apporter de l’engrais au début du printemps, avant la floraison. Faites un second apport d’engrais en juin-juillet. Choisissez-en un surtout riche en potasse, et, si possible, en magnésium. Vous pouvez aussi utiliser un amendement organique : corne broyée, sang séché…
Les rosiers nécessitent des arrosages surtout durant les périodes de sécheresse. Le reste du temps, ils peuvent s’en passer. Arrosez au pied de l’arbuste, en évitant de mouiller le feuillage, ce qui favoriserait le développement de maladies. Arrosez régulièrement l’année de la plantation. Les arrosages doivent être beaucoup plus fréquents si vous cultivez votre rosier en pot plutôt qu’en pleine terre. En installant une couche de paillage au pied de votre rosier, vous pourrez réduire sensiblement les arrosages et le désherbage. Choisissez par exemple des feuilles mortes ou du BRF (Bois Raméal Fragmenté), mais évitez l’écorce de pin.
Les rosiers sont sensibles à l’oïdium, à la rouille et à la maladie des taches noires. L’oïdium se repère par l’apparition d’un feutrage blanc sur les feuilles, tandis que la rouille se reconnait par de petites pustules couleur rouille sur les feuilles. Quant à la maladie des taches noires, elle est causée par le champignon Marsonia. Elle se caractérise par des taches brunes sur les feuilles. Celles-ci se décolorent et deviennent jaunes. Contre ces maladies, vous pouvez utiliser du purin d’ortie, des décoctions de prêles, ou un fongicide. Les rosiers sont aussi fréquemment attaqués par les pucerons.
Un problème avec votre rosier ? Découvrez nos fiches conseil : « Les maladies des rosiers – identification et traitements » et « Rosiers : pucerons et autres ravageurs », Au secours des taches sur mes rosiers !; Comment rajeunir un vieux rosier grimpant ?
Et notre podcast :
→ En savoir plus sur la galle des plantes, dont peut être affecté le rosier.
Les rosiers sont généralement greffés, or ils peuvent produire des gourmands, des tiges vigoureuses qui poussent rapidement et démarrent en dessous du point de greffe. Il faut les supprimer en les coupant à la base.
Pour conserver une forme harmonieuse et offrir une généreuse floraison, les rosiers ont besoin d’être taillés régulièrement.
Consultez nos fiches conseils et tutos vidéo sur le sujet :
Il est assez facile de semer les rosiers. Le semis de graines de variétés horticoles risque de vous donner un résultat aléatoire au niveau des couleurs et formes de fleurs, mais vous pouvez essayer d’hybrider ainsi vos variétés ! Le semis d’espèces botaniques donnera un résultat plus fiable. Le semis d’espèces permet également de produire des sujets qui serviront de porte-greffe.
La plupart des rosiers commercialisés sont issus d’un greffage. Vous pouvez greffer vos rosiers par écussonnage. Utilisez de préférence comme porte-greffe Rosa multiflora ou Rosa laxa, sauf si votre terrain est calcaire : dans ce cas, il faudra choisir Rosa canina (l’églantier).
Intervenez en été, autour du mois d’août. Choisissez et coupez un rameau sain sur la variété que vous souhaitez multiplier. Préparez-le en supprimant les feuilles et épines mais laissez les pétioles en place. Prélevez un bourgeon avec son pétiole en incisant délicatement l’écorce. S’il y a du bois sous le bourgeon, vous devez le retirer. Ensuite, sur le porte-greffe, près du collet, pratiquez une incision en forme de T, de manière à ouvrir l’écorce sans couper le bois (vous sentirez une résistance en arrivant au niveau du bois). Insérez ensuite l’écusson, et s’il dépasse légèrement, coupez les bords. Ligaturez ensuite le point de greffe en laissant apparaitre le bourgeon greffé.
→ En savoir plus dans notre fiche conseil Comment greffer les rosiers : la technique en écusson.
Les rosiers se bouturent à la fin de l’été, sur des rameaux semi-aoûtés.
Pour plus d’informations, découvrez notre fiche conseil sur le bouturage des rosiers, et la vidéo d’Olivier : Quand et comment faire des boutures de rosiers ? Découvrez aussi le film La fine fleur qui parle de l’hybridation des roses
Les rosiers sont évidemment l’élément indispensable pour un jardin romantique ! Leur floraison parfumée apporte beaucoup de charme et de délicatesse au jardin. Vous pouvez les associer à la floraison délicate des Weigelias et Deutzias. Profitez aussi de la floraison blanche et vaporeuse des gypsophiles, de Crambe cordifolia ou des Gillenias.
N’hésitez pas à installer des vivaces ou des plantes couvre-sol au pied de vos rosiers, ils forment de magnifiques duos. Cela vous permettra d’habiller leur pied parfois dénudé, de limiter la pousse des mauvaises herbes… Et, suivant la plante choisie, d’apporter des couleurs même lorsque le rosier n’est plus en fleurs. Vous pouvez choisir des alchémilles, géraniums vivaces, ou des heuchères.
Les rosiers existent dans une large gamme de teintes… profitez-en pour jouer sur les couleurs ! Vous pouvez ainsi créer une superbe scène orangée en associant le rosier ‘Grace’ et l’heuchère ‘Marmelade’. Vous pouvez aussi entourer vos rosiers de plantes plus sombres pour faire ressortir leur floraison lumineuse. Si vous les associez à d’autres teintes claires, vous obtiendrez un massif tout en douceur. En général, les rosiers s’associent très bien avec les plantes à fleurs bleues en épis, comme les lavandes, népétas ou sauges, mais aussi avec les delphiniums, aconits ou campanules. Un bleu profond et intense peut créer un superbe contraste !
Associez des rosiers rouge intense à la floraison blanc pur des astilbes ou Gillenia ! D’une manière générale, nous vous conseillons de marier vos rosiers surtout à d’autres plantes aux teintes pastel : rose tendre, blanc, mauve, bleu. Profitez aussi des plantes à feuillage argenté : la douceur du Stachys bizantina, ou le feuillage découpé de l’Artemisia.
Les clématites sont parfaites pour accompagner les rosiers ! Elles existent dans une large gamme de couleurs et de formes. Vous pouvez conduire côte à côte sur une façade ou une pergola un rosier grimpant et une clématite.
Les rosiers peuvent aussi entrer dans la composition d’un jardin sauvage et naturel ! Choisissez des rosiers botaniques, ou au moins des variétés à fleurs simples, par exemple Rosa chinensis ‘Mutabilis’… Et mariez-les à des floraisons légères : gypsophiles, alliums, asters, nigelles, érigéron karvinskianus, voire coquelicots et cosmos… N’hésitez pas à ajouter quelques graminées : pennisetum, stipa ou calamagrostis. Vous pouvez aussi profiter de la floraison délicate des astrances, des digitales ou des scilles.
→ Lire aussi Graminées et rosiers : une association gagnante et Jardinez au naturel avec les rosiers botaniques et sauvages
Besoin d’idées supplémentaires ? Suivez Olivier qui vous présente de belles associations dans cette vidéo :
Vous pouvez faire de la confiture avec les cynorhodons que les rosiers produisent en automne. Ces baies sont très riches en vitamine C et renforcent les défenses immunitaires. Utilisez de préférence celles de l’églantier, Rosa canina, ou celles de Rosa rugosa. On les appelle vulgairement « gratte-cul », en raison des poils urticants contenus dans les baies. Il faut les retirer, ainsi que les akènes, pour ne consommer que la pulpe et la peau.
En dehors de la confiture de cynorhodons, les rosiers sont largement utilisés en cosmétique et en parfumerie.
Les pétales de roses sont comestibles. Vous pouvez les ajouter à vos salades. Séchés, ils peuvent être utilisés en pot-pourri, en décoration ou en infusion. L’eau de rose (ou hydrolat, obtenu à partir de Rosa damascena ou de Rosa centifolia) est reconnue pour ses nombreuses vertus pour la peau. La Rose de Damas est aussi utilisée sous forme d’huile essentielle. Bien sûr, la rose est aussi une plante irremplaçable en bouquets ou en décoration avec les pétales, par exemple pour les mariages. Enfin, selon les pays et régions du monde, les cynorhodons sont utilisés pour faire des décoctions, de la crème glacée, du jus, de la bière ou de la liqueur…
En Allemagne, le rosier de Hildesheim est considéré comme le plus vieux du monde. Les légendes racontent qu’il aurait plus de mille ans. Son véritable âge est incertain, mais il est attesté qu’il a au moins 400 ans. Il a survécu aux bombardements de 1945 : le rosier et la cathédrale contre laquelle il pousse furent endommagés, mais des pousses repartirent de sous les ruines.
On trouve en France quelques belles collections de roses. Ainsi, la roseraie du Val de Marne, à L’Haÿ-les-Roses, près de Paris, est une superbe roseraie moderne, qui compte plus de 3 000 variétés. Les trois roseraies du Parc de la Tête d’Or, à Lyon, valent également le détour ! Et en Allemagne, la Roseraie de Sangerhausen compte la plus importante collection de roses au monde, avec plus de 8 000 variétés.
Les rosiers offrent une telle diversité que l’on trouve plusieurs variétés étonnantes ou étranges ! Ainsi, Rosa chinensis ‘viridiflora’ possède des fleurs vertes, car composées non pas de pétales, mais de nombreuses bractées allongées, parfois marquées de rouge. De même alors que la grande majorité des rosiers botaniques, et même des Rosacées, ont cinq pétales et sépales, Rosa sericea est un surprenant rosier à quatre pétales et quatre sépales. Quant à Rosa omeiensis ‘Pteracantha’, ses tiges portent des épines rouges très larges et translucides. Il y a également les rosiers mousseux, dont les boutons floraux sont couverts d’un genre de « mousse » composée d’excroissances de l’épiderme. Enfin, le rosier ‘Fraise des Bois’, porte des boutons floraux qui ne s’ouvrent jamais ! La taille, la couleur rouge et la forme conique de ses boutons ressemblent à de petites fraises.
Le feuillage de mon rosier devient jaune. Que faire ?
Il s’agit sans doute d’une chlorose ferrique. Le feuillage se décolore entre les nervures car le rosier manque de fer et d’autres éléments minéraux nécessaires à une bonne photosynthèse. Nous vous conseillons d’apporter du chélate de fer et de nourrir régulièrement votre rosier avec de l’engrais. Cela peut aussi être causé par la maladie des taches noires, qui provoque sur les feuilles, autour de taches de couleur brune, l’apparition d’une zone jaunie, décolorée.
Les feuilles de mon rosier se couvrent d’un feutrage blanc ! Que faire ?
Votre rosier est touché par l’oïdium, une maladie cryptogamique, favorisée par une conjonction de chaleur et d’humidité. Afin d’éviter son expansion, nous vous suggérons de retirer et de brûler les feuilles concernées. Vous pouvez pulvériser du bicarbonate de soude ou une décoction de prêle.
Les feuilles de mon rosier portent de petites pustules orangées !
C’est la rouille, une maladie causée par un champignon. Là aussi, nous vous conseillons de couper et de brûler les parties atteintes. Traitez avec une décoction de prêle.
Les feuilles de mon rosier portent des taches noires !
Il s’agit d’une maladie causée par le champignon Marsonia. C’est l’une des trois maladies les plus fréquentes sur les rosiers. Utilisez une décoction de prêle pour vous en débarrasser.
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