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Légume ancien très productif apparu en Scandinavie à la fin du Moyen Âge, le rutabaga, Brassica napus var. napobrassica, fait partie de ces espèces oubliées, comme le topinambour, ayant souffert de sa réputation de “légume de guerre”. Son goût fin, plus subtil que celui du navet et du chou, mérite aujourd’hui d’être redécouvert.
Le rutabaga est le résultat d’un croisement entre le Brassica oleacea (ancêtre du chou) et le Brassica napus (le navet). On le consomme principalement cuit de la même façon que les pommes de terre, où dans les ragoûts et potées d’hiver auxquels il apporte sa saveur intéressante aux notes prononcées de noisettes. Riche en fiches et en potassium, le chou-navet est une plante très nutritive qui profite de nombreuses vertus médicinales.
Le chou-navet s’installe au potager en situation ensoleillée, loin des autres brassicacées. Rustique et facile de culture, il demande toutefois un sol bien drainé, constamment frais et humide. On le sème sous abri ou en place au printemps pour une récolte automnale, parfois hivernale.
Bisannuel, il est doté d’une floraison mellifère qui attire les pollinisateurs. Toutefois, celle-ci ne survient généralement qu’au cours de la seconde année de culture du rutabaga.
Voici tous nos conseils sur cette plante potagère aux qualités nutritionnelles exceptionnelles.
Le rutabaga, Chou-navet, Chou de Siam, Chou de Laponie, ou encore Chou Suédois est un légume racine qui se cultive en tant que plante potagère nutritionnellement très riche. Il appartient à la grande famille des Brassicacées (autrefois appelés Crucifères) comme les navets, les choux, les radis, la moutarde, ou encore la giroflée. Le rutabaga est originaire d’Europe du Nord.
Plus de quarante variétés de rutabagas sont inscrites au catalogue européen, et trois au catalogue français. Parmi les variétés à racine ronde les plus connues de nos assiettes, on trouve le rutabaga Champion, le rutabaga wilhemsburger, le jaune de Saint-Marc, ou encore le Blanc d’Aubigny. Bien que certaines variétés soient souvent réservées au fourrage du bétail, toutes sont en réalité excellentes pour l’homme lorsqu’elles sont jeunes.
Brassica napus var. napobrassica est une plante bisannuelle considérée comme un légume racine, bien que sa partie comestible est davantage un hypocotyle (partie de la tige située en dessous des cotylédons). Celui-ci s’épaissit jusqu’à former une boule piriforme de 12 cm de diamètre en moyenne, renflée et presque totalement dissimulée dans le sol, puisque seul le collet émerge de terre. La partie comestible de la plante est généralement colorée de vert ou de rouge sur sa moitié supérieure.
Le feuillage caduc du chou-navet s’installe en rosette sur le sommet de l’hypocotyle. Des feuilles longues et profondément lobées, très similaires à celles du navet, bien qu’elles ne soient pas pubescentes (poilues) contrairement à ce dernier.
Plante mellifère, la floraison du rutabaga intervient généralement au cours de la deuxième année de culture. Elle offre alors de petites fleurs à pétales jaunes, réunies en grappes terminales.
Riche en vitamine C, en fibres et en sels minéraux, le rutabaga offre de nombreuses qualités nutritionnelles.
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Conserver les légumes du potagerS’il accepte les situations mi-ombragées, le rutabaga favorise les expositions ensoleillées.
Légume racine idéal pour les climats froids et humides, le chou de Siam est une plante potagère rustique capable de supporter le gel et les températures avoisinant les -20°C, à condition toutefois que le sol soit bien drainé. Un sol qu’il apprécie profond, fertile, riche et humifère. En revanche, mieux vaut éviter de le cultiver dans un sol pauvre et calcaire.
Facile de culture une fois bien en place, le rutabaga est une plante qui demande peu d’entretiens et de soins pour prospérer. Même en se contentant de lui apporter les soins minimums, le rutabaga parvient facilement à maturité.
Le rutabaga est gourmand en eau. Les arrosages doivent être réguliers, mais la terre ne doit jamais être détrempée. Pailler les pieds du chou-navet à l’aide de feuilles ou de tonte séchée permet de maintenir l’humidité du sol et d’en garder la fraîcheur durant l’été.
Pensez à sarcler et à biner régulièrement autour de vos plants de rutabaga afin de permettre à l’eau de bien pénétrer le sol et de limiter la prolifération des mauvaises herbes.
Pour les rutabagas conservés en pleine terre une partie de l’hiver, procédez à un buttage du pied à l’automne et installez un paillis de feuilles pour le protéger du gel.
Lire aussi
9 légumes anciens à cultiver au potagerLes semis de choux-navet sont menés sous abri au début du printemps (mars-avril), ou directement en place à la fin du printemps, début de l’été (mai à juillet).
Les semis réalisés sous abri sont repiqués en place entre les mois de mai et de juin.
On récolte le rutabaga au fur et à mesure des besoins de la fin de l’été à l’automne (septembre à novembre), et parfois même jusqu’au cœur de l’hiver (février). On retiendra que le chou-navet est bien plus tendre et savoureux lorsqu’il est récolté avant la pleine maturité. Procédez alors par arrachage des pieds, de préférence par temps sec.
À noter : le rutabaga est prêt à être récolté s’il est bien ferme et lourd. On estime les récoltes à environ 4 kg par m².
Le rutabaga est un légume-racine rustique, qui peut être conservé en terre jusqu’au mois de février. La récolte peut toutefois devenir plus difficile en cas de gel prolongé. Le rutabaga d’hiver peut être laissé en terre jusqu’au mois de mars à condition d’avoir été semé le plus tard possible.
Une fois récolté, on le conserve de préférence en silo dans une cave, enfoui dans du sable ou de la tourbe dont la température n’excède pas 10°C. Il peut également être entreposé dans une pièce plutôt fraîche et obscure.
Au réfrigérateur, le chou-navet se conserve quelques jours dans le bac à légumes.
Les variétés fourragères de rutabaga sont utilisées pour l’alimentation des bovins et des ovins au pâturage. Il est d’ailleurs particulièrement apprécié des chevaux. Seul le feuillage et la partie hors terre de l’hypocotyle sont alors utilisés.
Plus léger que le navet, le rutabaga est particulièrement apprécié en cuisine pour son goût de noisette bien prononcé.
On le cuisine le plus souvent cuit, exactement comme la pomme de terre, sous forme de purée, de gratin, ou encore frit.
Le chou de Siam se marie également très bien aux légumes d’hiver comme le navet et la carotte. Il accompagne astucieusement les plats mijotés traditionnels de l’hiver, et en particulier le pot-au-feu.
À noter : l’épaisseur de la chair du rutabaga le rend difficile à éplucher avec un économe. Utilisez donc de préférence un couteau plutôt qu’un épluche-légumes.
Le chou-navet est un légume réputé très riche en fibres et en potassium. Une composition qui en fait un bon diurétique et qui réduirait les risques d’hypo-citraturie. Les propriétés diurétiques du rutabaga aideraient à lutter contre l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque.
On prête également au chou de Siam des propriétés laxatives, digestives et reminéralisantes.
À noter : Le rutabaga, comme l’ensemble des végétaux du genre Brassica, favoriserait l’apparition de goitres simples (hypertrophie du corps thyroïde, de nature bénigne).
Le rutabaga peut être sujet à diverses maladies.
Du côté des parasites, le navet-chou peut faire l’objet d’attaques de divers insectes ravageurs tels que l’altise, la cécidomyie, le charançon, la mouche du chou, la noctuelle et la piéride.
Les gastéropodes, limaces et escargots, sont également friands de feuilles de rutabaga.
Afin de prémunir vos rutabagas contre les risques de maladies et les parasites, certains gestes préventifs peuvent être observés :
Comme nous l’avons vu précédemment, la multiplication du rutabaga est réalisée par semis sous abri entre mars et avril, ou directement en place entre mai et juillet, lorsque tout risque de gelées est écarté.
Mieux vaut alors faire l’acquisition de semences de rutabaga dans le commerce. En effet, la récolte des graines est particulièrement complexe dans le cas du chou-navet, puisqu’il s’agit d’une plante bisannuelle qui ne fleurira que si vous la laissez en terre tout l’hiver.
Le rutabaga apprécie la compagnie de nombreuses autres plantes potagères, telles que les laitues, les carottes, le céleri, la menthe, les fèves, ou encore les haricots.
En revanche, pour éviter un éventuel déséquilibre minéral du sol, évitez le voisinage d’autres Brassicacées (radis, navets, choux, brocolis…). De même, ne semez pas vos rutabagas là où vous aviez précédemment cultivé d’autres Brassicacées. Préférez également attendre quelques années avant de replanter des rutabagas au même emplacement dans votre potager.
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