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Les Sabals rassemblent une quinzaine d’espèces de splendides palmiers aux feuilles en éventail, originaires d’Amérique centrale et du sud des Etats-Unis. Les plus connus et cultivés sont le Sabal minor, une espèce qui n’excède pas 2 m de haut, et le Sabal palmetto, bien plus grand (jusqu’à 10 m). La hauteur de ces palmiers est en effet très variable suivant les différentes espèces : on trouve des Sabals géants, qui trouveront facilement leur place en isolé ou en alignement dans un jardin exotique, tout comme des Sabals nains, parfaits pour une culture en pot, ou en pleine terre dans de petits jardins de ville !
Les Sabals sont appréciés dans les jardins pour l’excellente rusticité dont font preuve certaines espèces ! Le Sabal minor, par exemple, supporte des températures de l’ordre de – 15 °C, et de nombreuses espèces résistent jusqu’à – 10 °C. Certains cependant, comme le Sabal mauritiiformis, ne supportent pas le gel, et sont à réserver aux jardins méridionaux, ou à une culture dans un grand bac sous abri.
Les Sabals se plaisent à un emplacement chaud et ensoleillé (ou à mi-ombre pour le Sabal minor et le Sabal mauritiiformis), dans un sol fertile, souple et frais, mais parfaitement drainé. Ils ont besoin de chaleur et d’humidité pour une croissance optimale. Les espèces les plus petites s’adaptent bien à une culture en pot, ce qui permet de les rentrer facilement sous abri pour les protéger du froid en hiver. Les Sabals sont parfaits pour agrémenter un jardin sec exotique, une grande rocaille, ou une terrasse ensoleillée. Découvrez dans cette fiche tous nos conseils pour réussir leur culture, les planter, les entretenir et les associer à d’autres plantes pour composer un superbe décor exotique !
Les Sabal regroupent 16 espèces de superbes palmiers aux feuilles en éventail, encore trop peu cultivés dans les jardins. On les trouve naturellement au Mexique, dans le Sud des Etats-Unis, dans les Caraïbes, en Amérique centrale, et jusqu’au nord de l’Amérique du Sud. Suivant les espèces, les Sabals se développent dans des milieux variés : certains poussent dans des zones humides, tandis que d’autres poussent sur des terrains plus secs, parfois même sur des dunes. De même, certains Sabals poussent en sous-bois, tandis que d’autres se rencontrent en milieu ouvert, en plein soleil. Il s’agit d’un groupe de palmiers très diversifié, tant au niveau du milieu, de la rusticité ou de leur port et hauteur.
Les Sabals sont appréciés au jardin car certains d’entre eux font preuve d’une excellente rusticité (comme le Sabal minor, qui supporte jusqu’à – 15 °C, voire – 20 °C), ce qui permet de les cultiver dans la moitié nord du pays, sous un climat relativement frais. D’autres cependant sont bien plus frileux : comme le Sabal mauritiiformis, qui ne tolère pas des températures inférieures à – 3 °C.
Comme les autres palmiers, le Sabal appartient à la grande famille botanique des Arécacées. Les palmiers se caractérisent par leur stipe, habituellement solitaire et dressé, surmonté d’une couronne de feuilles palmées (en éventail) ou pennées (en forme de plume).
Le Sabal a été nommé ainsi par le botaniste Michel Adanson. Son nom semble provenir à l’origine d’un terme local indien.
La hauteur des Sabal est très variable : certains deviennent vraiment grands, jusqu’à 20 m de haut pour le Sabal mauritiiformis, tandis que d’autres sont nains : le Sabal minor, par exemple, n’excède pas 2 m de hauteur. Les Sabals poussent lentement, surtout durant les premières années de culture, mais ils ont une grande longévité.
Les Sabal forment habituellement un stipe dressé, avec au sommet une couronne de feuilles. Cependant, le Sabal etonia et le Sabal minor forment un stipe souterrain, qui peut sortir du sol mais ne deviendra jamais très grand. La plupart du temps, ces palmiers semblent quasiment acaules, sans stipe.
Au sommet du stipe, la couronne du Sabal rassemble en général 15 à 20 feuilles, parfois jusqu’à 30. Les feuilles sont costapalmées : elles sont palmées, en éventail, mais le pétiole se prolonge en un axe central. Suivant les espèces, l’axe central est plus ou moins visible. Les palmes sont épaisses, coriaces, et mesurent habituellement entre 1 et 2 m de diamètre. Elles sont profondément incisées, divisées en de nombreux segments fins. Les feuilles sont souvent de couleur verte, parfois bleutées, voire grises (Sabal uresana). Elles sont rattachées au stipe par un long pétiole lisse, non épineux, contrairement à d’autres palmiers comme le Brahea armata.
En général, les feuilles mortes persistent sur le stipe, en-dessous de la couronne de palmes vertes encore vivantes. Avec le temps, elles finissent par tomber, mais la base des pétioles des anciennes feuilles reste accrochée au stipe et y forme habituellement des motifs en croisillon très caractéristiques, comme chez le Sabal palmetto et le Sabal mexicana.
Les Sabal sont capables de fleurir assez tôt, lorsqu’ils sont encore jeunes, contrairement à d’autres palmiers comme les Brahea, qui doivent attendre au moins 30 ans avant de commencer à fleurir. Le Sabal palmetto, par exemple, peut fleurir au bout de 10 ans. La floraison du Sabal se produit alors chaque année en été, généralement en juillet-août. Le palmier produit de grandes inflorescences sous forme de panicules ramifiées, qui apparaissent entre les feuilles. Elles sont constituées de petites fleurs à trois pétales, de couleur blanc crème.
Les Sabals sont monoïques (chaque sujet est en même temps mâle et femelle). Leurs fleurs sont bisexuées, puisqu’elles portent à la fois des étamines et pistils. Un seul sujet suffit donc à donner des graines viables.
Le Sabal donne des fruits globuleux (drupes), d’environ 1 cm de diamètre, d’abord vertes, puis devenant noires à maturité. Chaque fruit renferme 1 à 3 graines. Il est possible de les récolter pour les semer.
Les palmes de Sabals ont été traditionnellement utilisées en Amérique pour composer des toitures en chaume, des chapeaux, paniers et cordages. Les stipes, relativement résistants à la décomposition et aux insectes, sont parfois utilisés comme poteaux ou pilotis pour les constructions. Quant aux baies, elles ont des propriétés médicinales.
Pour choisir votre Sabal, prenez en compte la rusticité ! Le Sabal minor est le plus résistant, puisqu’il supporte jusqu’à – 15 °C. Le Sabal etonia, Sabal mexicana, Sabal palmetto, Sabal uresana, Sabal bermudana… supportent – 10 °C.
Si vous le cultivez en pleine terre, choisissez un Sabal adapté à votre climat. Le Sabal mauritiiformis, par exemple, est à réserver aux climats les plus cléments, comme le littoral méditerranéen, où les risques de gel sont très faibles. Dans le nord de la France, on choisira plutôt le Sabal minor, bien plus résistant au froid.
Nous vous conseillons de planter le Sabal en plein soleil, à un emplacement abrité des vents froids. Il pousse mieux et plus rapidement lorsqu’il bénéficie d’une chaleur importante. Le Sabal minor et le Sabal mauritiiformis acceptent aussi les expositions mi-ombragées. Les Sabals apprécient les sols fertiles, souples, humifères, et qui restent relativement frais, ce qui garantit une croissance optimale. Ils supportent également les sols secs, mais ils pousseront alors moins vite.
Vous pouvez aussi cultiver le Sabal dans un grand pot. Dans ce cas, nous vous conseillons de choisir les espèces les plus petites, par exemple le Sabal minor ou le Sabal etonia, qui n’excèdent pas 2 m de haut.
Plantez le Sabal au printemps, dès qu’il n’y a plus de risques de gel.
En pleine terre :
Continuez à arroser régulièrement durant l’été qui suit la plantation.
En pot :
Lire aussi
Palmier : comment le protéger en hiver ?N’hésitez pas à arroser régulièrement le Sabal en été (surtout les trois premières années), car c’est un palmier qui a besoin de chaleur et d’eau pour bien pousser. Sa croissance devient bien plus lente en cas de sécheresse. Il met plusieurs années à être bien installé et demande pendant cette période des soins et arrosages plus réguliers, par la suite le Sabal ne demandera que très peu d’attention.
Vous pouvez apporter chaque année un peu de compost bien décomposé au pied du Sabal, et l’intégrer superficiellement au sol par un léger griffage. N’hésitez pas également à installer un paillage organique autour du pied du Sabal, afin que le sol reste frais plus longtemps.
Lorsque vous voyez les anciennes palmes (les plus basses) se dessécher, vous pouvez les tailler, en coupant le pétiole à quelques centimètres du stipe.
Si vous cultivez en pleine terre un Sabal, même s’il est rustique (comme le Sabal minor), nous vous conseillons néanmoins de le protéger durant les premiers hivers. Une fois adulte, il deviendra plus résistant au froid.
Découvrez tous nos conseils pour protéger les palmiers en hiver.
Si vous le cultivez en pot, nous vous conseillons d’arroser le palmier au moins une fois par semaine au printemps et en été, voire davantage si vous constatez que la terre est sèche. Attention cependant à ne pas laisser d’eau stagner dans la soucoupe. Il appréciera également si vous lui apportez de l’engrais liquide une à deux fois par mois durant la période de croissance (pensez à le diluer suffisamment, une solution trop concentrée risquerait de brûler ses racines). En hiver, réduisez les arrosages et stoppez les apports d’engrais.
Pensez à le rempoter de temps en temps, au moins une fois tous les trois ans. Les années où vous ne le rempotez pas, nous vous conseillons d’effectuer un surfaçage, en retirant le substrat sur les premiers centimètres et en le remplaçant par du terreau neuf.
Si le Sabal que vous cultivez est peu rustique, où si vous habitez une région au climat plutôt frais, pensez à le rentrer en automne, avant les premières gelées. Placez-le dans une véranda ou une serre bien lumineuse, hors-gel mais plutôt fraiche. Evitez de l’installer à l’intérieur de votre maison ou appartement, les températures risqueraient d’être trop élevées pour lui. Même s’il doit être protégé du gel, il a besoin d’une période de repos avec des températures un peu plus fraiches en hiver.
Lorsque vous le rentrez en automne et que vous le sortez sur votre terrasse au printemps, évitez les changements brusques de température et de luminosité ! Nous vous conseillons de l’acclimater progressivement, par exemple au printemps en le sortant dans un premier temps dehors à mi-ombre, le temps qu’il s’habitue, avant de le laisser en extérieur au soleil.
En intérieur, le Sabal est parfois attaqué par les araignées rouges. Il s’agit de minuscules insectes, à peine visibles à l’œil nu, qui piquent les feuilles ou pétioles et se nourrissent de la sève. En cas d’infestation, on peut observer de petites toiles tissées sur le palmier. Pour les éliminer, le mieux est de brumiser le feuillage, car elles redoutent l’humidité et prolifèrent dans des atmosphères sèches.
Attention également aux cochenilles (farineuses ou à carapace). Comme les araignées rouges, ces insectes s’installent sur le palmier, piquent les tissus et consomment la sève, ce qui affaiblit la plante. Dans un premier temps, vous pouvez les éliminer manuellement lorsque vous les voyez, mais si l’invasion devient plus importante, nous vous conseillons de traiter à l’aide d’une solution anti-cochenilles. Réalisez par exemple un mélange en diluant dans un litre d’eau, une cuillère à café de savon noir, une cuillère à café d’alcool à brûler, et une cuillère à café d’huile de colza. Il ne vous reste plus qu’à pulvériser cette solution sur le feuillage du Sabal infesté.
En extérieur, le Sabal peut être la cible du papillon Paysandisia archon ou du charançon rouge, deux insectes qui sévissent surtout dans le sud de la France et qui causent de gros dégâts aux palmiers. Les symptômes observés sont, entre autres, la perforation des palmes (trous alignés horizontalement), l’affaissement de la couronne, ou la chute des palmes, qui tombent prématurément. N’hésitez pas à consulter nos fiches dédiées, pour tout connaitre sur ces ravageurs, les identifier et soigner vos palmiers :
Il est possible de récolter les graines du Sabal et de les semer. Pensez à bien les nettoyer afin d’enlever la pulpe du fruit autour de la graine.
Le semis s’effectue au printemps.
Veillez à ce que le substrat reste légèrement humide jusqu’à la germination.
Les Sabals peuvent mettre très longtemps à germer : vous les verrez peut-être se développer au bout de quelques mois, mais ils peuvent aussi mettre jusqu’à 1 an avant de commencer à pousser. Soyez patients ! De même, ces palmiers poussent lentement, surtout lorsqu’ils sont jeunes, les cinq à dix premières années.
Avec ses amples palmes très graphiques, le Sabal constituera facilement la pièce maîtresse d’un jardin exotique ! Composez une belle scène luxuriante en l’associant aux feuillages généreux des Tetrapanax, Bananiers du Japon (Musa basjoo), Fatsia japonica, Datisca cannabina, Gunnera manicata, Cycas… Pour renforcer l’effet « jungle’, intégrez quelques plantes grimpantes, qui joueront le rôle de lianes, et pourront grimper sur le stipe des palmiers ou le feuillage des arbustes. Choisissez par exemple l’Akebia quinata, la bignone ou la passiflore. Vous pouvez également intégrer des fougères, comme le splendide Blechnum novae-zelandiae, et les fougères arborescentes (par exemple la Dicksonia antarctica). Pensez également aux bambous, qui constitueront une belle toile de fond pour cette scène exotique. N’oubliez pas les graphiques Yuccas, Cordylines et Phormiums, ainsi que les graminées comme l’Hakonechloa macra.
Toutes ces plantes vous créeront un splendide écrin végétal, débordant de feuillages. Amenez-y de petites touches de couleur avec la floraison des crocosmias, kniphofias, agapanthes, hedychiums ou lantanas. Privilégiez les teintes chaudes et vives (rouge, orange, jaune…), qui donnent un effet très exotique. Découvrez aussi le splendide Strelitzia reginae, joliment surnommé Oiseau du paradis. Ce style d’ambiance sera parfaite par exemple en bordure d’une piscine, pour donner à votre jardin un vrai air de vacance et d’exotisme !
Comme le Sabal apprécie les sols fertiles et frais, on évite de l’installer dans une rocaille ou un jardin sec exotique, aride (on réservera cette utilisation pour d’autres palmiers appréciant les sols secs et pauvres, comme le Brahea). Mieux vaut lui préférer les ambiances plus fraiches et luxuriantes !
A mi-ombre, vous pouvez associer le Sabal minor au palmier Rhapidophyllum hystrix, ou au Trachycarpus fortunei. Comme lui, ils s’adaptent très bien aux situations ombragées.
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