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Intéressant pour son feuillage persistant vernissé d’un beau vert foncé, ses baies décoratives et surtout pour sa floraison hivernale délicieusement parfumée, le Sarcococca est l’arbuste incontournable en hiver. Cet arbrisseau de sous-bois reste magnifique lorsque les autres plantes sont au repos. Encore méconnu, il est pourtant avec le Daphné et l’Hamamélis, l’un des rares arbustes parfumés en hiver : de novembre à février, ses petites fleurs blanches ou roses répandent un extraordinaire parfum de jasmin et de muguet.
Discret à la belle saison, le Sarcococca confusa, S.humilis ou S. ruscifolia, se contente de peu. C’est l’allié parfait pour garnir les zones un peu délaissées et ombragées, là où peu de plantes fleurissent.
Il pousse lentement mais structure les petits espaces en hiver. Sa taille modérée et sa silhouette dense permettent de nombreuses utilisations : en massif, en bordure d’allée, en haie basse, en couvre-sol, en groupe et même en pot près de votre entrée pour profiter pleinement de son parfum.
Accommodant, il compte parmi les arbustes faciles à réussir au jardin à condition de le cultiver en sol non calcaire et à l’ombre. Très résistant à la pollution, insensible aux maladies, demandant peu d’entretien, il est incontournable en jardins de ville.
Il s’associe avec toutes sortes de plantes, à l’ombre ou à mi-ombre, même dans les racines des arbres. Il est parfait pour garnir un sous-bois où Il pourra être associé à des plantes de terre de bruyère mais aussi à des végétaux au feuillage plus coloré pour contraster avec ses feuilles sombres : Camélias, Fougères, Hamamélis, Skimmias, Aucubas ou Azalées mais aussi avec des Hellébores et des Perce-neige plantés à son pied.
Cultivez cet arbuste dont le feuillage rappelle un peu celui de l’olivier, il saura vous surprendre en apportant au jardin une touche de printemps dès le mois de janvier !
Le Sarcococca est un arbuste persistant appartenant à la famille des Buxacées. Proche parent du buis, il partage la même tolérance pour l’ombre sèche. Ce genre se décline en une quinzaine d’espèces d’arbustes persistants originaires des lieux frais et ombragés d’Asie du Sud Est, de Chine et de l’Himalaya. Le plus connu, le Sarcococca confusa monte à plus de 2 m de haut. Mais il existe d’autres variétés toutes aussi cultivées : S . hookeriana, S. humilis, S. ruscifolia et S. saligna.
Le Sarcococca pousse naturellement dans les fourrés et forêts humides d’altitude.
Le Sarcococca forme un buisson compact et rhizomateux, l’arbuste produisant des rejets nombreux. Il s’installe entre les racines des arbres, lentement mais sûrement : avec l’âge, certaines variétés drageonnantes ou traçantes (S.hookeriana) forment de vastes colonies, sans pour autant devenir envahissant. Intéressant quand rien ne pousse à l’ombre !
La plante évolue en touffe, ses tiges poussent naturellement à partir de la base pour s’élargir au fil des années. Le Sarcococca présente un port dense, compact et buissonnant plus ou moins étalé d’environ 1 à 2 m maximum de largeur à maturité : les espèces naines, peu encombrantes peuvent se planter partout. La taille de ces plantes varie selon l’espèce (60 cm pour les variétés les plus petites) mais ne dépasse jamais deux mètres de hauteur ; le Sarcococca sera donc utilisé en bordure d’allée, en haies basses, en couvre-sol ou pour masquer un muret. Ce sont des espèces coriaces qui poussent très lentement : vous devrez donc patienter quelques années pour obtenir une plante digne de ce nom. En revanche, la floraison se produit même lorsque l’arbuste est jeune.
La floraison est l’atout majeur du Sarcococca. Elle est précoce et intervient même quand il gèle ! Elle se produit de décembre à mars sous la forme de petites inflorescences fines et blanches de 3 à 5 mm de long, réparties le long des tiges à l’aisselle des fleurs. Si les fleurs femelles sont très discrètes, les fleurs mâles, dépourvues de pétales, laissent apparaître de grandes étamines blanches ou teintées de vert ou de rose suivant les variétés, aux anthères jaunes ou roses très lumineuses. Même si elles n’ont rien d’extraordinaire, elles exhalent un puissant parfum de jasmin, de muguet ou de vanille qui embaume tout autour de la plante. Cette floraison très odorante se prolonge durant environ 2 mois, selon le climat.
Les fleurs cèdent la place en automne, à des fruits (ou drupes) non comestibles rouge ou pourpres de moins d’un centimètre de diamètre qui virent au noir bleuté à l’automne. Ces baies charnues et luisantes voisinent parfois avec les fleurs, formant ainsi un très joli contraste. Elles ressemblent à des perles ou à de petites olives très appréciées des oiseaux. Cette fructification complète l’intérêt décoratif de l’arbuste qui reste intéressant même après floraison.
L’été, il forme de belles touffes buissonnantes intéressantes pour leur feuillage un peu semblable à celui de l’olivier. Ces feuilles persistantes sont vernissées, lancéolées à oblongues, de 3 à 15 cm de long, et de couleur vert sombre.
Malgré un feuillage épais et une touffe robuste, le Sarcococca redoute deux choses : le plein soleil, surtout au Sud de la Loire, et le calcaire. Il préfère les sols plutôt acides, frais mais bien drainés, car il déteste avoir les pieds dans l’eau. Il s’accommode des sols truffés de racines. Un espace mi-ombragé, en sous-bois ou sous l’ombre, même très dense, de grands arbres, lui conviendra parfaitement.
Seul petit caprice de cet arbuste peu contraignant : une plantation à l’abri des vents froids et desséchants pour préserver sa floraison. Les sécheresses passagères ne lui posent pas de problème, quelques arrosages estivaux suffisent si celle-ci devait se prolonger.
Le Sarcococca est très rustique et supporte bien des températures inférieures à -10 ° C, jusqu’à -15 ° C, à condition d’être planté en situation abritée. Il s’installe un peu partout en France avec une préférence pour le climat océanique. En zone froide, paillez son pied les premiers hivers ou en cas de froid exceptionnel.
Facile à vivre, le Sarcococca supporte la pollution, l’ombre sèche, le manque de soins et est insensible aux maladies et parasites. Notez que certaines variétés comme le Sarcococca humilis se prêtent très bien à la culture en pot.
Il existe onze espèces de Sarcococca ainsi que quelques hybrides sélectionnés pour leur taille mais aussi pour la couleur de leur floraison. Parmi les plus courantes, que vous trouverez facilement dans le commerce, figurent : le Sarcococca confusa qui peut atteindre 2 m de haut, le Sarcococca humilis qui présente un port compact en boule, le S. hookeriana, une espèce traçante, parfaite dans un talus.
S’il est beaucoup plus beau sous les climats océaniques, le Sarcococca s’installe partout en France. C’est un arbuste assez rustique qui supporte des températures ponctuelles de l’ordre de – 15 ° C. Il doit être cependant planté à l’abri des vents froids et secs qui abîment leur floraison. En zone froide, paillez son pied les premiers hivers ou en cas de froid exceptionnel.
Ls Sarcococca est si peu exigeant qu’on lui réserve souvent les recoins secs et ombragés du jardin. Il ne tolère pas le calcaire, placez-le dans un sol humifère, plutôt acide, frais mais bien drainé. Si le Sarcococca peut être associé aux plantes de terre de bruyère, il pousse aussi très bien dans un sol neutre.
On cultive le Sarcococca aussi bien en massifs qu’en sous-bois, haies libres basses ou couvre-sol.
Il est parfait planté sous de grands arbres caducs : ces derniers apportent naturellement l’ombrage et le drainage que le Sarcococca aime tant.
On le place à l’envi le long de murets, près d’un passage fréquenté, non loin de l’entrée ou en pot sous une fenêtre qu’il embaumera durant les mois d’hiver de sa floraison suave. Dans, les petits jardins de ville, le Sarcococca permet cacher de petits murs, tout en nécessitant peu de soins.
Il est peu encombrant et ne gênera pas ses plantes compagnes. Il s’associe avec toutes sortes de plantes, à l’ombre ou à mi-ombre, même dans les racines des arbres ; fougères, hamamélis, skimmias, aucubas ou azalées.
On le plante de février à avril ou de septembre à novembre, après les fortes gelées ou les fortes chaleurs et surtout pas lorsqu’il neige.
Le Sarcococca n’est pas très exigeant, c’est pourquoi sa plantation est elle aussi très simple :
Un seul pied de Sarcococca peut suffire pour créer un bel effet, surtout pour les plus hautes variétés et s’il est mêlé à d’autres arbustes à feuillages persistants. Les variétés plus basses et drageonnantes comme le S. hookeriana, sont parfaites en talus où elles vont se multiplier au fil des années. Pour un talus bien étoffé et parfumé tout l’hiver, privilégiez une plantation en groupe.
La plantation en pot est classique, dans un contenant d’une vingtaine de litres rempli d’un mélange de terreau et de sable à 20 %. Placé sur une terrasse ombragée, à proximité de la maison vous profiterez de son parfum tout l’hiver.
→ En savoir plus dans notre article Cultiver un Sarcococca en pot
C’est un arbuste qui demande peu d’entretien, il aime être oublié et cultivé à la dure.
La taille n’est pas indispensable : cet arbuste pousse lentement tout comme les conifères nains. S’il prend une forme inesthétique : tailler légèrement après la floraison pour lui garder une forme harmonieuse mais, dans ce cas il ne produira pas de fruits.
La fertilisation se résume à un apport de compost en surface en automne.
Pour les sujets en pot, un rempotage tous les 5 ans sera nécessaire.
Coriace, il tolère parfaitement la pollution, il n’est jamais malade ni attaqué par les parasites.
Par bouturage :
Il se bouture en été avec des rameaux semi-aoûtés (c’est-à-dire aux tiges qui sont en phase de transformation, du bois mou au bois dur). Les boutures de 7 cm coupées sous un bourgeon doivent montrer une base de bois marron, et une pointe de croissance verte. À ce stade de développement, l’enracinement des tiges prélevées est meilleur pour la reprise des boutures. Elles sont débarrassées de leurs feuilles sur le bas de la tige. Celles-ci sont enterrées au 2/3 dans un mélange humide, à base de tourbe. Le mélange ne doit jamais sécher complètement. Hivernez à l’abri du gel puis repiquez en place au printemps.
Par marcottage :
Comme le bouturage, le marcottage vous permettra d’obtenir aisément, de manière rapide et à moindre coût, des plants identiques à la plante mère. Le marcottage est une technique plus simple et moins fastidieuse que le bouturage car il se fait bien souvent spontanément sur l’arbuste : les Sarcococca adultes produisent des branches basses qui marcottent naturellement, c’est-à-dire qui ont tendance à prendre racine au contact du sol.
Cette technique consiste à provoquer l’apparition puis le développement de racines sur une portion de tige, momentanément enterrée à proximité de la plante mère. Au printemps ou en début d’été, enterrez de longues branches basses dans une tranchée de 40 cm de profondeur jusqu’à ce qu’elles s’enracinent. Séparez les drageons bien enracinés en automne ou au printemps suivant et cultivez-les en pot pendant un an avant de les planter.
Par division :
Vous pouvez facilement multiplier les Sarcococca en prélevant les rejets de touffe. En fin d’hiver, à l’aide d’une bêche, coupez les rejets les plus anciens que vous replanterez immédiatement en prenant soin de bien arroser.
Incontournable des scènes d’hiver, le Sarcococca se marie bien avec les plantes de terre de bruyère comme les Fougères, Azalées, Pieris, Hamamélis ou Rhododendrons. Comme lui, tous apprécient les sols acides et offriront des mélanges de fleurs et de feuillages magnifiques.
Polyvalent, le Sarcococca s’adapte à tous les jardins et à toutes les utilisations : en haie basse en compagnie de divers arbustes, en arrière-plan de massif pour les variétés les plus hautes. Il pourra être associé à des arbustes à feuillages panachés, persistants comme celui des Aucubas, du Daphné ou à des bois colorés comme ceux des Cornouillers.
En couvre-sol, sous de grands arbres caducs, il laissera des points de verdure persistants durant tout l’hiver lorsque les arbres n’auront plus de feuilles. Pour profiter de son feuillage persistant et de son parfum, installez-le en pot sur une terrasse ombragée ou près des entrées. Marié aux Hellébores, Bruyères d’hiver, Heuchères et aux petits bulbes de printemps (Narcisse, Crocus, Jacinthes des bois, Perce-neige…), il dessinera des compositions aussi odorantes que lumineuses.
Ne vous privez pas de cet arbuste qui parfume et illumine l’hiver !