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Le Schizophragma est une très belle grimpante appréciée pour sa spectaculaire floraison estivale. Plus que ses petites fleurs, ce sont les grandes bractées qui les entourent qui font le spectacle. Elles peuvent être blanc ivoire comme pour le type, Schizophragma hydrangeoides, ou se teinter de rose chez Schizophragma ‘Rose Sensation’. L’ensemble forme des inflorescences vaporeuses de 20 à 30 cm de diamètre.
Assez proche et souvent confondu avec Hydrangea petiolaris, ce ‘Faux hortensia grimpant’ offre une floraison plus spectaculaire, qui peut durer jusqu’à 3 semaines.
Le feuillage opposé, caduc à semi-persistant, est cordiforme, parfois dentelé et pubescent. Il est porté par des tiges robustes, à l’aspect tortueux. La plupart des espèces ont un feuillage vert, mais Schizophragma ‘Moonlight’ est doté de feuilles veloutées aux reflets argentés et aux nervures bien marquées. Schizophragma ‘Angel Wings’ déploie quant à lui de grandes feuilles rugueuses d’un gris-vert souligné de nervures plus foncées.
L’Hortensia grimpant du Japon’ est une liane radicante, dotée de puissants crampons qui lui permettent de se fixer seule à son support, sans l’endommager. Il est donc tout indiqué pour grimper à l’assaut d’un arbre, habiller un mur frais ou festonner une pergola.
Plutôt rustiques, les Schizophragmas supportent -10°C, certains même davantage.
Grimpante d’ombre claire, le Schizophragma apprécie les expositions non brûlantes mais un peu de soleil, en fin d’après-midi par exemple, favorise une belle floraison.
Poussant en sol neutre ou acide, il demande un substrat assez riche et humifère, qui conserve la fraîcheur tout en étant correctement drainé.
Le Schizophragma trouve ses origines dans les régions boisées et humides de l’Asie (Japon, Himalaya, Taïwan). Appartenant à la famille des Hydrangeacées, tout comme les Deutzias ou les Seringats, son parent le plus proche est l’Hydrangea petiolaris, un autre hortensia grimpant auquel il ressemble. Il s’en distingue cependant par une floraison plus spectaculaire en larges inflorescences aux bractées très décoratives. Introduit en Europe à la fin du XIXe siècle et récompensé par la célèbre Royal Horticultural Society pour sa beauté, c’est une plante encore assez méconnue et peu utilisée.
Le Schizophragma, aussi appelé ‘Hortensia grimpant du Japon’ ou ‘Faux hortensia grimpant’, est une plante grimpante ligneuse. C’est une liane radicante aux branches tortueuses qui s’accroche seule à son support grâce à des racines aériennes mais, contrairement au lierre, ses crampons n’endommagent pas la structure. De croissance lente, cet hortensia grimpant a besoin de 2 à 3 ans pour se fixer correctement et nécessite un guidage dans les premiers temps.
Il en existe 4 ou 5 espèces cultivées au jardin. Certaines ne dépassent pas 4 mètres de haut comme Schizophragma ‘Moonlight’ ou Schizophragma corylifolium. D’autres sont en revanche plus vigoureuses et réclament des supports adaptés. C’est le cas du Schizophragma fauriei, le géant du genre, qui peut s’élever à près de 15 m. L’envergure dépasse rarement les 3 à 4 mètres.
Le faux hortensia émet des branches maîtresses qui poussent verticalement. Le long de ces charpentières sont produites des branches latérales qui portent les inflorescences. Entre mai et août, et pendant près de 3 semaines, de toutes petites fleurs apparaissent en nombre à l’extrémité des branches, en cymes aplaties. Fertiles et mellifères, elles sont très appréciées des insectes butineurs. Cette grimpante attire avant tout le regard par ses grandes bractées qui entourent les fleurs. Portées par de longs pétioles, de forme allongée et pointue, elles semblent flotter autour de la plante. Sous le vent, ces ‘larmes’ donnent l’impression qu’une nuée de papillons a pris possession des lieux. Les inflorescences sèchent ensuite et restent décoratives jusqu’en hiver.
Majoritairement blanc ivoire, les bractées se teintent délicatement de rose chez une seule variété, Schizophragma ‘Rose Sensation’, parfois commercialisée sous le nom ‘Roseum’.
Schizophragma integrifolia est peut-être le plus spectaculaire avec ses inflorescences blanches, plus grandes (jusqu’à 30 cm) et plus gracieuses.
Lents à s’installer, les Schizophragmas peuvent ne pas fleurir les 2 ou 3 premières années mais une fois partis, ils séduisent chaque année davantage.
De végétation dense, le Schizophragma affiche des feuilles opposées, en forme de cœur. Parfois pubescentes et aux rebords légèrement dentelés.
Le feuillage caduc à semi-persistant est d’un vert plus ou moins soutenu, excepté chez Schizophragma ‘Moonlight’ qui renvoie des reflets argentés faisant bien ressortir les nervures plus foncées. Il prend en outre de belles teintes à l’automne et se pare d’un beau rouge sombre.
Schizophragma ‘Angel Wings’ se distingue également par un feuillage nuancé de gris.
Tous les Schizophragmas aiment les sols assez fertiles, riches en humus, frais mais drainés. Ils acceptent les sols neutres mais affichent une préférence pour les sols à tendance acide. Ils peuvent pousser en sols plus lourd et argileux tant que l’eau n’y stagne pas à la mauvaise saison.
Liane de sous-bois, c’est à exposition mi-ombragée ou à l’ombre claire que la floraison du faux hortensia est la plus belle. Il accepte l’ombre plus dense mais y est plus discret. Une exposition ensoleillée est envisageable à condition qu’elle ne soit pas brûlante (évitez les murs plein sud) et que le sol conserve une bonne fraîcheur.
Le Schizophragma est très résistant aux maladies mais ses jeunes poussent peuvent attirer limaces et escargots. Des méthodes de lutte naturelle existent, et ce risque vaut surtout pour les jeunes plantes. Les pucerons peuvent également élire domicile dans la plante mais ne représentent pas un danger. En cas d’attaque importante, découvrez comment limiter leur présence.
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Que faire d'un arbre mort ?Les Schizophragmas aiment les situations claires à mi-ombragées où la lumière favorise leur floraison. Dans les régions moins chaudes du Nord de la Loire, la plantation au soleil est possible. Plus au Sud, une exposition au nord est une option envisageable.
Plantez votre ‘Faux hortensia grimpant’ dans un sol riche, profond et humifère. Sa préférence va aux sols à tendance acide mais il accepte les sols neutres. Au besoin, faites un apport de terre de bruyère ou de tourbe, et de compost, auquel vous rajoutez de la corne broyée. Dans tous les cas, évitez les sols calcaires.
S’il peut supporter des épisodes de sécheresse passagère une fois établi, préférez un sol qui reste frais mais non gorgé d’eau, surtout en hiver.
L’Hortensia grimpant du Japon’ est une liane. Il a besoin d’un support auquel s’accrocher. Installez-le sur le tronc d’un arbre caduc ou sous lequel l’ombre n’est pas trop dense, faites-le grimper le long d’un mur, laissez-le festonner une pergola aux dimensions appropriées ou enveloppez un abri de jardin de sa floraison délicate.
Sur une terrasse ou un grand balcon, installez votre Schizophragma dans un pot de bonnes dimensions (50 cm en tous sens minimum) et utilisez-le pour masquer un pan de mur ou escalader un treillage.
Dans tous les cas, le Schizophragma est lent à s’installer. Comptez 2 à 3 ans avant qu’il ne démarre vraiment (et qu’il ne fleurisse). Pour l’y aider, et avant qu’il ne puisse s’accrocher seul, guidez et tuteurez ses branches.
Une fois bien établi sa croissance s’accélère et sa floraison devient chaque année plus généreuse.
Plantez votre Schizophragma idéalement à l’automne, lorsque le sol est encore chaud et que les pluies saisonnières garantissent la fraîcheur nécessaire. Une plantation au printemps est également possible ; dans ce cas, pensez à arroser régulièrement si le temps est sec.
1. Commencez par faire tremper la motte dans un bon volume d’eau afin que tout le substrat s’humidifie.
2. Dans l’idéal, creusez un trou de 2 à 3 fois la taille de la motte en largeur et une cinquantaine de centimètres de profondeur. Adaptez la distance de plantation au support choisi :
– Plantez au pied d’un poteau si vous faites grimper votre Schizophragma sur une pergola par exemple.
– Si le support est un arbre, trouvez une poche de terre entre deux grosses racines, à une cinquantaine de centimètres du tronc. Creusez en essayant de ne pas blesser les grosses racines et coupez proprement les petites au sécateur. A la mise en place, veillez à orienter la plante à l’oblique, vers le tronc.
– Contre une façade, la présence d’un éventuel avant-toit peut priver la plante de tout ou partie de l’eau de pluie. Dans ce cas, écartez le trou de plantation afin de palier cet inconvénient (ou surveillez régulièrement la fraîcheur du sol!).
3. Installez un lit de graviers dans le fond du trou, sur une épaisseur de 5 cm environ afin d’assurer un bon drainage.
4. Placez éventuellement un tuteur dans le trou de plantation et orientez-le vers le support afin d’aider la liane à s’accrocher. Au bout de 2 ou 3 ans elle se débrouillera seule.
5. Mélangez la terre extraite à du terreau de qualité ou de la terre de bruyère, et à une pelletée de compost bien mûr. Rajoutez une poignée de corne broyée qui va nourrir la plante sur le long terme.
6. Dépotez la motte et placez-là dans le trou en comblant avec le mélange.
7. Tassez légèrement et formez une cuvette pour aider l’eau à accéder aux racines.
8. Arrosez copieusement pour que la terre adhère bien aux racines.
9. Fixer les branches maîtresses au tuteur à l’aide de liens souples et sans étrangler les rameaux.
10. Paillez le pied en utilisant des feuilles mortes, des tontes de gazon séchées, du BRF (Bois Raméal Fragmenté) ou des paillis du commerce (paillettes de lin, cosses de sarrasin ou de coco, écorces de pin…). Une épaisseur de plusieurs centimètres garantie une bonne fraîcheur au pied de la plante.
Le volume de terre étant par définition plus réduit en pot qu’en pleine terre, la croissance des végétaux y est en général plus réduite. La taille du contenant a donc son importance. Plus il est volumineux plus la plante dispose d’éléments nutritifs et d’humidité. Un pot de 50 cm en tous sens est un minimum pour une grimpante comme le Schizophragma. Assurez-vous que le pot dispose de trous de drainage afin que l’eau ne stagne pas. Sol frais ne veut pas dire détrempé !
1. Faites tremper la motte pour qu’elle se gorge d’eau uniformément.
2. Faites un mélange de terre de bruyère (1/3) et de terreau riche (2/3). La tourbe, une fois sèche, est très difficile à réhydrater et l’Hortensia grimpant du Japon a besoin d’un sol frais. Rajoutez une poignée de corne broyée pour nourrir la plante sur le long terme.
3. Déposez un lit de graviers de 5 centimètres dans le fond du pot. Placez un géotextile sur les graviers pour éviter que la terre ne se mélange à cette couche drainante.
4. Après avoir éventuellement placé un tuteur dans le pot (inutile si la plante est amenée à grimper sur un treillage par exemple), placez la motte et comblez avec le mélange.
5. Tassez légèrement . Pensez à laisser 2 à 3 cm entre la surface du substrat et le haut du pot. Vous pouvez ainsi pailler et arroser facilement.
6. Orientez le Schizophragma vers son support et fixez (sans les étrangler) les branches principales à l’aide de liens souples.
7. Arrosez petit-à-petit jusqu’à ce que l’eau ruisselle dans le bas du pot.
8. Paillez pour maintenir la fraîcheur. Utilisez des paillis organiques (écorces, paillettes de lin…) ou minéraux (graviers, galets, pétales d’ardoise…) selon le style que vous avez choisi.
L’utilisation d’une coupelle garantit une réserve d’eau à la plante en saison chaude mais elle doit être enlevée pendant l’hiver afin que les racines gardent les pieds au sec. Cependant, plus votre pot est volumineux plus il pèse lourd et est difficile à manier. De plus, vous pourriez abîmer la plante (fixée à son support) lors de l’opération. Une alternative consiste à remplir la coupelle de billes d’argile avant d’y placer le contenant. Même quand la coupelle est pleine d’eau, les racines restent au sec, mais l’évaporation permet de créer une atmosphère plus humide et plus fraîche bénéfique à la plante.
Pendant la belle saison, si les pluies sont peu nombreuses, arrosez régulièrement, surtout les premières années. Une fois installé, le Schizophragma peut supporter de courts épisodes de sécheresse. Préférez un arrosage conséquent chaque semaine plutôt que de petits apports d’eau quotidiens, excepté en pot ou le substrat sèche plus rapidement.
En hiver, les pluies naturelles suffisent généralement à la plante. N’intervenez que si nécessaire et toujours hors période de fortes gelées, surtout si la plante est en pot.
Chaque année au printemps, faites un apport de compost et replacez une bonne épaisseur de paillage. Incorporez une poignée de sang séché en fin de printemps . Cet engrais coup de fouet stimule la floraison.
En pot, enlevez le paillage en début de printemps, apportez également du compost ou un terreau bien riche additionné de corne broyée et replacez le paillage. De mai à août, arrosez mensuellement avec un engrais adapté (respectez les dosages indiqués sur l’emballage) mais jamais sur un substrat sec.
La taille du Schizophragma n’est pas obligatoire. Elle n’est de toute façon pas nécessaire les premières années car sa croissance est lente.
Au besoin, intervenez en fin d’hiver ou au début du printemps. Supprimez le bois mort éventuel et rabattez les tiges mal placées ou trop longues à votre goût.
Les Schizophragmas sont des plantes résistantes. Seules les limaces et les pucerons peuvent s’attaquer au jeune feuillage. Découvrez comment lutter naturellement contre les limaces et comment identifier et limiter les pucerons.
Le Faux Hortensia grimpant est de croissance lente, surtout les 2 à 3 premières années. Si vous souhaitez le multiplier, attendez donc qu’il soit déjà bien installé.
La multiplication peut se faire par bouturage en été ou par marcottage.
Le bouturage s’effectue en été (entre juillet et septembre)
Le marcottage est un processus qui se produit parfois spontanément dans la nature et que le jardinier peut également provoquer. Une partie de la plante, en contact avec le sol, va émettre des racines qui donnent alors naissance à un sujet autonome.
Le marcottage peut s’effectuer toute l’année, mais préférez le mois de mars ou l’automne.
Plante grimpante d’ombre claire, les Schizophragmas se marient avec de nombreux arbres au feuillage peu dense, comme par exemple un vieux fruitier à la floraison printanière dont le tronc se couvre ainsi de fleurs en été.
En situation claire, associez les Schizophragmas à d’autres grimpantes fleuries comme un Akébia ou une Clématite ou à des lianes dont le feuillage s’enflamment à l’automne tels les Ampelopsis ou les Parthenocissus.
Jouez les contrastes de formes et de textures avec les feuillages des lierres, dont certains offrent de très belles panachures.
En climat doux, le Berberidopsis fleurit en même temps en grappes de clochettes rouges.
Habillez leur pied d’hortensias dont les inflorescences lui font écho. Hydrangea aspera ‘Hot Chocolate’ apporte un beau contraste avec son feuillage très sombre qui se teinte d’or à l’automne.
Le nom Schizophragma vient du grec ancien ‘schizo’ (« fendre ») et ‘phragma’ (« écran, barrière »). L’origine de son nom fait simplement référence à la forme de ses fructifications. Donc pas de panique ! Cette belle liane ne va pas fendre le mur sur lequel elle grimpe. Contrairement à d’autres grimpantes, comme le lierre par exemple, le Schizophragma n’endommage jamais son support.
Découvrez notre gamme de Schizophragmas !
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Pourquoi mon Schizophragma ne s'accroche pas ?
Le Schizophragma est lent à s'installer. Les deux ou trois premières années il est nécessaire de le tuteurer, le temps qu'il développe ses crampons. Ensuite, il devient autonome et s'accroche seul à son support.
Pourquoi mon Schizophragma n'a-t-il pas de fleurs ?
De croissance lente, l'Hortensia grimpant du Japon peut ne commencer à fleurir qu'au bout de 2 ou 3 ans. Soyez patient, il vous gratifiera ensuite d'une floraison plus belle chaque année.
Quelle est la différence entre un Schizophragma et un Hortensia grimpant ?
Le Schizophragma et l'Hydrangea sont des grimpantes de la même famille. Leurs besoins et leur culture sont similaires. La différence est avant tout botanique. Alors que les petites fleurs blanc verdâtre de l'Hydrangea petiolaris sont entourées de pseudo-fleurs (des fleurs stériles) composées de 4 pétaloïdes, le Schizophragma affiche des bractées solitaires plus grandes et de forme allongée, semblables à des larmes, ce qui rend la floraison plus spectaculaire. Les bractées du Schizophragma conservent également un aspect plus net une fois séchées et restent ainsi décoratives plus longtemps.
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