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On les adore ou on les déteste, mais les bambous ne laissent assurément pas indifférent. Le Semiarundinaria ou Bambou moyen ou encore Bambou noble ne déroge pas à la règle grâce à ses cannes presque pourpres qui contrastent fortement avec ses feuilles vertes. En réalité, les chaumes passent du violacé lorsqu’ils sont jeunes, au vert poli nuancé de pourpre et enfin à une couleur brun-orangé en automne.
Mais, l’intérêt du Bambou noble réside dans son port étroit, quasiment colonnaire. Si on ajoute à cela, un feuillage dense et persistant, c’est le bambou idéal pour se protéger de la vue des voisins en les plantant en haie, notamment l’espèce Semiarundinaria fastuosa.
Les semiarundinaria sont des bambous de taille moyenne (de 3 à 10 m en fonction des espèces et des variétés) et qui poussent relativement lentement. Originaires de Chine et du Japon, ces bambous sont suffisamment rustiques pour être cultivés partout chez nous, en pleine terre ou même en pot. Attention cependant, en climat doux, le Bambou moyen a tendance à être un poil envahissant, comme le Phyllostachys, avec lequel il partagerait des origines génétiques. Fort heureusement, le Semiarundinaria reste bien plus sage en climat plus frais.
Les Semiarundinarias aiment les expositions ensoleillées autant que les ombragées. Ils se plaisent en sol frais, mais bien drainé et plutôt riche, en grand bac comme en pleine terre.
Le genre Semiarundinaria (famille des Poacées) regroupe 7 espèces de bambous dont les plus connues et cultivées sont Semiarundinaria fastuosa, Semiarundinaria yashadake et Semiarundinaria makinoi. Ces bambous, appelées Bambous moyens ou Bambous nobles, sont originaires de Chine et du Japon. Selon les botanistes, le genre Semiarundinaria serait un hybride dont l’un des parents proviendrait du genre Phyllostachys, duquel il a pris le port droit, presque colonnaire.
Les Semiarundinarias sont des bambous de taille moyenne (pas plus de 10 m de haut) et de pousse moyenne à lente. On les considère comme des bambous traçants, surtout en climat chaud. En climat frais, les bambous nobles ont tendance à être bien moins envahissants.
Les bambous nobles présentent un port colonnaire bien vertical et compact, formant des colonnes étroites de 2 m à 3 m de large. Les chaumes sont des cannes brillantes, très droites et cylindriques, d’un beau vert moyen, striées de brun pourpre, de 4 à 6 cm de diamètre (2 cm de diamètre chez Semiarundinaria yashadake et Semiarundinaria makinoi). Ces cannes prennent de belles teintes pourpres en vieillissant, notamment au soleil, et virent à l’orangé en automne. Les chaumes s’élèvent jusqu’à 10 m en fonction des espèces et portent, sur toute leur longueur, de courtes tiges.
Chaque tige porte de grandes feuilles vertes, lancéolées, luisantes, d’une dizaine de centimètres de long. Le feuillage est persistant (jusqu’à -15°C), dense et souple. Les gaines des chaumes, de couleur nacrée et brillantes, sont semi-persistantes, restant accrochées sur les cannes 3 mois avant de tomber. Ces gaines apportent aussi un beau contraste de couleur, entre ces dernières, les cannes pourpres et les feuilles vertes.
Comme chez tous les bambous, les fleurs, des pseudo-épillets, sont insignifiantes et cachées par le feuillage. Elles apparaissent de façon intermittente en fines panicules arquées. De manière générale, les floraisons sont très rares. Le développement d’une inflorescence entraîne la mort de la plante, les chaumes se dessèchent et meurent après avoir fleuri.
On utilise généralement les semiarundinarias, par leur port colonnaire compact et leur feuillage persistant dense, dans le but de constituer un magnifique écran de verdure, masquer un vis-à-vis ou pour former un brise-vent. Comptez une distance de plantation, entre chaque bambou, de 1 m à 1,50 m. Le Bambou noble peut également être installé au jardin en touffe isolée, en compagnie d’autres bambous ou de grands arbres d’inspiration asiatique (Érable du Japon, Cornus kousa…).
Nota bene : Le Semiarundinaria fastuosa a été récompensé par un Award of Garden Merit, décerné par la Société Royale d’Horticulture (RHS), pour ses qualités ornementales exceptionnelles.
Lire aussi
6 bambous traçantsLes Semiarundinarias sont bien rustiques et peuvent être cultivés partout en France et en Belgique. Cependant, évitez de les planter dans un endroit exposé aux vents froids et secs.
Les bambous moyens se plaisent à la mi-ombre, mais tolèrent bien le soleil.
En général, les bambous, et les Semiarundinarias n’échappent pas à la règle, aiment un sol neutre ou acide, sans excès de calcaire, plutôt riche, frais et bien drainé. Ils apprécient une terre légèrement humide en été, mais ne supportent pas d’avoir les racines dans l’eau en hiver : un sol trop lourd, compact, donc détrempé en hiver, entraînerait un pourrissement fatal.
Attention ! Les Semiarundinarias sont des bambous traçants, surtout en climat doux (beaucoup moins en climat frais). Vous pouvez limiter la prolifération de leurs rhizomes traçants, en délimitant leur espace dès la plantation avec une barrière anti-rhizomes en polypropylène plantée en terre verticalement autour du plant.
→ Pour en savoir plus, lisez la fiche : Comment installer une barrière anti-rhizome ?
La plantation des semiarundinarias se fait idéalement à la fin de l’été et au cours de l’automne, de fin août à octobre, après les fortes chaleurs. On peut planter entre mars et avril (après les dernières gelées) dans les régions du nord de la Loire ou entre septembre et novembre dans les régions situées au sud.
Les semiarundinarias peuvent se cultiver, au choix, en pleine terre ou en pot.
Nota bene : pour une plantation en haie ou en brise-vue, comptez un plant de Semiarundinacea tous les mètres.
Les bambous moyens tolèrent très bien la culture en pot à condition de ne pas oublier l’arrosage.
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6 bambous à cultiver en potLe bambou a besoin de beaucoup d’eau pour s’installer et se développer. Arrosez copieusement à la plantation puis très régulièrement les deux premières années de culture, notamment en été et lorsque la terre est très sèche. N’oubliez pas de disposer un paillage afin de maintenir le sol frais. Au fil du temps, les bambous « se paillent eux-mêmes », grâce à leurs feuilles sèches, qui se décomposent très lentement. Après les deux années de culture, les semiarundinarias supportent bien la sécheresse.
Les sujets en pot nécessitent une surveillance encore plus accrue au niveau des arrosages : ne laissez pas la terre sécher de trop entre deux arrosages. Chaque pied de semiarundinaria peut boire jusqu’à 5 litres par jour lors de fortes chaleurs.
Les bambous apprécient une terre bien riche. Chaque printemps, un apport de compost au pied des cannes sera bienvenu. Pour les bambous cultivés en pot ou en bac, un engrais spécial bambou, riche en azote, peut-être apporté deux fois par an.
Si les feuilles des bambusas se mettent à jaunir, cela peut révéler un excès de calcaire dans le sol. Dans ce cas, un apport d’un peu de terre bruyère en surface ou un paillis d’aiguilles de pin devrait résoudre le problème.
Tous les ans, recoupez à la base les chaumes secs (les cannes sèches peuvent servir de tuteurs ou à la conception de clôture décorative), les moins vigoureux et les plus gênants. Toutes ces cannes taillées ne repousseront plus, mais cette taille d’entretien permettra à la plante à développer un feuillage entièrement neuf et plus dense. L’aspect du bambou en sera grandement amélioré.
La multiplication des bambous moyens se pratique au printemps (mars-avril), par division des touffes âgées d’au moins trois ans. L’opération se fait lorsque le sol est suffisamment humide, ce qui facilite l’opération.
La division de touffe :
Nota bene : une fois prélevés, les grands bambous redémarrent à leur stade juvénile. Les nouveaux chaumes qui sortent sont alors plus petits en taille et en section. Il faudra patienter plusieurs années avant de retrouver les dimensions de la plante mère.
Les bambous sont résistants à la plupart des maladies et parasites. Ils peuvent toutefois se montrer vulnérables lorsqu’ils sont fragilisés par un excès d’eau ou un manque d’éléments nutritifs.
Quand le temps est chaud et humide, les bambous cultivés en pot sont parfois sujets aux attaques de cochenilles farineuses qui se nourrissent de la sève et laissent des amas blancs farineux ou cotonneux sur la plante. Les feuilles jaunissent puis tombent, ce qui peut entraîner la mort de la plante dans les plus graves infestations. Des pulvérisations d’un mélange d’huile végétale (colza ou huile d’olive), d’alcool à 90° et de savon noir permettent de les étouffer.
Les araignées rouges peuvent aussi provoquer le jaunissement et le dessèchement des feuilles des bambous en pot qui finissent par tomber. Dans ce cas, il existe diverses solutions écologiques présentées dans la fiche conseil Araignée rouge : identification et traitement.
→ Envie d’en savoir plus sur les maladies et parasites des bambous ? Lisez notre fiche conseil Les maladies et parasites du bambou
Le Bambou noble, par sa densité, son feuillage persistant et sa résistance au vent, est idéal pour constituer des haies compactes.
Cependant, le Bambou moyen peut également être installé au jardin en touffe isolée. Pour rappeler sa provenance asiatique, on pourra l’accompagner de plantes du même continent et appréciant les mêmes conditions de culture.
Côté arbre, on tentera un beau Cornus kousa ‘Satomi’, un grand classique parmi les cornouillers à fleurs, avec ses belles bractées roses au printemps. Pour apporter un contraste de forme et de couleur avec le feuillage du bambou, le Cercidiphyllum japonicum ‘Glowball’ ou arbre à caramel est un arbre caduc fastueux, apprécié pour ses feuilles en forme de cœur aux couleurs changeantes, et le parfum de caramel que ses feuilles dégagent lorsqu’elles tombent en automne (ou lorsqu’elles se prennent une gelée tardive au printemps…).
Plus exotique, mais toujours dans la même zone géographique, le Palmier de Chine (Trachycarpus fortunei), un palmier très rustique, apportera une belle note graphique à l’ensemble. De l’herbe du Japon (Hakonechloa macra ‘Aureola’) en guise de couvre-sol fera un rappel léger et discret du feuillage des bambous.
Sinon, n’hésitez pas à jouer sur les contrastes graphiques avec les cannes droites et les feuilles lancéolées du bambou en l’accompagnant de plantes, plus larges que hautes, aux courbes plus douces, aux feuilles plus larges… L’harmonie des couleurs est à prendre en compte aussi : quelques rappels de la couleur pourpre des cannes du Semiarundinaria grâce à des fleurs ou des feuillages dans la même tonalité resteront agréables à l’œil. Et pour en finir, ne vous laissez pas entrainer dans le carcan du jardin « japonisant » à tout prix. Lâchez-vous ! Personne ne vous oblige à planter des bambous près d’autres plantes asiatiques. Soyez créatif tout en respectant les besoins élémentaires des plantes choisies, bambous ou autres.
→ Retrouvez tous nos Bambous nobles ou Semiarundinarias au sein de notre pépinière en ligne.
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