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Le Solidago, plus connu sous le nom de Verge d’or, est une vivace florifère remarquable par sa floraison jaune d’or, aussi mousseuse qu’un bouquet de mimosa ! Ses fleurs solaires éclaboussent en été et en automne, massifs et bordures d’une luminosité ardente.
Les inflorescences aériennes et plumeuses de la « Gerbe d’or », autre nom du Solidago, culminent pour certaines comme la Solidago altissima à deux mètres de haut tandis que d’autres ne dépasseront pas 75 cm de hauteur à l’instar du Solidago ‘Goldenmosa’, plus compact.
En plus de ses qualités ornementales, la Verge d’or est aussi une plante médicinale, aux multiples bienfaits et aux propriétés diurétiques et cicatrisantes notamment l’espèce Solidago virgaurea dont on extrait une huile essentielle ou teinture mère et dont on fait des gélules ou encore du miel !
Si certaines espèces de Verges d’or sont considérées aujourd’hui comme des plantes invasives, le caractère non envahissant des nouvelles variétés (solidago ‘Gold King’, Solidago ‘Crown of Ray ‘ syn. Solidago ‘Strahlenkrone’) permet de les adopter dans tous les jardins, même les plus petits.
Voilà une vivace rustique (jusqu’à-20°C) et facile à cultiver au soleil ou à l’ombre légère, dans un sol ordinaire, tout de même pas trop sec. Une terre fraîche et fertile, même argileuse, mais drainante, donnera une plus belle floraison.
Avec sa silhouette plumeuse, la Verge d’or géante ou naine est indispensable aux jardins naturels auxquels elle apporte son empreinte colorée et expressive. Elle forme en quelques années seulement de belles touffes d’une floribondité exceptionnelle dans des teintes éclatantes bienvenues en fin d’été et en début d’automne : une aubaine pour les jardiniers désireux de fleurir abondamment leurs massifs de l’été jusqu’aux premiers frimas, sans devoir replanter chaque année !
Aérienne et radieuse, découvrez la Verge d’or, cette vivace robuste qui donne un charme fou à l’arrière-saison, sans demander d’entretien !
Le Solidago, également appelé solidage ou Verge d’or est une vivace herbacée appartenant à la famille des astéracées, tout comme les marguerites, les asters et les tournesols. Elle est originaire d’Amérique du Nord, en particulier du Canada, mais aussi de l’est et du centre des États-Unis où elle croît dans des habitats très variés allant des zones montagneuses, aux bois secs en passant par les prairies fraîches, les champs sablonneux, les friches et les berges des rivières.
Le genre compte environ 125 espèces parmi lesquelles Solidago canadensis, ou solidage du Canada, Solidago rugosa, Solidago gigantea ou verge d’or géante. Beaucoup d’espèces botaniques, aujourd’hui considérées comme invasives, sont désormais délaissées (voire pour certaines interdites à la commercialisation) au profit de variétés hybrides non invasives, telles que Solidago ‘Goldenmosa’, ‘Crown of Rays’ (syn. ‘Strahlenkrone’) ou d’espèces au caractère bien moins envahissant, à l’instar du Solidago Shortii ou encore du Solidago altissima, une grande verge d’or. Le Solidago virgaurea, est quant à lui très utilisé pour ses vertus médicinales.
A partir d’une souche rhizomateuse plus ou moins traçante, la Verge d’or forme une touffe dressée bien dense, au port souple et aérien, parfois légèrement retombant (Solidago ‘Fireworks’) composée de nombreuses tiges feuillées hautes de 0,30 m pour les formes naines à 2 m de haut en fleur pour les plus grandes verges d’or comme la Solidago altissima. De croissance rapide, ces tiges peuvent, selon les espèces, grandir jusqu’à 1 m de haut en une saison.
Une fois bien enracinée, cette vivace rhizomateuse croit rapidement pour former des touffes denses pouvant se montrer envahissantes en terrain favorable, mais les nouvelles variétés ont un développement modéré qui permet de les adopter dans tous les jardins. Elles auront besoin d’environ deux années pour s’étoffer et exprimer leur pleine mesure.
Sur des tiges velues, érigées, parfois arquées et ramifiées dans leur partie supérieure, un feuillage caduc se déploie. Les feuilles lancéolées à linéaires, aux marges dentées, sont disposées de façon alterne le long des tiges. De couleur vert franc à vert chartreuse luisant au-dessus, elles sont pubescentes au revers et rugueuses au toucher. Certaines espèces présentent des tiges d’une couleur rouge violacé.
Solaire et spectaculaire, la floraison a lieu de juillet à octobre, selon le climat et la variété, jaillissant du fin feuillage telle une pluie d’or. Une myriade de petites fleurs rassemblées en panicules légères et arquées, apparaît à l’extrémité des tiges souples. Ces épis très ramifiés sont compacts ou groupés en pyramides selon les espèces. Tous comportent de minuscules capitules mousseux de 5 à 8 mm aux allures de pâquerettes miniatures ou de mimosa, formées de 5 lobes pédonculés pliant de concert dans la même direction. Ils explosent en gerbes souvent gracieusement retombantes dans des tons de jaune clair, jaune citron éclatant, à jaune or, d’où le nom vernaculaire de « verge d’or » !
Bien que non parfumée, cette généreuse floraison riche en pollen et en nectar est particulièrement mellifère, attirant les insectes pollinisateurs jusqu’aux portes de l’hiver.
Les inflorescences radieuses des verges d’or composeront des bouquets d’été et d’automne champêtres et très aériens. On peut également les faire sécher pour les intégrer dans des bouquets secs.
Ces fleurs pollinisées cèdent la place à de minuscules fruits ailés renfermant de très nombreuses graines fines promptes à se disperser au vent pour se ressemer où bon leur semble.
Avec ses panaches lumineux, le solidago apporte couleur et gaieté de l’été à l’automne et mérite amplement une place dans tous les jardins naturels. Les grandes verges d’or comme Solidago altissima se plantent en fond de massif, associées à d’autres vivaces à fort développement ou sur les berges d’un bassin. On réserve les espèces naines comme Solidago canadensis ‘Gold King’ aux bordures d’allée ou de massif.
Le solidago ou Verge d’or est aussi utilisé depuis des siècles en phytothérapie pour ses vertus médicinales et notamment pour soigner rhumes, affections pulmonaires et rénales. Utilisée en usage externe, la verge d’or favorise la cicatrisation des plaies d’où son nom latin qui signifie « consolider ».
La verge d’or est une plante comestible, ses fleurs, ses tiges et ses feuilles au goût de miel, se consomment séchées en infusions et tisanes.
Lire aussi
12 plantes vivaces géantes et imposantesLes espèces de Verges d’or américaines (S. canadensis ou solidage du Canada, S. gigantea ou verge d’or géante) sont aujourd’hui considérées comme des plantes invasives dans certaines régions de France et en Europe, certaines étant même interdites à la vente. Aujourd’hui, on trouve des variétés de verges d’or qui sont bien moins envahissantes et plus compactes. Nains ou géants, les solidago se déclinent dans toutes les tailles et s’adaptent à tous les jardins, même les plus modestes.
Facile de culture et très rustique jusqu’à au moins -20 °C, la Verge d’or peut être cultivée dans toutes les régions de France. Elle préfère le plein soleil pour bien fleurir, toutefois la mi-ombre dans les régions sud lui sera préférable. Réservez aux variétés les plus hautes, pouvant monter jusqu’à près de 2 m de hauteur, une place abritée des vents forts qui risqueraient de faire coucher les touffes.
Peu exigeante, cette vivace vigoureuse se contentera de toute bonne terre de jardin, s’accommodant même d’un sol pauvre ou calcaire ou même ponctuellement sec. Toutefois, la Verge d’or se montrera plus luxuriante dans un sol frais, même un peu lourd ou très argileux mais bien drainé, légèrement acide. En terrain sec, sa floraison risque d’être moins spectaculaire.
Si les variétés récentes ont un caractère nettement moins envahissant que les espèces botaniques, veillez néanmoins à lui octroyer suffisamment d’espace car la verge d’or a tendance à faire de l’ombre aux plantes voisines.
Une situation bien dégagée encouragera les grandes verges d’or à donner toute leur hauteur.
Les Verges d’or géantes se plantent groupées en milieu ou arrière-plan de massifs naturalistes, auxquels elles donnent un relief vaporeux et une verticalité saisissante. Elles sont incomparables pour structurer un grand massif de vivaces ou d’arbustes bas. Très graphiques, elles sont parfaites pour composer des scènes champêtres en fin de saison, pleines de vivacité, de légèreté et de gaieté dans chaque recoin d’un jardin naturel, en prairie fleurie et même au bord de l’eau ou d’un potager où elles attirent les insectes pollinisateurs.
Les verges d’or naines ou basses, donnent du souffle aux bordures d’allée, mixed-border et à une rocaille pas trop sèche.
La plantation de la Verge d’or se fait au printemps, de février à avril, après les gelées ou à l’automne, de septembre à novembre, après les fortes chaleurs.
En pleine terre
Si le Solidago se contente d’un sol ordinaire bien drainé, il fleurira plus abondamment dans un sol frais. Dans un sol pauvre, il s’accommodera mais se montrera sans doute moins florifère : apportez du compost bien décomposé ou du terreau à la plantation. On peut planter le Solidago en isolé, ou par groupe de trois plantes au m2 pour un bel effet dense et saisissant : espacez les pieds de 30 à 80 cm en tous sens selon la taille à maturité. Un tuteurage se révèle parfois indispensable pour les grands sujets.
Veillez à leur laisser de l’espace car certaines espèces de verges d’or étant assez envahissantes, elles pourraient coloniser le terrain jusqu’à empêcher d’autres végétaux plantés trop près de pousser.
Si vous ne souhaitez pas tuteurer : installez la verge d’or avec d’autres grandes vivaces et arbustes, sur lesquels elle pourra prendra appui pour éviter que ses hampes florales ne s’écroulent au moindre coup de vent.
Et suivez nos conseils pour réussir la plantation de vos plantes vivaces !
En pot
Une fois bien enraciné, le Solidago réclame peu de soin, devenant d’année en année plus opulent.
Dans les régions chaudes, paillez le pied pendant l’été pour garder au sol une fraîcheur suffisante pendant la belle saison. Arrosez régulièrement, mais sans détremper la terre. Il supportera une sécheresse ponctuelle, pourvu que les arrosages restent réguliers.
En pot, arrosez plus régulièrement sans jamais laisser le substrat s’assécher.
Les touffes les plus hautes, très sensibles au vent, auront besoin d’être tuteurées, surtout en zones venteuses.
Un sol plutôt fertile favorise son développement : fertilisez chaque année au début du printemps, en apportant du compost par griffage superficiel.
Supprimez régulièrement les fleurs fanées pour encourager la floraison et pour empêcher les semis spontanés excessifs.
Si vous souhaitez les récolter : cueillez les sommités juste avant l’ouverture des fleurs et faites sécher ces bouquets suspendus la tête en bas à l’abri de la lumière.
A l’automne ou à la fin de l’hiver, nettoyez le feuillage mort et rabattez la touffe desséchée à 50 cm du sol.
Si vous avez planté une espèce de Verge d’or à fort développement au printemps ou à l’automne, divisez les touffes pour leur redonner de la vigueur et contenir leur expansion.
Facile à vivre, le Solidago ne connaît pas de maladies, sauf peut-être l’oïdium qui laisse un feutrage blanc sur les feuilles, lors de sécheresse ou en fin de saison, lorsque le temps est chaud et humide. Évitez les excès d’eau qui favorisent l’apparition du champignon, arrosez au pied de la plante en évitant le feuillage et suivez nos conseils pour limiter l’apparition de la maladie du blanc.
Le feuillage du Solidago disparaît en hiver, pour réapparaître au printemps, où les jeunes pousses deviennent alors la cible des limaces et escargots. Découvrez nos 7 façons de lutter efficacement et naturellement contre les limaces et comment fabriquer un piège anti-limaces.
Si la Verge d’or a une tendance naturelle à se ressemer ou à s’étendre toute seule, on peut également la multiplier facilement par division de touffe au printemps, sur des souches matures d’au moins 3 ou 4 ans.
Valeur sûre des jardins naturalistes, la Verge d’or n’a pas son pareil pour alléger les compositions et inspirer des scènes d’aspect sauvage et foisonnantes en toute simplicité. Ses teintes solaires sont bienvenues en fin d’été et en début d’automne.
Si les grandes verges d’or structurent le fond des massifs naturalistes, leur nature polyvalente leur permet également d’insuffler du souffle aux bordures, mixed-border ou encore de ponctuer de leur haute stature, les prairies fleuries.
Le solidago est parfait pour prendre le relais de la floraison entre les vivaces estivales et les automnales.
Plantée en nombre, plutôt qu’en isolée, la verge d’or géante donne corps à un massif avec sa présence chromatique jaune intense que l’on associe aisément avec les couleurs complémentaires des fleurs bleues ou violettes d’Asters, de Sauges, de Géraniums vivaces, d’ Echinops, des Perovskia ou d’un Penstemon.
Pour une scène aux tons explosifs, mariez-la avec des Echinacées, des Pavots d’Orient, des Marguerites, des Agastaches, des Hélianthus.
Son port souple offrira un contraste de forme avec des plantes toutes aussi hautes en couleur mais aux contours plus définis comme les dahlias, les kniphofias, les cannas, calmé par des graminées légères (Miscanthus).
Dans un massif où domine la tonalité jaune, sa présence s’impose aux côtés de la tanaisie dorée, des Hélénies, des Rudbeckias et des Achillées, que des feuillages gris ou bleutés viendront temporiser, comme des Artémises, des Santolines, des Stachys, des Hostas, des Fétuques bleues.
En bordure de massif, les Verges d’or, de taille plus modeste, feront merveille aux côtés de coréopsis, des petits hémérocalles et leucanthèmes.
Un paillis vivant fait de vivaces couvre-sol comme les Heuchères, les Pervenches ou des Bugles ou de fleurs annuelles comme les Capucines et les Oeillets d’Inde garderont la fraîcheur à son pied.
Pour accompagner les derniers feux de l’été jusqu’aux portes de l’hiver, le jaune vif de ses épis trouvera écho auprès de fleurs vivaces aux teintes flamboyantes comme les Helenium, les Chrysanthèmes vivaces ou marguerites d’automne et d’annuelles comme les Bidens, le Calendula ou les Lantanas.
Les Verges d’or valoriseront toutes les teintes chaudes plantées au pied d’arbustes au feuillage d’automne coloré tels que Fusains caducs, le Chêne pourpre, Parrotie de Perse ou les Cotinus.
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