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Les sorbiers, Sorbus en latin, sont des arbustes faciles de culture et qui apprécient les hivers bien marqués. Ils sont autant réputés pour leur bois dur et dense que pour leurs fruits décoratifs, prisés surtout des oiseaux. Le sorbier des oiseleurs ou sorbier des oiseaux est plébiscité autant pour son rôle ornemental que pour son rôle écologique. Le Sorbus aucuparia forme un petit arbre à la gracieuse silhouette arrondie bien équilibrée, aux feuilles plumeuses virant au jaune d’or à l’automne et qui foisonne de petites baies rouge vermillon de juillet à décembre. Les chasseurs se servaient de ces baies comme appâts pour attirer les grives d’où son autre nom « d’arbre à grives ». Le sorbier domestique quant à lui est souvent planté près des maisons car ses fruits, les cormes ou sorbes, à l’apparence de petites poires (2,5 cm de long) ou pommes rouge brunâtre, ont un goût sucré à l’état blet (marron) qui fait d’excellentes confitures et sirops.
Autant le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia) redoute la sécheresse et apprécie les climats frais, – il se rencontre jusqu’en Islande et Asie boréale -autant le sorbier domestique (Sorbus domestica) apprécie la chaleur de l’Europe méridionale et se rencontre jusqu’en Afrique du nord. Ce dernier est apprécié pour la valeur de ses grumes tout comme l’alisier (Sorbus torminalis), une autre espèce indigène, familière des forêts de l’est du Bassin parisien, du Centre et Poitou-Charente dont l’aire de distribution s’étend jusqu’au Caucase et Moyen-Orient.
Les sorbiers sont des arbres rustiques, supportant des gels de jusqu’à -25C° en moyenne, faciles à cultiver, très florifères et qui ne demandent aucun soin. Ils sont dotés d’une croissance rapide durant les 20 premières années qui se ralentit par la suite. L’introduction de nouveaux cultivars et espèces asiatiques offre une variété de formes, de couleurs de baies exceptionnelles qui mériterait un emploi plus fréquent dans les aménagements. La seule précaution est de les planter à distance d’une terrasse ou d’une allée bitumée à cause des salissures induites par la quantité de fruits et de leur attrait pour les oiseaux.
Le genre Sorbus regroupe plus de 200 espèces d’arbres et d’arbustes qui peuplent uniquement le climat tempéré frais voire méridional de l’hémisphère nord. Il appartient à la famille des Rosacées et présente des fleurs en corymbes terminaux blanc crème ou rosées souvent malodorants et des fruits généralement décoratifs. Le feuillage simple ou composé prend souvent de jolies teintes automnales.
Le Sorbus aucuparia, rowan en anglais, qui est le plus commun dans nos jardins, est un arbre pionnier en zone de moyenne altitude qui pousse souvent en isolé au gré de la dispersion des graines par les oiseaux. Il apparaît dans la moitié est et nord de la France, fréquemment en lisière de forêt et dans les endroits dégagés, au sol caillouteux bien drainé, acide mais parfois aussi sur des sols basiques calcaires ou crayeux. Il n’apprécie guère les sols lourds ou compactés, asphyxiants ni les embruns .
Son tronc, plutôt court et fin, possède une écorce lisse gris argenté tachetée de lenticelles, qui devient noire et légèrement fissurée avec l’âge. Il porte une couronne arrondie densément ramifiée. Les rameaux sont brun rouge violacé, pubescents puis glabres et portent des bourgeons velus. Dans la nature, le sorbier des oiseaux forme souvent une touffe de plusieurs tiges qui partent du sol. Il tolère bien le recépage. Sa durée de vie est d’environ 150 ans.
Le feuillage alterne, de 15 à 20 cm de long, est composé de 9 à 15 folioles finement dentées sauf à leur base chez cette espèce mais d’autres sorbiers comme le cormier (Sorbus torminalis) ou l’alisier blanc (Sorbus aria) ont un feuillage simple ou lobé. Le limbe de Sorbus aucuparia est vert foncé brillant dessus et vert plus clair au revers.
Les inflorescences crème de 10 à 15 cm de diamètre sont denses et constituées d’environ 250 fleurs hermaphrodites de 6-15 mm, au parfum plus ou moins apprécié, entre avril et juin. La corolle à 5 pétales ronds exhibe un foisonnant bouquet de 15 à 20 étamines qui attire aussi bien les mouches que les coléoptères, papillons de nuit, abeilles et guêpes.
Les baies rouge vermillon appelées « sorbes » créent un contraste saisissant avec le feuillage vert intense dès le mois de juillet puis ce dernier se colore de tons jaune orange rouge qui transforment le paysage à l’automne. Les baies sont alors consommées par les oiseaux et notamment les grives, les corbeaux et bouvreuils. Les graines possèdent une profonde dormance qui demande jusqu’à 6 mois de stratification pour être levée.
Les baies offrent une gamme de couleurs variées comme le blanc crémeux nuancé de rose de Sorbus cashmiriana, rose vif de Sorbus alnifolia, rouge écarlate de Sorbus commixta ‘Belmonte’, ou encore le jaune doux de Sorbus aucuparia ‘Xanthocarpa’. Sorbus aucuparia ‘Edulis’ appelé Sorbier de Moravie est un arbre plus vigoureux que l’espèce type, paré de boules plus grosses, douces et comestibles. La consommation des baies par l’homme induit des troubles digestifs, il est préférable de les cuire ou de les distiller (utilisées en Europe pour le kirsch ou pour aromatiser la vodka en Pologne). tandis que les feuilles de sorbier ont des propriétés médicinales.
Il s’agit botaniquement de faux-fruits (pyridion) et non pas de baies, à l’instar de la pomme ou de la poire formées par le réceptacle floral hypertrophié qui recouvre le mésocarpe. Les fruits de l’alisier (Sorbus torminalis) appelés « alises » diffèrent quelques peu de ceux des sorbiers communs : ovoïdes, avec une peau coriace couleur bronze mouchetée de verrues et une taille qui atteint 1,2 cm de diamètre. Mûrs en septembre-octobre, leur acidité s’estompe après un long processus de maturation indépendant du gel. Ils se consomment à l’état blet ou sous forme de liqueur. On les utilisait pour soigner les coliques et pour aromatiser la bière avant l’usage du houblon en Irlande. Les fleurs et les feuilles servaient à des décoctions contre la grippe, les otites et la tuberculose. Les cormes de sorbier domestique, très astringentes lorsque la chair est dure et la peau rougeâtre se consomment aussi une fois que la chair a ramolli et que la peau a bruni.
Le bois blanc rosâtre dur et dense du sorbier des oiseleurs servait à fabriquer des manches à outils et des pièces d’usure du fait de sa dureté et densité. Le bois de l’alisier doté d’un cœur rougeâtre plus ou moins foncé est également apprécié pour la fabrication d’outillages, d’instruments de musique, en ébénisterie, tournerie, marqueterie…
Différents noms vernaculaires désignent les arbres du genre Sorbus comme le cormier ou sorbier domestique (Sorbus domestica), l’alisier (Sorbus torminalis), l’alisier blanc (Sorbus aria), l’alisier de Fontainebleau (Sorbus latifolia). Le sorbier des oiseleurs est l’espèce qui a donné le plus de cultivars comme une forme à feuilles très découpées rappelant une fougère ‘Aspleniifolia’, une forme à fruits jaune orangé ‘Xanthocarpa’, une forme pleureuse ‘Pendula’, un port conique à ovoïde étroit ‘Sheewater Seedling’ idéal le long d’une avenue… ‘Gibbsii’ est un bel hybride entre Sorbus aucuparia et aria, à port étalé et fruits grenat tandis que ‘Joseph Rock’ est un taxon d’origine est-asiatique imprécise à grosses grappes de fruits jaune vif et aux superbes colorations automnales. Sorbus commixta ‘Belmonte’ exhibe de larges grappes rutilantes…
Les sorbiers, appréciés pour leur ombrage léger, sont généralement très rustiques. Le sorbier des oiseaux, absent dans l’ouest et le Midi tolère la mi-ombre mais préfère le plein soleil à condition que l’atmosphère reste humide. Il apprécie d’être en lisière d’un bosquet pour bénéficier de la fraîcheur ambiante. La plantation en isolé doit être réservée aux climats frais car son écorce est sensible au soleil et il redoute la sécheresse. En sol lourd, l’enracinement reste superficiel ce qui rend le sorbier sensible aux coups de vent. Évitez de le planter en bord de mer ou bien dans un emplacement trop minéralisé.
L’alisier blanc (Sorbus aria) et notamment son cultivar ‘Majestica’, au port élancé de 10-15 m de haut est apprécié en ville car il tolère bien la pollution, le calcaire ainsi que les embruns.
Ne plantez pas le sorbier trop près d’une dalle ou d’une terrasse car la multitude des fruits peut tacher le sol et le rendre glissant.
Plantez les Sorbus de préférence à l’automne ou en fin d’hiver d’octobre à mars afin d’assurer un enracinement profond avant d’affronter la sécheresse estivale.
Voici les différentes étapes pour planter un sorbier :
Veillez au maintien d’un sol frais par des arrosages copieux en cas de sécheresse prolongée, durant les deux premières années. Coupez les drageons, les rejets à la base du tronc pour maintenir la plante sur un tronc unique. Ôtez les éventuels rejets de porte-greffe situés sus le point de greffe ainsi que les bois morts et les branches qui frottent entre elles. La taille peut s’effectuer durant toute la période hivernale avant la reprise de la végétation. Limitez la ramure à 4-5 charpentières bien équilibrées afin qu’elles puissent se ramifier sans gêne.
Le feu bactérien est la principale maladie à craindre chez les sorbiers sachant que la coupe et le brûlage de l’arbre s’impose dans ce cas-là. Il se manifeste par le brunissement de rameaux qui paraissent comme brûlés en forme de crosse. Les acariens, pucerons et cochenilles ont des conséquences mineures et nécessitent rarement un traitement. Le feuillage peut aussi être parasité par l’oïdium qui crée un dépôt blanchâtre. De manière générale, il faut éviter de planter des sorbiers à proximité d’un verger pour éviter les contaminations réciproques de ces essences sensibles aux mêmes maux.
Séparez les drageons, fréquents au pied de l’arbre en tirant dessus et mettez-les à raciner dans une terre meuble à l’automne
Le semis se pratique après un passage au froid qui peut durer jusqu’à 6 mois. Le plus simple consiste à prélever des semis naturels facilités par l’intervention des oiseaux.
On utilise les sorbiers le plus souvent en isolé au sein d’une clairière, en haie libre mais aussi en alignement le long d’une allée.
Le sorbier des oiseleurs ou le sorbier de Taïwan sont des arbres modestes qui peuvent aussi s’utiliser à l’arrière-plan des massifs, seuls ou en mélange avec d’autres essences à feuillages d’automne comme les Prunus, noisetiers, arbres à caramel, parroties de Perse ou érables. On peut les intégrer dans une haie champêtre, accompagné de grands arbustes comme l’Hippophae rhamnoïdes, le Cotoneaster ‘Cornubia’, l’Euonymus myrianthus, et bien sûr les spirées flamboyantes en automne.
De grandes graminées comme les Miscanthus, un Rhamnus frangula Asplenifolia, quelques pieds d’Helianthus ou de chrysanthèmes orange les accompagneront jusque tard en saison.
Les sorbiers s’enracinent peu profondément surtout si le sol est compacté en profondeur et il n’est pas rare de voir un arbre adulte couché par une tempête. Évitez donc de le placer trop près des bâtiments et en plein vent.
Le nom de genre Sorbus vient du latin sorbeo du verbe « boire » pour signifier l’astringence des fruits dont la consommation donne soif. Le nom spécifique aucuparia signifie « qui attrappe les oiseaux » tandis que « torminalis » indique que « c’est bon contre les coliques » (tormina).
Le sorbier des oiseleurs était considéré comme un porte-bonheur et il était d’usage d’en planter autour des maisons pour la préserver du mal et d’en porter un fragment de bois sur soi ou sur le bétail pour se protéger de la foudre.
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