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Le Stewartia également nommé « faux camélia » est un arbuste à la longue floraison estivale encore trop peu connu. Les espèces asiatiques comme stewartia pseudocamellia et sa variété stewartia pseudocamellia ‘Koreana’, Stewartia rostrata, Stewartia monadelpha, bien connu des amateurs de bonsaï et Stewartia sinensis nous livrent de grandes fleurs blanches ou rosées délicates, des fruits rouges décoratifs, de splendides couleurs d’automne et très une belle écorce colorée aux reflets roses ou orange. Il s’agit d’un très bel arbuste de jardin intéressant tout au long de l’année !
D’une belle rusticité, il se montre conciliant en sol neutre à acide, sans calcaire, frais mais bien drainé dans lequel il pousse à l’ombre légère et à l’abri des vents froids.
De croissance lente mais d’une longévité de centenaire, il convient bien aux jardins de taille modeste et permet même une culture en pot sur une terrasse ombragée. Il sera le compagnon parfait des plantes de terre de bruyère comme les Rhododendrons, Azalées, Camélias, Hydrangeas, Andromèdes…
Autant de raisons pour adopter le Stewartia, ce bel arbuste qui mérite une place de choix dans tous les jardins !
Le Stewartia ou Stuartie est un petit arbre ou un grand arbuste de la famille des Theaceae, tout comme le thé et son cousin plus connu, le camélia dont il est très proche. Le genre comprend environ 80 espèces d’arbres et arbustes originaires des montagnes boisées ou des bords de ruisseaux du Japon, de Corée du Sud ou de Chine ou encore d’Amérique du Nord. Les espèces américaines telles que Stewartia ovata sont considérées comme vulnérables ou en voie de disparition et peu répandues sous nos latitudes.
Quatre espèces principales sont cultivées à des fins ornementales dans les jardins :
Tous fleurissent l’été et sont intéressants pour leurs couleurs automnales ainsi que pour leurs écorces colorées en hiver.
Paresseux à l’installation, de croissance lente, il forme au bout de nombreuses années un véritable petit arbre qui dépassera rarement dans nos jardins à 5-6 m de hauteur, pour 3-5 m d’envergure à maturité, alors que dans ses contrées d’origine, il mesure jusqu’à 15 m. Il présente une belle ramure légère, bien équilibrée depuis la base. Une lenteur qui n’a d’égal qu’une belle longévité, on rencontre de vénérables sujets qui auraient deux à trois cent ans d’âge.
Le port diffère sensiblement selon les espèces : conique ramifié très bas, voire colonnaire chez le Stewartia pseudocamellia, en couronne pyramidale étalée, puis retombante avec le temps chez S. rostrata, dressé et régulier chez le Stewartia monadelpha. La couronne s’arrondit généralement avec le temps.
Le Stewartia est intéressant pour son écorce extrêmement décorative qui se desquame au fil des années. Son écorce lisse rouge cannelle s’exfolie en de fines plaques rose à gris-beige, orange à brun violacé, selon les variétés, très esthétiques en hiver. Seul, le Stewartia rostrata possède une écorce peu remarquable.
Chez les Stewartia, le feuillage caduc et élégant reste attractif en dehors de la floraison puisqu’il prend de somptueuses couleurs automnales. Ces feuilles lustrées, entières, obovales à elliptiques, assez coriaces sont longues de 3 à 10 cm, aux nervures fortement marquées et finement dentées sur les marges. Soyeuses et plus claires au revers, elles sont vert vif à vert foncé, jusqu’en fin d’été, plus rarement panachées de crème chez certains cultivars, puis se parent de tons allant de l’orangé à l’écarlate et au violacé avant de tomber tardivement en automne.
De mai-juin à août, le Stewartia se couvre de jolis boutons floraux qui s’épanouissent en fleurs simples et délicates. Elles paraissent en solitaires à l’aisselle des feuilles, et fleurissent tout le long des rameaux. Elles éclosent en coupes soyeuses largement ouvertes, larges de 3 à 6 cm, composées de 5 pétales arrondis blancs pur, parfois griffés de rose pâle, cernés de sépales allongés ou légèrement tordus chez le Stewartia rostrata. Elles exhibent un cœur jaune ou pourpré à anthères jaune-orangé ou violettes, selon les variétés. Leur infinie délicatesse n’est pas sans rappeler la forme des fleurs d’églantier ou de camélia, d’où son surnom de faux camélia, « Pseudocamellia » signifie également en latin « qui ressemble au camélia ». Parfois, le bord des pétales est joliment frangé. La courte vie des fleurs est compensée par leur abondance car elles se bousculent et se succèdent durant près de 2 mois. Si elles ne dégagent aucun parfum, elles lui confèrent beaucoup d’élégance.
Il doit être planté à l’ombre légère, à l’abri des vents froids dans un sol de préférence acide, de type terre de bruyère, sans trop de calcaire, qui reste frais même en été.
De croissance lente, le Stewartia convient à toutes les tailles de jardin et sera installé dans une haie fleurie, au jardin en isolé, en lisière de forêt ou au creux d’un massif ombragé.
Son nom latin fait référence à John Stuart, botaniste et premier ministre anglais du XVIIIe siècle.
Bien rustique en pleine terre (de-15°C jusqu’à -25°C selon les espèces), le Stewartia est plutôt facile à acclimater sauf peut-être en climat méditerranéen, trop chaud et sec en été. Il est toutefois souhaitable dans les régions aux longs hivers, de lui offrir une place très abritée car les gelées tardives peuvent compromettre les boutons et les jeunes pousses, notamment chez les jeunes sujets, plus fragiles.
Natif des sous-bois, il apprécie les ambiances fraîches et se cultive de préférence à mi-ombre, à la rigueur au soleil, si le sol reste frais. Il craint l’ombre dense. Côté sol, il est moins exigeant que son cousin le camélia, il se contente d’un sol ordinaire, neutre ou à tendance acide, de préférence frais, léger et humifère, pas trop sec, sans excès de calcaire.
De croissance lente, peu encombrant, il convient bien aux jardins de taille modeste. Pensez tout de même à lui laisser suffisamment de place afin qu’il puisse se déployer librement, comptez environ 2 à 5 mètres d’envergure. Il supporte mal la transplantation ; réfléchissez donc bien à l’emplacement avant toute plantation.
Il sera magnifique aussi bien en isolé au milieu d’une pelouse, que dans une petite haie fleurie, ou dans un massif d’arbustes, en compagnie d’autres plantes de terre non calcaire (Magnolias, Rhododendron, azalées, Hydrangea, Hamamelis, Pieris, Camélias, Kalmias, Érables du Japon), que dans un grand pot sur la terrasse.
Une plantation au printemps de mars à avril après les gelées les plus sévères favorisera la reprise.
En pleine terre
Si votre sol trop calcaire, améliorez-le avec un apport de terre de bruyère. Prévoyez un emplacement de 5 à 6 m de large. Une fois bien installé, évitez de le déplacer, ses racines supportent mal d’être transplantées.
En pot
Le petit développement du Stewartia permet parfaitement ce type d’utilisation. Il supporte très bien la culture en pot dans les régions du sud de la Loire, ailleurs les sujets en pot se montreront plus sensibles aux fortes gelées. Il se plaira dans un large bac (30 à 40 cm de diamètre) rempli d’un mélange frais, très drainant, à base de 1/3 terre de bruyère, 1/3 terreau et 1/3 terre de jardin pas trop calcaire, maintenue toujours humide car en pot, il ne supportera pas la sécheresse même momentanée.
Faites un lit de gravier ou de billes d’argile au fond du contenant avant de planter.
Lire aussi
10 arbustes à cultiver en sol acideEn été, surveillez les besoins en eau la première année de plantation chez les jeunes Stewartia: arrosez une fois par semaine et abondamment par temps sec, la terre ne doit jamais être sèche, il redoute la sécheresse et aime que ses racines soient maintenues au frais durant les chaleurs estivales. Quand il est bien enraciné, n’arrosez qu’en cas de forte chaleur.
Étalez un paillage organique (aiguilles de pin qui acidifieront le sol), afin de maintenir ses racines au frais en été.
En hiver, offrez-lui des arrosages de temps en temps s’il ne pleut pas.
A l’automne, vous pouvez fertiliser avec un peu de compost par griffage superficiel autour du pied.
Dans les régions du nord de la Loire, protégez l’arbuste des fortes gelées en couvrant la souche d’un paillis de 5 à 7 cm d’épaisseur fait de terreau de feuilles et d’écorces broyées. Si vous craignez les gelées tardives, couvrez-le d’un voile d’hivernage. Les jeunes sujets doivent être protégés des fortes gelées au moins pendant 3 ans.
La taille n’est pas nécessaire chez les espèces asiatiques, elles vivent très bien sans votre intervention. Toutefois elle peut être utile pour bien dégager le tronc en partie basse afin de mettre en valeur l’écorce en hiver.
Tous les 3 ans environ, après floraison, de février à avril :
Cultivé dans de bonnes conditions, le Stewartia se montre peu vulnérable aux maladies et aux parasites. Un sol trop calcaire peut toutefois entraîner une chlorose responsable du jaunissement des feuilles et à terme du dépérissement de l’arbre.
Le Stewartia est assez difficile à multiplier, les semis sont possibles mais fastidieux et très longs (entre 2 à 5 ans pour les voir germer), un marcottage est toujours réalisable pour les branches les plus proches du sol, mais les résultats sont longs également et la séparation d’une marcotte viable exige généralement 2 ans. Nous vous conseillons davantage les boutures de tiges au printemps.
Comptez 1 an avant l’enracinement complet.
Encore trop confidentiel, le Stewartia est pourtant un très bel arbuste qui s’intègre facilement dans tous les jardins dès lors que l’on peut lui offrir un endroit ombragé. Magnifique tout l’été avec sa profusion de grandes églantines blanches, il est également indispensable pour animer le jardin à l’automne avec son feuillage qui prend de somptueuses couleurs et en hiver avec son écorce colorée. Comme il apprécie peu le calcaire, il est facile à associer avec des plantes de terre de bruyère. Il est l’invité parfait pour les jardins blancs ou romantiques auquel il apporte beaucoup de douceur et de fraîcheur.
Ses grandes fleurs blanches donnent une belle luminosité et son feuillage vert lustré, de la densité à un grand massif un peu terne de mi-ombre. Placez-le en fond de massif en mélange avec des plantes de l’ombre acidophiles comme lui, telles que de petits rhododendrons, des fougères au feuillage finement ciselé et des Hostas qui offriront un contraste idéal de forme.
Sur un fond de verdure permanent composé de conifères, d’arbustes aux feuillages persistants, il sera magnifique aux côtés du Calycanthus, des Hamamelis et des Fothergilla, des arbustes tout aussi charmants.
En été, le Stewartia constitue également un beau sujet groupé en lisière de sous-bois. Il se combinera avec des arbustes comme les Andromèdes, Azalées, Kalmia, les Camélias et les Hortensias qui accompagneront sa floraison.
Dans une haie fleurie, il voisinera avec un beau Cornus kousa, des viornes, des Orangers du Mexique, des spirées ou des Deutzia.
Pour enflammer les coins ombragés du jardin à l’automne, pensez aux Acer, aux azalées de Chine, aux leucothoe, aux Nandina, aux Tulipier de Virginie avec leurs splendides teintes automnales pour l’accompagner.
Pour un jardin coloré en hiver, et valoriser son écorce décorative, pourquoi ne pas le rapprocher du très original Edgewortha chrysantha, et de Cornouillers à bois colorés tels que le Cornus alba ‘Bâton Rouge®’.
Vous pouvez aussi habiller le pied de cet arbre asiatique de quelques primevères japonaises, d’un Fuchsia de Magellan ou de bulbes d’automne tels que les cyclamens de Naples blancs.
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