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Sumac, Vinaigrier : plantation, culture et entretien

Sumac, Vinaigrier : plantation, culture et entretien

Sommaire

Rédigé le 10 Mars 2019  par Olivier 13 min.

Les sumacs en quelques mots

  • Le plus connu d’entre eux est le Sumac de Virginie, aussi appelé Vinaigrier
  • Les sumacs sont remarquables par leur couleur de feuillage en automne
  • Ils se plantent au soleil dans n’importe quelle terre bien drainée
  • Extrêmement rustiques, les sumacs sont aussi résistants à la sécheresse et à la pollution atmosphérique
  • C’est un arbuste très drageonnant, donc assez envahissant mais facile à contenir.
Difficulté

Le mot de notre expert

Rare sont les arbustes aussi flamboyants que le Sumac de Virginie en automne. On peut dire qu’il ne passe pas inaperçu avec ses merveilleuses feuilles très découpées revêtant des couleurs chaudes, de l’orange vif au rouge cramoisi, dès que les jours raccourcissent. Ses étonnants fruits en forme de torche pourpre restent sur l’arbre tout l’hiver, un attrait supplémentaire.

De nature très accommodante, le Vinaigrier pousse au soleil mais tolère la mi-ombre. Il apprécie un sol ordinaire mais bien drainé. Il est, en outre, d’une rusticité à toute épreuve, résiste à la sécheresse une fois installé et ne redoute pas les pollutions atmosphérique. 

Hélas, sa réputation d’arbuste envahissant n’est pas pour l’avantager. Sa capacité à drageonner peu vite devenir problématique si on n’y prend pas garde mais… cela peut devenir une véritable bénédiction pour éviter l’érosion d’un talus par exemple ou végétaliser rapidement un endroit un peu oublié ou rien ne semblait vouloir pousser.

Véritable bijou de botanique sculpturale, le sumac semble être taillé en transparence mais c’est bien son allure naturelle qui ne confère qu’une ombre légère et bienfaitrice au sein d’un massif de vivaces et d’arbustes bas, ou au cœur même d’un  jardin de prairie au style naturaliste planté de vivaces fleuries nord-américaines. L’occasion de créer dans votre jardin, un prodigieux tableau impressionniste multicolore en automne dont la signature pourrait bien être de Piet Outdolf.

sumac en automne

Feuillage spectaculaire en automne

Description et botanique

Fiche d'identité

  • Nom latin Rhus sp.
  • Famille Anacardiacées
  • Nom commun Sumac de Virginie, Vinaigrier, Sumac amarante
  • Floraison juin-juillet
  • Hauteur 4 m
  • Exposition soleil
  • Type de sol ordinaire mais bien drainé
  • Rusticité -28°C

Le genre Rhus fait partie de la famille des Anarcadiacées. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais c’est tout de même la famille qui regroupe les Cotinus, les pistachiers, les manguiers et l’anacardier qui fournit les noix de cajou. Le genre Rhus contient selon les classifications récentes environs 125 espèces différentes réparties sur les deux hémisphères du globes : Rhus typhina, Rhus glabra, Rhus aromatica, Rhus coriaria, Rhus microphylla, Rhus potaninii, Rhus X pulvinata (un hybride entre R. typhina et R. glabra), … Les trois Rhus, aussi appelées Sumac, les plus plantés sont Rhus typhina ou Sumac de Virginie, Rhus glabra ou Sumac glabre et Rhus aromatica ou Sumac aromatique.

Autrefois les espèces du genre Toxicodendron étaient classées dans le genre Rhus : Rhus radicans (le Sumac grimpant) devint Toxicodendron radicans, Rhus toxicodendron devint Toxicodendron pubescens, Rhus verniciflua (le Vernis du Japon) devint Toxicodendron vernicifluum et Rhus succedanea devint Toxicodendron succedanea. Ne soyez donc pas étonné de rencontrer ces noms dans d’anciens ouvrages. Toutes les espèces du genre Toxicodendron contiennent de l’urushiol, une huile non-volatile,  qui peut causer des dermatites sévères à la plupart des gens.

Les genres Rhus et Toxicodendron sont assez diversifiés. Ils présentent des arbres de plus de 20 m de haut comme le Vernis du Japon, cultivé en ornemental mais aussi pour sa résine que l’on transforme en vernis ; des arbustes caducs comme la plupart des Sumacs ; mais aussi, des lianes comme le Sumac grimpant, Toxicodendron radicans originaire de l’Amérique de l’ouest. Certains « sumacs » persistants, originaires d’Afrique et à réserver aux climats doux, étaient autrefois classés dans le genre Rhus, ils se retrouvent désormais dans le genre Searsea : Searsea lancea ou Sumac à feuilles de saule et Searsea pendulina ou Sumac pleureur.

Rhus typhina ou Sumac de Virginie et Rhus glabra

sumac

Rhus typhina – illustration botanique

Le plus célèbre d’entre eux est sans aucun doute Rhus typhina ou Sumac de Virginie ou Vinaigrier ou encore Sumac amarante (on peut le retrouver aussi sous son ancien nom : Rhus hirta) et a été introduit en Europe dès 1624. C’est un arbuste caduc originaire de l’est de l’Amérique du Nord. Il y pousse en lisière de forêt, voilà pourquoi il préfère le plein soleil qui lui conférera toutes ses magnifiques couleurs en automne. Il aime les sols ordinaires, plutôt riche et bien drainés. En sol lourd et argileux, il faudra songer à une couche drainante à la plantation (sable ou compost). Il est totalement indifférent au pH du sol.

C’est un arbuste au port dressé d’environ 4 m de haut (10 m dans son habitat d’origine) et autant de large. Il se dégarnit rapidement de la base pour adopter un port d’arbre et une taille naturelle en « transparence ». Il drageonne énormément surtout lorsqu’on abîme les racines, ce qui fait de lui un arbuste assez envahissant mais fort utile pour empêcher l’érosion des terrains en pente ou végétaliser rapidement un endroit oublié. Son écorce est brun-grise. Les jeunes rameaux sont tomenteux (duveteux) et le bois est assez cassant. Si on coupe une branche, on peut voir s’écouler un latex blanc et on découvre aussi le bois central de couleur jaune.

C’est son feuillage qui est le plus spectaculaire. Le Sumac de Virginie possède des feuilles caducs, imparipennées (nombre impair de folioles) et alternes, jusqu’à 50 cm de long, vert clair en saison puis orange-écarlate en automne avec des folioles oblongues très découpées et dentées (plus encore sur la variété ‘Dissecta’).

C’est une espèce dioïque, ce qui veut dire qu’il existe des individus mâles et des individus femelles. Les fleurs verdâtres en panicules compactes donnent naissance chez la femelle à des fruits duveteux, des drupes,  en forme de torche de couleur pourpre qui restent sur l’arbre tout l’hiver. Le nom de « vinaigrier » provient du fait que l’on peut produire une limonade acidulée à partir de ses fruits. Les graines sont très dures et nécessitent de passer dans l’estomac d’un animal pour germer.

D’une durée de vie oscillant entre 50 et 100 ans, il a une croissance normale mais est déjà mature sexuellement en à peine 6 ans.

Il est extrêmement rustique, jusqu’à -28°C. Toutefois, ses origines subtropicales ne lui ont pas appris à se méfier du gel. En effet, l’arbre ne lignifie pas à temps ses jeunes pousses annuelles ce qui implique qu’elles soient grillées sur le bout tous les hivers, sans conséquence pour l’arbuste. Il résiste particulièrement bien à la sécheresse ainsi qu’à la pollution atmosphérique. Il est aussi mellifère et ses fleurs attirent de nombreux papillons.

Rhus glabra, appelé lui aussi « Vinaigrier » est fort semblable à son cousin. Il ne s’en distingue que par sa taille, un peu plus petite à l’âge adulte (3 m de haut) et à ses jeunes rameaux glabres, d’où lui vient son nom. Des hybridations sont possibles entre les deux et ont donné naissance à Rhus X pulvinata.

Rhus coriaria ou Sumac des corroyeurs

Appelé aussi Sumac des voyageurs, Rhus coriaria se rencontre fréquemment dans la garrigue méditerranéenne. C’est un arbuste de 4 m de haut avec un feuillage vert qui vire au gris sur le dessous. En automne, ces dernières prennent des couleurs variant du rose au jaune. Ce n’est pas son seul attrait car les jeunes rameaux sont roses et les fruits de couleur brun-rouille restent, comme les autres sumacs, sur la plante une fois dénudée.

Rhus aromatica ou Sumac aromatique

Bien qu’il ressemble (de loin !) au Sumac vénéneux (Toxicodendron radicans), le Sumac aromatique n’est  pas du tout toxique. Ce charmant arbrisseau rampant est parfait pour végétaliser des zones naturelles du jardin ou des recoins un peu difficiles. Il pousse partout sans soucis et fournit des baies rouges aux oiseaux en automne, période à laquelle son feuillage prend de formidables couleurs rouge-orangées. Son nom provient du fait qu’au froissement des feuilles, il dégage de subtiles notes d’agrumes.

sumac aromatique

Sumac aromatique : feuillage automnal et baies rouges appréciées des oiseaux

Toxicodendron vernicifluum ou Vernis du Japon

Lui en revanche est toxique ! Mais pourrait-on en vouloir à ce si bel arbre pour autant. Poussant à près de 20 m de haut, le « vrai » vernis du Japon ne doit pas être confondu avec l’ailante malgré un réel air de ressemblance. Cet arbre aime les terres humides mais bien drainées et n’est rustique que jusqu’à -10°C. Il adore le plein soleil mais est à protéger des vents forts à cause de son bois cassant. Sinon, c’est un arbre charmant qui vous gratifiera d’une belle couleur orange en automne.

Nota bene : beaucoup de gens confondent les sumacs et notamment Toxicodendron vernicifluum alias le Vernis du Japon avec l’Ailanthus altissima, l’Ailanthe ou aussi appelé… Vernis de Chine ou Faux-vernis du Japon, histoire de continuer à alimenter la confusion… L’ailante fait toutefois partie de la famille des Simaroubacées et même si son feuillage peut ressembler à celui d’un jeune Sumac, la fructification est totalement différente.

 

 

Nos variétés préférées

Sumac de Virginie - Rhus typhina

Sumac de Virginie - Rhus typhina

Le Sumac de Virginie fleurit tout l'été en panicules de couleur jaune-verte. Mais c'est surtout l'automne qui sera la saison qui le mettra le plus en vedette. Il adopte alors un feuillage flamboyant dont le rouge rivaliserait avec certains Érables du Japon.
  • Période de floraison Juillet à Septembre
  • Hauteur à maturité 5 m
Sumac lacinié - Rhus glabra Laciniata

Sumac lacinié - Rhus glabra Laciniata

Rhus glabra ou Sumac glabre n'est pas velu comme son cousin typhina, d'où son nom d'ailleurs, mais son feuillage est encore plus beau. Cette variété arbore un feuillage lacinié d'un beau vert-bleutée avant de revêtir des autours multicolores en automne : vert-bleu, rouge, orange, jaune.
  • Période de floraison Juillet à Septembre
  • Hauteur à maturité 2,50 m
Sumac de Virginie Tiger Eyes - Rhus typhina

Sumac de Virginie Tiger Eyes - Rhus typhina

Rhus typhina 'Tiger Eyes' est une obtention récente qui, en plus d'être ravissante avec son feuillage lacinié doré en saison puis rouge en automne, nous gratifie d'un caractère non-envahissant. Ce qui fait de cette variété un indispensable à planter au jardin.
  • Période de floraison Juillet à Septembre
  • Hauteur à maturité 2,50 m
Sumac aromatique - Rhus aromatica Gro-Low

Sumac aromatique - Rhus aromatica Gro-Low

Et oui ! Rhus aromatica est bel et bien un Sumac même s'il n'en a pas l'air. Celui-ci est particulièrement apprécié pour sa capacité à couvrir des zones difficiles et redonner un aspect naturel grâce à son joli feuillage qui s'embrase en automne.
  • Période de floraison Avril, Mai
  • Hauteur à maturité 50 cm

Découvrez d'autres Sumac - Rhus

La plantation du sumac

Où et quand planter ?

Le sumac apprécie une terre ordinaire assez riche et bien drainée. Si votre terre est lourde et argileuse, pensez à placer un peu de compost ou de sable au fond du trou de plantation. Une bonne humidité est appréciée sans excès mais une fois bien installé, il résiste très bien à la sécheresse. Il est indifférent au pH du sol. Plantez-le au tout début de l’automne en septembre-octobre ou à défaut en mars-avril. 

Bien qu’à l’aise aussi à mi-ombre, c’est en plein soleil qu’il vous gratifiera des plus beaux coloris de feuillage en automne. Évitez de le planter en plein vent. En effet, bien qu’il ne s’en soucie guère, il est d’ailleurs très résistant aux embruns, il risque de perdre prématurément ses feuilles en automne. Ce qui serait dommage…

Comment planter ?

  • Plongez le pot une heure dans l’eau pour humidifiez la motte
  • Creusez un trou d’un volume deux fois supérieur à la motte. Si la terre est compacte, argileuse ou mal drainée, songez à placez au fond du trou un peu de sable ou de compost.
  • Sortez la motte du pot et commencez à détruire la motte délicatement. Si vous blessez les racines à cette étape, votre sumac drageonnera dès son implantation.
  • Pour évitez qu’il ne drageonne, vous pouvez placer une barrière anti-rhizome autour de votre arbuste. Ou ne plantez qu’une variété peu drageonnante (voir nos variétés préférées).
  • Placez la motte au fond du trou et rebouchez avec la terre extraite.
  • Apportez un bon arrosoir d’eau pour éviter les poches d’air entre la terre et les racines.
sumac

Rhus typhina et ses fruits pourpres en forme de torches caractéristiques

La multiplication du Sumac

Semis, bouturage et marcottage

Le semis est possible. En récupérant des graines de fruits fécondés, ce qui implique qu’il faut être certain qu’un Sumac mâle se balade autour de votre Sumac femelle (car c’est elle qui porte les fruits…). Trempez-les dans de l’eau durant trois jours pour ramollir la coque puis semez sous châssis à une température de 20-25°C.

Le bouturage de tronçons de racines et le marcottage aérien est aussi en théorie possible, mais il y a beaucoup plus simple (voir toute de suite plus bas).

Séparation des rejets 

C’est clairement la meilleure des solutions. A l’exception du Sumac de Virginie Tiger Eyes, une variété récente, les sumacs sont drageonnants. Il suffit alors de retrouver un beau rejet bien pourvu de racines adventices et de couper sèchement au fer de bêche le bout de racine qui le retient pour « libérer » le petit sumac de la plante-mère. Il ne vous reste plus qu’à le planter ailleurs dans votre jardin ou dans celui d’un ami.

Entretien et taille du Sumac

Entretien et taille 

Le Sumac ne demande que peu voire pas d’entretien. La première année qui suit sa plantation, vous pouvez songer à lui apporter un peu d’eau s’il fait particulièrement sec. Par la suite, laissez donc votre arbuste se débrouiller tout seul.

Pour la taille, le Vinaigrier est un arbuste qui présente naturellement une ramure éclaircie, c’est ce qui fait son élégance. Vous pouvez néanmoins supprimer le bois mort et certaines branches mal placées en février-mars. Si vous désirez un arbuste plus ramifié, vous pouvez le recéper à trois bourgeons au-dessus du sol, il repoussera plus touffu par la suite.

Faites attention à ses racines ! Plus vous les blesserez, plus il drageonnera. S’il drageonne beaucoup, n’hésitez pas à arracher le moindre rejet qui sortira de terre, surtout au sein d’un massif.

Maladies et parasites

Très peu sensibles aux maladies, les sumacs peuvent toutefois présenter quelques symptômes de la maladie du corail : des pustules oranges puis rouges apparaissent sur certaines branches lorsque l’arbuste est affaibli (taille trop sévère, sécheresse la première année, …). Coupez les rameaux incriminés et brûlez-les puis  appliquez un fongicide de type bouillie bordelaise. Pas d’inquiétude cependant, la maladie du corail est assez rare sur les sumacs.

→ Découvrez notre fiche conseil : « Comment éviter la maladie du Corail »

Associations

Le point focal d’une prairie naturaliste

Imaginez un beau petit coin de prairie plantés de graminées et de vivaces à floraison tardives originaires d’Amérique du Nord. Et puis tout à coup, votre œil est accroché par un élément rouge-vif surgissant de ces grandes vivaces à l’allure vaporeuse. C’est Rhus typhina ‘Tiger Eyes’, un superbe sumac de Virginie non-envahissant possédant un feuillage profondément découpé d’un beau vert chartreux au printemps pour devenir rouge vif en automne. La prairie sera composée de Verveine de Buenos-Aires, d’Echinacea rose ou jaune pâle, quelques touffes de bergamotes, un ou deux Cierges d’argent et des belles graminées hautes et légères : Canche cespiteuse, Molinie ou Panicum érigé.

Le concours de la plus belle couleur automnale

Vous aimez l’automne. Je vous comprends, cette saison possède un charme fou ! Pourquoi ne pas jouer le jeu jusqu’au bout en créant un bosquet qui époustouflera vos amis sitôt que les jours raccourciront. Plantez le somptueux Rhus glabra ‘laciniata’  : le feuillage très découpé et ses nombreux coloris automnaux ne manqueront pas de vous ravir. Offrez lui un écrin composé d’un Nyssa sylvatica, un américain appréciant lui aussi les terres humides et devenant orange vif en automne, et d’un Amélanchier du Canada qui adoptera des belles couleurs tout en nous fournissant des fruits comestibles. S’il vous reste un peu de place, vous pourriez tenter un autre américain, le liquidambar qui a la particularité d’offrir un feuillage multicolore en automne : jaune, orange, rouge, pourpre et… même noir. En guise de couvre-sol, un tapis de Cornus canadensis sera du plus bel effet, le tout ponctué de quelques touffes d’Aster divaricus. Et le tour est joué !

Pour d’autres idées de feuillages éblouissants en automne, découvrez l’article d’Eva : « Les plus beaux arbres et arbuste à coloration automnale »

 

Anecdotes inutiles

  • Le nom Sumac provient du syriaque et veut tout simplement dire « rouge »
  • Rhus coriaria fournit des baies comestibles qui réduits en poudre donnent une épice appréciée dans le bassin méditerranée. Cet arbuste produit aussi un colorant jaune-orange et est utilisé pour le tannage du cuir.
  • On extrait une résine de Toxicodendron vernicifluum, le « vrai » Vernis du Japon pour la transformer en un vernis utilisé pour la laque des meubles et autre objets en bois de l’artisanat asiatique.
  • On utilise les fruits de Rhus typhina et Rhus glabra pour réaliser une boisson acidulée nommée « limonade indienne ».
  • Les vinaigriers peuvent être l’hôte d’une galle produite par un puceron nommé Melaphis rhois.
  • Les feuilles de Rhus aromatica peuvent être séchées et utilisées en infusion.

Ressources utiles

Découvrez tous nos sumacs à la pépinière.

Une très belle collection de Rhus et de Toxicodendron se trouve à l’arboretum de Bokrijk en Belgique.

Questions fréquentes

  • Comment empêcher mon sumac d'être envahissant ?

    Plusieurs solutions s'offrent à vous. A la plantation, vous pouvez apposer une barrière anti-rhizome qui contiendra ses ardeurs efficacement. Sinon, vous pouvez éliminer les rejets dès leurs apparitions. La meilleure solution est, à mon avis, de ne planter que des variétés de Vinaigrier réputées non-envahissante comme le Rhus thypina 'Tiger Eyes' qui est, en plus, une des plus belles variétés décoratives.

  • Est-il vrai que le sumac est toxique ?

    Ce sont surtout les "sumacs" du genre Toxicodendron qui sont les plus dangereux et causent des dermatites sévères. Pour Rhus typhina et Rhus glabra, il faut se méfier de la sève et éviter le contact avec la peau. Si c'est le cas, malgré toutes vos précautions, rincez la partie touchée abondamment à l'eau et tout ira bien.

Commentaires

  • Barbara M-R, le 21 Mai 2021

    Nous avons des Sumac de Virginie dans notre jardin, qui sont venus d'un terrain à coté. 1) J'avais lu quelque part que leurs racines peuvent dégager une substance qui ralentissent la croissance d'un jeune arbre à coté, mais je n'ai plus trouver autres infos sur ce sujet. 2) Nous souhaitons de les extraire de notre terre de jardin et d'en planter quelques uns dans des grands pots (diamètre 60 +). Par contre nous aimerons savoir si leurs taille pourrais arriver à quelle hauteur. Nous souhaitons de cacher aussi rapidement que possible une façade de 6 m hauteur.

    • Réponse de Olivier, le 21 Mai 2021

      Bonjour madame, tout à fait les sumacs secrètent des substances inhibant la croissance de (certaines) plantes autour de leur pied. C'est un exemple de ce qu'on appelle l'allélopathie négative. Pour les enlever et les mettre en pot, c'est possible mais... La plupart des Sumacs de Virginie produisent beaucoup de rejets donc la culture va être possible en pot quelques années., Mais ils se retrouveront vite, au bout de 3-4 ans environs, très à l'étroit et peuvent même casser le pot à l'aide de leurs racines. En pot, ils pousseront moins haut aussi. En effet, à l'étroit dans un contenant de diamètre 60 cm, ils ne dépasseront guère 1.20 m de hauteur pour plus ou moins autant de large.

  • Hélène, le 27 Juin 2021

    Bonjour !
    Comment puis-je reconnaître un vinaigrier mâle d’un vinaigrier femelle ?

    • Réponse de Virginie D., le 28 Juin 2021

      Bonjour,
      Les panicules rouge écarlate (fructification) apparaissent sur les sujets femelles. Pas de fructification sur les sujets mâles.

  • job_10, le 26 Juillet 2021

    Bonjour
    le vinaigrier est il toxique pour les chiens ?

    • Réponse de Virginie D., le 27 Juillet 2021

      Bonjour,
      Certains possèdent une sève particulièrement corrosive donc j'aurais tendance à dire qu'il vaut mieux éviter aux chiens de s'en approcher de trop près, après vous pouvez demander conseille auprès de votre vétérinaire.

  • Turcotte, le 27 Juillet 2021

    Bonjour,
    J’avais un vinaigrier sur tige (sumac je pense). Il y a du duvet sur le tronc en haut. L’été dernier, il n’y avait plus aucune feuille. Tronc séché et moins de duvet. Je me demande qu’est-ce qui a pu arriver? Supposément très résistant et je n’ai pas vu de points rouges sur les branches.

    • Réponse de Ingrid V., le 4 Novembre 2021

      Il est possible qu'il ait été atteint de verticilliose. Généralement dû à un une forte humidité. Le feuillage jauni et s'assèche. Les branches entières finissent par mourir et les racines pourrissent. La maladie peut prendre plusieurs années avant de tuer l'arbre.

  • Marcel P., le 5 Juin 2022

    Bonjour,je me demande si vous auriez une suggestion pour mon problème d'écureuils qui coupent mes feuilles de vinaigrier pour se nourrir.J'ai presque plus de feuilles et je suis découragé.Je vois les écureuils faire donc je suis certain que c'est dû à eux.Quelqu'un m'a suggéré de vaporiser du vinaigre de cidre mais je prends une chance au cas que vous auriez une autre idée en plus .Merci .

    • Réponse de Ingrid, le 9 Juin 2022

      Bonjour. Apparemment les écureuils n'aiment pas le vinaigre de cidre, mais il semblerait qu'il ne faut pas l'utiliser directement sur la plante, probablement à cause de son acidité. Vous pouvez dans ce cas en imbiber des bandes de tissu que vous suspendez dans l'arbre. Les décoctions d'ail semblent aussi efficaces, mais ne doivent pas être aspergé quand il fait du soleil, au risque de brûler les feuilles. Préférez une pulvérisation en fin de journée ou par temps couvert. A noter que les poils de chiens font aussi de l'effet, de même que les spray répulssif à l'odeur d'urine de prédateur.

  • Sandrine G, le 16 Février 2023

    Bonjour, j'ai un sumac (Rhus typhina je pense) d'environ 3 mètres de haut. J'aimerai le garder mais comme il drageonne pas mal, je souhaiterai savoir comment bien le canaliser. Je pensais faire une tranchée autour et poser un pare-rhizome, mais je ne sais pas sur quel diamètre et quelle profondeur. Auriez-vous une idée ? merci

    • Réponse de Ingrid, le 16 Février 2023

      Bonjour. Il vous faudra une tranchée d'au moins 60 cm de profondeur. Le diamètre de la tranchée dépend de la taille de l'arbre et de la zone que vous souhaitez contrôler. En général, un diamètre de 1 à 2 mètres devrait suffire pour un arbre de 3 mètres de haut. Vous pouvez retrouver plus de détails et de conseils dans notre article : Comment installer une barrière anti-rhizome ? (même si l'article concerne le bambou, les conseils sont les mêmes)

  • Louise Gagnier, le 16 Mai 2023

    Bonjour
    J'ai des drageons du vinaigrier de mon voisin qu'il a coupé il y a 3 ans. J’aimerais transplanter au centre de mon terrain. Je mettrai les plants dans des pots sans fonds. Chaque année je reviens avec mon projet
    A suivre encore. Merci a l’avance

    • Réponse de Ingrid, le 23 Mai 2023

      Bonjour. Pour éviter que le vinaigrier drageonne, oui vous pouvez le planter dans un pot très profond, mais il faudra faire des trous d'évacuation d'eau dans le fond du pot. Sinon, l'eau de pluie restera à l'intérieur et fera pourrir les racines. Vous pouvez aussi remplacer le pot par des barrières anti-rhizomes (comme pour les bambous).

  • Luc G., le 25 Septembre 2023

    Bonjour. Les feuilles d'un vinaigrier de Virginie peuvent-elles être utilisées pour un paillage hivernal en potager, par exemple pour protéger des fraisiers? Leur constitution est-elle de nature à nuire au ph du sol après un hiver (québécois) au terme duquel elles se seront nécessairement un peu décomposées?

    • Réponse de Ingrid, le 2 Octobre 2023

      Bonjour. Les feuilles du vinaigrier de Virginie peuvent être utilisés pour le paillage. Elles ne devraient pas avoir d'impact négatif significatif sur le pH du sol. En fait, le paillage à base de feuilles est souvent utilisé pour aider à retenir l'humidité du sol, à contrôler les mauvaises herbes et à améliorer la structure du sol.
      Cependant, il est bon de noter que le taux de décomposition des feuilles du vinaigrier peut être plus lent que celui d'autres types de feuilles, ce qui peut retarder la libération de nutriments dans le sol. En climat québécois, les conditions hivernales pourraient aussi ralentir ce processus de décomposition.

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