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La symphorine, ou Symphoricarpos, est un arbuste caduc dont les baies décoratives arrondies lui valent son joli surnom d’ « arbre aux perles ». La couleur des baies varie du blanc au rose, avec souvent de superbes reflets argentés. L’espèce la plus répandue est la symphorine blanche, Symphoricarpos albus, mais on trouve aussi de remarquables variétés horticoles comme ‘Magic Berry’, à baies roses violacées. Il existe même une symphorine rampante, utilisable en couvre-sol : Symphoricarpos x chenaultii ‘Hancock’. Avec sa floraison mellifère et sa généreuse fructification, la symphorine est une plante idéale pour favoriser la biodiversité en attirant les insectes et oiseaux au jardin !
Facile de culture, la symphorine est un arbuste peu exigeant, qui résiste plutôt bien au froid, à la sécheresse, à la pollution et aux maladies ! La plantation s’effectue au printemps ou en automne, dans un terrain frais et drainant. La symphorine se densifie avec le temps, et elle est parfaite en haie ou pour former un écran végétal au fond d’un jardin. Elle y amènera un côté très naturel et sauvage ! Elle nécessite peu d’entretien, mais appréciera un apport annuel de compost et une taille en fin d’hiver.
Les symphorines sont des arbustes à feuilles caduques et qui offrent des baies décoratives en automne. Elles sont originaires d’Amérique du Nord et centrale, à l’exception de Symphoricarpos sinensis, qui provient de l’Ouest de la Chine. On trouve la majorité des espèces aux États-Unis et au Mexique. C’est un petit groupe de plantes, rassemblant seulement 16 espèces, qui ont donné naissance à quelques superbes variétés horticoles. L’espèce la plus connue est Symphoricarpos albus, originaire des États-Unis et introduite en Europe au début du XIXème siècle, où elle a tendance à se naturaliser. À l’état sauvage, on trouve la symphorine principalement en sous-bois ou dans des haies, parfois dans des prairies et sur les berges des rivières.
La symphorine est rattachée à la famille des Caprifoliaceae. Il s’agit de la famille du chèvrefeuille, du centranthe rouge (Centranthus ruber), de la cardère (Dipsacus), des knauties et scabieuses, des valérianes, et de certains arbustes d’ornement comme les abélias, kolkwitzia et weigelia…
Étymologiquement, le nom latin Symphoricarpos provient du grec sumphoréō : rassembler, et karpós : fruit, car les baies sont généralement regroupées, rarement solitaires. Le nom d’espèce albus signifie blanc, désignant la couleur des baies. Le nom scientifique Symphoricarpos a ensuite donné le nom vernaculaire Symphorine. En anglais, on l’appelle Snowberry.
La symphorine est un arbuste au port dressé et qui pousse rapidement. Elle possède des rhizomes traçants, d’où partent des drageons, ce qui lui permet de s’étaler largement, rendant ainsi les haies plus denses et touffues. Si vous l’installez à proximité d’autres plantes, elle peut envahir leur espace et nécessitera d’être contrôlée (taille, suppression des drageons…).
Elle possède des branches fines et arquées, souples. Elle a un aspect plutôt léger, mais elle s’étoffe rapidement pour former en quelques années un arbuste touffu et dense. Chez Symphoricarpos chenaultii, les rameaux ont une belle couleur rosée, offrant un léger contraste avec le feuillage vert.
Généralement, la symphorine mesure jusqu’à deux mètres de hauteur au maximum, mais peut parfois atteindre trois mètres suivant les variétés. Certains arbustes ont un port très étalé, et peuvent être utilisés en couvre-sol. C’est le cas du Symphoricarpos x chenaultii ‘Hancock’.
La symphorine offre en été, entre juillet et septembre, une floraison très discrète, pas tellement intéressante d’un point de vue ornemental. Elle porte alors de petites fleurs blanc rosé, en forme de clochettes. Elles sont souvent rassemblées en grappes, parfois par paires, plus rarement solitaires. Elles sont composées de cinq pétales soudés en cloche et de cinq étamines. L’intérieur de la corolle est étonnamment velu. Les fleurs mesurent généralement moins de sept millimètres de longueur. Elles sont mellifères et renferment du nectar apprécié par les abeilles.
Une fois la floraison terminée, la symphorine porte en automne des baies sphériques ou ovoïdes, blanches ou roses, parfois rouges. Elles ont souvent de beaux reflets argentés. Elles sont rouge – violacé chez Symphoricarpos orbiculatus. Suivant les variétés, elles tirent plus ou moins sur le mauve. Symphoricarpos leucocarpa possède des fruits d’un blanc pur, immaculé. Les baies sont agglomérées, regroupées sur les tiges. Elles mesurent souvent moins d’un centimètre de diamètre, mais elles peuvent parfois atteindre jusqu’à 6 cm de diamètre, comme chez Symphoricarpos x chenaultii. Elles restent longtemps en place et peuvent persister en hiver après la chute du feuillage. Elles sont consommées par les oiseaux, mais ne sont malheureusement pas comestibles pour l’homme.
Chaque baie renferme deux graines blanches. Vous pouvez les récupérer pour les semer, mais elles sont délicates à faire germer car leur enveloppe est dure et imperméable. Elles peuvent rester en dormance pendant 10 ans, et nécessitent une stratification pour lever cette dormance.
Les feuilles de la symphorine sont simples, entières, et de forme ovale ou elliptique. Celles de Symphoricarpos albus sont parfois lobées, de façon irrégulière. Elles mesurent entre deux et cinq centimètres de longueur, et sont rattachées à la branche par un pétiole très court. Elles ont un aspect très ordinaire, mais un côté en même temps doux et délicat. Elles sont vert foncé, bleutées, et leur face inférieure est d’une teinte un peu plus claire. L’espèce doorenbosii, qui a donné naissance à de nombreuses variétés comme ‘Mother of Pearl’, possède un feuillage plus foncé, tirant sur le bleu. Il existe même des symphorines panachées, à feuilles marginées de blanc crème ou jaune, comme Symphoricarpos albus ‘Variegatus’ ou Symphoricarpos orbiculatus ‘Follis variegatis’. Les feuilles sont opposées, disposées par deux, l’une en face de l’autre, sur les rameaux. Les feuilles de la symphorine sont caduques : elles disparaissent en automne pour réapparaître au printemps.
La symphorine est une plante peu exigeante, capable de s’adapter à des situations variées.
Plantez-la de préférence au soleil ou à mi-ombre. Bien qu’elle ait l’avantage de supporter les situations ombragées, une luminosité importante est nécessaire pour garantir une bonne floraison, donc une abondante fructification. Si vous habitez dans le nord de la France, préférez une exposition plutôt ensoleillée, tandis que dans le sud, une situation mi-ombragée conviendra tout à fait.
La symphorine apprécie les sols fertiles, riches en matière organique. Faites un apport de compost ou fumier lors de la plantation, puis chaque année en automne.
Plantez-la dans un substrat drainant mais frais. Elle n’aime pas les sols trop lourds, argileux, qui restent gorgés d’eau en hiver. Si votre terrain est dans ce cas, prévoyez une couche de drainage (pouzzolane, graviers…) lors de la plantation.
La symphorine est idéale pour les jardins urbains car elle supporte bien la pollution. Elle semble avoir une préférence pour les terrains neutres ou légèrement calcaires. Évitez de l’installer dans un sol au pH nettement acide. C’est aussi une plante très rustique ; il n’est donc pas nécessaire de la protéger du gel, ni même du vent.
La symphorine est particulièrement adaptée à une plantation en fond de jardin, ou à un emplacement difficile d’accès, où vous intervenez peu. Elle constituera un écran végétal qui s’étoffera au fil des années, sans nécessiter beaucoup d’entretien. Pour recouvrir un talus, choisissez la variété Symphoricarpos x chenaultii ‘Hancock’, qui a un port très étalé, formant un couvre-sol.
Bien qu’il soit possible d’intervenir toute l’année, nous vous conseillons de planter la symphorine de préférence au printemps ou en automne. Évitez les périodes de gel.
Vous pouvez aussi la planter en bac, à condition d’en choisir un avec une bonne profondeur.
Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la symphorine dans notre vidéo :
La symphorine appréciera un apport annuel de compost ou de fumier, que vous déposerez au pied de l’arbuste en automne.
Nous vous conseillons de pailler, à l’aide de feuilles mortes ou de Bois Raméal Fragmenté (BRF). Vous conserverez ainsi la fraicheur du sol, tout en empêchant les mauvaises herbes de pousser, et en enrichissant le sol en matière organique.
Effectuez une taille à la fin de l’hiver, vers le mois de mars. Si vous taillez en été ou début automne, vous risquez de ne pas avoir de baies. La taille permettra à la symphorine de garder un port plus compact et plus dense. Commencez par supprimer les branches abîmées ou mortes. Si la plante semble manquer de vigueur, effectuez une taille de régénération, en coupant assez court. Sinon, réalisez juste une légère taille d’entretien, en limitant sa hauteur (surtout si vous la cultivez en haie) et en coupant les branches qui partent dans la mauvaise direction et se mêlent par exemple aux autres plantes. Vous pouvez aussi éclaircir le centre pour permettre à l’air de circuler au cœur de l’arbuste.
La symphorine produit de nombreux drageons qui peu à peu colonisent le terrain et sont susceptibles d’envahir l’espace des plantes situées à proximité. Si votre jardin est petit et que vos plantes sont rapprochées, il vous faudra supprimer les drageons et limiter son expansion.
Facile à vivre et sans réel problème de culture, la symphorine est une plante très peu sensible aux maladies et parasites.
Pour multiplier la symphorine, nous vous conseillons le bouturage ou le prélèvement de drageons. Il est aussi possible de la marcotter.
Réalisez des boutures de rameaux semi-ligneux en fin d’été ou en début d’automne, dans l’idéal vers le mois de septembre.
Le substrat doit rester humide jusqu’à la reprise de la bouture un à deux mois plus tard. Cultivez-la en pot pendant une année, puis plantez-la en pleine terre à l’automne.
La symphorine est une plante drageonnante : elle possède des rhizomes traçants à partir desquels émergent des rejets. Vous pouvez donc les prélever, en automne, en les séparant de la plante-mère. Plantez-les dans des pots assez profonds. Placez-les à l’abri du soleil direct et veillez à ce que le substrat reste humide. Une fois qu’ils auront repris, vous pourrez les installer en pleine terre, à leur emplacement définitif.
Les graines de symphorine sont difficiles à faire germer. Elles sont protégées par une dormance et leur enveloppe est dure et résistante, épaisse. Elles peuvent se conserver jusqu’à dix ans. Les graines mettent longtemps à germer, et nécessitent d’être stratifiées pour lever leur dormance.
Avec sa capacité à drageonner, à s’étaler et prendre avec le temps un port touffu, la symphorine est parfaite pour créer une haie dense, notamment au fond d’un jardin ou à un endroit difficile d’accès. Associez-la à d’autres arbustes pour composer une haie champêtre : viorne, aubépine, charme, noisetier… Pensez à intégrer quelques plantes à feuillage persistant, comme les andromèdes, cotoneaster, camélias, mahonia, pittosporum…
Plantez la symphorine avec d’autres arbustes à baies décoratives : profitez des splendides baies violettes du callicarpa, des fruits rouges du cotoneaster, du bambou sacré ou du sorbier des oiseaux… Découvrez aussi les baies originales, rouges et orange, du fusain (Euonymus europaeus) ! Et celles du Viburnum opulus, notamment avec l’espèce ‘Xanthocarpum’, à baies jaune orangé !
Mariez la symphorine à des arbustes à floraison automnale, comme le Camellia sasanqua, l’Osmanthe (Osmanthus fragrans ou heterophyllus), le laurier-tin (Viburnum tinus) ou le Mahonia ‘Soft Caress’. Utilisez la symphorine comme une toile de fond pour votre massif, en installant devant elle des plantes aux floraisons colorées : asters, chrysanthèmes, bruyères… Profitez aussi des épis décoratifs des pennisetums ! Vous pouvez choisir des plantes à longue floraison, qui attireront l’attention en été, mais resteront encore décoratives en automne pour accompagner les baies de la symphorine. Optez pour le Gaura lindheimeri ou la verveine de Buenos Aires.
Vous pouvez créer une splendide scène automnale en associant la symphorine à des plantes dont le feuillage prend des teintes flamboyantes en automne : érable du Japon, cornouiller, viorne, ou le superbe Parrotia persica… Profitez aussi des arbres et arbustes à bois décoratifs, comme le cornouiller sanguin, le Prunus serrula ou l’Acer palmatum ‘Sangokaku’.
La symphorine supporte bien la pollution et est donc adaptée aux jardins de ville. Vous pouvez l’associer à des feuillages persistants et décoratifs : fougères, graminées, heuchères, et à des plantes graphiques : bambous, érables du japon, hostas, prêles, mahonias…
Comme la symphorine a naturellement tendance à s’étendre, vous pouvez aussi l’installer en isolé. Cela évitera qu’elle ne se mêle à d’autres arbustes en envahissant leur espace.
L’écorce, les racines et les fleurs de la symphorine ont des propriétés médicinales, notamment fébrifuges et diurétiques. Elle a été utilisée par les Amérindiens et est encore employée aujourd’hui en homéopathie. Cependant, ses baies sont considérées comme toxiques et susceptibles de provoquer des nausées et irritations.
Ma symphorine ne produit pas (ou peu) de baies !
Attention à la période de taille : la symphorine doit être taillée en fin d’hiver... si vous l’avez fait en été, ou après la floraison, elle n’a pas pu former de baies. De même, bien que la symphorine supporte l’ombre, une bonne luminosité est importante pour garantir une généreuse fructification. Sous une ombre dense, elle offrira moins de baies.
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