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A l’instar des palmiers, les Tamaris sont de petits arbres souvent plantés le long des plages, sur les promenades de bord de mer mais aussi le long des dunes sauvages à la fois pour leur aspect esthétique et leur robustesse face au vent, aux embruns, à la sécheresse et même au froid.
Ces arbres ne dépassant guère 3 à-6 m présentent un tronc court, sombre tourmenté, souvent en cépée, façonnés par le vent et les tailles répétées et une ramure dense pleureuse ou hirsute dotée de fins rameaux arqués. Le feuillage vert-gris d’aspect écailleux se couvre d’un manteau rose vif (Pink Cascade), blanc (Hulsdonk White) à rouge (Rubra) en été chez le Tamarix ramosissima tandis que les Tamaris de printemps, T. parviflora et tetrandra déploient une floraison rose tendre à vieux rose avant les feuilles, en mai-juin.
La plupart des espèces sont à feuilles caduques et leur frondaison vire parfois au rouge orangé à l’automne comme chez Tamaris parviflora.
Ces arbres poussent le long des cours d’eau même souterrains ou le long des côtes, si bien qu’ils acceptent parfaitement un emplacement à l’intérieur des terres d’autant qu’ils sont en général très rustiques. Ils tolèrent des inondations temporaires même d’eau salée, comme cela arrive souvent le long des côtes ou des rivières autant que la sécheresse grâce à l’ancrage profond de leurs racines. Ils supportent les tailles courtes répétées qui leur donne un aspect parfois échevelé mais en revanche, les sujets installés supportent mal d’être transplantés. Utilisez-les en isolé ou en alignement avec un écartement variable selon l’effet désiré.
Le genre Tamarix compte désormais un peu moins de 60 espèces contre 140 auparavant si bien qu’une révision des noms s’est imposée. Tamaris pentandra devrait être désigné sous le nom de Tamaris chinensis par exemple mais les habitudes persistent…
Il fait partie de la famille de Tamaricacées qui comprend des dicotylédones petits arbres, arbustes et le plus souvent des plantes herbacées, à petites feuilles simples écailleuses et des épis de petites fleurs régulières. Ces plantes caractérisent des zones arides ou sablonneuses des régions tempérées à subtropicales, en particulier les déserts, steppes et rivages d’Europe comme d’Afrique.
Les Tamarix peuplent le sud de l’Europe, l’Afrique du Nord mais aussi l’Asie tempérée. En France, on rencontre la plupart du temps Tamaris gallica souvent confondu avec T. ramossissima le long des côtes atlantiques ainsi qu’en Bretagne, et Tamarix africana sur la côte méditerranéenne et en Corse.
Les Tamaris produisent avec l’âge des troncs massifs, tourmentés, souvent penchés à l’horizontale et divisés près du sol, de 3 à 5 m en tous sens. Ils bénéficient d’une longévité élevée ce qui explique leurs troncs parfois éventrés, creux couverts d’une écorce écailleuse, épaisse et sombre qui continue à émettre de jeunes pousses grêles directement sur le tronc. L’écorce jeune est beige marquée par la présence de lenticelles, parfois brun sombre violacé comme chez T. tetrandra qui offre un joli contraste avec le feuillage vert gris ou vert bleuté. Les feuilles alternes sont des écailles de 1 à 2 millimètres de long disposées tout autour des tiges très ramifiées qui font penser à des ramilles de cyprès ou de Juniperus. Les feuilles portent des glandes qui expulsent le sel absorbé par les racines en milieu salin.
Selon les espèces, la floraison s’effectue au printemps sur le bois formé l’année précédente et avant la feuillaison ou en été sur les nouvelles pousses. Tamarix gallica commence à fleurir sur le bois nu et poursuit son show sur bois feuillé. Les minuscules fleurs à 4 pétales, réunies en grappe d’épis plus ou moins denses, recouvrent presque complètement le rameau chez les espèces de printemps formant un nuage léger d’un rose plus ou moins intense, avec des variations sur la longueur des grappes et l’aspect pleureur du spécimen. Les fleurs hermaphrodites présentent 4 ou 5 étamines ce qui permet par exemple de distinguer les espèces tetrandra (4) et pentandra (5) et sont pollinisées par les insectes. Les fruits sont de petites capsules noirâtres.
Les rameaux fleuris de Tamaris peuvent s’utiliser dans l’art floral pour leur aspect vaporeux au même titre que la gypsophile.
Plantez le Tamaris sans retenue dans les jardins du bord de mer, en isolé ou pour constituer une haie brise-vent rendue touffue par une taille sévère régulière. Mais le Tamaris est un arbre qui convient aussi à n’importe quel jardin éloigné des côtes comme petit arbre d’ornement, à silhouette atypique, spectaculaire lors de la floraison et qui rompt avec la gamme de végétaux habituelle. Son seul inconvénient est de ne pas accepter de pousser en bac du moins lorsqu’il a quelques années.
En isolé, prévoyez un emplacement assez large de 4-5 m pour qu’il puisse affirmer sa silhouette plus ou moins pleureuse, sachant qu’une taille même sévère ne va pas le dénaturer. Il a besoin dans tous les cas d’un espace ensoleillé. Pour réaliser une haie, un espacement de 1,50 m est conseillé.
Le tamaris enfonce très profondément ses racines dans le sol, à la recherche de l’humidité, il tolère un peu de calcaire sauf le T. tetrandra et d’argile, mais sa préférence va aux sols souples, légers, sableux, même pauvres mais profonds.
Les espèces proposées possèdent une très bonne résistance au froid (jusqu’à -45°C pour ramossissima), le Tamarix tetrandra étant le moins robuste d’entre eux, avec une rusticité de -20°C. Cependant de jeunes plants peuvent avoir leur rameaux qui sèchent avec le gel. La plante repart généralement de la souche.
Leur fin feuillage écailleux leur confère une aptitude à résister à la sécheresse importante. Tamarix parviflora est peut-être le plus exigeant dans le sens où le sol doit être suffisamment profond pour que les racines puissent y puiser l’humidité en cas de sécheresse prolongée.
Préférez une plantation à l’automne afin que le système racinaire puisse bien s’implanter avant la sécheresse estivale. A défaut, faite-le en mars-avril.
Cette plante est de culture très simple et ne requiert aucun entretien. Plantez des sujets assez jeunes afin qu’ils puissent développer un profond pivot.
Pour planter un tamaris :
Petite astuce : si la reprise semble difficile, effectuez un second rabattage à 10-15 cm du sol en mai-juin.
Il est inutile d’amender le sol. Arrosez copieusement simplement au cours du premier été pour assurer une bonne croissance en profondeur des racines. Par la suite, les apport d’eau et d’engrais sont superflus.
Les Tamaris résistent bien aux maladies et notamment au pourridié mais en sol non drainant, des insectes peuvent s’attaquer au bois, creusant des galeries.
La taille a pour effet de multiplier le nombre de rameaux florifères.
→ En savoir plus dans notre tutoriel : Comment tailler le tamaris ?
La multiplication des tamaris la plus simple consiste à réaliser des boutures de rameaux en fin de printemps. Les cultivars conserveront ainsi leur caractère. Les semis spontanés ne sont pas rares chez les espèces sauvages.
Préparez une parcelle de pépinière en ajoutant éventuellement du sable pour l’alléger.
→ En savoir plus dans notre tutoriel : Comment multiplier le Tamaris par bouturage ?
En région chaude et sèche, installez au pied de votre tamaris à la silhouette un tantinet fantomatique prodiguant une ombre légère , des plantes dromadaires basses, persistantes et si possible aromatiques comme des lavandes, hélianthèmes, romarins, Cistus, santolines. En bord de mer, il tiendra compagnie dans la haie aux Griselinia, Spartium (genêt), Atriplex et avec à son pied des plantes curry, des mauves maritimes et Eryngiums.
Vous pouvez aussi jouer sur les formes en apposant des plantes graphiques comme des yuccas, agaves, cordylines qui contrasteront avec les lignes vaporeuses du Tamaris…
Près d’un plan d’eau, plantez le Tamaris parviflora dotée d’une belle stature légèrement pleureure qui diffuse une brume rose pâle au printemps et se colore de rouille à l’automne. Il appréciera la fraîcheur du sol en profondeur même s’il réclame un sol drainant. Vous pouvez créer une jolie scène contrastée en plantant le Tamaris à proximité d’un Pleioblastus linearis qui forme une grande touffe compacte et retombante de bambous aux chaumes fins.
Découvrez notre gamme de Tamaris.
Découvrez la fiche conseil de Sophie : 7 arbres pour jardin de bord de mer
Pascale , le 27 Mars 2021
Bonjour,
J’ai lu que le tamaris enfonçait ses racines profondément .Peut on planter un tamaris au ras d’une terrasse ? Y a t il quand même un risque de les voir soulever la dite terrasse ?
Merci