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Tetrapanax, Arbre à papier de riz : plantation, culture, entretien

Tetrapanax, Arbre à papier de riz : plantation, culture, entretien

Sommaire

Mis à jour le 4 Septembre 2023  par Jean-Christophe 13 min.

Le Tetrapanax en quelques mots

  • Le Tetrapanax, ou Arbre à papier de riz, est un arbuste au look résolument luxuriant et exotique
  • Ses feuilles, palmées et découpées peuvent prendre des dimensions gigantesques
  • De croissance rapide, facile à cultiver et indemne de maladie, il monte en moyenne à 4m
  • Persistant en climat doux, il est rustique jusqu’à environ -12°C
  • Arbuste de mi-ombre, il aime les sols riches, frais et drainés
  • Il est très apprécié dans l’aménagement des jungles urbaines, des jardins japonais ou contemporains
Difficulté

Le mot de notre expert

Le Tetrapanax papyrifera est un arbuste qui apporte une note résolument exotique dans un aménagement paysager. De croissance rapide, il est facile à cultiver, ne connaît pas d’ennemis et demande un entretien très réduit. A terme, et selon les conditions de culture, il peut monter entre 4 et 6 m, et produit des feuilles au dimensions impressionnantes. Palmées et fortement découpées, en particulier chez des cultivars comme ‘Rex’, elles sont vertes et pubescentes, plus rarement panachées, comme pour la variété ‘Variegata’. Surnommé Arbre à papier de riz, ses racines puissantes peuvent s’étendre, la plante émettant alors des rejets, jusqu’à parfois former de véritables petits bosquets dignes d’une jungle tropicale. D’une rusticité moyenne, son feuillage se montre caduc dès -5°C, mais la plante peut endurer de courtes gelées de l’ordre de -10°C, voire un peu plus sévères. Adepte des ambiances chaudes et humides, il se développe idéalement à mi-ombre, dans un sol riche, souple, fertile et qui reste frais en été, sans pour autant retenir l’eau en hiver. Très prisé dans les jardins de type japonisant, il renforce le côté luxuriant des ambiances exotiques, et son graphisme lui vaut également d’investir les jardins contemporains. Capable d’être très vigoureux en pleine terre, il peut également être cultivé dans un grand pot et décorer un balcon, une terrasse ou un patio abrités du vent, qui peut abîmer son feuillage. Dans des conditions optimales, il peut fleurir en fin été, en panicules de petites fleurs blanc crème, dont l’intérêt ornemental ne fait pas l’unanimité.

Tetrapanax, arbre à papier de riz

Tetrapanax au jardin des plantes de Nantes (©Gwenaëlle David)

Description et botanique

Fiche d'identité

  • Nom latin Tetrapanax papyrifera
  • Famille Araliacées
  • Nom commun Arbre à papier de riz
  • Floraison Eté à automne
  • Hauteur 1,5 m à 6 m
  • Exposition mi-ombre, soleil non brûlant
  • Type de sol tout sol frais et drainé
  • Rusticité moyenne (-10 à -15°C)

Le Tetrapanax papyrifera est un arbuste ou un petit arbre de la famille des Araliacées, au même titre que l’Aralia, le Lierre ou encore le Schefflera. Sa dénomination botanique a évolué, et plusieurs références lui ont été associées, parmi lesquelles Aralia mairei, Aralia papyrifera, Didymopanax papyriferus, Echinopanax papyriferus ou encore Fatsia papyrifera.

Originaire du sud de la Chine, de Taïwan et des îles japonaises de Ryukyu, le Tetrapanax pousse spontanément sur les coteaux de forêts mixtes, entre 100 et 2800 m d’altitude, ainsi que dans les forêts subtropicales.

Son nom de genre vient du grec ‘tetra’, qui fait référence aux étamines de ses fleurs, au nombre de quatre, et du latin ‘panax’ (lui-même dérivé du grec ‘panakeia’), qui signifie ‘qui guérit tout’. Panax est également le nom de genre du Ginseng, avec lequel il partage une certaine ressemblance.

Il n’existe qu’une seule espèce, T. papyrifera (ou T. papyrifer), le nom papyrifera renvoyant à sa moelle, utilisée en Asie pour produire le célèbre papier de riz avec lequel les aliments sont parfois enveloppés, une particularité qui lui a valu son nom commun d’Arbre à papier de riz. Cette moelle aurait également des vertus médicinales, à la fois fébrifuges (qui fait baisser la fièvre), diurétiques, sédatives et vermifuges.

Capable de pousser jusqu’à 6 m de haut (voire davantage) dans son milieu d’origine, cet arbuste au look exotique atteint généralement entre 1m50 et 4 m sous nos latitudes, selon les conditions de culture. Son envergure peut également atteindre 2 à 4 mètres. Doté d’une croissance rapide, le Tetrapanax est avant tout cultivé pour son feuillage palmé extrêmement décoratif et à l’aspect exotique. L’arbuste développe un tronc peu ramifié au sommet duquel des pétioles longs de 50 cm à plus d’1m portent des feuilles immenses. Ces dernières, disposées en éventail, sont composées et peuvent faire jusqu’à 1 m de large. Découpées en nombreux lobes (5 à 11), elles donnent à la plante son aspect particulièrement graphique. Vert franc et brillantes sur le dessus, leur revers est quant à lui feutré. Les jeunes pousses, brun clair à argentées, sont pubescentes. Les fins poils présents sur les feuilles peuvent, chez certaines personnes sensibles et en cas de contact prolongé, provoquer des irritations du système respiratoire.

Entre la fin d’été et l’automne, et si le climat lui est favorable, l’arbuste produit de longues panicules de petits pompons globuleux, constitués de minuscules fleurs mellifères, à 4 pétales et 4 étamines, blanc crème. Hermaphrodite, la plante produit ensuite de petits fruits ronds et noir pourpré à maturité, appelés drupes.

Tetrapanax, arbre à papier de riz

Feuillage, floraison et port du Tetrapanax

Si le genre ne compte qu’une espèce, plusieurs variétés horticoles ont vu le jour. Ainsi, Tetrapanax papyrifera ‘Variegata’ est doté d’un feuillage panaché de différentes nuances de verts et de crème. Tetrapanax ‘Rex’ comme ‘Steroidal Giant’ (très proches) affichent un feuillage fortement nervuré et particulièrement découpé, qui rappelle les griffes acérées du dinosaure du même nom, le T-Rex. ‘Empress’ est légèrement plus arbustif et s’étend un peu moins que le type.

Exubérant, l’Arbre à papier de riz se développe en effet sur des racines qui émettent volontiers des rejets, parfois assez loin du pied, d’autant plus si ces dernières sont blessées. De « nouveaux » sujets sont alors produits. Laissés en place, ils peuvent ainsi former des bosquets, mais c’est également l’occasion de prélever ces rejets pour multiplier la plante. Dans certaines régions du globe (Hawaï, Australie, Nouvelle-Calédonie, La Réunion), sous un climat chaud et humide, le Tetrapanax prend ses aises au point d’être considéré comme envahissant. Ce comportement est moins affirmé sous notre climat métropolitain, et la pose d’une barrière anti-racines permet dans tous les cas d’assurer son contrôle. Si vous ne souhaitez pas voir surgir de nouveaux pieds, arrachez les jeunes rejets dès leur apparition.

Le Tetrapanax aime les ambiances à la fois chaudes et humides. Selon les régions, on le place au soleil ou à mi-ombre, en évitant toutefois de l’exposer aux rayons brûlants, qui peuvent cuire son feuillage. Les expositions ventées ne lui conviennent pas non plus, ses feuilles risquant d’être déchirées, en particulier si elles frottent contre d’autres végétaux ligneux. L’idéal reste une exposition semi-ombragée et abritée, qui bénéficient d’un peu de soleil en début ou en fin de journée.

Moyennement rustique, ses feuilles sont détruites par le gel dès -5°C, mais le pied résiste à des minimales de l’ordre de -10°C à -15°C, et il est alors capable de repartir de la souche. La variété ‘Rex’ (ou ‘Steroidal Giant’) offre une meilleure rusticité que le type. Sous climat doux, le Tetrapanax se montre persistant et conserve son feuillage tout l’hiver. Dans ces conditions, son tronc s’épaissit et peut atteindre 10 cm de diamètre, tout en continuant à s’élever.

Tout type de sol riche, profond, bien frais en saison mais correctement drainé en hiver lui convient.

Tolérant les embruns, il peut convenir aux jardins de bord de mer à la forte hygrométrie. Il trouve également toute sa place dans les jardins d’inspiration asiatique, pour créer des ambiances exotiques et luxuriantes, et son graphisme affirmé en fait un arbuste pour les aménagements modernes et contemporains. Sa culture en grand pot ne pose pas de problème, ce qui permet de l’installer sur une terrasse ou un balcon, où son look original ne passe jamais inaperçu.

Très facile à cultiver, le Tetrapanax est insensible aux maladies et il ne demande quasiment aucun entretien. C’est donc un arbuste facile à vivre, que l’on plante et que l’on admire.

Différentes espèces

Tetrapanax papyrifera Rex - Plante à papier de riz

Tetrapanax papyrifera Rex - Plante à papier de riz

Le plus populaire ! Son feuillage immense, découpé et pubescent est vert. Exubérant, il apporte une note tropicale au jardin, non sans rappeler la végétation préhistorique. Il s'étend grâce à ses racines et peut se montrer conquérant, mais quel look !
  • Période de floraison Novembre, Décembre
  • Hauteur à maturité 2,50 m

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Plantation

Où planter ?

Le Tetrapanax papyrifera prospère idéalement en sol profond, riche et fertile. Une bonne hygrométrie estivale ainsi qu’un sol frais lui permettent de développer des feuilles d’une taille impressionnante. En revanche, assurez-vous que l’eau ne stagne pas à son pied en hiver, au risque de réduire sa rusticité ou de faire pourrir ses racines.

Bien qu’il aime les ambiances chaudes, évitez de l’installer en plein soleil, en particulier aux rayons cuisants de la mi-journée. La mi-ombre lui convient parfaitement, mais il accepte également de pousser dans les zones plus sombres du jardin.

Sensible au vent, offrez-lui un emplacement abrité.

Vous pouvez l’installer en pleine terre dans un patio ou un jardin, en compagnie d’arbustes et de vivaces, en isolé, ou même en pot sur une terrasse ou un balcon.

Tetrapanax, arbre à papier de riz

Tetrapanax (© Wendy Cutler)

Quand planter ?

Le Tetrapanax peut être planté en automne en région au climat doux. Ailleurs, préférez le printemps.

Comment planter ?

Plantation en pleine terre

  1. Faites tremper la motte dans un grand volume d’eau, afin de bien humidifier le substrat.
  2. Pendant ce temps, creusez une fosse d’environ 3 fois la taille du pot, et ameublissez bien le sol.
  3. Incorporez du terreau à votre terre, et rajoutez du sable grossier si ce dernier est lourd. Le mélange doit être aéré et souple. Incorporez une ou deux pelletées de compost selon la taille du trou, deux poignées d’engrais à libération lente (comme de la corne broyée) et mélangez le tout.
  4. Dépotez votre plante et positionnez-la au centre.
  5. Comblez avec votre mélange et tassez légèrement au pied.
  6. Arrosez généreusement
  7. Paillez sur une épaisseur d’environ 5 cm, et largement autour du pied. Utilisez de préférence un paillis organique (Bois raméal fragmenté, feuilles mortes, cosses de sarrasin ou de cacao, paillettes de lin…)

Assurez-vous que le sol reste frais en saison, et n’hésitez pas à arroser régulièrement les deux premières années en cas de faible pluviométrie.

Plantation en pot

  1. Choisissez un pot de taille supérieure à celui du contenant d’origine.
  2. Assurez-vous qu’un trou de drainage est présent dans le fond du pot, puis déposez une couche de drainage d’environ une dizaine de centimètres (billes d’argile, graviers…)
  3. Faites tremper votre plante dans un grand volume d’eau pour saturer le substrat.
  4. Préparez un mélange riche et drainant, constitué par exemple de bon terreau (2/3) et de sable grossier (1/3). Rajoutez une à deux poignées de compost et une poignée d’engrais à diffusion lente, du type corne broyée.
  5. Versez votre mélange dans le pot en laissant la place pour installer votre plant au centre.
  6. Comblez avec le reste de mélange, tassez légèrement et arrosez abondamment.
  7. Paillez avec le matériau de votre choix, organique ou minéral selon le style de votre aménagement.

Entretien et soins

Le Tetrapanax est une plante qui demande peu d’entretien.

En pleine terre

  • Contentez-vous de garantir la fraîcheur au pied en saison, et arrosez en cas de forte chaleur et de pluviométrie insuffisante.
  • Vérifiez régulièrement le paillage, et complétez si nécessaire.
  • Coupez les feuilles abîmées ou séchées quand elles sont inesthétiques.
  • Vous pouvez fertiliser votre arbuste avec un engrais riche en azote, deux fois par an (début de printemps et début d’automne)
  • En cas de froid hivernal marqué, vous pouvez protéger le tronc en l’entourant d’un voile d’hivernage, éventuellement garni de paille.

En pot

  • Offrez à votre Tetrapanax un pot de taille supérieure tous les 2 ans au minimum dans ses premières années. Par exemple, si vous l’avez installé dans un contenant de 10 à 15 litres, passez-le dans un pot de 35 à 45 litres la seconde année, afin que son système racinaire traçant ait la place de se développer. Plus votre pot est grand, plus votre plante sera généreuse.
  • En pot, la terre sèche plus rapidement, il est donc indispensable de ne pas la laisser se déshydrater complètement. Un arrosage quotidien peut être nécessaire en été, de préférence le soir.
  • Pour améliorer l’hygrométrie de l’air, vous pouvez remplir une soucoupe remplie de billes d’argile que vous noyez dans l’eau. Posez ensuite votre pot sur ce lit. Si l’air est très sec, une vaporisation quotidienne du feuillage est une bonne option.
  • En hiver, placez si possible votre pot à exposition ensoleillée. Vous pouvez également entourer le tronc d’un voile d’hivernage pour augmenter sa résistance en cas de gel prononcé, ou rentrer le pot dans un local hors gel, aéré et lumineux.
  • Au début du printemps, faites un surfaçage du pot. Cette opération consiste à enlever les premiers centimètres de terre pour les remplacer par un substrat neuf et riche. Profitez-en pour faire un apport de compost ou d’engrais organique.
Tetrapanax, arbre à papier de riz

Le feuillage impressionnant de l’arbre à papier de riz (© Gwenaëlle David)

Multiplication

Le Tetrapanax se multiplie par prélèvement de rejets, bouturage de racines ou semis.

Prélèvement de rejets

Le Tetrapanax est doté d’un système racinaire traçant, et il émet régulièrement des rejets autour du pied principal. La méthode la plus simple est donc de prélever ces rejets. Procédez quand la plante est en période de croissance (printemps, été).

  1. A l’aide d’une bêche affûtée, prélevez un rejet, en veillant à conserver un maximum de racines.
  2. Éliminez toutes les feuilles basses pour n’en garder qu’une ou deux au sommet.
  3. Plantez sans attendre dans un pot assez grand pour que le système racinaire puisse se développer.
  4. Arrosez et stockez à mi-ombre.
  5. Maintenez le substrat humide, et veillez à na pas exposer le jeune plant au froid intense pendant l’hiver.
  6. Replantez au jardin au printemps suivant.

Bouture de racines

Le bouturage de racines est une méthode qui fonctionne bien également. Procédez en début de printemps ou en automne.

  1. Récupérez des racines d’un diamètre équivalent à peu près à celui d’un gros stylo, et coupez-les en tronçons d’environ 7 cm de long. Afin de repérer le sens dans lequel vous les placerez ensuite, coupez la partie en amont (celle vers le pied-mère) à l’horizontale, et la partie inférieure (vers le bout des racines) en biseau.
  2. Préparez un terreau très léger de type spécial semis et boutures, ou mélangez un terreau classique avec du sable ou, encore mieux, de la perlite ou de la vermiculite.
  3. Dans un grand pot, insérez vos tronçons de racines à quelques centimètres les uns des autres, en les enfonçant verticalement dans le substrat, jusqu’au 2/3. Veillez à respecter le sens dans lequel vous insérez vos boutures (partie en biseau vers le bas)
  4. Arrosez et recouvrez d’une fine épaisseur de petits graviers.
  5. Placez vos boutures dans un endroit lumineux et chaud.
  6. Maintenez humide jusqu’à l’apparition des premières feuilles.
  7. Quand de nouvelles feuilles ont commencé à bien se développer, rempotez vos boutures dans des pots individuels, et surveillez l’arrosage.
  8. Plantez définitivement à l’emplacement voulu au printemps suivant.

Semis

Vous pouvez également tenter de multiplier votre arbuste par semis.

Les graines sont prêtes à être semées vers la fin de l’automne ou le début d’hiver, lorsqu’elles sont arrivées à maturité. Leur pouvoir germinatif étant assez bref, n’attendez pas trop pour les utiliser.

  1. Semez les graines dans des pots individuels, à une profondeur égale à leur diamètre. Utilisez un terreau léger, de type ‘Spécial Semis’.
  2. Arrosez en pluie fine et conservez au chaud
  3. Maintenez le substrat humide au toucher.
  4. Quand les jeunes plants émettent leurs premières vraies feuilles, rempotez-les dans des godets individuels.
  5. Replantez à l’emplacement définitif dès le printemps suivant, une fois les derniers risques de gel écartés.

Associer le Tetrapanax au jardin

Le Tetrapanax est un arbuste apprécié par les amateurs de jardins luxuriants et au look tropical. Ses grandes feuilles découpées transforment rapidement un jardin en une petite jungle de bout du monde.

  • Dans ce contexte, il fait merveille au côté de l’Aralia du japon, au feuillage lui aussi décoratif, et qui s’enflamme une fois l’automne venu. Avec ses feuilles d’aspect assez proche de celui du Tetrapanax, mais de port plus compact et de croissance plus lente, le Fatsia permet de renforcer l’ambiance de sous-bois tropical, et les feuilles vertes éclaboussées de crème d’une variété comme ‘Spider’s Web’ se montrent particulièrement lumineuses en zone peu éclairée. Bien sûr, des palmiers comme le rustique Palmier chanvre ou des bananiers aux larges feuilles ont toute leur place aux côtés de l’Arbre à papier de riz. Vous pouvez également mettre en concurrence son feuillage démesuré avec celui non moins exubérant d’un Gunnera. Pour jouer sur la forme des feuillages, complétez avec des Rodgersias, des Colocasias ou des fougères, dont la sculpturale Dicksonia antartica, et apportez un peu de couleur avec le Begonia grandis, dont les tiges, fleurs et feuillage prennent des teintes roses à pourpres.
  • Ses origines destinent le Tetrapanax aux aménagements de jardins japonisants, où il peut cohabiter avec les bambous, rhododendrons et azalées. Incontournables également, les Erables du Japon, aux somptueuses teintes automnales. Nandina, Pieris et Camélias complètent avantageusement l’ensemble, tout comme les Anémones du Japon à la floraison tardive. Enfin, des vivaces basses telles que les Hosta au feuillage luxuriant ou les Hanokechloas, gracieuses et mouvantes, forment des tapis qui servent d’écrin à leurs voisines.
Tetrapanax, arbre à papier de riz

Effet jungle avec un Tetrapanax entouré de Rodgersias podophylla, d’un bananier, de Colocasias et de Begonias grandis

  • Cultivé dans de grands contenants adaptés à son développement, le Tetrapanax s’invite également sur les terrasses, les patios ou les balcons. Renforcez son look exotique en lui associant (dans des pots séparés), des plantes de mi-ombre au graphisme affirmé, dont le feuillage se fait également remarquer. Installez une Dryopteris erythrosora, une fougère dont les frondes persistantes et finement ciselées naissent orange cuivré au printemps. En région douce, ou si vous pouvez l’hiverner, le feuillage pourpre d’un Bananier rouge d’Abyssinie enrichit la palette de couleurs. Rustique jusqu’à -5°C seulement, préférez-lui le Bananier du Japon, qui peut pour sa part endurer environ -15°C, mais dont le feuillage reste vert. Misez également sur les bambous. Plantés en pots, même les traçants peuvent rester facilement sous contrôle. En coupant les branches basses sur le tiers inférieur, vous mettez ainsi en valeur les cannes noires d’un Phyllostachys nigra, le jaune doré de la variété ‘Aureocaulis’, ou bleu acier du Fargesia ‘Blue Dragon’. Quelques Ophiopogon planiscapus ‘Nigrescens’ au feuillage noir peuvent servir de couvre-sol, et si vous cherchez des floraisons, songez au Gingembre ornemental, dont les grappes parfumées aux teintes chaudes se déploient entre l’été et l’automne.

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