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Les véroniques sont des vivaces d’aspect varié, soit à port buissonnant assez rigide dressant des épis vers le ciel culminant entre 40 et 100 cm de hauteur, soit à souche naine, rampante constellée de petites grappes de fleurs plates bleues ou blanches. Les premières (Veronica longifolia ,V. spicata) dont la couleur varie du bleu intense au mauve, violet, rose en passant par le blanc ont un effet structurant qui dans un jardin aux allures sauvages se mêlent bien aux graminées de taille moyenne (Stipa tenuifolia, Muhlenbergia capillaris) ou à d’autres plantes au port pas très bien défini comme des géraniums vivaces. Elles conviennent aussi bien dans les jardins modernes, sur une terrasse, placées dans un grand pot, opposées à des plantes à port rond ou tabulaire comme du buis, un houx taillé en nuage ou un Viburnum plicatum ‘Watanabe’.
Les secondes (Veronica umbrosa, V. austriaca) sont parfaites en rocaille, épousant la forme des rochers, mais aussi comme couvre-sols au sein d’un talus ou encore pour garnir le faîtage ou les interstices d’un muret.
Plutôt rustiques et faciles de culture, les véroniques aiment les expositions ensoleillées ou mi-ombragées et poussent dans les sols ordinaires frais et légers. Elles redoutent pour la plupart les terres très lourdes et gorgées d’eau en hiver à part peut-être la Veronica gentianoides.
Les véroniques arbustives originaires de l’hémisphère sud sont séparées du genre Veronica depuis quelques années et sont maintenant désignées sous le nom de genre Hebe.
Le genre Veronica réunit près de 180 espèces de plantes herbacées réparties essentiellement dans l’hémisphère nord (25 espèces poussent dans les montagnes africaines).
Le cresson de cheval (Veronica beccabunga) est une véronique aquatique. Les véroniques arbustives, natives du Chili ou de Nouvelle-Zélande, sont désormais placées dans le genre Hebe. La classification phylogénétique considère les Veronica comme proches des plantains et inclus depuis 2009 le genre dans la famille des Plantaginacées (anciennement Scrophulariacées) qui s’est par ailleurs enrichie d’une centaine de genres.
L’espèce la plus commune de nos prairies est la véronique de Perse (Veronica persica), une plante annuelle velue et rampante, reconnaissable à ses petites corolles solitaires bleu vif portées par un long pédoncule, dotées de 4 pétales veinés de bleu sombre (le pétale inférieur est blanc), surmontées de 2 étamines, et par son feuillage vert clair, ovale, opposé muni d’un court pétiole. Originaire de l’ouest de l’Asie, l’espèce s’est diffusée dans toute l’Europe tempérée en l’espace de 2 siècles et se retrouve souvent dans les cultures.
Les espèces ornementales cultivées rampantes concernent essentiellement les espèces prostrata, austriaca, petraea ou pectinata. Elles forment des tapis de 30 à 50 cm de diamètre sur 5-10 à 30 cm de hauteur. Les espèces buissonnantes sont constituées des véroniques en épi (spicata), à longues feuilles (longifolia) ou du Caucase (gentianoides).
Les feuilles de Veronica sont caduques voire semi-persistantes comme chez V. prostrata et adoptent une forme ovale à très allongée comme chez Veronica longifolia, plus ou moins crénelée sur les bords. La disposition des feuilles est verticillée ou opposée, parfois alterne dans la partie supérieure des tiges comme chez Veronica persica.
Les fleurs toujours d’assez petites tailles (entre 5 et 12 mm) sont densément groupées en grappes ou racèmes (avec pédoncule), plus rarement en épis (absence de pédoncule), qui offrent une généreuse floraison, estivale le plus souvent. La couleur dominante est le bleu, allant du bleu ciel au violet vif en passant par des bleus gentiane mais on trouve aussi des formes blanches ou roses. Les nombreux cultivars offrent des coloris nouveaux comme les grappes de Veronica longifolia Candied Candle dévoilant un joli dégradé de roses.
Pour plus de précision au niveau botanique, les pétales soudés à la base sont au nombre de 4 mais ne sont pas rigoureusement identiques comme dans la famille des Brassicacées (chou) où la fleur est dite régulière : le pétale inférieur situé dans le plan de symétrie bilatéral du schéma floral est plus réduit que les 2 latéraux tandis que le supérieur est au contraire beaucoup plus large ce qui tend à conclure qu’il était issu de la fusion de 2 pétales postérieurs. Cette théorie permettait d’expliquer la raison pour laquelle d’autres membres de la famille des Scrophulariacées (aujourd’hui Plantaginacées) comme la Molène présentaient 5 pétales. Le calice est constitué de 4 sépales irréguliers, parfois 5. L’ovaire est prolongé par un seul style tandis que 3 des étamines auraient avorté pour ne laisser en place que 2 étamines.
Le fruit est une capsule aplatie ou globuleuse, souvent en forme de cœur.
La floraison printanière ou estivale des véroniques attire en général de nombreux insectes butineurs.
La présence des deux étamines saillantes donne un aspect étrange à la fleur qui évoque un visage et lui a valu le nom de Véronique. Sur le chemin de croix, Sainte-Véronique essuya en effet le visage du Christ qui laissa une empreinte sur le voile appelée veronicon « la vraie image ». On raconte que ce linge a guéri la lèpre de l’empereur Tibère.
La véronique est connue pour avoir certaines vertus médicinales comme Veronica offinale ou chamaedrys utilisées autrefois pour leurs propriétés astringentes, cicatrisantes et digestives mais leur efficacité est désormais contestée.
Les tiges fleuries de Veronica longifolia ou prostata conviennent bien à la fleur coupée.
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L'entretien des plantes vivacesInstallez les véroniques dans un sol riche, plutôt frais et bien drainé, voire humide chez les espèces gentianoides, filiformis (sol limoneux-humifère non calcaire pour cette dernière), longifolia (sol argileux quel que soit le pH). Mis-à-part quelques exceptions, un sol caillouteux, frais en profondeur convient bien même s’il est calcaire. Même si la floraison est plus généreuse et la végétation plus foisonnante en terrain frais, les véroniques tolèrent la sécheresse une fois installées, notamment les formes à feuillage duveteux, grisâtre comme Veronica spicata subsp. incana.
Les espèces spicata, longifolia, capables de tolérer des gels allant de -35 à -40°C sont adaptées au climat montagnard.
Une exposition mi-ombragée confère plus de fraîcheur au sol et une floraison plus foisonnante mais la plante tolère aussi le plein soleil.
La meilleure période de plantation se situe en mars-avril ou en septembre.
La culture de la Véronique ne présente pas de difficulté particulière.
Voici comment planter :
La multiplication la plus simple consiste à diviser la touffe mais le semis est aussi assez simple à réaliser avec les espèces types. Les véroniques se sèment aussi souvent spontanément.
Les Véroniques appréciant les terrains frais, les formes buissonnantes comme longifolia constituent des massifs foisonnants aux côtés des Monardes, de Phlox, de Lobélia cardinalis, d’Eupatoires, etc. Dans les terrains plus secs, des rocailles, elles peuvent tout aussi bien accompagner le Stoekesia, des rosiers remontants comme Cornelia, des Anthemis tinctoria ou cretica, de la camomille.
La véronique en épis (spicata) apprécie les sols bien drainés, même caillouteux et calcaires, au soleil de préférence. Elle est toute indiquée dans un jardin montagnard au sol pierreux. Si elle préfère un peu de fraîcheur à son pied, une fois bien installée, elle tolère assez bien la sécheresse. Cette vivace sera très utile pour habiller le pied des rosiers arbustifs ou en massif surélevé, sur un talus, dans une rocaille, associée à des Echinacées, stipas, sauges arbustives, pavots de Californie ou lavandes. Ses épis relativement souples, donnent de la verticalité et de la couleur à un massif bas composé de plantes très tapissantes comme les aubriètes, les campanules des murets ou encore les céraistes
Les formes rampantes naines peuvent former des bordures ensoleillées avec Rhodanthemum hosmariense (en climat pas trop froid), Antennaria dioica Rubra, Globularia repens, Pulsatille, Teucrium chamaedrys, Potentilla nitida ou encore du géranium vivace sanguin. Sous le couvert d’arbustes peu denses, elles peuvent voisiner avec le lamier, le Waldsteinia ternata ou la fleur des elfes (Epimedium). Une rocaille alpine, une auge en pierre ou une bordure accueillera avec bonheur la Véronique petraea Madame Mercier capable de s’étaler sur 50 cm de diamètre, de faire retomber son feuillage vert sombre pourpré luisant semi-persistant, couvert d’une dentelle de corolles bleues veinées de violet. Cette dernière peut aussi accompagner les endroits frais plantés de corydales, d’asters des Alpes, d’un tapis d’Azorella trifurcata, d’Helxine ou encore garnir le pied des iris des jardins ou de l’Hellebore foetidus. On peut également marier les petites véroniques printanières aux bulbes de tulipes ou narcisses afin que leurs tiges souples s’insinuent dans le feuillage avec beaucoup d’élégance.
La Véronique couchée (prostrata) avec ses tiges radicantes vigoureuses hérissées de ravissants épis se prête tout naturellement à l’ornement des rocailles plutôt herbeuses, par exemple des prairies alpines reconstituées, mais se plaît aussi dans de grands talus ensoleillés, même ponctuellement secs. Elle sera très utile et très belle le long d’une allée, plantée en masse et bordée d’alchémilles ou de corbeille d’argent, ou bien dans une rocaille.
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