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Le Westringia fruticosa, communément appelé Romarin d’Australie, est un petit arbuste qui se distingue par sa silhouette élégante, et son feuillage persistant aux nuances de vert argenté qui évoque celui du romarin, bien qu’il ne soit pas aromatique. Cet arbuste haut de 50 cm à 3 m offre selon les variétés, une solution couvre-sol pour terrain sec et ensoleillé ou permet de constituer une haie dense et verte même en hiver.
Ses fleurs, d’un délicat bleu pâle ou blanc (chez le Westringia fruticosa ‘Blanc’), s’épanouissent du printemps à l’été, puis sporadiquement tout au long de l’année, offrant ainsi une longue floraison qui fait le bonheur des pollinisateurs. Peu rustique (jusqu’à -5 °C environ), il est à réserver en pleine terre aux climats doux (zones littorales, atlantique et méditerranéenne), mais il s’adapte très bien à la culture en pot en région froide.
Il ne craint ni la sécheresse, ni les embruns, ni les sols pauvres. Il est intéressant pour végétaliser un jardin sec et résilient. En massif, en petite haie ou en pot selon votre région, adoptez cet arbuste facile à vivre et résistant !
Le Westringia ou Romarin d’Australie, est un arbuste de la famille des lamiacées, tout comme la sauge, la menthe ou encore le romarin dont il est très proche. Il pousse naturellement dans les landes côtières de l’est de l’Australie et du sud de la Nouvelle-Galles du sud. Moins rustique que notre romarin, il préfère les climats doux et s’acclimate facilement dans les régions où l’hiver est clément (zones littorales, atlantique et méditerranéenne). Le genre comprend environ 25 espèces dont la plus répandue est le Westringia fruticosa. L’espèce-type a donné naissance à quelques cultivars, dont le Westringia fruticosa ‘Mundi’ qui se distingue par sa floraison blanche et son port bas en couvre-sol.
À partir d’une souche ligneuse, le romarin d’Australie forme un buisson touffu au port arrondi, légèrement étalé, allant de 50 cm de hauteur à 3 m en tous sens, selon les variétés et les conditions de culture. Les rameaux ligneux, de section carrée, portent un feuillage persistant. Il est composé de petites feuilles linéaires, lancéolées et rigides, évoquant des aiguilles de 1,5 à 2,5 cm de long. Elles sont moins coriaces que celles du romarin et réunies en verticilles de 3 à 4 sur les branches ligneuses. Elles sont ourlées et vertes à gris-vert sur le dessus, cotonneuses et gris-blanchâtres au revers. Elles sont marginées de blanc chez le Westringia fruticosa ‘Smookie’. Très proches de celles du romarin, elles ne sont en revanche pas aromatiques.
La floraison a lieu de mai à septembre, voire toute l’année par vagues successives, mais plus sporadiquement. Les fleurs bilabiées sont typiques des lamiacées. Tubulaires, elles s’ouvrent en 2 lobes pour la lèvre supérieure et en 3 lobes pour la lèvre inférieure. De belle taille, mesurant jusqu’à 1,5 cm de diamètre, elles éclosent en solitaires à l’extrémité des rameaux, insérées à l’aisselle des feuilles. Ces fleurs délicates sont généralement de couleur bleu pâle moucheté de pourpre à la gorge, plus rarement blanches.
Cette floraison parfumée, mellifère et nectarifère, attire du printemps à l’été de très nombreux insectes pollinisateurs.
Poussant naturellement sur les landes côtières australiennes, le Westringia pousse facilement dans les jardins du littoral atlantique ou méditerranéen. Relativement frileux (jusqu’à -5/-6°C une fois bien établi), il se plaira en pot en région froide. Il est parfaitement armé contre la sécheresse et supporte également très bien les embruns des jardins de bord de mer. Il apprécie les expositions chaudes et ensoleillées, tolérant la mi-ombre dans les régions les plus exposées. Il aime les sols légers, caillouteux, sableux, pauvres et surtout très bien drainés. En réalité, il est peu exigeant vis-à-vis de la nature du sol et se développera même dans une terre argileuse et limoneuse. C’est un bon candidat pour les terrains secs où il forme tout au long de l’année un buisson toujours vert.
Il s’intègre en ponctuation dans un massif avec d’autres arbustes de climat doux, ou dans une belle haie en front de mer laissée libre ou taillée. On peut l’installer par ailleurs sur un talus sec et ensoleillé et en pot à hiverner hors gel dans les régions les plus froides et humides. Et, comme il supporte bien les tailles régulières, il pourra être façonné en topiaire selon vos envies.
Le Westringia se plante de préférence au printemps, après les dernières gelées, ou à l’automne, de septembre à octobre.
En sol lourd, incorporez des gravillons ou du sable grossier au fond du trou de plantation pour faciliter le drainage. En terre très calcaire, il est préférable de faire un apport de terre de bruyère ou de terreau tourbeux à la plantation.
En pleine terre
Réussissez la plantation de votre westringia en suivant nos conseils dans notre vidéo « Comment planter un arbuste »
En pot
Le Westringia s’adapte très bien à la culture en pot dans un substrat bien drainant pour éviter l’humidité stagnante au niveau des racines.
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10 arbustes persistants de terrain secUne fois installé, le Westringia demande peu d’entretien. Il est résistant à la sécheresse une fois bien enraciné. Surveillez les arrosages durant les deux premiers étés. Ensuite, vous arroserez uniquement en cas de sécheresse prolongée et toujours sans excès. Des arrosages réguliers, mais espacés, permettront néanmoins de soutenir sa floraison. En pot, veillez à des arrosages plus suivis en laissant toujours le substrat sécher entre deux apports d’eau.
Paillez le pied avec du mulch ou des feuilles sèches pour limiter la croissance des mauvaises herbes. Dans les régions du nord de la Loire, rentrez les sujets en pot avant les premières gelées.
Le Westringia est très peu sensible aux maladies et parasites.
Le Westringia peut être laissé libre ou taillé pour limiter son encombrement. Une taille annuelle permet de stimuler la floraison et d’encourager un port bien dense. Elle sera faite à la fin de l’hiver, en mars, en dehors des périodes de gel. Une taille légère, visant à éliminer les branches mortes ou malades et à modeler la plante selon vos préférences, suffit généralement. Après floraison, coupez les tiges défleuries avec un sécateur. Si vous souhaitez le tailler plus sévèrement pour limiter sa hauteur dans une haie par exemple, opérez juste après le pic de floraison principale.
Il est aussi possible de tailler le Westringia en topiaire, son port arrondi et dense permettant de constituer des formes bien régulières.
La meilleure méthode pour multiplier facilement le romain d’Australie est le bouturage de tiges semi-ligneuses, après la floraison. Le semis avec les graines récoltées à l’automne est possible au printemps sur couche chaude et humide.
→ En savoir plus dans notre tutoriel : Comment bouturer le Westringia ?
Associez le Westringia à des plantes qui partagent ses besoins en matière de culture pour constituer un jardin résistant à la sécheresse et facile à entretenir. Il trouvera facilement sa place dans les jardins secs et de bord de mer aux côtés de vivaces résistantes à la sécheresse et de vivaces méditerranéennes. Dans un massif, il côtoiera aisément les sauges, l’Helichrysum italicum, la Ciste, la Santoline, les hélianthèmes, les armoises et les sedums. Bien entendu, il sera le compagnon idéal pour son cousin le romarin, tous deux beaux même en hiver.
Il est parfait également pour accompagner les arbustes méditerranéens comme les céanothes, mimosas, lauriers roses, Callistemon, Leptospermum ou grevillea.
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