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Lorsque nous avons froid, nous nous rajoutons une bonne laine sur le dos. Et s'il fait vraiment trop froid, nous rentrons dare-dare nous calfeutrer à l'intérieur de nos maisons avec un bon chocolat chaud et un chat sur les genoux. Mais dans le cas des plantes au sein de la nature ou au jardin ? Ces pauvrettes ne peuvent se déplacer (et encore moins boire du chocolat chaud !). Comment font-elles pour survivre au froid parfois intense de l'hiver ? Faisons le point sur les adaptations des végétaux au gel et au froid en général !
L'hiver n'arrive pas du jour au lendemain (enfin, normalement...). Les plantes ont donc plusieurs semaines pour commencer à ralentir progressivement leur métabolisme et se préparer à la période hivernale. Les jours raccourcissent, la température baissent... voici autant de signaux que le végétal attend pour initier cette phase de ralentissement végétatif. On dit alors que les plantes entrent en dormance.
Ainsi, dès le printemps, la plante va progressivement redémarrer sa végétation dès que les jours deviendront plus longs et les températures plus clémentes. Mais attention ! Bien souvent, les plantes vont initier ce processus trop tôt et se faire surprendre par un épisode de gel tardif. Ces périodes de gel, "non prévues" par la plante, peuvent causer au mieux de gros dégâts, au pire la mort du végétal.
Si on n'est plus là durant la mauvaise période, on ne souffre pas !
En hiver, le gel ne permet plus à l'eau d'être disponible pour la plante. De plus, la sève risque de geler, elle aussi, donc de prendre du volume et de faire éclater les cellules (on dit alors que la plante a grillé). Les ligneux caducs vont donc adopter la solution de faire redescendre la sève vers les racines, de stopper leur métabolisme et... de perdre les feuilles, responsables de l'évapotranspiration (perte en eau). Les feuilles marcescentes, bien que mortes, restent sur l'arbre ou l'arbuste durant l'hiver, mais suivent le même processus.
En premier lieu, les feuilles vont être plus coriaces, plus épaisses et vernissées. De plus, la surface des feuilles va se réduire dans une grande majorité des cas. Nous ne trouverons pas de feuillage découpé (qui augmenterait la surface), mais des feuilles généralement plus petites, parfois même plus que des aiguilles comme chez les conifères. Les feuilles matures des végétaux à feuillage persistant sont aussi généralement plus foncées que celles de leurs homologues à feuillage caduc. Cela permet une meilleure captation de l'énergie solaire sous forme de chaleur.
Les feuilles persistantes contiennent moins d'eau que celles caduques. Mais les végétaux persistants vont réduire aussi leur métabolisme en hiver. La sève se concentre en sucres et en minéraux (surtout du potassium), elle va s'épaissir donc circuler moins vite. Cette sève gorgée de sucres et de minéraux va abaisser le point de gel de la sève, servir d'anti-gel en somme. Jusqu'à un certain point évidement... La résistance au gel dépendra des espèces.
Lorsque nous avons froid, nous nous rajoutons une bonne laine sur le dos. Et s’il fait vraiment trop froid, nous rentrons dare-dare nous calfeutrer à l’intérieur de nos maisons avec un bon chocolat chaud et un chat sur les genoux. Mais dans le cas des plantes au sein de la nature ou au jardin ? […]
C'est l'hiver. Il fait froid. Et par froid, entendez par là des températures qui descendent parfois sous la barre du 0°C. Oui, oui, même dans le Sud. Ce qui nous apporte un étrange phénomène physique : l'eau devient solide. On appelle cela communément du gel. Étonnamment, l'hiver revient chaque année, malgré les tentatives répétées de l'Homme pour réchauffer le climat, et toujours aussi étonnamment, il surprend bon nombre de jardiniers qui y perdent quelques plantes fragiles laissées sans la moindre surveillance.
Alors pourquoi votre plante a-t-elle soudain trouvé l'idée saugrenue de geler sans vous en demander l'autorisation ? On vous l'explique tout de suite.
Vos voisins ne se plaignent jamais de l'hiver, eux. Tout au plus une rouspétance ou deux lorsqu'il faut retirer la neige d'un sapin ou qu'il faut attendre un redoux pour planter un arbre mais ça s'arrête là. D'ailleurs c'est chouette la neige au jardin !
Mais pour vous, l'hiver est synonyme d'angoisse perpétuelle. Vous scrutez le ciel et votre propre station météo professionnel dès qu'un nuage pointe le bout de son nez ou que l'une de vos connaissances souffre de ses rhumatismes. Pour la plupart des jardiniers une petite phase de gel, n'est en rien gênante mais vous, vous savez que ce sera bien pire ! Vous sentez venir le drame ! Ah ! Chienne de vie !
C'est vrai ça, pourquoi elle ? Toutes vos autres plantes survivent d'ordinaire parfaitement à l'hiver et au gel. Et puis paf ! C'est justement votre préférée qui en prend un coup. Celle que votre tonton des Antilles vous a envoyée par caisson climatisé et que vous avez dû faire déposer dans votre jardin par hélitreuillage. Elle vous a coûté une véritable petite fortune et faisait votre fierté car personne (et pour cause!) n'en avait dans le quartier. Et la voilà qui trépasse du jour au lendemain sans même vous prévenir par recommandé. Toutes les autres, plantées pourtant juste à côté, ne vous ont pas coûté le dixième et elles ont survécu sans tracas d'aucune sorte. En plus, vous jureriez qu'elles ricanent...
Le sort s'acharne ! Mais que s'est-il donc passé ?
Les arbustes caducs entrent en dormance lorsqu'ils perdent leurs feuilles. C'est une adaptation à la difficulté de pomper de l'eau dans le sol car en effet, celle-ci est devenue solide sitôt la température descendue dans les valeurs négatives. Donc pour ne pas perdre trop d'eau par évapotranspiration au niveau des feuilles quoi de plus efficace que de les laisser simplement choir sur le sol. Les conifères avec leurs aiguilles ont trouvé quant à eux la parade astucieuse de réduire la surface de leurs feuilles, ainsi que le fait qu'elles soient aussi plus épaisses et vernissées. Mais les autres persistants ? Ils ralentissent leur rythme, oui, mais n'entrent pas en dormance pour autant.
La plupart des plantes pouvant pousser chez nous sont préparées à l'hiver. Elles réduisent leurs teneurs en eau (en perdant leurs feuilles par exemple) et augmentent la teneur en sels minéraux et en sucres ce qui a pour effet d'augmenter aussi le point de gel de l'eau dans les tissus. S'il fait encore plus froid, une partie de l'eau est expulsée des cellules pour se mettre dans les espaces intercellulaires. Ce qui reste d'eau dans les cellules ne gèlera plus car il y aura une concentration encore plus haute en sucres et sels minéraux. S'il fait encore plus froid, là, c'est la fin des parades anti-gel ! L'eau devient solide au sein même des cellules. L'eau solide prend plus de volume que l'eau liquide et boum ! Patatra ! La cellule éclate comme une bouteille en verre casserait lorsque l'eau gèle à l'intérieur. Cela se voit à diverses blessures des plantes en période de gel : feuilles comme grillées, tronc fissuré, ... Tout cela peut entraîner la mort de votre plante.
Si une plante est reconnue comme rustique jusque -15°C, tout ira pour le mieux. Les plantes indigènes de votre région sont aussi à privilégier.
Pour s'y retrouver, il existe ce qu'on appelle des zones de rusticité. Elles vous donnent une idée des extrêmes de température mais ne sont pas précises au jardin près. Tout dépendra de votre sol, des expositions, du vent, de l'orientation de votre jardin, ...
Si un type de plante pousse chez vos voisins depuis des années sans souci, il y a fort à parier qu'elle tiendra le coup chez vous aussi. En plus, cela vous fournira l'occasion de papoter avec votre voisin autour de votre sujet favori : le jardin.
Si vous n'avez tenu aucun compte des trois points précédents (comme nous tous !), il vous faudra protéger vos plantes par un bon paillage végétal ou minéral (car les pierres peuvent se réchauffer la journée et restituer la chaleur durant la nuit). Vous pouvez aussi emmitoufler votre plante à l'aide de voile d'hivernage, de toiles de jute, ... voire même de carton si vous n'avez que cela sous la main. On vous dit tout sur la protection des plantes en hiver dans cet article.
Il faut à tout prix évitez que l'eau reste près des racines. Pour cela, n'arrosez pas avant une période de gel et surtout songez à placer une couche drainante lors de la plantation d'une plante fragile : quelques graviers ou un peu de sable. Ou plantez carrément sur une petite butte.
Vous connaissez votre jardin mieux que quiconque. Vous savez donc où sont les endroits les plus froids et a contario, les plus chauds. Repérez-les et installez-y vos frileuses ! Évitez aussi de planter ces petites précieuses en automne : elles n'auront pas le temps de développer un système racinaire suffisant pour passer l'hiver sans encombres. Plantez plutôt au printemps lorsque tout risque de gel aura disparu.
Votre plante semble avoir gelé malgré vos précautions et autres incantations... Tout d'abord retirez la protection si vous en aviez placé une pour la laisser un peu respirer. Si un redoux plus ou moins long se fait sentir (au moins deux semaines), arrosez bien au pied avec de l'eau tiède. Il faut à tout prix lui éviter une déshydratation. Et puis... attendez ! Certaines plantes paraissent définitivement perdue pour la patrie et... renaissent finalement de leurs cendres tel un phénix dès que le printemps arrive. Voici d'ailleurs un court article de Michaël sur le sujet.
C'est dur de perdre une plante, certes. Une belle et rare de surcroît. Mais n'oubliez pas que toutes vos autres plantes ont besoin du froid pour bien fleurir, germer ou faire du bois : c'est ce qu'on appelle la vernalisation. Cette période de froid est indispensable à bon nombre de végétaux pour passer du stade végétatif au stade reproductif, donc pour développer leur floraison.
Alors ne pestez pas trop sur l'hiver ! Cette période de froid est variable selon les espèces et même variétés et certaines en ont besoin plus que d'autres. Voilà pourquoi certaines plantes de ne peuvent pousser qu'au Nord.
"La bonne plante au bon endroit." disait Beth Chatto
Et j'ajouterai même au bon climat et au bon moment. Il est fort amusant de tenter des choses plus exotiques en les protégeant bien ou en leur trouvant un micro-climat. Et c'est d'ailleurs très gratifiant de voir que certaines s'épanouissent de nombreuses années. Mais il survient sans coup férir le moment fatidique, où la température sera vraiment trop basse pour qu'elles tiennent le coup. Vous en avez au moins profité un temps. C'est ce qu'il faut vous dire...
N'oubliez pas aussi les périodes de plantation. Ne tentez pas de planter une plante sensible au froid alors que des gelées sont encore à craindre. Le coup classique de la plantation trop hâtive des dahlias par exemple...
En conclusion, si vous souhaitez tout de même tenter quelques exotiques dans votre jardin : songez à placer une couche drainante au fond du trou de plantation et plantez votre plante à un endroit protégé. Et surtout... lâchez-prise. Si votre plante survit et prospère : Super ! Si elle meurt : tant pis pour elle ! Cela fera de la place pour une nouvelle adoption...
C’est l’hiver. Il fait froid. Et par froid, entendez par là des températures qui descendent parfois sous la barre du 0°C. Oui, oui, même dans le Sud. Ce qui nous apporte un étrange phénomène physique : l’eau devient solide. On appelle cela communément du gel. Étonnamment, l’hiver revient chaque année, malgré les tentatives répétées de l’Homme […]
Le climat change. C'est un fait. Par conséquent, notre manière de jardiner et de planter change elle aussi. Certaines plantes vont désormais pouvoir être acclimatées sans problème chez nous alors qu'a contrario, d'autres vont disparaitre de nos jardins petit à petit. La question : "doit-on encore protéger certaines plantes en hiver ?" parait simple de prime abord. Une réponse catégorique est pourtant très compliquée à apporter. On fait rapidement le point sur la protection des plantes en hiver.
Les hivers rigoureux semblent n'être qu'un lointain souvenir. Enfin... jusqu'à nouvel ordre. En effet, en tant que jardinier, nous n'avons finalement que quelques années de recul et il est tout à fait possible que nous subissions un hiver très froid dans quelque temps. Ce qui remettra en cause tout ce qu'on pensait jusque-là sur le jardin.
Mais partons tout de même sur le principe que nos hivers sont nettement moins froids par rapport à il y a 20 ans. D'un premier abord, on pourrait se dire que les plantes plus frileuses (résistantes jusqu'à -5 °C à -10 °C) peuvent désormais s'acclimater facilement dans le Nord ou les régions froides de France et de Belgique. Oui... mais. N'oublions pas que les hivers sont désormais plus humides aussi. Comme une sorte d'automne qui durerait 4 à 5 mois. Or les espèces de climat doux n'apprécient que rarement d'avoir les pieds dans l'eau en hiver. Il faudra donc vérifier que la terre soit bien drainée ou à défaut améliorer le drainage de celle-ci afin d'éviter le pourrissement des racines.
Si les derniers hivers ne sont plus très rigoureux, ce n'est hélas pas le cas de certains jours de printemps. Depuis 5 ans au moins, il n'est plus rare de subir d'horribles gelées printanières qui arrivent toujours pile au plus mauvais moment. En effet, un hiver doux permet une reprise de la végétation plus précoce. Et boum patatra ! C'est l'horreur ! Certains feuillages et quelques floraisons se retrouvent fort abîmés, voire détruits. C'est le cas de la floraison des fruitiers comme les Pruniers, les pommiers, les abricotiers ou des plantes ornementales comme la glycine. Le feuillage des actinidias (Kiwis), des catalpas ou des érables japonais est bien souvent "grillé" littéralement par le gel. Et que dire des vivaces bien trop optimistes en début de saison qui se retrouvent soudainement face à un coup de froid dévastateur : hostas, astilbes, persicaires ou bien entendu gunneras ?
On ne compte plus les années "sans fruits" à cause d'une destruction des fleurs de pruniers, pommiers, poiriers... (ou de leurs pollinisateurs). Mes magnolias et ma glycine "tirent une tête d'enterrement" face aux gelées tardives et ne s'en relèvent que difficilement (l'année dernière, j'ai personnellement cru que l'heure de mon Magnolia X soulangeana était arrivée !). Et je ne parlerais même pas de nos années "sans hortensias", Hydrangea macrophylla et Hydrangea serrata notamment, qui arrivent elles aussi tous les deux ou trois ans lorsque les fleurs sont dramatiquement détruites en début de saison.
Tous ces végétaux sont-ils devenus inadaptés pour nos régions ? Peut-être bien en effet. Libres à nous de leur trouver des remplaçants moins capricieux dont le débourrement ou la floraison se font plus tardivement.
"Prudence est mère de sureté"
Dans le doute, continuons à protéger ce qui doit l'être ! Un bon paillage, une haie contre le vent, une terre suffisamment drainée, une protection à l'aide d'un voile d'hivernage : tout est bon pour protéger vos plantes les plus frileuses. "Prévoir, c'est gouverner", et il vaut mieux trop en faire que de se rendre compte trop tard qu'une protection aurait été nécessaire.
Ceci dit, inutile de tomber dans la psychose du froid et de protéger vos plantes lorsqu'il gèle à peine. Guettez les épisodes de froid intense, notamment en sortie d'hiver, et n'intervenez qu'à ce moment-là à l'aide d'un simple voile d'hivernage pour vos plantes les plus frileuses.
Mais "Qui ne tente rien n'a rien"
Tentons des choses nouvelles ! Le monde végétal est vaste. Pourquoi ne pas profiter de ces changements climatiques pour tester d'autres plantes provenant d'autres régions du monde ? Je pense notamment à certaines régions de l'Europe de l'Est ou des Balkans, deux régions habituées aux saisons très contrastées. Et puis, invitons des essences plus "sudistes". On ne sait jamais, nous n'avons le risque que de réussir.
Des espèces végétales exotiques... ou pas. En effet, la plupart des plantes indigènes ou semi-indigènes présentent une étonnante résistance voire adaptation face à ces changements (pas toutes cependant !). Peut-être est-ce l'occasion de leur retrouver une place dans nos jardins ?
En d'autres termes, durant les années qui vont suivre, nous, jardiniers et professionnels du secteur, allons devoir nous retrousser les manches et les neurones pour faire face efficacement à ces différentes problématiques. Dénicher de nouvelles espèces, créer de nouvelles variétés, expérimenter de nouvelles plantations... Mais c'est ça aussi qui est gai dans le jardinage...
Le climat change. C’est un fait. Par conséquent, notre manière de jardiner et de planter change elle aussi. Certaines plantes vont désormais pouvoir être acclimatées sans problème chez nous alors qu’a contrario, d’autres vont disparaitre de nos jardins petit à petit. La question : « doit-on encore protéger certaines plantes en hiver ? » parait simple de […]
Le "Paris Moscou" a glacé nos jardins ces derniers jours… Les figeant même parfois sous la neige. Le dégel, amorcé dans de nombreuses régions, s'accompagne d'un spectacle peu réjouissant : feuillages ramollis, jeunes pousses brûlées… Que faire maintentant ?
On n'y pense pas assez mais les froids secs et intenses privent les plantes d'eau, c'est d'ailleurs souvent cela qui les fait mourir. Ce sont les végétaux à feuillage persistant qui sont les plus exposés au manque d'eau après le gel. Arrosez donc en priorité les lauriers tin, rhododendrons, camélias, Pieris et bambous.
Si vous avez protégé vos plantes frileuses à l'aide d'un voile d'hivernage, c'est très bien. Pensez néanmoins à les retirer après deux ou trois jours de redoux. En effet, cette protection va permettre à votre plante de se réchauffer mais il faut éviter le phénomène de condensation. Laissez respirer votre plante, elle en a besoin !
Malgré leur aspect peu engageant, de nombreuses vivaces vont se remettre naturellement et se redresser d'ici quelques jours ou semaines. Pour les arbustes, si tout paraît mort, avant d'arracher, vérifiez leur état sanitaire. Pour cela, à l'aide d'une lame tranchante, égratignez l'écorce jusqu'à l'aubier. Si celui-ci est noir ou marron foncé, le bois est mort et devra être coupé. En revanche, si l'aubier est vert ou blanc, le bois est sain, la plante est encore en dormance et se réveillera prochainement, soyez patient !
Enfin, sachez qu'à toute chose malheur est bon : après le dégel, la terre est très facile à travailler. C'est le moment idéal pour planter vivaces et arbustes !
Le « Paris Moscou » a glacé nos jardins ces derniers jours… Les figeant même parfois sous la neige. Le dégel, amorcé dans de nombreuses régions, s’accompagne d’un spectacle peu réjouissant : feuillages ramollis, jeunes pousses brûlées… Que faire maintentant ? 1) Si le froid n’a pas été suivi de pluie, arrosez abondamment. On n’y pense pas […]
Redoutée par certains, attendue par d'autres, la neige ne laisse décidément pas les jardiniers indifférents ! Certains lui prêtent des vertus fertilisantes tandis que d'autres y voient une source de désagrément. Alors bienfait ou vraie galère au jardin la neige? Essayons d'y voir un peu plus clair.
Lorsque les météorologues parlent de couverture neigeuse, ils ne croient pas si bien dire. On n'y pense pas de premier abord mais lorsqu'elle tombe en couche au-delà de 10 cm d'épaisseur, la neige offre un pouvoir isolant élevé. En emprisonnant l'air elle agit comme un édredon et régule la température du sol. Si elle tombe en abondance sur un sol à 0°C elle maintiendra ce sol à température même s'il fait -20°C à l'extérieur. Elle protégera donc efficacement les plantes vivaces et les bulbes d'un froid sibérien !
Mais attention, comme tout bon isolant, elle peut aussi jouer le rôle inverse. Si elle tombe sur un sol gelé en profondeur, elle le maintiendra gelé et ce durant une longue période. De même qu'une neige humide, lourde et plus compacte n'offrira pas la même protection thermique qu'une neige sèche et légère.
Si les plantes vivaces sont à l'abri bien au chaud sous la neige, les arbustes et notamment les arbustes persistants sont en revanche moins en joie ! Leurs branches feuillées offrent une accroche plus importante par rapport aux essences caduques. Résultat, lorsque la neige est humide, les flocons s'accrochent aux feuillages puis aux rameaux et les branches cassent sous le poids de la neige. Ce n'est pas rare de voir, en fin d'hiver, des cyprès ou des thuyas ouverts en deux et cassés jusqu'à la base !
Sur les bambous en revanche c'est différent. Les chaumes ne cassent pas mais ils ploient et peuvent à la longue soit se déraciner, soit conserver une forme arquée. N’hésitez pas à retirer la neige de vos bambous !
Les anciens se souviennent du proverbe "Neige en février vaut un bon fumier", autrement dit, l'azote de l'air piégé dans les flocons de neige se diffuserait dans le sol lors de la fonte et fertiliserait abondamment les terres. Croyance populaire infondée ou vraie observation ?
Voir les sol verdir rapidement à la fonte des neiges n'est pas une vue de l'esprit. Beaucoup de jardiniers assimilent cela au fait que la neige piège l'azote de l'air et le libère lors de la fonte. Ils oublient cependant que le sol protégé du froid se réchauffe plus vite et tous ne savent pas non plus que la neige favorise la germination des graines. Ce sont ces facteurs qui contribuent avant tout au verdissement des sols.
Plusieurs études récentes, rapportées ici par Isabelle Charissou pour le réseau Tela Botanica, montre que l'hypothèse de la neige qui emprisonne l'azote de l'air pour le restituer tel quel dans le sol n'est pas avérée. En revanche lorsqu'elle fond l'eau se diffuse lentement et permet de maintenir davantage d'azote assimilable par rapport à une forte pluie. La neige permet donc une meilleure absorption de l'eau dans le sol et le maintient humide en profondeur longtemps mais elle n'agit pas ou très peu comme un fertilisant naturel.
C'est souvent à la fonte des neiges que de nombreuses plantules germent et émergent du sol et ce n'est pas donc pas dû à l'azote mais à l'action combinée du froid, de l'abrasion et l'eau. En fondant, la neige agit comme agent abrasif sur les graines et les stratifient. Elle ramollit et altère l'enveloppe externe de la graine (le tégument) et libère le germe. Certaines graines sont dotées d'une dormance embryonnaire et c'est l'action du froid et de l'eau qui vont dégrader les enzymes bloquant cette dormance et permettre la germination.
Hormis les semences de plantes annuelles qui germent facilement, toutes les semences de vivaces et d'arbustes recevant de la neige lèvent plus facilement. N'hésitez pas à semer vos semences réputées difficiles début janvier et couvrez vos semis de neige (si celle-ci veut bien tomber). Dès les mois de mars/avril les premières germinations seront plus abondantes que d'habitude !
Redoutée par certains, attendue par d’autres, la neige ne laisse décidément pas les jardiniers indifférents ! Certains lui prêtent des vertus fertilisantes tandis que d’autres y voient une source de désagrément. Alors bienfait ou vraie galère au jardin la neige? Essayons d’y voir un peu plus clair. La neige, une protection parfaite pour les vivaces […]
C’est bientôt l’heure des premiers semis au potager. Et en cette année, riche en surprises côté météo, il est plus que prudent de les protéger du froid. En effet, pour récolter tôt petits pois, salades, carottes et jolis radis, il ne faut plus tarder à les semer. Mais, vous le savez, jusqu'aux Saints de Glace, le gel peut encore mordre, et cruellement ! Voici donc toute la gamme de solutions qui s’offre à vous pour éviter que froid ne vienne anéantir tous vos espoirs.
Les voiles se présentent en différentes épaisseurs. Les plus lourds (60 g voire 90 g au m2 sont surtout utilisés en maraîchage, dans les zones à hivers très froids). Pour le jardinier amateur, on trouve couramment du P17 (17 grammes par m2), dit voile de croissance et du P30, appelé voile d’hivernage. La protection thermique varie, vous l’aurez compris, en fonction de ce poids. Leur principale action consiste à briser le vent et à atténuer les effets d'une pluie battante ou de la grêle. Perméables à l’eau et respirants, ils permettent ainsi de créer un microclimat favorable à la croissance des plantes. Mais ne protègent pas tous franchement du gel, surtout s’il est sévère. Ces voiles sont réutilisables à condition de les choisir de bonne qualité et d’en prendre soin !
L’avantage des voiles est leur grande facilité de pose : on recouvre tout simplement les jeunes semis et on les maintient en place avec, au choix, de grosses pierres, des sacs remplis de sable, des planches de bois…
À côté des voiles de croissance, on trouve les films de forçage. En plastique plus ou moins épais, perforés ou non, ils permettent d’accélérer la croissance des plantes en créant non plus un microclimat, mais plutôt un effet de serre. Ils sont généralement posés sur des arceaux afin de former des petits tunnels (dits « tunnels nantais » ou « chenilles »). Si vous les posez dans les règles de l’art, à l’aide de véritables arceaux maraîchers en métal et de la ficelle, vous pourrez facilement relever les côtés pour l’aération et l’arrosage éventuel. Comme pour les voiles : misez sur la qualité des films pour pouvoir les utiliser de nombreuses années !
Une autre solution consiste à poser des mini-tunnels rigides. Ils sont plutôt bien étudiés et disposent même, pour certains modèles, d’une trappe amovible sur le dessus pour l’arrosage. Posés en deux temps trois mouvements, ils sont vraiment pratiques… mais un peu coûteux.
Généralement composé d’un coffre en bois, recouvert d’une vitre (en verre ou en polycarbonate), le châssis froid est plutôt destiné aux semis précoces, qui seront repiqués au potager une fois le printemps bien installé. Mais rien ne vous empêche d’y cultiver vos premiers radis ou vos premières salades. Mais, attention, comme pour les tunnels, il faudra penser à ventiler voire à ouvrir complètement les châssis lors des premières belles journées !
Les cloches en verre, si jolies, sont désormais rares dans les potagers… et quand on en trouve dans le commerce, elles sont, elles aussi, très chères. Elles ont été remplacées par des modèles en plastique qui possèdent, pour les meilleures, des aérations. Elles sont tout à fait adaptées à la protection des jeunes plants, mais pas vraiment pour les semis. Et comme pour les châssis, gare à la surchauffe !
On sous-estime souvent l’effet protecteur du paillage. Pourtant, il existe, mais il est plutôt destiné à abriter les jeunes plants plutôt que les semis. Feuilles mortes, paille étalés en couche épaisse permettent souvent de prévenir des effets du gel.
Enfin, vous pouvez improviser de nombreux abris avec les moyens du bord : des cagettes retournées, habillées ou non de voile et placées sur les semis pour la nuit, des petits tipis constitués de rameaux… et si vous utilisez des voiles anti-insectes l’été, sachez qu’ils offrent aussi une bonne protection contre le vent en début de printemps ! Mais, n’oubliez pas de les ôter pour les légumes dont les fleurs ont besoin d’être pollinisées pour produire : pas d’insectes = pas de légumes !
C’est bientôt l’heure des premiers semis au potager. Et en cette année, riche en surprises côté météo, il est plus que prudent de les protéger du froid. En effet, pour récolter tôt petits pois, salades, carottes et jolis radis, il ne faut plus tarder à les semer. Mais, vous le savez, jusqu’aux Saints de Glace, le […]
Aglagla, le froid est de retour et il fera son offensive sur une grande partie de la France ces prochains jours. Rien de vraiment anormal en janvier... et puis, ça tue la vermine au jardin !
Mais les derniers hivers furent tellement doux ces dernières années que nous en avions presque oublié les rudesses... Optimistes, vous avez peut-être relâché votre vigilance et négligé la protection des plantes les plus frileuses. Il n'est pas trop tard !
Cet automne, nous vous parlions de la protection des Dahlias. Si vous les avez laissés en terre, rajoutez une épaisse couche de paillis. Votre stock de feuilles mortes ou de paille est épuisé : utilisez du carton, c'est vilain mais c'est toujours mieux que rien !
Les plantes en pot sont particulièrement vulnérables : mettez-les à l'abri, hors gel, dans un garage par exemple... Si, comme moi, vous avez quelques plantes en attente dans leurs godets, ne les oubliez pas !
Habillez les méditerranéennes comme le Laurier rose d'un bon voile d'hivernage (plus le grammage est élevé, meilleure sera la protection...). Au potager, servez-vous également de ce voile pour protéger vos cultures d'hiver... qu'elles soient en terre ou sous serre froide.
Si vous avez, au jardin, de belles exotiques comme le Gunnera, retrouvez les conseils de Michael qui vous explique comment le protéger.
Enfin, n'oubliez pas de nourrir mais aussi d'abreuver les oiseaux... et de faire des photos : le givre, la neige, c'est tellement beau !
Pour aller plus loin : à relire, sur le blog, l'article détaillé de Michael : "Le froid arrive, protégez vos plantes !"
Aglagla, le froid est de retour et il fera son offensive sur une grande partie de la France ces prochains jours. Rien de vraiment anormal en janvier… et puis, ça tue la vermine au jardin ! Mais les derniers hivers furent tellement doux ces dernières années que nous en avions presque oublié les rudesses… Optimistes, […]
Novembre est un mois plutôt creux au potager car, à moins d’habiter dans une région très clémente, l’heure est plus au « nettoyage » qu’aux semis. Partisane de l’effort modéré (autant par conviction que par manque de temps), c’est ma période préférée pour prendre soin du sol et préparer la terre pour un long sommeil réparateur.
Partout où le semis d’engrais vert n’a pas été possible, pour cause d’occupation de la parcelle, j’effectue les dernières récoltes. Plutôt que d’arracher les plants, je les sectionne à leur base en laissant les racines en terre. Elles se décomposeront toutes seules et fourniront, pour les Légumineuses ou Fabacées comme les haricots, de l’azote au sol. Je réserve ces précieux déchets verts pour plus tard ou je les mets au compost puis je désherbe un peu si besoin.
Paillée en permanence, le sol du potager conserve une bonne souplesse. Mais les paillis fondent comme neige au soleil. Et je sais, d’expérience, que ma terre argilo-limoneuse reste lourde tard au printemps. C’est pourquoi je préfère la décompacter à l’automne, même rapidement. Tout d’abord parce que ce qui est fait n’est plus à faire, mais aussi parce je risque moins de la déstructurer que si je le faisais à la hâte et dans de mauvaises conditions en mars ou avril. Pour cela, j’utilise, non pas une bêche, mais une « Bio-Bêche » ou « Grelinette ». C’est l’un de mes outils préférés car ses longues dents ameublissent en profondeur sans retourner le sol, tout en épargnant mon dos.
J’essaie, au maximum, de respecter la rotation des cultures au potager. Mais, prévoir l’emplacement de chaque légume 6 mois à l’avance s’avère franchement au-dessus de mes forces… Je réserve la corvée de l’assolement aux longues journées pluvieuses où cette projection vers le printemps (ainsi que ma grosse commande de graines) tombe à pic pour remonter mon moral !
Je me contente donc de déterminer les parcelles qui ne doivent pas recevoir de compost (là où je cultiverai les fèves, les pois, les haricots, l’ail, les oignons l’année prochaine) et fournis partout ailleurs une dose « moyenne » de l’ordre de 2 - 3 kilos par mètre carré. Il sera toujours possible, au printemps, d’apporter un complément pour les cultures gourmandes comme les courges. Si vous manquez de compost maison, vous pouvez utiliser du fumier bien décomposé ou encore du fumier déshydraté, proposé en granulés.
Le compost répandu, mûr ou demi-mûr, n’est pas enfoui en profondeur, mais simplement étalé sur le sol et rapidement griffé. En effet, cette matière organique n’est pas destinée directement à la terre, mais à nourrir les êtres vivants qui l’habitent. Et croyez-moi, ils savent bien la trouver et c'est heureux car s’il y a bien une chose que j’ai retenue des enseignements de Denis Pépin, c’est que les vers travaillent en mangeant et mangent en travaillant. Et tant qu'il y a de la nourriture sur la table, pas de grève, il continuent à creuser leurs galeries et à nous gratifier leur turicules !
L’avantage de cette pratique, vous l’aurez compris, est donc de "sous-traiter" le travail du sol tout en entretenant sa fertilité, très naturellement.
Une fois les parcelles fertilisées, le paillage peut commencer. Il s'étale chez mois sur plusieurs semaines, parfois jusqu'à mi-décembre. L’objectif est toujours le même : protéger la terre (des adventices, de la battance des pluies, du lessivage) et, surtout, créer un climat favorable au travail des êtres vivants du sol.
Comme à l’accoutumée, j’utilise tout ce qui me tombe dans ma brouette : les tontes de mon voisin (je suis adepte du mulching pour ma pelouse), les résidus de culture potagère (indemnes de maladies), de la paille lorsque j’en trouve et surtout : des feuilles mortes, un matériau précieux en jardin bio. Au cas où vous n'auriez rien de tout cela, servez-vous de cartons bruns, ce n'est pas très esthétique, je vous l'accorde, mais c'est toujours mieux que rien !
Vous pouvez les ramasser tout simplement au râteau ou à la pelle, à la Prévert. C'est une technique longue, fastidieuse, mais comique par temps venteux. Pour ma part, je préfère la tondeuse qui les avale et les découpe (rapide et efficace !). Mais, notre jardin étant encore jeune, la ressource est vite épuisée. Alors, j’ai donc pris l’habitude de faire appel aux services techniques de mon village. À l’automne, ils ne savent plus qu'en faire m’en livrent généralement 3 ou 4 mètres cubes. Je les répartis prioritairement au potager, mais aussi dans les massifs de vivaces et au pied des haies.
Le paillage est très généreux : j'accumule jusqu’à 30 cm de feuilles sur les planches pour constituer une véritable couette ou anorak. Cette protection isole très bien du froid et permet au vers de terre de continuer leur travail même par température négative.
Au printemps, tout ou presque aura disparu et il ne me restera plus qu’à planter ou à écarter le paillage pour semer !
Et vous ? Où en êtes-vous des travaux d'automne au potager ? Avez-vous d'autres techniques à partager ?
Pour aller plus loin :
PS : Suite à différents échanges avec Denis Pépin, il nous est apparu utile d'apporter quelques précisions : les vers de terre du sol ne se nourrissent pas de compost mais des débris végétaux en décomposition, riches en cellulose (les paillis tendres déposés à la surface : restes de culture, feuilles vertes, feuilles mortes tendres, brindilles fines...). Le compost, lui, est destiné à apporter de l'humus stable et des éléments nutritifs pour les plantes de l'année suivante. Le compost ne s'impose pas avant des cultures peu exigeantes, mais seulement avant des cultures exigeantes.
Le décompactage en automne est essentiel pour aérer un sol compact car les êtres vivants du sol (bactéries surtout) ont besoin de beaucoup d'oxygène. Et ce particulièrement en automne, lorsque leur activité est à leur maximum. De fait, la terre sera ensuite moins tassée au printemps et plus facile à reprendre.
Novembre est un mois plutôt creux au potager car, à moins d’habiter dans une région très clémente, l’heure est plus au « nettoyage » qu’aux semis. Partisane de l’effort modéré (autant par conviction que par manque de temps), c’est ma période préférée pour prendre soin du sol et préparer la terre pour un long sommeil réparateur. 1 […]