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Abeilles, bourdons, papillons ou syrphes, les insectes pollinisateurs sont indispensables à la biodiversité et des auxiliaires importants au jardin. Ils ont besoin d’une grande diversité florale mellifère pour satisfaire leurs besoins alimentaires, d’où l’intérêt de multiplier les plantes qui leur offrent une précieuse nourriture.
Pour conjuguer accueil des insectes utiles et plantes supportant sécheresse et chaleur désormais de mise, découvrez une sélection de 9 plantes vivaces mellifères adaptées aux sols secs : belles, utiles et sobres, elles ont tout pour plaire !
Plante indigène de nos littoraux et du pourtour méditerranéen, la Crithmum maritimum ou Criste marine est adaptée aux milieux rocailleux et dunaires, sur des sols secs et salés. Elle forme de petites touffes buissonnantes étalées de 40 cm de hauteur pour 50 cm de largeur. Ses tiges portent un feuillage persistant légèrement succulent. Ses feuilles vert clair sont longues et fines, et ont une saveur anisée et iodée. À partir de juin et durant tout l’été, elle fleurit sous forme de belles ombelles blanches à jaunâtres, visitées en nombre par les insectes butineurs.
Plantez la Criste marine en terrain pauvre, peu profond et parfaitement drainé, ou en pot dans un substrat pauvre et filtrant. Sa résistance au froid est assez limitée (-10 °C).
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Des fleurs pour les abeilles !Grande vivace de croissance rapide et d’allure exotique, l’Echium fastuosum (candicans) ou Vipérine de Madère attirera tous les regards au jardin. Elle forme un gros buisson très dense, de 1,50 m de hauteur pour 2,50 à 3 m d’envergure et fleurit en général à partir de la deuxième année. Elle possède un beau feuillage semi-persistant vert-gris couvert de poils raides et lorsqu’elle fleurit, elle forme de magnifiques épis bleus mesurant 20 à 50 cm de long, dressés au-dessus de la masse du feuillage : une merveille ! Elle est remarquablement mellifère et produit continuellement du nectar, pour le plus grand bonheur des abeilles qui en font un miel recherché, au parfum doux et floral.
La Vipérine de Madère est une plante robuste en climat doux capable de s’accommoder sans problème des embruns, mais aussi des sols pauvres et calcaires et surtout de la sécheresse. Elle exige simplement une terre bien drainée ainsi que le plein soleil pour parer les jardins où elle est plantée de sa magnifique floraison azurée.
Véritables vedettes des jardins décontractés et sans arrosages, les Gauras sont aussi de merveilleuses sources d’alimentation pour les insectes pollinisateurs. Que ce soit l’incontournable variété ‘Siskiyou pink’ aux corolles passant du rose foncé au plus clair, ‘Summer Breeze’ qui forme une touffe aérienne de 1,50 m de haut, ou ‘Snowbird’ qui offre une multitude de fleurs d’un blanc absolument pur légères comme des papillons, toutes les Gauras ont une incroyable floribondité de juin à octobre, qui permet de mettre cette précieuse source de nourriture à la disposition des insectes butineurs.
Absolument pas difficiles sur la nature du sol, pourvu qu’il soit bien drainé, même pauvre et sec, glissez les Gauras un peu partout au jardin : leur légèreté leur permet de s’intégrer dans la majorité des massifs ! Bien rustiques, elles endurent des températures de l’ordre de -15 °C et forment des touffes généreuses dès l’année de plantation. Si vous manquez d’espace, pensez aux variétés compactes comme la Gaura lindheimeri ‘Baby Butterfly Dark Pink’ qui est aussi une excellente recrue pour les pots !
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Des fleurs pour attirer les abeillesVraies bénédictions pour les jardins baignés de soleil, en particulier si le sol est sec et pierreux au point d’en être désespérant, les lavandes ne sont plus à présenter. Plantes mellifères très prisées des abeilles, les lavandes produisent un nectar abondant, permettant aux butineuses de produire un miel particulièrement parfumé et apprécié.
Les variétés sont légion et le choix ne manque pas : Lavandin ‘Grosso’ et Lavandula angustifolia ‘Hidcote’, classiques et généreuses, Lavandula angustifolia ‘Rosea’ aux fleurs rose tendre, ‘Alba’ blanche ou Lavandula allardii au feuillage exceptionnel panaché de blanc-crème… Les lavandes sont adeptes des terrains secs calcaires, mais vous pouvez néanmoins adopter des lavandes papillon (Lavandula stoechas) si votre terrain est plutôt acide.
→ Mon conseil : pour faire profiter aux insectes d’une source d’alimentation « hors saison », plantez la Lavandula dentata ou Lavande dentée ; cette grande lavande forme une belle masse arrondie et sa floraison remonte pratiquement toute l’année, surtout en climat doux… des fleurs de lavande mellifères à souhait à Noël, que demander de mieux ?
Aubaine pour les insectes butineurs, mais aussi pour jardiniers adeptes de la chaise longue, l’Oenothera speciosa cache derrière son aspect fragile une résistance à toute épreuve ! La durée de floraison de cette Oenothère rose est épatante même si on oublie d’arroser et que le sol est caillouteux. Cette belle plante parfaitement rustique venue des confins du Mexique et du Texas forme une touffe compacte haute de 40 à 50 cm et ne cesse d’ouvrir ses grandes corolles rose tendre de la fin du printemps à l’été. Elle attire alors de nombreux insectes qui se régalent de son nectar.
Cette beauté peut s’étendre facilement jusqu’à devenir un peu envahissante, il faudra donc faire attention à ce qu’elle ne puisse se disperser outre mesure ; cette faculté d’expansion la rend néanmoins précieuse pour végétaliser et fleurir des zones difficiles et sèches.
De juillet à septembre, le Sedum kamtschaticum ou Orpin du Kamtchatka est un lumineux méli-mélo d’étoiles dorées, de boutons rosés et de feuilles charnues. Déployant de rustiques tapis de 10 cm de haut sur 25 cm d’envergure sur les endroits les plus arides du jardin, il offre en pleine floraison un garde-manger prolifique pour les insectes butineurs.
Indifférent quant à la nature du sol, ce sédum semi-persistant – voir persistant sous les climats les plus doux – prospère partout : en bordure, en rocaille, sur les talus ou dans les potées de soleil. Très sobre et solide, voilà une plante vivace qui ne demande aucun entretien et promet d’animer le jardin grâce aux visites des papillons !
Intéressant en alternative au gazon, le Phyla ou Lippia nodiflora est une plante couvre-sol solide, adaptée aux sols secs et difficiles. S’étendant sur plus d’1 m² en drageonnant, elle forme un tapis caduc (mais persistant en climat doux) de 1 à 10 cm de hauteur selon les conditions d’humidité et d’ombrage, car même si elle apprécie le plein soleil, on peut également l’installer à mi-ombre, par exemple pour garnir le pied des arbres. Au printemps paraissent d’innombrables petits bouquets de fleurs blanc-rosées à cœur mauve dont raffolent les abeilles.
Si sa rusticité peut parfois être prise en défaut dans les régions froides, car elle commence à souffrir à partir de -10 °C, sa sobriété est par contre à toute épreuve, car elle peut passer les étés les plus torrides sans une goutte d’arrosage.
Extrêmement florifère, cette charmante plante vivace odorante séduit par ses grappes de fleurs bleu-violacé portées en épis aériens de 75 cm de haut qui se succèdent de juin à août. Robuste et économe en eau, la Salvia pratensis ou Sauge des prés est adorée des abeilles, qui bourdonnent dans ses fleurs à longueur de journée.
Elle supporte très bien le soleil et les sols calcaires desséchants grâce à ses racines profondes lui permettant d’aller puiser la fraicheur même quand la canicule sévit. Ajoutons à cela une grande résistance au froid : elle trouvera sa place dans tous les jardins faisant une belle place à la nature !
Également appelée Santoline verte ou Santoline à feuilles de romarin, la Santolina virens est un sous-arbrisseau originaire des zones rocheuses méditerranéennes, d’où son adaptation parfaite aux terrains pauvres et à la sécheresse. C’est une vivace ligneuse qui forme une jolie touffe arrondie de 50 à 60 cm de hauteur et d’étalement, avec un feuillage vert vif, persistant et odorant. De juin à août, de petites fleurs en capitules ronds jaune d’or particulièrement mellifères égaient les endroits où elle est plantée : rocailles, jardins sur graviers, massifs sans arrosage, accompagnement d’allées, talus caillouteux…
Elle est rustique jusqu’à -15 °C en sol pauvre et drainé : si votre sol est trop argileux, incorporez à la plantation du gravier et placez-la en plein soleil : elle en raffole !
brigitte Clutier, le 14 Mars 2023
Bonjour
J'ai eu dans mon jardin des oenothera speciosa que j'ai du supprimer : elle piège les papillons moro sphinx car la longueur de la trompe est inadaptée à ces plantes qui viennent d'Amérique, alors qu'il n'y a pas de problème avec l'onagre européenne. Les papillons battent des ailes puis finissent par mourir sans pouvoir se libérer.
Pour en savoir plus : https://www.persee.fr/doc/linly_0366-1326_2006_num_75_2_15776. C'est très documenté scientifiquement (à voir en faisant une recherche "moro sphinx et oenoitheraet il me semble que vous devriez ne pas proposer cette plante, certes belle, mais envahissante et peutêtre à éviter de trop répandre ! Cordialement
Réponse de Sophie, le 16 Mars 2023
Bonjour, merci pour ces informations très intéressantes concernant les interactions entre cette plante et le Moro sphinx. La fiche détaillée de l'Oenothera speciosa précise bien que cette plante "peut effectivement se montrer envahissante sous climat approprié, lorsque les conditions sont réunies". Cordialement