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Vous en avez marre de vous contorsionner pour entretenir la butte de terre qui s’étale devant votre maison ? Vous êtes fatigué de passer la débroussailleuse ou la tondeuse sur votre talus pour un résultat peu esthétique ? En bref, vous avez un talus dans votre jardin et vous en avez assez des contraintes liées à son entretien. Pourtant, cette butte peut être un véritable atout pour votre jardin, à condition de la mettre en valeur. Pas toujours facile, me direz-vous, sachant que ce talus concentre de nombreux désagréments : sol pauvre, voire caillouteux, drainage à géométrie variable entre le haut et le bas de la butte, ruissellement des eaux pluviales et lessivage de la terre, difficulté d’accès qui rend l’entretien difficile, voire impossible…
Découvrez nos conseils, idées et astuces pour transformer cette zone pentue en un espace vert esthétique qui ne demande qu’un minimum d’entretien. De la préparation du terrain au choix des plantes, nous vous dévoilons toutes les clés pour un aménagement réussi de votre talus.
Que votre butte en pente soit recouverte de pelouse, ou laissée à l’abandon, la première étape du travail consiste à préparer le sol. C’est d’ailleurs une étape cruciale pour l’aménagement de votre talus, car de cette bonne préparation du sol dépendra l’absence d’entretien.
Avant de commencer l’aménagement de votre butte de terre, l’essentiel est peut-être d’en délimiter les contours. Ainsi, il va probablement vous falloir installer une petite bordure qui non seulement retiendra la terre, mais aura aussi pour objectif de définir des courbes esthétiques. Suivant le degré de la pente, plusieurs possibilités sont envisageables, des murets en pierres sèches aux gabions, en passant par les rondins, planches ou piquets de bois, le béton diversement coloré, le plastique ou le métal, l’acier corten ou l’aluminium pour un aspect plus moderne.
Une fois ces bordures posées, le travail de préparation du sol peut commencer. Et il s’agit certainement de l’étape la plus longue, la plus fastidieuse, mais qui doit être soignée. Il faut en effet débuter par un désherbage minutieux et profond afin de supprimer toutes les racines des adventices. Et en particulier celles des plus tenaces comme le liseron et le chiendent. Ce désherbage peut se faire à la main, avec une fourche à bêcher, dans le but d’aller chercher les rhizomes sans trop les casser. Une autre technique consiste à recouvrir votre talus de cartons afin d’étouffer les mauvaises herbes. Mais cette technique demande un peu plus de temps. Pensez aussi à retirer les cailloux.
À cette étape du travail, si vous le souhaitez, vous pouvez éventuellement intégrer quelques pierres ou rochers à votre butte. Elles auront le mérite de la stabiliser.
Ensuite, il faut enrichir le sol de votre talus. En effet, la terre d’une butte en pente, soumise à l’érosion et au ruissellement, est souvent pauvre en éléments nutritifs et sèche. Surtout si votre talus est exposé plein sud. C’est pourquoi il est essentiel de décompacter la terre à la fourche-bêche sur une dizaine de centimètres, sans modifier la pente de votre talus. Ensuite, vous pourrez incorporer du compost bien mûr ou du fumier bien décomposé, sur toute la surface de la butte, à raison d’un seau par m². L’usage d’un croc est bien adapté pour cette étape.
Idéalement, cette préparation du sol du talus doit se faire environ un mois avant les plantations. Soit au printemps, en avril, soit en début d’automne, entre septembre et octobre.
→ Pour aller plus loin
Si vous êtes un jardinier aguerri, inutile de vous rappeler les bénéfices d’un paillage. En revanche, peut-être est-il nécessaire de préciser, pour les jardiniers débutants, que le paillage facilite l’entretien d’un espace vert comme un massif ou une bordure, mais aussi d’un talus, plus difficile d’accès. En effet, le paillage a le mérite de limiter la repousse et la prolifération des mauvaises herbes, d’espacer les arrosages en gardant une certaine humidité, d’isoler le sol du froid et du chaud, de diminuer le ruissellement des eaux pluviales et d’éviter la formation d’une croûte de battance… Autant dire que le paillage est indispensable sur un talus en pente au sol ingrat qui présente tous les inconvénients énoncés.
Bien sûr, vous pouvez choisir d’utiliser une bâche en plastique comme toile de paillage. Mais reconnaissez qu’elle n’est ni esthétique, se dégradant au fil du temps, ni respectueuse de l’environnement, ni biodégradable… De plus, elle étouffe littéralement toute forme de vie dans le sol. D’autres alternatives s’avèrent tout aussi efficaces, écologiques et pas forcément plus onéreuses.
Si votre talus présente une forte pente, la solution la plus intéressante est la toile de paillage biodégradable en fibres naturelles. Ces toiles de paillage présentent les avantages d’être 100 % végétales, épaisses et solides, et surtout de se décomposer en quelques mois, le temps que les végétaux s’installent. Cette décomposition stimule le développement des micro-organismes et insectes, utiles à la bonne santé du sol. Ces toiles n’empêchent pas la circulation de l’air et la pénétration de l’eau de pluie, ne tassent pas la terre, tout stoppant la pousse des adventices. Ces toiles de paillage en lin, en chanvre, en laine, en chanvrelin ou en jute, s’avèrent aussi très esthétiques. Elles se posent avant la plantation des végétaux, à l’aide d’agrafes ou de clous spécialement adaptés.
Pour les talus moins pentus, la pose d’un simple paillis suffira. Il faut juste sélectionner des paillages fins comme les paillettes de lin, de chanvre ou de miscanthus qui ont l’avantage de se colmater avec l’eau. Ou encore les paillages à base d’écorces et de copeaux de bois. Les paillis naturels s’installent après la plantation des végétaux.
Avant de vous proposer quelques plantes particulièrement adaptées à un talus végétalisé, quelques petits conseils s’imposent :
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Comment planter sur un talus ?Nous voilà arrivés à l’étape essentielle de l’aménagement de votre talus, la sélection des végétaux. Et le choix est particulièrement vaste. Sachant que ces végétaux devront être plutôt tapissants et rampants pour couvrir la butte, robustes et vigoureux, adaptés aux sols pauvres et ingrats, résistants à la sécheresse, et surtout faciles à vivre sans entretien particulier.
Voici quelques propositions de plantes, vivaces, graminées ou plantes rampantes pour un talus qui ne nécessite aucun soin particulier. La sélection s’établira suivant l’exposition.
Parmi les vivaces, vous pouvez planter : l‘alchémille, l’aubriète, le Stachys, l’hélianthème, la lavande, le thym, le romarin rampant, le népéta, l’origan, la sabline des montagnes, le phlox, l’oreille de souris (Cerastium), le gazon d’Espagne (Armeria), la joubarbe (Sempervivum), la saxifrage, la corbeille d’argent (Iberis sempervirens), les sedums, le dianthus, l‘anthémis, l’armoise…
Parmi les graminées, on peut mettre en avant le Stipa tenuifolia, la fétuque bleue, les différentes variétés de carex…
Certains arbustes peuvent aussi être plantés sur un talus : le rosier couvre-sol, le cotoneaster rampant, le millepertuis couvre-sol (Hypericum calycinum), la santoline, le ciste…
Parmi les vivaces, citons la violette odorante, l’aspérule odorante, le bergénia, l’herbe aux écus (Lysimachia nummularia), la petite pervenche (Vinca minor), le liriope muscari, la bugle rampante, la pulmonaire, l’érigéron…
Parmi les arbustes, on peut sélectionner la potentille, le fusain à feuillage persistant (Euonymus fortunei), le chèvrefeuille arbustif (Lonicera nitida), le céanothe prostré, les bruyères d’été (Calluna) et d’hiver (Erica), la véronique arbustive (Hebe), l‘Halimiocistus...
L‘hellébore, l’helxine, la sagine subulée, le myosotis du Caucase, les heuchères… trouveront aussi leur place sur un talus à l’ombre.
Certains végétaux s’adaptent à toutes les expositions. Parmi eux, on peut citer l’ophiopogon, le géranium vivace (et en particulier le Géranium macrorrhizum), l’épimédium, la campanule, la symphorine…
On peut aussi utiliser des plantes rampantes (souvent considérées comme grimpantes) pour couvrir un talus, telles que le lierre (et particulièrement le lierre de Bellecour), la vigne vierge, le Muehlenbeckia complexa…
Et n’oubliez pas de planter des bulbes à floraison printanière un peu partout sur votre talus. D’année en année, ils vont se naturaliser et revenir plus beaux et plus fleuris. Ou encore des conifères de rocaille comme le genévrier rampant, le cyprès rampant, le pin de montagne…
Pour en savoir plus :
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