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Que vous veniez d’emménager dans une nouvelle maison ou que vous ayez décidé d’enfin vous adonner aux joies du potager, lisez dans cet article les aspects essentiels à prendre en compte avant de donner le premier coup de bêche. En effet, si cultiver son potager est très gratifiant, tout à votre perspective de récolter prochainement les fruits de votre travail, vous avez peut-être choisi sa future situation à un endroit pas judicieux pour deux sous, pour des raisons qui n’appartiennent qu’à vous : à côté du hamac pour une petite sieste bien méritée entre deux semis par exemple. Il y a pourtant plusieurs points à étudier qui guideront le choix du bon emplacement pour que les légumes poussent, que l’eau irrigue vos plantations plutôt que celles du voisin, que vous ne perdiez pas votre temps en trajets inutiles et que vos tomates ne prennent pas de coup de soleil.
Découvrez les quelques critères indispensables pour la réussite de votre futur potager avant de commencer à enlever le gazon.
Quand on apprivoise son terrain, autant pour le jardin d’ornement que pour le potager, il est indispensable d’observer la course du soleil et comment elle se répercute dans son jardin. Présence d’arbres, de murs, de plantations existantes, de constructions, regardez patiemment où sont les différentes zones de soleil et d’ombre dans votre espace, en plus d’avoir précisément repérer les 4 points cardinaux. Selon le temps que vous avez à y consacrer avant les premières plantations, il est utile aussi d’observer les changements au cours des saisons. En effet, un soleil cru d’été au zénith n’a pas les mêmes répercussions qu’un doux soleil d’automne rasant. N’hésitez pas à faire quelques croquis et quelques projections si nécessaire.
Vous choisirez pour votre potager un emplacement ensoleillé, avec environ 6 h de soleil par jour. En effet, les productions potagères ont besoin de soleil pour pousser dans leur grande majorité. Nous verrons cependant dans un chapitre suivant sur l’ombre, qu’elle est indispensable l’été lors des journées chaudes. Mais pour l’instant, concentrons-nous sur le soleil, élément majeur pour la croissance des légumes.
Si vous ne disposez pas d’un espace aussi ensoleillé, vous adapterez vos plantations et privilégierez les légumes feuilles aux légumes de la famille des solanacées que sont les tomates, poivrons, aubergines. Ces conseils généraux sont à adapter aussi en fonction de votre région.
Un autre élément à prendre en compte est le vent : protégez au maximum votre potager des vents, au moins des vents dominants chez vous. Soit par le choix préalable de votre emplacement, soit en plantant des haies ornementales ou comestibles comme les haies de petits-fruits, soit en installant des canisses ou autres panneaux occultants. Le vent assèche les cultures et au printemps, quand on lance ses premières plantations ou semis, le vent du nord refroidit l’atmosphère au moment où les plantes ont besoin de chaleur.
Idéalement, un sol de potager est riche en humus, bien drainé, assez souple et peu caillouteux. Donc ça, c’est votre but à atteindre, parce que vous n’aurez pas souvent ces qualités au départ. Vous le nourrirez régulièrement d’amendements visant à l’améliorer, un compost bien décomposé sera votre meilleur ami (prévoir un endroit pour le compost dès le départ, c’est indispensable).
Ces apports et la modification de la structure du sol se feront petit à petit, il faut toujours être patient au jardin.
Si toutefois le sol est d’une qualité si médiocre que la meilleure volonté et les plus douces attentions ne seront pas suffisantes, par exemple en cas de sol gorgé d’eau, de sol poussiéreux comme du sable sans le moindre ver de terre, de sol très caillouteux ou de sol outrageusement acide ou calcaire, il peut être intéressant d’envisager des plantations surélevées via des carrés potagers. Ainsi, vous préparez un substrat et choisissez sa composition, comme pour une plantation en pot.
→ Voir l’article de François sur la création d’un potager en sol caillouteux, il vous explique aussi les techniques de surélévation.
Il est très important de prendre en compte les aspects pratiques dans son choix, même si on n’en est pas toujours convaincu au départ. Même avec la meilleure volonté du monde, une trop grande distance entre le potager et la maison, un accès à l’eau compliqué, des outils à « perpète-les-Oies », viendront à bout des plus motivés.
Vous l’aurez compris, veillez à installer votre potager pas trop loin de la maison. Sécurisez un accès à l’eau simple et la possibilité d’accéder aux outils facilement. Installez votre indispensable compost près du potager (quitte à avoir une poubelle spéciale déchets végétaux à la maison pour limiter les allers-retours au compost sous la pluie en hiver).
Ne prévoyez pas trop grand, quitte à agrandir plus tard. Ça serait dommage de vous lasser du quinzième kilo de courgettes. Si vous appliquez des principes de permaculture, très intéressants, vous aurez sur peu de surface un potager très productif.
Pensez aussi à la praticité des déplacements à l’intérieur de la surface du potager : pouvoir accéder à tous les endroits de la parcelle, avoir des allées praticables, pas un terrain boueux.
Une fois les critères pratiques passés en revue, n’oubliez pas les aspects esthétiques : si la fenêtre de votre salon donne sur le potager, il a intérêt à être joli ! S’il peut être tout à fait ornemental avec une implantation soignée et quelques fleurs, il ne le sera pas à toutes les saisons. Idéalement, réfléchissez à vos vues depuis la maison et si vous n’avez pas le choix, soignez son esthétisme, vous n’en serez que plus content !
Jardiner sur un terrain bien plat est aussi un indispensable : imaginez contempler votre eau d’arrosage fuir votre pied de tomate flétri pour aller irriguer les adventices un peu plus loin ! Si le terrain n’est pas plat au départ, il faut envisager de le niveler. En cas de pente plus importante, pensez à un système de terrasse. Entre les deux, le carré de potager peut s’avérer là aussi une bonne solution pour avoir une surface plane sur une zone dénivelée. Construisez soigneusement votre carré avec des planches de façon à le surélever dans la pente.
Devenue un sujet crucial au potager avec le réchauffement climatique et les étés très chauds que nous connaissons, l’ombre est indispensable au jardin en été. Ou du moins la possibilité de l’ombre. Combien de légumes subissent des insolations, cramés par les fortes chaleurs ? Le sujet n’est pas évident à résoudre, car il est vrai que le potager nécessite un emplacement bien ensoleillé toute l’année. Il est réel aussi que les arbres ont mauvaise réputation à proximité du potager parce que leurs racines assèchent le sol et leur ramure font trop d’ombre toute l’année.
Cela dit, c’est une vision traditionnelle de l’arbre au potager. Avec le développement des principes de permaculture et certains concepts très intéressants comme l’agroforesterie, cette vision est bouleversée et l’on repense la place de l’arbre au jardin potager, sous la forme de haies, d’arbre isolé ou de verger. En choisissant soigneusement les espèces, à feuillage caduc, en prêtant attention au port de l’arbre. Ou encore en pensant le jardin comme un système à différents étages : verger, petits fruits et cultures maraîchères. On pense l’ensemble comme un tout, les différentes feuillaisons, saisons, tailles possibles pour apporter de la lumière.
C’est donc un savant dosage à trouver. Déjà, si l’ombre est fournie par un arbre, il doit être à feuillage caduc pour un maximum d’ensoleillement pendant les saisons sans feuilles. Cela peut être intéressant d’envisager de planter des arbustes à croissance rapide à proximité du potager en calculant leur ombre portée.
Sinon, on tente de créer une ombre ponctuelle et réversible ! Cultiver de hautes plantes annuelles, de ce fait à développement très rapide, est une solution ingénieuse. En choisissant des espèces résistantes à la chaleur et à la sécheresse, c’est encore mieux.
L’autre option consiste à installer des structures amovibles sans empêcher la pluie d’atteindre le sol du potager. On peut envisager des ombrières sous la forme de toiles d’ombrage, de canisses installées à l’horizontale en hauteur sur des piquets, de paravents sur les côtés à condition de les placer judicieusement. Au rayon des solutions de débrouille, les parasols ou les cagettes retournées sur les semis, plantules, jeunes salades, feront leur effet aussi.
Ces dernières solutions sont davantage des solutions pour remédier à un manque d’ombre, en attendant qu’un arbre pousse par exemple. Mais il vaut mieux intégrer le facteur ombre pour les grandes chaleurs dès le départ avec des solutions pérennes.
Évidemment, de la même manière que le compost est essentiel ; chercher de l’ombre en été sans avoir au préalable, dès le printemps, largement paillé son potager avec une couche épaisse de paillis organique pour limiter les évaporations d’eau, est contre-productif.
→ Lisez l’article très utile de Pascale sur le sujet de l’ombre au potager en été.
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