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Bokashi… Sans surprise, la consonance du terme nous emmène du côté du pays du soleil levant. Quant à sa traduction, elle est tout aussi évidente. En effet, le bokashi est un terme d’origine japonaise qui signifie littéralement « matière organique fermentée ». Il s’agit donc d’une technique de compostage qui permet de valoriser ses déchets alimentaires, idéale en milieu urbain ou en appartement. Pour autant, si vous habitez à la campagne et disposez d’un jardin, le bokashi est aussi très intéressant, essentiellement grâce à sa facilité d’utilisation.
À la différence du lombricomposteur qui repose sur le travail des vers de terre, le bokashi fonctionne avec des bactéries en milieu anaérobie. En quelques jours et semaines, les déchets de cuisine sont transformés en un riche et très nutritif engrais liquide et en un digestat qui pourra être intégré au sol, ou au bac à compost individuel ou collectif.
Explications sur le fonctionnement et l’utilité du bokashi, sans oublier les avantages (et les inconvénients) de cette méthode de compostage sans vers de terre.
S’il fallait aller au plus simple, on pourrait définir le bokashi comme un composteur de cuisine ou d’appartement qui prend la forme d’un seau, doté d’un robinet et d’un couvercle, d’environ 40 cm de haut. Rien d’extraordinaire, si ce n’est ce qu’il est à l’intérieur ! En effet, le bokashi est une méthode de recyclage et de compostage de déchets organiques de cuisine. Un peu comme un lombricomposteur ou vermicomposteur, mais sans les vers de terre ! C’est donc un système idéal pour ceux qui n’accepteraient jamais d’héberger ces petites bébêtes, certes très efficaces, mais grouillantes, sous leur toit. Il est également parfaitement adapté à ceux qui vivent en appartement en milieu urbain et qui seraient trop éloignés d’un composteur collectif.
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2024, le compostage des déchets organiques est obligatoire pour tous, citadins ou ruraux.
Le bokashi est donc une méthode de compostage des restes alimentaires dans un seau de la taille d’une poubelle. Et, à la différence de toutes les autres techniques de compostage, dans le bokashi, on peut mettre tous ses déchets. À commencer par les épluchures de fruits et légumes sans aucune restriction, les coquilles d’œufs, le marc de café et les sachets de thé, mais aussi les restes de plats cuisinés, de féculents (pâtes, riz…) et de légumineuses, de viande ou de poissons (avec petits os et arêtes), les produits laitiers, les croûtes de pain, les déchets de taille des plantes vertes, les fleurs fanées… En bref, votre poubelle s’allège considérablement et drastiquement. Ce qui peut représenter des économies non négligeables dans les communes où le ramassage des ordures se fait au poids.
L’essentiel étant de couper en petits bouts chacun des déchets introduits dans le bokashi pour faciliter leur désagrégation.
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Faire un compost sur son balconCette technique de compostage des déchets alimentaires repose donc sur un seau à double-fond, équipé d’un couvercle pour qu’il soit hermétiquement fermé. En effet, le bokashi est une méthode de fermentation lactique dans un milieu anaérobie, c’est-à-dire sans oxygène. Concrètement, dans ce milieu fermé, des bactéries, appelées micro-organismes efficaces (EM), consomment les glucides présents dans les déchets que vous introduisez dans le seau et les transforment en acides lactiques. La production de ces acides lactiques permet de stopper la putréfaction normale des déchets et de les « conserver ».
Au bout de quelques jours, on obtient un engrais liquide, très riche en nutriments, et après quelques semaines de repos, une sorte de compost à l’aspect bien différent de celui produit dans un bac à compost extérieur ou dans un lombricomposteur. En résumé, dans le bokashi, les déchets sont fermentés alors que dans le lombricomposteur, ils sont décomposés. L’autre différence notable réside dans son utilisation : les déchets introduits dans le lombricomposteur ou un composteur de jardin doivent être parfaitement équilibrés en azote et en carbone. Dans le bokashi, on met tous ses déchets sans se soucier d’un juste équilibre.
Pour autant, il ne suffit pas de remplir son seau de déchets alimentaires. En effet, les restes de table sont déposés en couches de 5 cm et bien tassés pour supprimer l’air. Ensuite, il faut ajouter une dose d’activateurs composés de son de blé, de mélasse et des fameux micro-organismes efficaces. Et le seau est fermé avec soin avec le couvercle. Les déchets et une dose d’activateurs sont ajoutés une fois par jour pour éviter d’introduire trop d’air. Jusqu’à ce que le seau soit plein. À ce stade, deux semaines sont nécessaires pour achever le processus de fermentation. Deux semaines pendant lesquelles le seau reste fermé. C’est pourquoi il est recommandé de se procurer deux seaux bokashi pour composter en continu ses déchets organiques.
Et au bout de deux semaines, c’est prêt !
Avec le bokashi, on obtient deux types d’engrais issus de la fertilisation des déchets alimentaires :
Évidemment, à première vue, le bokashi présente de nombreux avantages, surtout si on le compare au compost traditionnel ou au lombricomposteur :
Si le bokashi semble concentrer de nombreux avantages, il recèle tout de même quelques points négatifs qu’il est bon de connaître avant d’investir. Car le bokashi représente un certain investissement financier. En effet, pour assurer le recyclage complet de vos déchets alimentaires, il faut au moins acheter deux seaux afin d’établir un roulement. On peut se procurer ces seaux dans les jardineries, les magasins spécialisés ou sur Internet. Comptez entre 40 et 80 euros pour le seau avec robinet, une somme à multiplier par deux. À cet investissement de départ s’ajoutent les sacs d’activateur d’une valeur comprise entre 5 et 10 euros le sac de 1 kg. Sachant qu’un sac de 2 kg est suffisant pour un an d’utilisation pour un foyer de deux personnes.
À ce coût s’ajoute tout de même une certaine odeur aigre-douce décelable lors de l’ouverture du couvercle pour déposer ses déchets. Si vous êtes particulièrement sensible aux odeurs, vous pourriez être incommodé.
De même, si le couvercle est mal fermé ou le seau trop plein, les déchets pourrissent littéralement, dégageant une odeur plus forte et attirant les insectes. Il faut donc être très rigoureux quant à la fermeture du seau.
Et surtout, le principal inconvénient que l’on puisse adresser à ce système est qu’il ne produit pas vraiment du compost mais du digestat. Pour être utilisé, il doit être mélangé à la terre ou au compost traditionnel. Ce qui implique qu’il faut posséder un jardin ou avoir accès à un composteur collectif (si votre commune a installé ces composteurs collectifs sur la voie publique…). Vous pourriez aussi l’offrir à des proches jardiniers, ou bien à des jardins associatifs ou partagés.
Enfin, pour finir, peut-être est-il judicieux de préciser que l’engrais et le digestat obtenus seront de bien meilleure qualité si vous compostez des aliments bios, cultivés sans pesticides et autres herbicides et fongicides. Si le fait de rendre les matières organiques à la terre est plutôt une bonne chose, on n’a peut-être pas assez de recul pour connaître leur impact sur la vie microbienne des sols en cas de traces de pesticides.
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