Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Anoplophora glabripennis et Anaplophora chinenis, ce sont les noms scientifiques de coléoptères xylophages redoutés, plus communément appelé capricorne asiatique et capricorne asiatique des agrumes. Redoutés au point d’être classés, sur le territoire de l’Union Européenne, comme « organisme de quarantaine prioritaire (OQP) » suivant le règlement (UE) 2016/2031 du 26 octobre 2016 relatif aux mesures de protection contre les organismes nuisibles aux végétaux. Dans certaines régions, le capricorne asiatique est également réglementé par arrêté préfectoral. Car ces deux insectes de la famille des Cerambycidae s’attaquent à des arbres feuillus, relativement communs sur le territoire, tels que l’érable, le peuplier, le bouleau…quelques fruitiers et les agrumes comme les citronniers
Si la plupart des foyers d’infestation sont à ce jour pratiquement éradiqués en France, la surveillance reste constante et active sur certaines zones.
Découvrez qui est vraiment ce capricorne asiatique, comment le reconnaître et que faire en cas de suspicion de détection.
Les capricornes asiatiques (Anoplophora glabripennis et chinenis) sont des coléoptères, reconnaissables à leurs élytres (ailes dures) noirs, brillants et lisses, maculés de taches blanchâtres, et à leurs très longues antennes filiformes qui constituent les 2/3 de leur corps. Ces mêmes antennes sont striées de gris bleu. Cet insecte, amateur de bois vivant, mesure entre 20 et 37 mm, la femelle étant légèrement plus grande que le mâle.
Les larves apodes de cet insecte sont longues de 5 cm et présentent une à deux bandes sur le pronotum (partie supérieure du premier segment thoracique).
Originaire d’Asie orientale, le capricorne asiatique est apparu sur le territoire américain en 1996, puis en Europe à partir de 2001. En France, en 2020, on comptait cinq foyers d’infestation identifiés, disséminés sur tout le territoire. À ce jour, seul le Val-de-Loire, et plus particulièrement la ville de Gien, fait l’objet d’une campagne de surveillance systématique.
Quant au capricorne asiatique des agrumes, il a été détecté sur le territoire européen en 2000, plus précisément à Milan, puis en 2003 en France. Aujourd’hui, il semble éradiqué en France.
Pour autant, la vigilance reste de mise, car le capricorne asiatique est considéré comme un ravageur des feuillus, sauvages ou cultivés, particulièrement dangereux. D’autant que les conditions climatiques européennes lui sont très favorables. Et le commerce avec la Chine est un facteur d’introduction tout aussi favorable que le climat !
Le cycle de vie du capricorne asiatique se déroule sur une ou deux années. Tout dépend de l’époque de ponte ! Mais tout commence par le vol des capricornes adultes. Mâles et femelles se retrouvent non loin de leurs plantes hôtes, pendant la période de végétation. Mais c’est surtout la période allant de juin à août qui est la plus propice à l’accouplement, car les capricornes ne volent que par de belles journées ensoleillées.
La femelle se met ensuite en quête d’un arbre dont elle fore l’écorce du tronc et des branches. Entre le liber et l’aubier, elle pond entre 30 et 60 œufs puis se meurt. Une fois écloses, les larves s’alimentent dans le liber pour assurer leur évolution. Au troisième stade larvaire, elle est capable de pénétrer plus profondément dans l’arbre, via des galeries. Lorsque la larve est nymphosée, le capricorne adulte revient vers la surface de l’écorce et creuse un orifice de sortie bien rond d’environ 1 cm de diamètre. Il est prêt à s’envoler. Le cycle est bouclé.
Les capricornes asiatiques (Anoplophora glabripennis) s’attaquent essentiellement aux arbres feuillus à bois tendre, et en particulier certaines espèces comme l’érable (Acer), le bouleau (Betula), le saule (Salix), le charme (Carpinus), le peuplier (Populus), le tilleul (Tilia), le marronnier (Aesculus) et le hêtre (Fagus). Dans son milieu d’origine, il jette son dévolu sur plus de 100 espèces.
Quant au capricorne asiatique des agrumes (Anoplophora chinensis), il se nourrit des arbres précédents, auxquels s’ajoute l’aulne (Alnus), le noisetier (Corylus), le platane (Platanus), le citronnier (Citrus) ou encore les pommiers et les poiriers.
Concrètement, ces arbres infestés par les larves de capricorne dépérissent lentement. Tout simplement parce qu’à cause des galeries, la sève ne circule plus normalement, l’arbre n’est plus alimenté par les nutriments et l’eau. Il s’affaiblit et peut mourir. Alors que les larves œuvrent en toute discrétion, bien dissimulées sous l’écorce. Pour autant, quelques signes permettent de détecter une infestation de capricornes asiatiques :
Lire aussi
Maladies et parasites du noisetierSi vous observez une ou plusieurs traces suspectes de symptômes, il est obligatoire et essentiel de prévenir les autorités compétentes. Commencez par marquer les arbres où des traces suspectes ont été remarquées. Si vous apercevez un insecte, capturez-le et mettez-le au congélateur. Une photographie est aussi importante. Ensuite, il faut vous rapprocher de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) de votre région qui se chargera de l’identification de l’insecte via le SRAL (Service régional de l’alimentation) et/ou le réseau FREDON dédié à la santé des végétaux. Ces deux organismes sont chargés de la surveillance, mais aussi de la lutte contre ces ravageurs.
La lutte contre ce ravageur passe uniquement par l’abattage de l’arbre dans les plus brefs délais. Cet arbre sera broyé et incinéré. Ensuite, se met en place une campagne de surveillance des arbres situés aux alentours. De même peuvent être incinérés les produits en bois (cagettes, palettes…) potentiellement infestés.
À titre d’exemple, une campagne de surveillance est en cours dans la région Centre-Val de Loire. En 2024, 300 000 arbres hôtes ont été inspectés sur les communes de Gien, Poilly-lez-Gien et Saint-Martin-sur-Ocre, entre autres grâce à une équipe cynophile. 16 arbres ont été abattus en mars et avril 2024, et une autre campagne d’abattage s’est déroulée entre le 17 et le 28 juin. Un foyer n’est déclaré éradiqué que quatre ans après la détection du dernier arbre infesté.
Des zones comme Furiani (Corse), Divonne-les-Bains et Royan sont encore sous surveillance.
Commentaires