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Feuillage jaunissant, nécrose des feuilles, croissance ralentie, voire stoppée, port rigide, absence de fleurs, chute des fruits… Chez les végétaux comme ailleurs, il y a des signes qui ne trompent guère ! Ces signes de souffrance ou de dépérissement sont parfois inhérents à une maladie ou à la présence de parasites, à des conditions culturales non adaptées ou à une météo peu favorable. Mais, une fois ces pistes écartées, c’est vers les carences qu’il faut se tourner. En effet, les plantes ont besoin d’éléments nutritifs pour croître, fleurir et fructifier. Si l’un de ces nutriments, primaires ou secondaires, minéraux ou oligo-éléments vient à manquer, c’est la carence assurée.
Apprenons à comprendre et à identifier les différentes carences auxquelles sont soumis les végétaux, mais surtout découvrons comment les traiter et les prévenir.
Les hommes peuvent être carencés en vitamine D, en fer, en magnésium… Ce qui signifie qu’ils ont un déficit de certaines vitamines, minéraux ou oligo-éléments. Dans le monde végétal, c’est la même chose. Une plante peut souffrir de carences, c’est-à-dire que, pour différentes raisons, elle ne bénéficie pas des éléments nutritifs essentiels à sa croissance, à sa floraison ou à sa fructification. Sachant que ces éléments nutritifs sont puisés dans le sol.
Mais qu’entend-on vraiment par éléments nutritifs ? De quels nutriments les végétaux ont-ils besoin pour leur développement ? En premier lieu, il y a les éléments primaires, les macro-éléments, qui sont l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K). L’azote joue un rôle prépondérant pour la croissance des plantes, le phosphore est primordial pour la bonne santé du système racinaire, la floraison, la production des fruits, mais aussi la photosynthèse et le développement général des plantes. Enfin, le potassium contribue à la résistance des plantes face aux intempéries, aux maladies et ravageurs, mais aussi à la fructification.
Ensuite, les plantes ont besoin d’éléments secondaires, moins importants, mais tout de même vitaux : le calcium (Ca) qui joue un rôle dans la structure des végétaux, le magnésium (Mg) qui favorise l’absorption des éléments primaires et donne au feuillage une couleur bien verte, et le soufre (S) qui intervient dans la formation de la chlorophylle.
Enfin, il reste les oligo-éléments : le fer (Fe), indispensable à la formation de la chlorophylle, le bore (B) utile au fonctionnement de la plante et à la formation des fruits, le manganèse (Mn) nécessaire à la germination et à la maturation des plantes, mais aussi à la synthèse de la chlorophylle, le cuivre (Cu), le zinc (Zn), utile à la saveur des fruits et à la photosynthèse, et le molybdène (Mo), essentiel pour l’assimilation du nitrate du sol par les plantes, et la métabolisation du fer et du phosphore. Il existe d’ailleurs des compléments nutritionnels anti-carences oligo-éléments.
Le moindre manque d’un de ces éléments peut plonger la plante dans un état de faiblesse qui peut la mener à sa perte.
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La chlorose ferriqueComme les plantes puisent les nutriments dans le sol, c’est là qu’il faut aller chercher les causes des carences. En ce qui concerne ces carences liées au sol, on en distingue deux sortes : celles qui sont dites induites et les autres, celles qui sont appelées vraies. Dans le cas d’une carence vraie, les éléments nutritifs, présents en quantité insuffisante dans le sol, ne parviennent pas à couvrir les besoins des végétaux. Ces carences se rencontrent dans les sols épuisés par des pratiques agricoles intensives, en monoculture. À l’échelle du potager, des plantes potagères cultivées d’année en année au même endroit, sans rotation des cultures, peuvent souffrir de ces carences vraies. Des conditions climatiques défavorables peuvent aussi induire ces carences. Par exemple, de fortes intempéries qui lessivent les sols, entraînant la perte des nutriments. Ces aléas climatiques rompent l’équilibre du sol sur un temps donné.
Les carences induites sont plus liées à la nature même du sol. Un sol inadapté aux besoins de la plante débouche inévitablement sur des carences. Ainsi, un sol trop acide ou trop calcaire peut provoquer des carences. Une plante peut également être carencée si elle est plantée dans une terre qui présente un élément en excès. Et une présence excessive d’un élément inhibe l’absorption d’un autre. Par exemple, un sol trop azoté va forcément créer des carences.
Enfin, des attaques répétées de ravageurs, ou des maladies récurrentes peuvent par ailleurs provoquer des carences chez certaines plantes.
Abordons à présent les différentes carences observées le plus souvent sur les plantes. L’idée étant d’un identifier les symptômes, les causes et de trouver les solutions pour remédier au problème.
Symptômes : Croissance ralentie, manque de vigueur, jeunes pousses qui ne se développent pas, feuillage jaunissant (surtout les feuilles les plus anciennes), chute prématurée des feuilles, nervures des feuilles rougeâtres à pourpres, floraison et fructification perturbées. Cette carence d’azote touche essentiellement les légumes feuilles, les arbres fruitiers et les arbres.
Causes : sol trop sableux ou trop acide, peu riche en matières organiques, trop ou pas assez d’arrosages.
Solutions : l’azote étant souvent absent du sol, il doit être apporté par un paillage organique comme les tontes de gazon, du compost ou du fumier bien décomposé, mais aussi des engrais comme la corne broyée et le sang séché. Le purin d’ortie est aussi très efficace pour fournir de l’azote. Enfin, la culture des plantes de la famille des fabacées est utile : leurs racines ont la capacité de fixer l’azote atmosphérique et de le restituer au sol.
Attention aux paillages organiques comme la paille, les feuilles mortes, le BRF… qui peuvent provoquer une faim d’azote.
Symptômes : plante chétive, extrémité du feuillage colorée de rouge pourpre, folioles teintées de pourpre, raideur des tiges de la plante, fructification réduite et de petit calibre, absence de floraison. Cette carence s’observe essentiellement au potager, sur les choux, les pommes de terre, les légumes fruits comme les tomates, les fèves, les betteraves, les fraisiers et les fruitiers. Les plantes à fleurs peuvent également être atteintes.
Causes : sol trop acide ou trop calcaire avec un pH élevé, trop forte humidité du sol, températures anormalement basses,
Solutions : l’apport de fumier de poules, ou d’engrais à base de poudre d’os ou de farine de poissons, de résidus de récoltes ou d’amendement du type compost, est recommandé pour pallier cette carence en phosphore
Symptômes : plantes peu développées, dotées d’un feuillage mou, dont les bordures brunissent et se nécrosent, floraison et fructification de piètre qualité. Cette carence de potassium se manifeste chez les pommes de terre, la tomate, le céleri, les légumineuses, les petits et les arbres fruitiers. Mais aussi de nombreuses plantes à fleurs.
Causes : cette carence de potassium est courante dans les sols argileux, sableux ou marécageux.
Solutions : faire des apports de compost, de purin de consoude ou de cendre (sans excès).
Pour aller plus loin : Comment corriger une carence en potassium ?
Symptômes : Feuillage jaunissant veiné de vert (symptômes de chlorose), éventuelle apparition de taches colorées de jaune, d’orange et de pourpre, chute prématurée des feuilles. Cette carence touche surtout les tomates, les pommes de terre, les haricots, les petits fruitiers comme les framboisiers, les pommiers et les poiriers, les rosiers ou les rhododendrons.
Causes : sol trop calcaire.
Solutions : ajout de sel d’Epsom à l’eau d’arrosage, apport de fumier de bovin, semis et enfouissement d’engrais verts.
Symptômes : Dessèchement des extrémités, enroulement et flétrissement des jeunes pousses, brunissement et nécrose des bourgeons, chute des fruits, nécrose des fleurs et des feuilles. C’est essentiellement la tomate et toutes les plantes cultivées en pot qui sont touchées par cette carence.
Causes : la carence de calcium est en général due à un excès de potassium ou de magnésium dans le sol.
Solutions : il est nécessaire de vérifier et de rectifier l’acidité du sol.
Symptômes : coloration violette des pédoncules et des pétioles, développement moindre de la plante, jaunissement léger des feuilles, recourbement des feuilles supérieures. Cette carence est plus courante chez les fabacées, les alliacées et les crucifères.
Causes : excès d’arrosage qui lessive le sol et enlève le soufre présent dans le sol, excès de calcaire, forte humidité du sol.
Solutions : ajout de matières organiques ou d’algues, utilisation d’engrais soufrés.
Symptômes : coloration jaune pâle à blanchâtre de la plante, enroulement, brunissement et chute des feuilles. Le maïs, les pommes de terre et les haricots sont les plus touchés.
Causes : sol trop calcaire, excès de fer, sécheresse prolongée, excès d’engrais à base de potasse.
Solutions : ajout de fumier de bovins, pulvérisation de sulfate de manganèse sur le feuillage, semis d’engrais verts.
Symptômes : décoloration, nécrose et chute des feuilles. Ce sont surtout les plantes de terre de bruyère (azalées et rhododendrons, camélias, érables du Japon, magnolias, hortensias, bruyères…), mais aussi les rosiers, la vigne, les poiriers et les pêchers qui sont sensibles à cette carence. La glycine et le laurier-cerise sont également sujets à cette carence.
Causes : un trop fort taux de calcaire qui bloque l’absorption du fer, arrosage avec une eau calcaire.
Solutions : arrosage à l’eau de pluie, utilisation d’un engrais de longue durée, paillage avec des écorces de pin.
Symptômes : chlorose et recroquevillement des feuilles inférieures et médianes de la plante, nécrose de l’extrémité des tiges, malformation des jeunes pousses, raidissement des feuilles anciennes. Carence assez rare qui touche le pommier, le poirier, la vigne, les épinards, les carottes, le céleri et les betteraves. L’œillet se montre aussi sensible à cette carence.
Causes : sols acides ou alcalins, sols sableux ou humifères.
Solutions : pulvérisation de purin d’ortie ou de consoude, ajout d’un engrais riche en bore.
Symptômes : chlorose des jeunes feuilles, avec formation de petites nécroses, fadeur de la floraison.
Causes : excès de potassium et de phosphore dans le sol, pH du sol élevé.
Solutions : pulvérisation de cuivre sur le sol.
Symptômes : apparition de taches nécrotiques sur le bord des jeunes feuilles, taille réduite et déformation des nouvelles feuilles, rapetissement des entrenœuds, faible croissance des bourgeons.
Causes : sols sableux ou limoneux, printemps frais et humide.
Solutions : ajout d’un engrais soluble ou de sulfate de cuivre.
Symptômes : coloration vert clair du feuillage, croissance réduite, déformation en cuillère des jeunes feuilles. Carence très rare qui peut toucher les choux, les légumineuses et les poinsettias.
Causes : sol très tourbé au pH acide.
Solutions : ajout d’un engrais soluble.
Logiquement, pour prévenir les carences induites, il est essentiel d’avoir un sol équilibré. Le nourrir en l’amendant avec du compost ou du fumier est le premier geste de prévention. Le fait de pailler le sol permet aussi d’apporter des éléments importants comme l’azote. Quant à l’apport de purins d’ortie ou de consoude ou de décoction de prêle, il permet aussi d’équilibrer le sol en gommant des défauts de nutriments.
Il faut surtout observer vos végétaux, car les carences se manifestent essentiellement par des décolorations du feuillage. C’est un signe d’alerte envoyé par vos plantes, soyez-y attentif ! De même, il est essentiel de bien connaître son sol. Enfin, un arrosage bien mené peut aussi éviter des carences.
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