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Les cloportes, également connus sous le nom de « cochons de mur », « cochons de cave » ou encore « porcs de Saint-Antoine », sont des petits crustacés terrestres que l’on retrouve fréquemment dans nos jardins. Bien que leur apparence puisse parfois surprendre, ces organismes discrets jouent un rôle fondamental dans l’écosystème du jardin. Souvent observés sous des pierres, dans les tas de feuilles mortes ou à l’ombre des murets, les cloportes sont de précieux alliés pour les jardiniers. En se nourrissant de matières organiques en décomposition, ils contribuent à la formation d’un sol fertile et à la création d’un environnement sain pour les plantes. Leur présence indique aussi un sol riche en biodiversité et en bonne santé.
Partons à la découverte de ces bien sympathiques petits crustacés terrestres que sont les cloportes !
Le cloporte est un petit arthropode du sous-embranchement des crustacés, ce n’est donc absolument pas un insecte. Mesurant généralement entre 1 et 2 centimètres de long, son corps est allongé, aplati et segmenté en plusieurs plaques rigides. Ces segments lui confèrent une certaine protection contre les prédateurs et lui permettent de se rouler en boule lorsqu’il se sent menacé, une particularité que l’on retrouve principalement chez certaines espèces comme Armadillidium vulgare. Ce comportement de défense est une réponse efficace pour se protéger.
Les cloportes possèdent sept paires de pattes, ce qui est un trait distinctif important, et leurs antennes sont courtes et segmentées, adaptées à leur mode de vie terrestre. Leur couleur varie du gris au brun, parfois avec des nuances plus sombres ou des motifs tachetés selon l’espèce. Leur aspect global peut paraître rigide et robuste, mais ces petits crustacés sont étonnamment agiles et capables de se faufiler dans les moindres recoins du sol.
Contrairement à la grande majorité des crustacés, qui sont aquatiques, le cloporte est le seul groupe de crustacés à avoir totalement conquis le milieu terrestre. Cette adaptation est le résultat d’une série de modifications morphologiques et physiologiques. Pour respirer, les cloportes possèdent des structures appelées pléopodes, situées sous l’abdomen, qui fonctionnent comme des branchies adaptées à l’air libre. Toutefois, pour que ces organes respiratoires restent fonctionnels, les cloportes nécessitent un environnement humide. Cette particularité explique pourquoi ils sont souvent trouvés sous des pierres, dans des feuilles mortes ou tout autre endroit frais et humide.
Les cloportes ont également développé une cuticule cireuse sur leur carapace qui aide à réduire la perte d’eau par évaporation, un atout majeur pour leur survie en milieu terrestre. De plus, leurs habitudes nocturnes les aident aussi à éviter la déshydratation pendant la journée.
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Alliée du jardinier : la limace léopardLe cycle de vie des cloportes comprend trois étapes principales : œuf, juvénile et adulte. Les femelles pondent leurs œufs dans une poche incubatrice sous leur abdomen, où ils restent protégés jusqu’à l’éclosion après 3 à 9 semaines. Les jeunes cloportes, ou juvéniles, passent par plusieurs mues pour grandir et atteindre leur forme adulte, un processus qui prend plusieurs mois. Les cloportes adultes atteignent leur maturité sexuelle en environ un an et peuvent vivre jusqu’à 3 ans.
La reproduction a lieu principalement au printemps et en automne, mais peut se dérouler toute l’année dans des conditions favorables. Leur cycle de vie est fortement influencé par la température et l’humidité : ils prospèrent à des températures modérées (15-25°C) et ont besoin d’un environnement humide pour éviter la déshydratation. Ces facteurs environnementaux déterminent leur rythme de croissance, leur activité et leur capacité à se reproduire.
Les cloportes sont essentiellement des décomposeurs, se nourrissant principalement de matière organique en décomposition. Leur régime alimentaire comprend une variété de matières végétales mortes, comme les feuilles tombées, les morceaux de bois en décomposition, les racines mortes et même certains types d’algues. Ils consomment également des champignons, des lichens et parfois de la matière animale en décomposition, ce qui fait d’eux des acteurs essentiels dans le recyclage des nutriments dans l’écosystème du jardin.
En se nourrissant de débris végétaux morts (voir plus haut), les cloportes accélèrent le processus de décomposition. Ce processus est essentiel pour transformer les matières organiques en humus, une forme stable et riche en nutriments. L’humus ainsi formé enrichit le sol, rendant les nutriments plus disponibles pour les plantes et favorisant une croissance saine.
En décomposant ces matières organiques, les cloportes contribuent à la libération d’éléments nutritifs essentiels, tels que l’azote, le phosphore et le potassium, indispensables au bon développement des plantes. Leur action permet également d’éviter l’accumulation de débris organiques et réduit les risques de maladies liées à la pourriture.
En se déplaçant et en creusant des galeries dans le sol, les cloportes améliorent la structure physique de celui-ci. Ces mouvements créent des espaces vides dans le sol, augmentant ainsi son aération et facilitant l’infiltration de l’eau. Un sol bien aéré permet aux racines des plantes de se développer plus librement et d’accéder plus facilement à l’eau et aux nutriments. De plus, en transformant les débris végétaux en fragments plus fins, les cloportes contribuent à la formation d’une structure granulaire du sol, idéale pour la rétention d’eau tout en permettant un bon drainage.
En tant que décomposeurs, les cloportes interagissent avec une multitude d’autres organismes du sol, tels que les bactéries, les champignons, les vers de terre et les insectes. Leur présence favorise un réseau alimentaire complexe où chaque espèce possède un rôle spécifique à jouer. Un sol riche en biodiversité est plus résistant aux maladies, aux ravageurs et aux conditions environnementales défavorables.
Mais ce n’est pas tout, les cloportes représentent également une partie non négligeable de la nourriture du hérisson, de la musaraigne, de quelques oiseaux insectivores, du mille-pattes, des crapauds, des lézards et même de certaines araignées.
Les cloportes ont besoin d’un environnement humide pour prospérer, car ils sont sensibles à la déshydratation. Maintenez des zones ombragées et humides dans le jardin, en laissant des tas de feuilles, des morceaux de bois en décomposition ou des pierres dans lesquelles ils peuvent se réfugier.
Laisser une couverture végétale naturelle sur le sol, comme du paillis organique, aide aussi à conserver l’humidité et à fournir un habitat favorable aux cloportes. Enfin, la pratique du compostage est bénéfique, car elle génère une source constante de matière organique décomposée que les cloportes peuvent consommer, contribuant ainsi à un cycle des nutriments sain.
Non ! Les cloportes sont souvent accusés à tort d’être nuisibles aux plantes, principalement en raison de leur apparence et de leur habitude de se regrouper en grand nombre dans les zones humides du jardin. Toutefois, cette perception est largement exagérée et repose sur des idées reçues plutôt que sur des faits.
Leur régime alimentaire se compose de matière organique en décomposition, comme les feuilles mortes, les morceaux de bois pourris et d’autres débris végétaux. Ils préfèrent largement ces sources de nourriture mortes et en décomposition aux plantes vivantes. Par conséquent, dans la grande majorité des cas, les cloportes ne s’attaquent pas aux plantes en bonne santé et ne causent pas de dommages significatifs aux cultures.
Le mythe selon lequel les cloportes seraient des ravageurs de plantes vivantes provient souvent d’observations incorrectes. Par exemple, les cloportes peuvent être vus autour de plantes malades ou mourantes, mais ils ne sont généralement pas la cause première de ces problèmes. Ils se contentent plutôt de consommer les tissus déjà en décomposition. De plus, leur présence dans des pots de fleurs ou des serres peut être mal interprétée, car ils se regroupent dans ces environnements simplement parce qu’ils y trouvent l’humidité et les débris organiques dont ils ont besoin pour survivre.
Bien que les cloportes soient normalement inoffensifs pour les plantes vivantes, il existe des situations spécifiques où ils peuvent poser des problèmes, surtout lorsque leurs populations deviennent trop importantes ou lorsque les conditions sont favorables à une prolifération excessive.
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