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Le greffage des rosiers permet de les multiplier en bénéficiant du patrimoine génétique, et donc des qualités, de deux espèces distinctes. Il existe différents porte-greffes, choisis en fonction des caractéristiques attendues : résistance à certaines conditions de culture, vigueur, etc.
Le greffage demande un peu de pratique pour réussir. Il existe plusieurs techniques, mais c’est celle en écusson qui est privilégiée pour les rosiers.
Voyons ensemble comment bien choisir son porte-greffe et comment procéder pour réussir à greffer un rosier.
Tout comme certaines variétés de fruitiers ou de plants potagers, les rosiers horticoles ou hybrides modernes (créés par l’homme) peuvent être issus de greffage. Il s’agit d’une technique de multiplication qui résulte d’un assemblage. Elle nécessite un scion qui servira de parties aériennes, ainsi qu’un porte-greffe qui servira de système racinaire.
Le greffage des rosiers présente certains avantages.
Pour en savoir plus : Pourquoi les rosiers sont-ils greffés ?
Notons que le greffage présente toutefois quelques inconvénients. Les rosiers greffés bénéficient généralement d’une moins longue durée de vie. C’est aussi une technique qui ne favorise pas le renouvellement génétique naturel (l’évolution), donc rend les rosiers moins adaptables, notamment en cas de maladie.
Il existe différents types de porte-greffe pour les rosiers, ayant chacun leurs avantages et inconvénients.
Pour bien choisir un porte-greffe, il faut donc prendre en compte :
La greffe des rosiers s’effectue du milieu à la fin de l’été, par temps sec, soit entre mi-juillet et mi-septembre. Il s’agit d’une greffe à œil dormant (le bourgeon ne se développera pas avant le printemps suivant).
Une greffe à œil poussant est possible, en procédant en fin de printemps (entre mai et juin).
La greffe est une technique qui peut être délicate et pas toujours évidente à réaliser par un jardinier novice.
Pour effectuer un greffage, un bourgeon issu de la variété à multiplier va être implanté dans les tissus du porte-greffe. Les parties aériennes du porte-greffe seront ensuite coupées pour permettre au greffon de se développer. Voyons concrètement comment procéder pour faire le greffage d’un rosier.
Tout d’abord, commencez par vous procurer le porte-greffe et le greffon souhaités.
Le porte-greffe sera planté plusieurs mois avant la greffe, au plus tard au début du printemps précédent, afin de pouvoir s’installer et développer son système racinaire. Veillez à arroser le sol pendant les jours qui précèdent la greffe.
Côté matériel, prévoyez :
La greffe en écusson ou écussonnage est la technique de greffage la plus facile à effectuer.
1- Sélectionnez un rameau adulte sur le greffon (ayant poussé l’année précédente et ayant déjà fleuri), mesurant environ 1 cm de diamètre. Optez pour un rameau sain, exempt de maladies. À l’aide d’un sécateur préalablement désinfecté, coupez un fragment de rameaux sur les 2/3 de sa longueur, au niveau de la partie inférieure. Retirez les épines et les feuilles, mais conservez les pétioles (partie reliant le limbe à la tige). Placez l’échantillon à l’abri du soleil, éventuellement dans un linge humide.
2- Choisissez un œil (bourgeon naissant) bien formé. Pratiquez deux entailles sur le rameau à l’aide du greffoir : c’est ce que l’on appelle le prélèvement d’écusson. La première entaille sera effectuée à environ 1 à 2 cm au-dessus d’un œil, la deuxième en dessous. Puis, tirez délicatement sur l’écorce sans pénétrer dans le bois. Éliminez les fragments de bois éventuels.
3- Choisissez un rameau droit et sain sur le porte-greffe. Nettoyez la partie qui va recevoir l’écusson issu du greffon, en enlevant les épines, feuilles et radicelles sur approximativement 10 cm au-dessus du collet (la jonction entre les racines et la tige). Il s’agit alors d’une greffe en pied. Pour obtenir un rosier tige, effectuez une greffe en tête (plus haut sur le rameau). Pratiquez une incision en T dans l’écorce du porte-greffe : une barre horizontale d’environ 2 cm, puis une barre verticale d’environ 3 cm.
4- Soulevez délicatement l’écorce au niveau de cette incision en T à l’aide de la spatule du greffoir, puis insérez-y l’écusson, en prenant soin de le glisser jusqu’au fond de l’entaille. Faites pression délicatement avec les doigts pour enlever l’air et optimiser le contact entre le bois et la languette. Fixez l’ensemble avec un lien, sans recouvrir l’œil (ligature).
La greffe prend plusieurs semaines avant d’être opérationnelle. Si l’œil est vert et que le pétiole se détache après avoir jauni, la soudure a réussi. À l’inverse, si le pétiole noircit sans tomber, c’est que la greffe a échoué.
Un rosier greffé nécessitera ensuite quelques soins pour assurer sa bonne reprise.
À la fin de l’hiver, lorsque vous constaterez qu’un nouveau rameau s’est développé, retirez la ligature. Rabattez les parties aériennes du porte-greffe en les taillant au-dessus du point de greffe (partie renflée), pour que le greffon développe ses parties aériennes.
À la fin du printemps, pincez les jeunes rameaux afin de favoriser la ramification du rosier et que sa silhouette puisse s’étoffer.
Comptez environ deux ans pour une greffe, depuis la plantation d’un porte-greffe jusqu’à la reprise définitive.
Un rosier greffé sera naturellement plus fragile lors des premiers mois de culture. La soudure réalisée constitue en effet une blessure, qui peut ouvrir la porte à certaines maladies. Une greffe récente rend aussi la plante plus fragile au niveau du point de greffe en cas de vent, c’est pourquoi nous vous conseillons de placer votre rosier en situation protégée le temps de la cicatrisation.
Les mois suivants la greffe, surveillez que le rosier ne dégénère pas : parfois, le porte-greffe va chercher à se développer, au détriment du greffon. Il développe alors des « gourmands » qu’il est nécessaire de supprimer dès l’apparition, pour éviter que l’espèce sauvage ne prenne le dessus. Ces rameaux apparaissent toujours en dessous du point de greffe du rosier.
Pour en savoir plus : Au secours, mon rosier dégénère !
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