Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Faire son potager et produire ses fruits est l’un des aspects les plus gratifiants du jardinage. Cependant, nous ne savons pas toujours si nos fruits et légumes ainsi produits sont vraiment sains. En effet, un sol pollué par des métaux lourds, des pesticides ou d’autres types de polluants est problématique pour la santé humaine, mais aussi pour l’environnement. Or cette pollution se retrouve dans les plantes et donc dans nos fruits et légumes aussi. Il convient donc de savoir avec précision ce que contient notre sol et s’il est possible d’y cultiver sa nourriture.
→ Comment savoir si on ne cultive pas ses légumes et ses fruits sur une terre polluée ? Que faire si c’est le cas ? On vous donne quelques pistes dans notre fiche conseil.
Un terrain vierge de toutes activités humaines est très rare. Nos jardins se développent souvent sur des anciennes parcelles agricoles, des anciens terrains vagues, des lieux sur lesquels était implantée une activité industrielle, de la terre de remblais provenant d’on ne sait où ou sur un ancien jardin dont les précédents jardiniers étaient peut-être moins scrupuleux que vous. Bref, le sol est rarement aussi sain qu’on ne le penserait. Inutile cependant de trop angoisser, les polluants en présence ne sont pas toujours en très grande quantité.
Les polluants des sols sont nombreux, mais on peut les classer en 4 catégories :
Il est difficile de juger de la pollution des terres simplement en regardant la végétation, même si une zone où absolument rien ne pousse peut vous alarmer. Plusieurs éléments peuvent néanmoins vous mettre la puce à l’oreille :
Mais pour savoir de façon certaine si son sol est pollué, il n’existe qu’une seule solution : une analyse dans un laboratoire de pédologie agréé.
→ En France, l’INRA vous aidera à trouver un laboratoire d’analyses de sols près de chez vous, via l’annuaire des Laboratoires et Recherches.
→ En Belgique, voici la liste des laboratoires agréés dans le cadre du décret Sols.
Dans un premier temps, il convient de bien laver à l’eau les légumes et les fruits récoltés, ainsi que vos mains après le jardinage. Veillez aussi à placer votre potager et vos arbres fruitiers sur une zone non polluée ou tout au moins non suspecte. Pour le savoir, il faudra faire plusieurs analyses de sol.
Vous pouvez aussi ajouter du compost à votre sol et de la matière organique si votre sol est naturellement acide. Cela aidera à réguler le pH du sol. En effet, plus un sol est acide et plus certains polluants, notamment les métaux lourds, vont remonter en surface. Pensez à pailler ou garder une couverture végétale sur votre sol, cela empêchera le lessivage des polluants.
En dernier recours, vous pouvez aussi cultiver hors-sol dans des bacs potagers ou en pots. Attention cependant d’utiliser un substrat sain et des éléments constituants le bac sans traitement.
Sinon, des entreprises spécialisées dans le domaine de la dépollution des sols existent : hydrocarbures, métaux lourds, pesticides… Ces entreprises d’assainissement des sols vont travailler à dépolluer le sol par diverses techniques : traitements biologiques, physicochimiques ou thermiques. Les terres peuvent également être nettoyées sur place par un lavement à l’eau ou à l’aide de solvants.
Bon à savoir : des recherches agronomiques, en cours depuis des années, proposent une solution de dépollution tout à fait naturelle. Cette solution fait appel à des végétaux : miscanthus, arbres (saules, peupliers…). Certains végétaux vont « pomper » les polluants, tandis que d’autres vont les empêcher d’être lessivés en les maintenant près de leurs racines. C’est une manière de dépolluer les sols de façon douce. La biomasse ainsi produite sera ensuite revalorisée en tant que biocarburant ou paillis.
Le type de sol (acide ou non) et le type de polluants est à prendre en compte, mais dans l’ensemble ce sont les fruits, les légumes-fruits, les bulbes et les graines qui s’en sortent le mieux. Dans un sol légèrement pollué, il n’y aura donc pas de risques de consommer sa production de tomates, poivrons, courges, potirons, maïs, haricots, oignons, pommes, poires, fraises…
Les légumes racines (carottes, betteraves, pommes de terre, navets, radis, panais…) fixent les polluants en surface, mais devraient être consommables sans souci si vous les lavez bien à l’eau.
Ce sont les légumes feuilles (laitues, épinards, bettes, choux…) et les plantes aromatiques (thym, sauge, romarin…) qui concentrent le plus les polluants. Dans le doute, cultivez-les en bacs !
Commentaires