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Au jardinier que vous êtes, inutile de rappeler que l’humus est la clé de la fertilité ! Maintenir ou même augmenter la teneur du sol en humus est l’objectif premier du jardinier qui veut obtenir de belles récoltes ou des plantes luxuriantes et fleuries. Or, pour rappel, cet humus peut être obtenu par la transformation de déchets végétaux ou animaux en une matière organique fertile, le compost. Là où la nature met de nombreuses années à accomplir ce travail de décomposition et de transformation des déchets en humus, le tas de compost ne prend que quelques mois à se former. En effet, les processus biologiques y sont accélérés, grâce à l’intervention du jardinier, mais surtout des micro-organismes qui y vivent.
Pour autant, si ce processus dure quelques mois, il n’est pas toujours facile de savoir quand le compost est vraiment « mûr » et utilisable.
Découvrez nos différentes méthodes pour savoir à quel moment le compost est réellement à maturité. Et quand il peut être épandu dans le potager ou au pied des arbres, arbustes et plantes sans aucun risque.
En théorie, faire son compost est assez simple. En pratique, composter n’est peut-être pas aussi aisé qu’il y paraît. Car composter c’est reproduire, à l’échelle d’un jardin, ce qui se passe dans la nature, mais dans un laps de temps nettement plus court.
En effet, dans un sous-bois, les déchets végétaux et animaux s’accumulent naturellement et, au fil des saisons, se décomposent pour former un humus fertile. Bien évidemment, cette décomposition lente de déchets en une matière organique riche s’appuie sur l’intervention et le travail de milliers de micro-organismes (vers, insectes, bactéries, champignons…). Une fois mûr, cet humus libère de l’azote et du carbone, nécessaires à la croissance des végétaux et à la vie du sol.
Faire son compost, c’est un peu la même chose, mais sur une surface et dans un temps réduits. Sur un simple tas, dans un silo ou un composteur fermé, des déchets d’origine végétale (restes de cuisine comme les épluchures, déchets verts, branchages, mauvaises herbes…) ou animale (fumier, fientes de poules…) sont régulièrement déposés. Grâce à l’intervention des micro-organismes et des vers de terre rouges, présents dans le sol, ces matières se décomposent en un compost riche en substances nutritives.
Pour réussir, ce processus de décomposition a besoin d’oxygène, d’une certaine humidité, et d’un juste équilibre des déchets, incorporés en couches successives. En effet, on doit y déposer environ un tiers de déchets humides (épluchures, tontes de gazon…), riches en azote, et deux tiers de déchets secs (feuilles mortes, branchages, copeaux de bois…), riches en carbone.
Pour être réussi, un compost doit donc monter en température (50 à 60 °C en son cœur) puis redescendre au fur et à mesure que les déchets se tassent. Pour aider à cette décomposition, il peut être nécessaire de brasser et d’humidifier le tas.
Globalement, au bout de 8 à 10 mois, la base du compost doit être mûre, c’est-à-dire que tous les éléments doivent être bien décomposés. Mais ce délai peut atteindre 2 ans si les conditions de réalisation ne sont pas optimales. Ainsi, un bac à compost trop grand, un manque d’oxygène ou d’humidité, des amplitudes thermiques importantes, la nature des déchets organiques… peuvent augmenter le temps de décomposition.
Mais dès que votre compost est mûr, il suffit de le récupérer pour l’utiliser par épandage dans le potager, dans des massifs ou au pied des arbres et arbustes.
Mais êtes-vous sûr qu’il est bien mûr ?
Pour aller plus loin :
Utiliser un compost mal décomposé peut être très néfaste pour le sol comme pour les végétaux. En effet, un compost non mûr n’est pas suffisamment riche en humus, donc en nutriments. Et vos cultures ne seront pas assez nourries alors que vous pensez qu’elles le seront. Les récoltes risquent de ne pas être à la hauteur de vos espérances.
Il peut aussi déséquilibrer le pH du sol, ce qui peut avoir un impact non négligeable sur le développement du système racinaire.
Enfin, un compost non mûr peut potentiellement renfermer des agents pathogènes ou des parasites, normalement détruits par la chaleur. De même, il peut contenir quelques graines d’adventices, qui se retrouveront dans votre sol et risquent d’y germer.
Un compost parvenu à maturité est un compost qui a fini de se décomposer. Il peut donc être utilisé en toute sérénité sans risque pour les plantes. Pour savoir s’il est réellement mûr, il faut commencer par l’observer, le toucher, le sentir. En effet, quelques signes ne trompent pas quant à la maturité du compost :
Parfois, en l’observant, vous vous apercevez que votre compost est trop sec. Il faudra simplement l’humidifier un peu. À l’inverse, un compost peut sembler trop humide. Il a un aspect gras et dégage une odeur forte. Pour pallier ce problème, il suffit d’ajouter des matières carbonées (branchages, feuilles mortes…) pour retrouver un certain équilibre. Et surtout aérer votre compost, avec une fourche ou un aérateur de compost.
Si, malgré une observation attentive, vous ne parvenez pas à établir le degré de maturation de votre compost, il est possible de faire quelques tests assez simples. Suivant les résultats, vous serez conforté (ou pas) dans votre appréciation. Certains de ces tests sont très fiables, d’autres plus aléatoires.
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