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Le mouron rouge (Anagallis arvensis) est une petite plante annuelle tapissante, qui a l’inconvénient de se propager rapidement, d’être toxique et de concurrencer les autres végétaux. Du fait de ces caractéristiques, elle est considérée comme une adventice (« mauvaise herbe »), à l’instar du liseron, du chiendent ou encore de la renoncule rampante.
Toutefois, il est possible de limiter son expansion, voire de l’éliminer du jardin. Nos méthodes naturelles vous permettront d’agir sans produits chimiques, mais demanderont un peu de patience et de rigueur. Voyons donc comment contrôler ou se débarrasser efficacement du mouron rouge, cette plante jugée envahissante.
Il existe différentes sortes de mouron, qui se déclinent en plusieurs couleurs. Le mouron rouge ou mouron des champs est l’Anagallis arvensis ou Lysimachia arvensis. Il appartient à la famille des primevères (Primulaceae). Il s’agit d’une petite plante annuelle couvre-sol de silhouette compacte, mesurant entre 10 et 30 cm de hauteur. Elle dispose de petites feuilles vertes de forme ovale ou légèrement lancéolée, marquées de points noirs sur leur face interne. A partir du printemps et pendant de longues semaines, ce mouron produit des petites fleurs rouges à 5 pétales, dévoilant autant d’étamines jaunes en leur centre.
Les parties aériennes de la plante sont parfois utilisées en phytothérapie. Mais le mouron rouge est considéré comme toxique, puisqu’il contient de la saponine dans ses graines. Cette molécule est nocive entre autres pour certains animaux de compagnie, comme les lapins, ou pour le bétail (même si les animaux auraient tendance à éviter naturellement sa consommation).
La plante appelée « mouron des oiseaux » ou « mouron blanc » est en fait une autre espèce de végétaux (Stellaria media). Pour sa part, elle est comestible, souvent appréciée dans les cueillettes sauvages pour ses jeunes pousses qui peuvent-être utilisées en salades. Ses graines font aussi le bonheur des oiseaux, d’où son autre nom commun.
Il existe également d’autres variétés de mourons, appréciées pour leurs qualités ornementales. C’est le cas du mouron à grande fleurs ‘Blue Noon’ (Anagallis monelli) ou du mouron bleu de Monel (Anagallis monelli ‘Skylover’). Ce sont toutes deux des petites plantes méditerranéennes annuelles, qui forment de jolis tapis fleuris en été. En sol drainé et en situation bien chaude et ensoleillée, elles peuvent d’ailleurs également se montrer envahissantes.
Le mouron rouge pousse de manière spontanée un peu partout. On le retrouve dans les lieux incultes, les champs cultivés, dans les talus ou encore en bordure de chemins. Mais il a aussi la fâcheuse tendance à aimer coloniser les jardins, potagers, vergers et pelouses.
Grâce à ses tiges fines et rampantes, le mouron rouge colonise rapidement l’espace, en formant un vrai coussin végétal. Chaque tige a également la capacité de s’enraciner facilement.
Mais la plante utilise aussi une autre méthode de multiplication, qui lui vaut sa réputation de sauvageonne envahissante. Après la floraison, elle produit en effet des capsules renfermant de nombreuses graines (entre 500 et 1 000 par plants), qui se ressèment spontanément et facilitent sa prolifération. Elles bénéficient en plus d’organes reproducteurs hermaphrodites et autogames, c’est-à-dire qui n’ont ni besoin d’insectes butineurs ni de la présence de vent pour se féconder. Il s’agit donc d’une autofécondation. Enfin, ses graines ont un bon pouvoir germinatif et peuvent supporter une longue période de dormance avant de se réactiver.
Le mouron rouge concurrence ainsi les autres plantes, en particulier concernant les ressources en azote et en eau.
Pour contrôler l’expansion du mouron rouge et l’empêcher de se multiplier trop rapidement, vous pouvez :
S’il a la capacité de se développer rapidement, le mouron rouge ne dispose pas d’un système racinaire profond et coriace, contrairement à d’autres « mauvaises herbes ». Son élimination, même si elle peut être chronophage et fastidieuse, n’est donc pas des plus compliquées.
Nous vous conseillons toujours d’éviter l’utilisation d’herbicides et produits désherbants, qui déséquilibrent les sols et sont néfastes pour la biodiversité.
Les racines du mouron rouge étant superficielles, il n’est pas nécessaire de creuser trop profondément pour l’éliminer. Par contre, il est impératif de retirer toutes les tiges rampantes et racines, afin d’éviter tout risque de reprise. Évidemment, ne les jetez pas au compost !
Procédez au printemps, lorsque la terre est ressuyée (humide sans excès, le lendemain d’une averse par exemple). Il est possible de désherber directement à la main, ou bien en utilisant une binette, un sarcloir ou une houe.
Renouvelez l’opération au cours de l’année, dès que de nouvelles pousses apparaissent.
Le faux semis est une technique souvent employée au potager, afin de préparer le sol en éliminant la concurrence d’autres plantes. Il consiste à préparer la terre comme si elle allait recevoir un semis de plante potagère ou ornementale. Pour cela :
Dès que les premières repousses de mouron rouge pointeront le bout de leurs feuilles, arrachez-les manuellement.
Une fois la plante éliminée, installez un paillage organique, afin de ne pas laisser le sol à nu et de limiter les possibilités de retour de l’indésirable. Vous pouvez aussi choisir de semer de l’engrais vert.
Il existe plusieurs solutions naturelles dites « de grand-mère » pour désherber au jardin : eau bouillante ou eau de cuisson de féculents, gros sel, vinaigre, bicarbonate de soude…
Si ces techniques sont plus naturelles que l’utilisation de produits désherbants, elles ne sont pas sélectives et peuvent, en grande quantité et utilisées régulièrement, finir par causer des déséquilibres.
Comme la plupart des adventices ou « mauvaises herbes », le mouron rouge est une plante bio-indicatrice, c’est-à-dire nous informant sur la qualité du sol ou d’un écosystème. Ces végétaux traduisent un déséquilibre, souvent causé par un excès (piétinement, azote, terre remuée, etc.). Dans son cas, le mouron rouge peut indiquer une terre trop riche en matière organique animale (fumier) ou minérale, pouvant même être à l’origine d’une pollution aux nitrates. Au niveau pH, elle renseigne sur l’acidité du sol.
Une autre information donnée par la plante concerne la météo. Se comportant comme un baromètre naturel, elle permettrait d’anticiper la pluie quelques heures avant les premières gouttes. Ses fleurs ont en effet tendance à se refermer en cas d’augmentation de l’hygrométrie.
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