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Les « mauvaises herbes », que les jardiniers appellent parfois adventices, sont partout ! On les retrouve dans les massifs, les allées, les trottoirs… Partout ! Le désherbage devient alors l’affaire de tout un chacun et les adventices l’ennemi à abattre. Pour tous ceux qui rechercheraient une solution miracle (vinaigre blanc, purin d’ortie, sel…) sachez qu’il n’existe pas de désherbant naturel ou désherbant bio qui soit sélectif, total et définitif.
Par ailleurs, la législation évolue : depuis le 1er janvier 2017, la loi interdit l’usage des désherbants chimiques dont le fameux glyphosate, sur la voie publique, dans les parcs et forêts. Son utilisation par les particuliers est interdite depuis le 1er janvier 2019. Il est donc grand temps de se pencher sérieusement sur le désherbage naturel et les désherbants écologiques !
Nous savons, d’expérience, que les véritables jardiniers qui utilisent du désherbant sont rares. Néanmoins, nous sommes nombreux a avoir un voisin ou un proche (agaçant !) qui les utilise encore… Voici donc différentes astuces que vous pourrez leur communiquer, mais aussi des techniques qui vous aideront à désherber, sans produit chimique, les différentes zones du jardin.
Les zones ensablées, gravillonnées ou encore les allées pavées, les terrasses ne sont pas épargnées par la pousse de « mauvaises herbes ». Elles s’y remarquent d’ailleurs particulièrement bien. Ces zones, perméables, ne doivent surtout pas être traitées avec un désherbant : à la moindre pluie, le produit est lessivé et part vers les cours d’eau. Voici quelques solutions pour désherber bio !
Qui n’a pas déjà passé des heures à extirper les herbes indésirables dans les massifs de son jardin ? Voici quelques trucs et astuces pour bien désherber et éviter l’enherbement.
Comme pour la pelouse, la seule façon naturelle de désherber un massif ou le pied d’une haie, d’un arbre est d’extirper les adventices manuellement. Pour cela, nous vous conseillons de :
Pour éviter que vos massifs ne soient rapidement envahis par les herbes indésirables :
Au sujet de la toile de paillage ou « bâche de plantation »
Recouvrir le sol d’une bâche peut paraître la solution pour éviter le désherbage d’un massif. Il s’agit d’une solution à très cours terme, car les adventices finissent toujours par se frayer un chemin (voire carrément à pousser sur la toile) et le désherbage manuel devient alors cauchemardesque. Sans oublier qu’une terre pour rester fertile a besoin d’être régulièrement amendée. Au travers de la toile, cela n’est pas possible. Il en résulte un appauvrissement rapide de la terre et les plantes végètent (mais pas les adventices !). Pour plus d’informations, découvrez notre article : « Toile de paillage : pour ou contre » .
Au potager aussi, le désherbage est une activité courante dont on se passerait bien ! Ces quelques astuces vous permettrons d’alléger votre travail.
Lire aussi
Liseron : comment s'en débarrasser ?Se passer de désherbant chimique est possible, en grande partie grâce à certaines substances naturelles qui facilitent un peu la tâche sans occasionner de pollution. Parmi eux, on note :
Le vinaigre est un produit non toxique, non polluant, biodégradable, très bon marché et efficace ! (D’ailleurs, c’est lui et lui seul qui compose de la nouvelle formule « Speed » du leader du marché des désherbants… seul le prix au litre diffère ! ). Son impact, sur le sol et sa faune, semble très limité étant donné que les doses employées sont négligeables, qu’il est biodégradable et volatile.
Il s’agit d’une substance herbicide naturellement sécrétée par le célèbre géranium des balcons, plus particulièrement du Pelargonium odorant. Autorisé en agriculture biologique, il serait efficace sur les jeunes pousses à raison de deux applications par semaine. La température est un facteur important, elle doit être d’au moins 10°C sachant que l’efficacité sera plus importante à 25°C par exemple. Agissez avec prudence et discernement, un désherbant même bio n’est pas anodin et le recul n’est pas assez important pour juger de la toxicité du produit sur le long terme. N’oubliez pas de le manipuler avec des gants.
Les eaux de cuisson bouillantes sont efficaces, mais c’est une solution impossible à mettre en oeuvre dans les massifs. Réservez-la aux zones gravillonnées et évitez d’utiliser cette eau si elle a été salée.
De nombreuses recettes de désherbant naturel circulent sur internet. Souvent à base de sel ou d’autre substance que l’on trouve facilement, elles ne sont pas sans conséquence sur l’environnement. Voici quelques substances que nous vous déconseillons d’utiliser.
Attention, contrairement à ce qu’on peut lire souvent, l’usage du sel comme désherbant est tout sauf écologique ! Quelle que soit la dose, il a un impact plus que néfaste sur l’environnement. En effet, l’accumulation du sel pollue les sols, les nappes phréatiques et a des effets destructeurs sur la faune et la flore sauvages sensibles à la salinité du milieu.
L’eau de Javel est écotoxique et corrosive. Et comme chacun sait, c’est aussi un puissant biocide, elle ne doit donc pas être très appréciée des bactéries, des champignons et des autres micro-organismes utiles souterrains.
Le purin d’ortie pur est assez efficace sur les adventices, mais son usage intensif induirait une pollution des sols et des eaux en raison de sa forte teneur en azote.
Consultez notre fiche conseil : « L’ortie, une plante aux nombreux bienfaits » .
Il ne faut pas oublier que le bicarbonate de soude (à ne pas confondre avec la soude caustique) est un sel et tout comme le sel, son utilisation, en grande quantité, n’est pas anodine sur l’environnement.
Ne cédez pas aux sirènes de la publicité promettant un nettoyage immédiat et sans conséquence pour les cultures. Le Round Up, numéro un de ce genre de campagne, a longtemps prétendu être biodégradable. Il s’est vu interdire une telle allégation depuis que l’on a découvert que le glyphosate qui le compose, ainsi que de nombreux désherbants dits « 100% efficaces », se retrouvent dans l’eau potable.
Prenez plutôt votre courage à deux mains, aidez-vous de la gouge, de la grelinette, de la binette, etc… c’est le désherbant le plus efficace et le meilleur pour la santé !
Il n’existe pas de mauvaises herbes à proprement parler, mais simplement des plantes spontanées qui poussent rarement à l’endroit où le jardinier les voudrait. Et si nous portions un autre regard sur ces sauvageonnes ?
D’ailleurs, souvent préconisé dans les communes, l’enherbement permet de réduire considérablement l’entretien et par la force des choses l’usage des produits phytosanitaires, tout en végétalisant les zones urbaines.
Les adventices peuvent aussi faire partie intégrante du jardin, même dans les massifs. Et une pelouse parsemée de pâquerettes, de boutons d’or ou de trèfles, c’est joli et les abeilles vous diront merci.
Au lieu de vous fatiguer à les éradiquer de votre jardin (ce qui est peine perdue), limitez simplement leur expansion afin qu’elles n’altèrent pas la croissance de vos plantes préférées.
Mises au compost ou directement dans les massifs, elles enrichissent naturellement le sol.
La faune et surtout les auxiliaires du jardinier ont besoin de ces plantes sauvages qui leur procurent abris, nourriture et lieux de reproduction.
Convertissez-vous, il ne s’agit pas d’abandonner son jardin, mais de dédramatiser et de gagner en tolérance. Un jardin avec de « mauvaises herbes » peut être beau ! Alors, réconciliez-vous, apprenez à les connaître pour mieux les utiliser. N’hésitez plus, accueillez la biodiversité dans votre jardin !
Françoise MALHERBE, le 28 Mars 2019
Bonjour,
j'aime bien vos articles, dommage que le sommaire vienne se superposer au texte, la lecture est un peu acrobatique !
Réponse de Ingrid, le 28 Mars 2019
Bonjour ! Cela arrive parfois, si votre écran n'est pas réglé sur 100 % mais 90 % Cordialement, Ingrid
didion serge, le 21 Juin 2019
Bonsoir, je consulte votre site, j'ai une question ...nous possédons une marre d'environ 25/60m profondeur 100cm .. nous avons disposé sur les berges une toile antiracine tressée et puis nous avons déposé& de gros cailloux ..... resultat super mais bon les mauvaises herbes poussent entre les cailloux , se fixe sur la bache ..... beau milieu aquatique avec canards et grenouilles.... nos chevaux boivent à cette marre, que me conseillez vous comme solution d'entretien des berges .... desherbage manuel ok .... vinaigre ? sel? merci pour votre réponse ...
Réponse de Ingrid, le 25 Juin 2019
Bonjour Serge !
Le vinaigre est plutôt utilisé pour désherber les allées gravillonnées mais son utilisation au jardin est controversée. Le sel est à bannir, il ne se dégrade pas et détruit les micro organismes. Ces deux substances sont donc déconseillées, encore plus sur les berges d'une mare. Vous l'aurez compris, seul le désherbage manuel est sans risque.
Cordialement, Ingrid