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Le fauchage revient de plus en plus en force ces dernières années. Il s’impose comme une alternative plus naturelle et favorable à la biodiversité que la tonte rase, généralement appliquée aux pelouses. Il est possible de faucher différentes zones au jardin : les parcelles enherbées, les prairies ou jachères fleuries, les vergers, etc.
Alors comment réussir l’entretien de son terrain en toute sécurité avec les outils de fauche ? Suiviez nos conseils.
Si le fauchage redevient populaire comme méthode d’entretien du jardin, c’est parce qu’il a de nombreux avantages.
Côté inconvénients, le fauchage à la main est effectivement un travail physique qui demande un minimum de condition, et souvent même quelques échauffements en amont ! Il est également nécessaire de disposer d’un outil et de l’entretenir régulièrement (mais c’est aussi le cas pour les outils électriques). Enfin, le fauchage demandera plus de patience.
Dans les zones qui ne nécessitent pas de passage quotidien, vous pouvez opter pour la fauche tardive au jardin. Les collectivités sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à adopter cette technique d’entretien, qui consiste à tailler tardivement en saison. Cela permet ainsi de préserver la biodiversité. L’objectif est de laisser les plantes profiter d’un vrai cycle de vie complet, en leur permettant de monter en graines avant d’être taillées. La fauche tardive intervient ainsi en fin d’été ou au début de l’automne. Les animaux et insectes peuvent ainsi profiter plus longtemps de nourriture et d’abris.
Une autre façon d’entretenir le jardin de façon plus naturelle consiste à pratiquer la fauche en gestion différenciée ou raisonnée. Cela consiste simplement à distinguer différentes zones au jardin :
La hauteur et la fréquence de coupe sont ainsi adaptées de façon spécifique pour chaque zone, à l’inverse d’un entretien global. Une fois encore, cette alternance est favorable à la biodiversité, puisqu’elle multiplie les habitats. Elle demande également moins d’énergie et de temps.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre article « La tonte différenciée : un petit pas pour le jardinier, un grand pas pour la biodiversité ».
La période d’intervention dépend de la zone concernée. Pour une praire fleurie, attendez la fin d’été ou le début de l’automne, une fois que le cycle de vie des plantes est terminé. Elles auront ainsi eu le temps de disséminer leurs graines, ce qui permettra de les voir revenir spontanément d’année en année. Une fauche une fois par an est donc ici suffisante.
Pour un verger, vous pouvez décider de faucher au printemps, afin que les insectes butineurs pollinisent en priorité vos arbres et arbustes. Puis, intervenez une seconde fois dans l’année, au moment de la récolte des fruits.
Les zones sauvages, comme les bordures de haie ou le fond du jardin, peuvent quant à elles se contenter d’une fauche tous les 2 à 3 ans.
Profitez d’une journée sèche et ensoleillée pour intervenir, idéalement en début ou fin de journée, lorsque la faune aura réduit ses activités.
Pour la fauche à la main, vous aurez le choix entre une faucille manuelle ou une faux.
Choisissez des outils ergonomiques, légers et en matériaux durables (bois, acier…). Ils devront aussi être adaptés à votre taille et morphologie. Certains sont d’ailleurs réglables en hauteur. Pour une faux, la poignée doit par exemple arriver juste en dessous de la hanche, au niveau du fémur. Préférez les outils à deux poignées, plus faciles à manier et à équilibrer.
Vérifiez que les lames sont bien aiguisées : un outil qui coupe mal sera plus dangereux et demandera plus d’énergie que nécessaire. Si besoin, utilisez une pierre à affuter, parfois d’ailleurs vendue avec l’outil.
Si la zone à faucher est très grande, certains jardiniers préfèrent utiliser une motofaucheuse, ou encore une tondeuse réglée sur la plus grande hauteur possible (entre 8 à 10 cm environ). Notez que vous perdrez dans ce cas certains avantages du fauchage manuel, mais gagnerez en énergie et en temps.
La fauche est idéalement effectuée à l’inverse du sens de courbe des hautes herbes (généralement donné par les vents dominants).
Avant de commencer, munissez de gants et de vêtements adaptés au jardin (chaussures solides ou bottes, pantalon couvrant, t-shirt à manche longue). Des lunettes seront également utiles pour éviter les projections.
L’utilisation d’une faux est simple, mais demande un petit temps d’adaptation.
L’utilisation de la faucille est plus facile.
Après utilisation, nettoyez toujours la lame de votre outil avec un chiffon imbibé d’alcool. Cela permet de limiter la diffusion de maladies entre plantes et de conserver plus longtemps des lames en bon état. Rangez ensuite votre outil dans un lieu sec et protégé, idéalement la lame vers le haut
La solution la plus simple consiste à laisser sur place les déchets végétaux. Cela permettra de protéger le sol et de le nourrir petit à petit lors de la décomposition.
Si vous souhaitez un rendu plus « propre », il est tout à fait possible de composter les déchets. Vous pouvez aussi les faire sécher quelques jours (cela permet en même temps à la faune de pouvoir partir et aux dernières graines éventuelles de tomber), avant de les réutiliser en paillage dans d’autres zones du jardin. Si vous le souhaitez, utilisez un broyeur.
Quelques erreurs courantes peuvent rendre le fauchage du jardin plus difficile.
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