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Lorsque l’on conçoit un jardin, le choix des plantes ne repose pas uniquement sur leurs fleurs ou leur forme, mais aussi sur leur feuillage. Connaissez-vous la différence entre un feuillage caduc, persistant ou marcescent ? Ces termes, parfois un peu techniques, sont pourtant essentiels pour comprendre comment les plantes réagissent au fil des saisons. Dans cet article, nous vous expliquerons en détail les caractéristiques de chaque type de feuillage, leurs avantages pour le jardin, et quelques petits conseils pour faire votre choix selon votre climat, vos envies esthétiques et l’entretien souhaité.
→ Écoutez également notre podcast audio sur le sujet :
Commençons par le plus familier : le feuillage caduc. Vous avez sûrement déjà observé des arbres ou des arbustes qui perdent leurs feuilles chaque année en automne. Ce sont des plantes à feuillage caduc.
En automne, la diminution de la lumière du jour et des températures signalent aux plantes que l’hiver approche. Pendant cette période, les conditions deviennent moins favorables pour la photosynthèse, le processus par lequel les plantes produisent de l’énergie. La plante décide alors d’entrer en repos végétatif, et par conséquent de perdre ses feuilles pour limiter ses besoins en énergie et en eau durant l’hiver, une période où ces ressources sont souvent rares.
De plus, les feuilles sont riches en eau et, en hiver, elles risqueraient de geler et de causer des dommages importants à la plante. En laissant tomber ses feuilles, la plante se protège des dommages causés par le gel et minimise les risques de dessèchement de ses tissus dû au froid.
Enfin, en hiver, le sol est souvent gelé, ce qui limite l’accès à l’eau. Les feuilles, à travers leurs stomates, participent à ce qu’on appelle « l’évapotranspiration », un processus où la plante perd de l’eau (on dit qu’elle alors qu’elle « transpire »). En se débarrassant de ses feuilles, la plante réduit considérablement cette perte et peut survivre avec les ressources en eau limitées disponibles dans le sol. À noter qu’on peut aussi observer ce phénomène en été, lorsque le sol devient sec trop longtemps.
Parmi les arbres caducs, on retrouve des espèces bien connues comme le chêne, l’érable ou encore le bouleau. Chez les arbustes, on pense aux rosiers, aux hortensias, mais aussi aux Lilas et bien d’autres.
Les plantes à feuillage persistant, contrairement aux plantes caduques, gardent leurs feuilles vertes et actives tout au long de l’année. Cela ne signifie pas qu’elles ne perdent jamais de feuilles, mais leur renouvellement est progressif, sur plusieurs années, notamment au printemps, ce qui évite à la plante d’être dénudée.
À l’inverse des plantes à feuillage caduc, les feuilles des plantes persistantes sont souvent plus épaisses et résistantes, parfois recouvertes d’une enveloppe cireuse.
Le feuillage persistant s’est développé comme un mécanisme d’adaptation dans des régions où les hivers sont plus doux et la durée d’ensoleillement en hiver plus longue. Il s’agit généralement de plantes originaires de climats méditerranéens ou tropicaux, où les hivers ne sont pas extrêmement froids, mais les périodes de sécheresse peuvent être longues. Le feuillage persistant permet à la plante de continuer sa photosynthèse toute l’année, même si l’activité est réduite durant les mois les plus froids.
Grâce à leurs feuilles plus épaisses et parfois luisantes, ces plantes limitent la perte d’eau par évaporation, ce qui leur permet de mieux supporter la sécheresse et les vents forts.
Le laurier (Laurier-tin, laurier-rose, etc), le houx, le pin et le cyprès sont des exemples classiques de plantes à feuillage persistant. Ces plantes sont particulièrement appréciées pour garder un jardin vert même en hiver.
Le feuillage semi-persistant est un type de feuillage qui se situe entre le feuillage caduc et persistant. Dans les climats doux, ces plantes peuvent garder la majorité de leurs feuilles durant l’hiver, tandis que dans les climats plus froids, elles en perdront davantage, se rapprochant alors du comportement des plantes à feuillage caduc.
Le feuillage marcescent désigne un type de feuillage qui, bien que mort, reste attaché aux branches des plantes pendant l’hiver, plutôt que de tomber à l’automne comme les feuilles caduques. Les feuilles marcescentes ne tombent qu’au printemps, au moment où de nouvelles pousses apparaissent. Ces feuilles mortes et sèches ne sont plus fonctionnelles pour la photosynthèse.
Tout d’abord, comme chez les plantes à feuillage caduc, les plantes à feuillage marcescent entrent en dormance durant l’hiver. Elles limitent ainsi leurs dépenses énergétiques qui ne sont plus couvertes à cause du froid et de la courte durée du jour. Le feuillage prend alors des teintes dorées, pourpres et brunes avant de faner.
Mais pourquoi la plante conserve ce feuillage mort ? Bien que le phénomène de la marcescence soit connu et observé par les botanistes, le but est encore relativement mal compris et plusieurs hypothèses cherchent à expliquer pourquoi.
En conservant ses feuilles mortes, la plante semble créer une sorte de barrière protectrice face au vent et au froid intense pour ses bourgeons qui donneront de futures jeunes pousses.
Il est également possible que la marcescence soit une adaptation pour limiter le broutage par les herbivores. Les feuilles mortes, sèches et peu nutritives, sont moins intéressantes pour les animaux comme les cerfs ou les chèvres, qui préfèrent manger les jeunes pousses des arbustes.
En conservant leurs feuilles mortes jusqu’au printemps, ces plantes pourraient retarder leur décomposition et ainsi la libération des nutriments dans la terre. Lorsqu’elles tombent au sol au printemps, les feuilles se décomposent et libèrent des nutriments au moment où la plante en a le plus besoin pour sa croissance.
Plusieurs espèces d’arbres et d’arbustes présentent un feuillage marcescent. Parmi les plus répandus, on retrouve le charme et le hêtre.
Maintenant que vous connaissez les différences entre les types de feuillages, il est temps de réfléchir à votre propre jardin. Ils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients, et le choix doit être fait en fonction de plusieurs critères :
Dans un climat sec ou méditerranéen, les plantes à feuillage persistant sont souvent plus adaptées, car elles résistent mieux aux périodes de sécheresse. À l’inverse, dans les régions où l’hiver est rigoureux, les plantes à feuillage caduc seront plus adaptées et résistantes face au froid et aux gelées.
Si vous voulez un jardin verdoyant toute l’année, tournez-vous vers les plantes persistantes. Les plantes caduques, quant à elles, permettent de créer des jardins évolutifs avec une diversité de couleurs et de textures tout au long de l’année. Enfin, les plantes marcescentes ajoutent un intérêt supplémentaire pendant les mois d’hiver, avec leurs feuilles brunes et dorées, qui persistent sur les branches.
Une plante caduque pourra aussi laisser passer davantage de lumière en hiver, lorsque le soleil est bas et peu présent.
Les plantes caduques nécessitent souvent un ramassage de feuilles plus important, surtout si vous en avez beaucoup dans votre jardin. Les persistantes, en revanche, perdent moins de feuilles, mais peuvent demander plus de soins au niveau de la taille.
En alternant des plantes à feuillage caduc avec des plantes à feuillage persistant et marcescent, il est possible de créer un jardin à la fois structuré et évolutif. Les plantes caduques permettent de renouveler l’apparence du jardin à chaque saison, tandis que les persistantes apportent de la constance visuelle, notamment en hiver.
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