Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
La cétoine funeste, Oxythyrea funesta, est un petit coléoptère noir tacheté de blanc, souvent présent dans les jardins du sud de la France. Bien qu’elle puisse causer des dégâts esthétiques aux fleurs et aux bourgeons, elle joue un rôle écologique important. Découvrez comment identifier cet insecte, comprendre son impact au jardin et adopter des méthodes naturelles pour cohabiter harmonieusement avec cette pollinisatrice méconnue.
La Cétoine funeste, scientifiquement nommée Oxythyrea funesta, est un coléoptère appartenant à la famille des Cetoniidae (comme la très belle Cétoine dorée). Ce petit insecte mesure entre 8 et 12 mm de long. Il se distingue par sa couleur noire ornée de points blancs irréguliers sur son dos. Sa carapace, ou exosquelette, est lisse et brillante, ajoutant à son apparence distinctive. Les élytres, ces parties rigides qui couvrent les ailes, ne couvrent pas complètement l’abdomen, permettant aux ailes postérieures de se déployer rapidement pour le vol. La cétoine funeste tire son nom de l’aspect sombre et noir de son exosquelette, associé à des taches blanches irrégulières, ce qui lui donne une apparence lugubre ou « funeste ».
Remarque : La cétoine funeste se distingue par sa couleur noire avec des taches blanches irrégulières, tandis que la Cétoine grise, ou Oxythyrea cinctella, est uniformément grise sans taches distinctives.
La cétoine funeste est principalement présente en Europe du Sud, notamment en France (méditerranée et sud-ouest), en Espagne et en Italie, ainsi que dans certaines régions d’Afrique du Nord. On la trouve fréquemment dans les jardins, les prairies fleuries et les zones cultivées où elle recherche des fleurs pour se nourrir.
Le cycle de vie de la cétoine funeste est constitué de quatre stades distincts : œuf, larve, nymphe et adulte.
Œuf : les femelles pondent leurs œufs dans le sol, généralement à proximité de matières organiques en décomposition comme les tas de compost ou les débris végétaux. Chaque femelle peut pondre plusieurs dizaines d’œufs au cours de sa vie.
Larve : les œufs éclosent en quelques semaines, donnant naissance à des larves appelées communément « vers blancs ». Ces larves se nourrissent de matières organiques en décomposition, jouant un rôle important dans le recyclage des nutriments dans le sol. Elles passent plusieurs mois à se développer sous terre, traversant plusieurs stades larvaires avant de se transformer en nymphes.
Nymphe : après plusieurs mois de croissance, les larves se nymphosent, c’est-à-dire qu’elles se transforment en pupes. Durant ce stade, qui dure quelques semaines, l’insecte subit une métamorphose complète pour devenir un adulte.
Adulte : les adultes émergent du sol au printemps et en été. Leur durée de vie en tant qu’adultes est relativement courte, souvent quelques mois seulement. Les adultes sont diurnes, actifs principalement pendant les journées ensoleillées, et ils sont fréquemment observés en train de voler de fleur en fleur.
La cétoine funeste est attirée par les fleurs sur lesquelles elle se nourrit de pollen, de nectar et de pétales. Elle peut parfois causer des dommages esthétiques aux fleurs et aux bourgeons, mais ces dommages sont généralement limités et n’affectent pas gravement la santé des plantes. En tant que pollinisatrice, elle joue un rôle crucial dans la fertilisation croisée des plantes.
La cétoine funeste est souvent perçue comme nuisible en raison de son attrait pour les fleurs et les bourgeons des plantes ornementales et potagères. Les adultes se nourrissent de pollen, de pétales et parfois de jeunes fruits, ce qui peut provoquer des dégâts esthétiques et, dans certains cas, affecter la production de certaines cultures. Cependant, les dommages sont généralement limités et ne compromettent pas gravement la santé des plantes. Il est rare que cette espèce cause des pertes significatives en termes de récolte ou de santé des plantes.
La cétoine funeste est particulièrement attirée par les fleurs aux couleurs vives et au pollen abondant. Parmi les plantes les plus attractives pour cet insecte, on trouve les roses, les pivoines, les marguerites, les cosmos, les chrysanthèmes et les coquelicots.
En se nourrissant de pollen et de nectar, la cétoine funeste contribue à la pollinisation des fleurs (eh oui !). En transportant le pollen d’une fleur à l’autre, elle aide à la reproduction des plantes et à la formation des fruits et des graines.
Les larves de cétoine funeste se nourrissent de matières organiques en décomposition, telles que les feuilles mortes et les débris végétaux. Voilà pourquoi on les retrouve souvent dans les tas de compost. En décomposant ces matériaux, elles enrichissent le sol en nutriments essentiels, contribuant à la fertilité de celui-ci.
En participant à la chaîne alimentaire, la cétoine funeste sert de proie à divers prédateurs naturels comme les oiseaux, les chauves-souris et certains insectes.
Lire aussi
Le carabe : cet ami méconnu du jardinierPlanter une variété de fleurs et de plantes dans votre jardin est essentiel pour attirer une multitude d’insectes pollinisateurs, y compris la cétoine funeste. En diversifiant les plantations, vous créez un environnement équilibré où aucun insecte ne devient trop dominant. Des fleurs sauvages, des plantes aromatiques et des cultures potagères mélangées assurent une floraison continue tout au long de la saison, offrant ainsi une source de nourriture constante pour la cétoine funeste et d’autres pollinisateurs.
Si les dégâts causés par la cétoine funeste sur certaines plantes sont trop importants, vous pouvez protéger vos fleurs en les couvrant temporairement avec des voiles de protection. Ces voiles, légers et perméables à l’air et à l’eau, empêchent les cétoines d’accéder aux fleurs tout en permettant aux plantes de continuer à croître et à fleurir normalement. Cette méthode est particulièrement utile pendant les périodes de forte activité des cétoines, généralement au printemps et au début de l’été.
Des plantes comme la lavande, le thym ou les soucis sont réputés être répulsives pour la cétoine funeste. Mais, cela fonctionne… moyennement.
Favorisez la présence de prédateurs naturels de la cétoine funeste dans votre jardin. Les oiseaux, les chauves-souris et certains insectes comme les carabes et les staphylins se nourrissent de cétoines adultes et de leurs larves. Pour attirer ces auxiliaires, installez des nichoirs, des abris et des points d’eau. Créez des haies et des zones de refuge pour diversifier les habitats dans votre jardin.
Un jardin équilibré et en bonne santé est moins susceptible de subir des infestations importantes. Pratiquez la rotation des cultures, enrichissez le sol avec du compost et des amendements organiques et veillez à maintenir une bonne structure du sol. Un sol fertile et bien drainé promeut la croissance des plantes et renforce leur résistance aux attaques des ravageurs.
Pensez aussi à pratiquer la rotation des cultures au potager. En alternant les types de plantes cultivées chaque année, vous perturberez le cycle de vie des cétoines funestes et réduirez ainsi leur population dans le sol.
Compostez les matières organiques loin des plantes sensibles. Les larves de cétoines se nourrissent de matière organique en décomposition, donc en réduisant ces sources près des zones de plantation, vous diminuez leur habitat potentiel.
Commentaires