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Nous vous en parlons régulièrement, les végétaux peuvent jouer un rôle important pour lutter contre les conséquences du dérèglement climatique. Ils permettent d’augmenter l’hygrométrie, d’apporter de l’ombrage, de stabiliser des sols menacés par les érosions ou d’inondations, etc.
Mais les arbres et arbustes ont aussi la capacité d’absorber du dioxyde de carbone, l’un des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Cela est possible grâce à la photosynthèse, qui leur permet, via leur feuillage ou aiguilles, de produire les éléments nutritifs et l’oxygène dont ils ont besoin. Une partie du carbone peut ensuite rester prisonnier dans les racines, les troncs ou les branches des végétaux, quand l’autre sera rejetée dans l’atmosphère.
En moyenne, un arbre retient entre 10 à 40 kg de CO2 au cours de sa vie, c’est pourquoi certaines forêts, tout comme les océans, sont appelées « puits de carbone ». La puissance de captation dépend de plusieurs critères : l’espèce concernée, l’âge des végétaux (plus ils sont vieux, plus ils piègent de CO2) ou leurs conditions de culture.
Découvrez dans cet article notre sélection d’arbustes réputés pour leur forte capacité d’absorption de carbone.
Dans les conditions de culture optimale, une forêt de bambous permettrait d’absorber plus de volume de CO2 qu’un volume équivalent d’arbres d’autres espèces. C’est tout d’abord leur croissance rapide qui est un atout pour la captation de carbone.
Les bambous sont les parfaits candidats pour apporter une touche exotique au jardin. Ils nous plaisent pour leur feuillage persistant, qui « chante » sous l’effet du vent, créant une ambiance auditive très zen. Les différentes espèces, de la plus petite aux géantes, permettent de nombreuses utilisations : en pot, en haie brise-vue ou brise-vent, en massif, etc. Ce sont des végétaux faciles à vivre, résistants et rustiques.
Côté culture, les bambous apprécient généralement les expositions ensoleillées ou mi-ombragées, en sol frais et plutôt riche. Mais ils ont aussi la réputation d’être des végétaux envahissants, du fait de leurs rhizomes traçants. Si vous ne souhaitez par installer au préalable une barrière anti-racines, vous pouvez vous tourner vers les bambous non traçants, à l’instar des Fargesia.
Les bambous sont des plantes que l’on retrouve beaucoup dans les jardins d’inspiration asiatique. Ils y côtoieront entre autres un érable du Japon, un Hakonechloa macra ‘Aureola’, des rhododendrons et azalées. Leur verticalité et leur graphisme naturel seront aussi parfait pour créer une ambiance contemporaine, par exemple sur une terrasse dans de grands contenants.
Pour en savoir plus : Bambous : planter, tailler, entretenir
Le cornouiller mâle fait partie de ces arbustes réputés pour leur capacité d’absorption du dioxyde de carbone. Il s’agit d’une espèce indigène originaire de l’Europe de l’Ouest, qui s’acclimate donc très facilement dans nos jardins. Ce cornouiller se révèle aussi rustique que résistant.
Sa floraison a l’avantage de se dévoiler précocement dès février, alors que le jardin est encore bien souvent endormi. Solaire, le cornouiller produit des petites ombelles de fleurs jaune vif, rappelant celles des mimosas. Cette floraison parfumée et mellifère plaît aux insectes. Après la floraison, apparaissent des fruits rouges comestibles (les cornouilles), qui feront le bonheur des oiseaux s’ils ne sont pas consommés par le jardinier.
Son feuillage vert assure également le spectacle en automne avant de tomber : il prend de belles nuances rouges et pourpres.
À maturité, cet arbuste atteint 2 à 5 mètres de hauteur pour autant d’envergure.
Le Cornus mas tolère tous types de sols : calcaires, légèrement acides, pauvres ou encore ponctuellement secs. Il sera parfait dans une haie libre ensoleillée à floraison hivernale, aux côtés d’un cerisier d’ornement et d’un Forsythia.
Pour en savoir plus : Cornouillers à fleurs : plantation, taille et entretien
Le troène commun ou troène d’Europe est un arbre tolérant et facile à cultiver. Il se développe dans tous types de sols pas trop secs et en toutes expositions. Cet arbuste grandit vite, supporte bien la taille et se révèle très rustique.
S’il fait partie des bons candidats pour la captation de carbone, nous l’aimons aussi pour ses qualités ornementales. En début d’été, il produit des panicules de jolies fleurs blanc crème, qui sont parfumées et attirent les insectes pollinisateurs. La floraison est suivie d’une fructification sous forme de baies noires, qui restent décoratives même pendant une partie de l’hiver. Les fruits font le régal des oiseaux. Le troène commun fait donc partie de ces arbustes utiles pour l’environnement et pour les écosystèmes.
Son feuillage bien dense peut persister en cas d’hiver doux (gelées faibles et ponctuelles).
Sa silhouette buissonnante atteint 3 à 4 mètres de hauteur pour 2 à 3 mètres d’envergure.
Cet arbuste est très courant en haie. Nous vous conseillons de le mélanger à d’autres végétaux pour casser la monotonie et favoriser la biodiversité. Dans une haie multi-espèces, il créera ainsi un écran végétal efficace aux côtés des feuillages persistants d’un oranger du Mexique, d’un Photinia, d’une Viorne ou d’un Eleagnus.
Pour en savoir plus : Troène, ligustrum : planter, tailler et entretenir
L’arbousier est un grand arbuste ou petit arbre disposant d’une particularité qui le rend très ornemental : floraison et fructification se côtoient au même moment. Les fruits mettent environ une année à mûrir, ce qu’il fait qu’ils sont toujours sur les rameaux au moment de la nouvelle floraison, qui intervient de la fin de l’été au début de l’hiver. Cette floraison se compose d’adorables petites clochettes blanches ou rosées, qui font penser à celles du muguet. Elles sont très mellifères, utiles aux insectes pollinisateurs. Les fruits ronds arborent pour leur part des couleurs vives, allant du jaune au rouge, en passant par l’orange. Ils ont une texture granuleuse et sont comestibles, même si leur goût spécial les rend plutôt intéressantes sous forme de confitures ou gelées.
Le feuillage persistant est sombre et luisante, décoratif toute l’année. L’écorce s’exfolie en lanières rougeâtres au fil du temps.
Au-delà de sa forte capacité d’absorption du CO2, c’est donc un arbuste aussi intéressant pour la biodiversité que pour ses qualités ornementales. Il anime le jardin une période où d’autres végétaux commencent à perdre en luxuriance.
À maturité, comptez 5 mètres de hauteur pour 3 mètres d’envergure.
Originaire de la Méditerranée, l’arbousier dispose tout de même d’une bonne rusticité jusqu’à -15°C, en sol bien drainé. Il supporte très bien la sécheresse, les expositions ensoleillées et les sols acides. En haie fleurie pendant l’automne, il côtoiera par exemple des Camellia sasanqua et des bruyères d’hiver.
Pour en savoir plus : Arbousier, Arbutus : plantation, taille et conseils d’entretien
Le saule des vanniers est l’une des espèces les plus connues. Ses rameaux souples et flexibles sont en effet utilisés en vannerie et pour la constitution de haires tressées vivantes. Ces rameaux sont décoratifs en hiver, grâce à leur texture duveteuse et leur coloris jaune verdâtre, devenant orangé.
Mais les rameaux nus sont encore plus jolis lorsqu’ils se parent de chatons verts et jaunes au printemps. Ceux-ci apparaissant avant même le feuillage.
À maturité, comptez 5 mètres de hauteur pour 4 mètres d’envergure pour cet arbuste à forte capacité de séquestration du carbone.
Rustique, de culture facile et de longue durée de vie, ce saule s’installera en sol riche et humide. Placez-le par exemple au bord d’un point d’eau au soleil ou à mi-ombre, en compagnie de massettes.
Pour en savoir plus : Saule, Salix : planter, tailler et entretenir
Le néflier commun (Mespilus germanica) est un arbuste fruitier local, originaire du nord de l’Europe. Il est surtout connu pour ses nèfles, ces fruits bruns à marrons qui se consomment très mûrs. Il mériterait de retrouver une place dans nos jardins écologiques, lui qui est parfaitement adapté à la biodiversité locale et permet d’absorber l’un des principaux gaz à effet de serre.
Sa floraison intervient au milieu du printemps en mai, sous forme de jolies fleurs blanches en églantines.
Le feuillage prend de belles couleurs automnales avant de tomber. Les rameaux sont portés par un tronc tortueux et peuvent parfois être épineux.
Cet arbuste à port étalé atteindra 3 à 4 mètres de hauteur pour 5 mètres d’envergure.
Très rustique, il s’installera en sol frais, au soleil ou à mi-ombre. Utilisez-le pour créer une haie gourmande, aux côtés de petits fruitiers comme les framboisiers et groseilliers.
Le cornouiller sanguin n’a pas son pareil pour apporter de la couleur au jardin. Il est connu pour ses rameaux arborant un rouge particulièrement brillant et vif, qui ne passent par inaperçus, surtout en hiver.
La floraison blanche sous forme de corymbes plats intervient en fin de printemps. Elle est légèrement parfumée et bien mellifère. Les fleurs laissent place à de petites baies violettes à maturité, très décoratives et appréciées des oiseaux.
Son feuillage le rend également intéressant. D’abord vert, il prend ensuite des nuances flamboyantes à l’automne.
Il s’agit ici encore d’un arbuste indigène, qui est tout à fait adapté dans le cadre d’une plantation durable en jardin écologique. Il permettra également de piéger du carbone.
Particulièrement tolérant, le cornouiller sanguin supporte tous types de sols et se révèle parfaitement rustique. De croissance rapide, il atteindra 2 à 3 mètres en tous sens à maturité. Dans une haie qui animera l’hiver, placez-le aux côtés d’un laurier tin et d’un chèvrefeuille d’hiver.
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