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Les bambous, on les aime pour 1001 raisons. Pour leur allure un rien japonisante, leurs chaumes colorées, leur feuillage graphique, leur ondulation au moindre souffle de vent, leur croissance rapide, leur rusticité…mais aussi pour leur robustesse qu’ils soient installés en haie brise-vue ou brise-vent, en couvre-sol, ou bien en isolé dans une pelouse ou en pot sur la terrasse. Globalement, le bambou, traçant comme les Phyllostachys, ou non-envahissant, comme les Fargesia, sont peu sujets aux maladies et autres parasites. Pour autant, dans certaines configurations, souvent liées aux conditions de culture, ils montrent des signes de maladies ou d’attaques d’insectes ravageurs. On vous explique tout, de l’identification de ces maladies aux traitements naturels.
On ne les voit pas toujours mais on les devine souvent aux feuilles qui deviennent collantes. Mal-aimés au jardin, ils sont en général inoffensifs et ne feront pas mourir les plantes. Il en est de même pour les bambous qui peuvent être envahis par trois espèces de pucerons : les melanaphis bambusae, les takecallis arundicolens et takecallis arundinaria.
Ces trois petits hémiptères se nourrissent de la sève des feuilles et rejettent ce qu’elles ne digèrent pas : c’est le miellat que l’on reconnaît à sa texture collante. De plus, leur salive irrite les feuilles qui se crispent.
Outre leur aspect collant, les feuilles de bambous se déforment et se décolorent, et peuvent même tomber. Certaines ont tendance à se crisper. Lors d’attaques plus importantes, elles peuvent se recouvrir de fumagine, une maladie fongique qui forme un dépôt noirâtre paralysant la photosynthèse.
C’est un insecte piqueur-suceur de l’ordre de hémiptères qui infeste le feuillage mais aussi les cannes. Elles se développent surtout dans les endroits chauds et humides. Elles se nourrissent de la sève des plantes, produisant elles-aussi une sorte de miellat qui peut tuer le bambou.
Le premier signe de l’invasion de cochenilles farineuses est un amas blanchâtre, légèrement cotonneux, qui se forme sur le bambou, souvent aux embranchements entre les chaumes et les feuilles. Comme les pucerons, leur miellat colle aussi les feuilles.
Les feuilles jaunissent prématurément. Elles se couvrent aussi de fumagine.
Ce sont des acariens qui se développent en période de chaleur, dans des terres souvent riches en engrais azotés. Elles sont invisibles à l’œil nu et aiment particulièrement les bambous en pot dont elles sucent la sève grâce à leur rostre.
Comme on ne les voit guère, ce sont les premiers symptômes qui permettent de les repérer et de les identifier. Ces petits acariens laissent en effet sur les feuilles des fils de soie. Ensuite, des taches blanches parsèment les feuilles qui finissent par tomber.
C’est l’acarien du bambou, également appelé tétranyque du bambou. Il est originaire d’Amérique du Nord mais peut se rencontrer chez nous sur des bambous importés. Il se développe sous les feuilles dont il aspire la sève, dans des conditions sèches et chaudes.
Des taches claires plutôt jaunâtres apparaissent sur la face supérieure des feuilles.
Certains animaux raffolent aussi des bambous, causant parfois des dégâts irrémédiables. Ainsi, les lapins aiment beaucoup les jeunes pousses de bambous, tout comme les limaces qui se délectent des turions. Les mulots s’attaquent plutôt aux rhizomes tendres et creusent des galeries autour de leur système racinaire. Les bambous n’y résistent pas. Les répulsifs sont les plus efficaces, tels que certaines plantes comme la cataire, la lavande, l’absinthe ou l’ail pour les lapins, le ricin et l’ail pour les mulots, l’anis et le romarin pour les limaces.
ragons sébastien, le 14 Avril 2024
Bonjour,
Vous ne parlez des chenilles. Depuis cette années mon fargesia est attaqué par des chenilles qui s'introduisent à l'intérieur du chaume et laisse au bout de la branche des residus de mastication sous forme de petites boules vertes claires.
Est ce que vous pouvez m'en dire plus sur le sujet et complété l'article ?
Merci d'avances, Cordialement
Sebastien Ragons
Réponse de Ingrid, le 15 Avril 2024
Bonjour,
Il existe deux chenilles du bambou principalement connues. La première est Omphisa fuscidentalis, mais elle est présente en Asie et ne nuit pas au bambou. Les larves vivent à l'intérieur de la tige, sans compromette sa survie. Le second est Sinibotys butleri, aussi originaire d'Asie, encore peu présente en France. Elle a été signalée dans les départements de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. Il existe très peu d'éléments sur le sujet et je n'ai pas trouvé plus d'informations à vous communiquer, j'en suis navrée.
EVA, le 3 Août 2024
Bonjour,
Tous les traitements cités ci-dessous doivent être répétés combien de fois, à quelle fréquence et sur quelle durée?
Merci
Réponse de Ingrid, le 5 Août 2024
Bonjour. Renouvelez les traitements toutes les semaines ou tous les quinze jours tant que vous constatez la présence des parasites.
GLORIEUX MARC, le 6 Août 2024
Bonjour,j ai un bambou en pleine terre attaqué par le schizotetranichus celarius
quelle est le dosage et la fréquence du traitement pour cet acarien.
Merci
Réponse de Ingrid, le 9 Août 2024
Pour traiter votre bambou contre le Schizotetranychus celarius, mélangez 10 à 15 gouttes d'huile essentielle de romarin, 1 cuillère à soupe de savon noir, et 1 cuillère à soupe d'huile de colza dans 1 litre d'eau. Pulvérisez ce mélange une fois par semaine, en couvrant bien les feuilles et les tiges, de préférence en tot le matin ou fin de journée. En cas d'infestation sévère, vous pouvez augmenter la fréquence à deux fois par semaine jusqu'à ce que les symptômes disparaissent.
Bon jardinage!