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Laitue à couper, batavia, scarole, chicorée frisée… S’il est un légume qui semble facile à planter, cultiver et entretenir au potager, c’est bien la salade. En lui offrant un sol riche en matières organiques et une situation mi-ombragée, et surtout des arrosages réguliers pour éviter la montée en graines, vous obtiendrez de belles salades, bien pourvues en feuilles, pommées à souhait, croquantes ou plus tendres. Et en échelonnant les semis et les repiquages, vous aurez la chance de déguster des salades une bonne partie de l’année.
Pour autant, au potager, rien n’est immuable. Et cette culture aisée de la salade peut être perturbée par quelques maladies relativement courantes, souvent induites par des conditions climatiques particulières ou de mauvaises conditions de culture. De même, de nombreux parasites et ravageurs, terrestres ou souterrains, s’invitent dans les carrés pour faire des ravages souvent irrémédiables.
Apprenons à identifier les symptômes de ces maladies et signes de présence de ces ravageurs pour mieux les traiter et surtout les prévenir.
Même le jardinier le plus aguerri, expert en culture de salades, peut être confronté à une ou plusieurs maladies. Souvent, c’est une météo un brin capricieuse qui est en cause, parfois, simplement une erreur culturale. Certaines de ces maladies se soignent naturellement assez facilement, d’autres entraînent l’arrachage pur et simple. Pour autant, avec quelques précautions, il est relativement facile de prévenir et d’éviter ses principales maladies.
C’est certainement l’une des maladies les plus à craindre sur les salades, cultivées en pleine terre ou sous serre, car elle cause souvent des dégâts importants. Le mildiou dû au champignon Bremia lactucae se développe surtout lors des étés humides et pluvieux, avec des températures fraîches la nuit et en journée. Cette maladie s’attaque à toutes les salades, sauf les chicorées scaroles et frisées moins sujettes.
La maladie se détecte grâce aux taches vert clair à jaune, délimitées par des nervures décolorées, sur la face supérieure des feuilles, qui deviennent nécrotiques. À l’envers des feuilles apparaît un feutrage blanc et poudreux. Le champignon hiverne dans les déchets de culture.
Les traitements :
La prévention :
La protection contre le mildiou est surtout préventive :
La pourriture grise est une maladie cryptogamique provoquée par le champignon Botrytis cinerea qui touche surtout les laitues et les chicorées. Elle est souvent liée à de mauvaises conditions culturales, avec une hygrométrie élevée, sur des salades fragiles ou blessées. Cette maladie peut apparaître toute l’année, de la levée à la récolte des salades. Le champignon peut survivre pendant 5 ans dans les déchets de culture, sur des plantes cultivées ou des mauvaises herbes ou dans le sol.
Elle se remarque au feutrage gris qui apparaît, souvent sur le collet. Cette pourriture molle provoque des lésions brun rougeâtre. Les feuilles se flétrissent, la salade peut mourir.
Le traitement
La lutte est très difficile, voire impossible, donc les mesures prophylactiques sont à privilégier
La prévention
Pour en savoir plus : Le botrytis ou pourriture grise
L’anthracnose, induite par le champignon Microdochium panattonianum (syn. Marssonina panattoniana), touche essentiellement les laitues. Des taches brunes nécrotiques, bordées de jaune, apparaissent sur les feuilles les plus proches du sol. Le centre de la tache se perfore. L’anthracnose se développe par forte humidité couplée à une certaine douceur (environ 20 °C). Elle est accentuée par la présence d’un brouillard ou de la rosée.
Le champignon survit dans les déchets de culture, ou dans les semences. La maladie se disperse essentiellement par éclaboussures de pluie ou d’irrigations.
Pour en savoir plus : L’anthracnose
Le traitement
La prévention
Cette maladie, due au champignon Sclerotinia, s’attaque aux feuilles basses des salades puis au collet. C’est au moment de la formation des pommes que les dégâts sont les plus visibles. Les salades flétrissent et s’arrachent sans forcer. Un mycélium blanc et cotonneux et des sclérotes noirs se distinguent sur le collet.
La maladie est favorisée par une humidité importante et des températures élevées. Cette maladie est accentuée par la culture répétée de salades au même endroit. Les sclérotes restent dans le sol au moins 5 ans.
Le traitement
La prévention avant tout :
Cette maladie, due au champignon Rhizoctonia solani, se développe surtout lors des printemps et étés pluvieux. Des lésions rougeâtres se distinguent sur les nervures des feuilles les plus près du sol des salades presque à maturité. Le champignon survit longtemps dans le sol sous forme de sclérotes. Les laitues beurre sont les plus touchées par cette maladie, les laitues romaines ou hâtives un peu moins.
La prévention :
Lire aussi
Réussir la culture des saladesCertains ennemis de la salade sont tapis dans le sol et on ne peut que pleurer devant les dégâts qu’elles provoquent.
Ces petits coléoptères ou plutôt ses larves, de couleur brun jaunâtre, vivent dans le sol. Elles se nourrissent des racines des salades qui ralentissent leur croissance et dépérissent de manière presque subite.
Là encore, il vaut mieux prévenir que guérir :
Il existe également des sacs de plantation pour protéger les salades des taupins. De même, les nématodes et les pièges à phéromones se veulent assez efficaces.
Les noctuelles sont des chenilles dont les très jeunes larves grignotent les feuilles, puis le collet des salades. Elles opèrent la nuit et se cachent dans le sol le jour. Elles sont souvent repérables aux déjections noirâtres qu’elles laissent derrière elles.
La prévention prime :
C’est surtout la larve du hanneton, appelée ver blanc, qui est à craindre, car elle se développe pendant 2 à 3 ans dans le sol. Elles rongent les racines des salades qui se flétrissent et meurent.
Comment éliminer ces larves :
Pour en savoir plus : Hanneton : identification, dégâts et moyens de lutte
Les ravageurs sont nombreux à se délecter des salades. Certaines sont bien visibles, et surtout très prévisibles car récurrents d’année en année
La limace grise et les escargots peuvent faire de gros dégâts sur les salades. Nocturnes, ils se délectent des feuilles. Ils sont surtout redoutables en début de culture et apparaissent dès que le thermomètre atteint 10 °C.
Ingrid B. vous révèle 7 façons de lutter contre les limaces efficacement et naturellement.
Mais les méthodes les plus efficaces résident dans les barrières anti-limaces, à base d’argile ou de lave, ou la pose d’abris-pièges (tuiles, cartons ondulés) qui facilitent le ramassage à la main. De même, l’élimination des débris végétaux évite d’attirer les limaces.
Pas nuisibles en soi, les pucerons sont gênants pour la qualité esthétique et gustative de la salade. Ils peuvent en outre provoquer des maladies virales.
Il est bien évidemment possible d’utiliser un traitement curatif naturel pour se débarrasser des pucerons, mais il est préférable de favoriser la faune auxiliaire prédatrice de pucerons (coccinelles, syrphes, chrysopes) par la plantation de haies, de plantes mellifères et de prairies fleuries à proximité du potager.
N’hésitez pas à consulter l’article de Virginie D : Pucerons, identification et traitement, nos conseils pour lutter naturellement et efficacement
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